vendredi 1 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris d'un matin venteux dans le goulag, d'accord! D'accord! Je suis pas dans le vrai goulag, l'exil il est dans le fond de mon âme et je ressent le froid de votre indifférence. Vos espoirs ne sont pas les miens, ce mal immense est maintenant disparu je n'en vie que le souvenir. Les phrases ne viennent pas facilement ce matin, le grand dérangé veux s'exprimer en attendant la livraison de ses médicaments Il a mal à la tête.... Après la livraison j'irai acheter l'essentiel au supermarché. Je voudrais bien revenir d'exil mais c'est pas facile, j'ai longtemps vécus éloignés de mon sentis de ce que je ressentais intérieurement maintenant que je ne suis plus dans le tumulte je m'ennuis. Vous n'aimez pas la première personne du singulier mais il s'agit de moi, vous je ne sais pas... Ce matin je vais vendre mes canettes vides. J'ai une pensé pour tout mes lecteurs de l'Outaouais, chez eux c'est la campagne mais on les a pas envoyé là pour une rééducation agraire. Ils ont fait le choix de vivre à la campagne c'est bien. J'attend! J'attend! Comme si avec une pensée magique le livreur arriverais plus tôt... À la radio le grand et authentique Paul Daraîche, ses bijoux de chansons décrivent si bien le quotidien. La pharmacie est dans HoMa moi j'habite à la limite du centre-sud, étrangement dans le goulag on aime bien la musique country. Bon! Sortir les vidanges les éboueurs vont bientôt passer... Ai parlé à la matriarche c'est toujours intéressant... L'autobus des prisonniers passe dans le goulag. Je crois qu'avant les détenus marchaient jusquà la prison... Je suis fébrile c'est comme si toute ma vie je l'avais passée a attendre et je vous parle pas des urgences d'hôpitaux... Je regarde les voitures qui passent, j'espère toujours que c'est le livreur... J'ai pas pris la bonne décision, allé chercher les médicaments voilà ce qu'il fallait faire, maintenant je suis réellement prisonnier chez moi... Une camionnette s'est stationnée devant l'immeuble malheureusement c'étais le superviseur des appartements...Ai téléphoné à la pharmacie, vous saviez pas, on a ça aussi dans le goulag des pharmacies pour les médicaments de l'âme, rien n'empêche je suis quand même anxieux...Il est trop tôt pour m'écraser devant la télé, aujourd'hui c'est la journée des bienheureux, les frustrations du mois vont toutes passées en dépense inconsidérées. Ouais! Je vais probablement attendre cette saudite livraison toute la journée, c'est le premier du mois je crois que plusieurs ordonnances se renouvellent à cette date. Semble que le livreur est partis avec la mienne. J'ai brisé ma routine, je paye pour...Enfin, le livreur est passé, j'ai eu le temps d'aller faire les courses et je crois que le froid ça donne l'air bête... Me suis ouvert une boisson faite de jus de raisin blanc et de mandarine, c'est bon! J'ai pas fait beaucoup d'introspection ici, le corps me hurle son désespoir, sa faim et le vent siffle dans les fenêtres... J'attend une autre livraison mais je vous laisse ici, je vous raconterai pas deux fois la même histoire. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Windy Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire