jeudi 28 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait les choses du quotidien, les courses et la lessive… J’ai pas réussis à faire la sieste, dehors y’a plein de soleil, c’est très beau… Mon voisin ami est venus téléphoner, il a pas reçu son carnet d’aide sociale ça fait plusieurs mois qu’il le reçois la journée du dépôt. Je lui ai expliqué que si il appelait trop souvent ça pouvait causer du retard… C’est la dernière journée du mois y’en a qui tirent la langue… J’ai trop écris là-dessus cette semaine. Jeudi c’est aussi la paye pour beaucoup de monde… Me reste que le mois à passer et j’irai en voyage, quelques jours chez nos ami américain, ça risque d’être bien… J’ai lu que si on voulait vivre vieux fallait vivre à l’hôtel, je me donne du répit… Je pense à ces gens sympathiques rencontré en voyage, à Washington, à Lille et en Espagne… D’ habitude tout va bien on me pose pas trop de questions, vacation en anglais, des vacances… Je trouve plus quoi vous écrire, la schizophrénie est au repos, j’ai des impressions de déjà vécu, c’est un peu de folie pas trop douloureuse. Ça fait quelques jours que je sors sans croisé de policiers, j’aime pas beaucoup l’écrire… C’est une question de culpabilité, je suis coupable de rien, je crois vous l’avoir déjà écrit… Les pompiers passent… Je suis pas trop angoissé… J’ai demandé à l’intervenante si elle croyais que je me prenais pour un autre, c’est un peu ça aussi la schizophrénie… Dans la famille, les cousins entre autre croient pas que je suis artiste, nul n’est prophète en son pays comme on dit… De l’art cru c’est de ça qu’il s’agit pas question de poncer les mots, d’astiquer les phrases je les place là… J’ai pas le talent des grands pour inventer un langage, j’aime bien me comprendre en espérant que les autres aussi. L’espoir ça reviens souvent dans ce que j’écris, je réussis à calmer la blessure narcissique, je vous parle de ça et je sais pas ce que c’est à part de faire le paon devant un miroir… Les jours passent et je deviens vieux, le gars disait qu’il fallait laisser la place aux jeunes, dans le placard j’ai des boîtes de manuscrit jamais relu c’est ce que j’ai fait de ma jeunesse… Parfois je pense à tous ceux qui avaient de belles vies avant de tomber malade… Moi je crois que j’ai toujours été malade. Demain j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde. Les gens aiment ça ils sont présent je dis ça parce que dans la vingtaine on avait essayé de monter quelque chose mais ça avait tourné en vidéo parce qu’il y avait trop d’absences.   Voilà! Les portes claquent, je vais essayer de vous écrire une chute, quelques choses d’inhabituel, c’est difficile, les portes, les portes claquent et je sais pas pourquoi… Les gens sont pas conscient qu’ils ont des voisins. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

mercredi 27 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mercredi à jeudi comme à l’habitude je suis victime d’insomnie. Encore une journée et on tombe en mars dernier mois avant le départ en vacance… Je vais peut-être rencontrer la fille d’un copain qui vie à San Francisco sinon pas loin… Hier je racontais que j’aimais bien les hôtels et les femmes de chambre, l’idée de louer un appartement les trucs comme Airbnb ça me plait pas beaucoup quand je pars je veux pas me sentir chez moi quoi de mieux qu’un hôtel… Je vais avoir droit à un petit déjeuner à l’hôtel… Je sais pas pourquoi je pense à un copain régisseur, il a beaucoup voyagé y’a des lustres que je l’ai pas vue… J’espère qu’il a changé de vie, qu’il pense à sa famille… Je crois que maintenant ses enfants sont grands… Le dépôt de ma rente a pas encore été fait je l’attends, quand on a pas d’enfants c’est difficile de se voir vieillir, on prend une baffe à tous les mois… En voyage je vais essayer de pas tout faire dans la même journée. Ma pension a été versée voilà pour le retraité… Les voisins dorment solide ils ronflent, moi je me suis couché un peu plus tard j’ai dormis, j’ai enregistré une émission sur les opiacée… Ce matin je vais faire des courses au supermarché… Pour l’instant je vous écris de la nuit, j’entends un gars gueuler dehors il doit avoir froid… Je crois qu’il est quelques heures plus tôt pour les snowbirds en Arizona… J’ai mis la télé un reportage sur les inondations en France, c’est pas jolie… Je pense que la cause c’est les changements climatiques… J’aime bien entendre l’accent du sud de la France… Parfois on crois que ce magnifique pays qu’est la France est damné… Je m’en vais pas au bon endroit cette nuit, j’aime pas vous parler télévision c’est pas mon senti… Je me laisse distraire, j’ai pas mal fait le tour avec le guide de San Francisco. Je vais pouvoir me reposer dans les quartiers de Mission où de Castro. Je vais attendre encore quelques jours et vérifié avec l’amie agent de voyage que tout est O.K… Je devrai payer pour enregistrer mes bagages… J’ai encore le temps, je revise mes notes. J’ai déjà acheté ma place dans l’avion… J’ai fermé la télévision, j’ai sommeil, je vais y arriver… Je crois que mon écriture cette nuit est celle d’un endormis. Ce sont les mots de mon senti insomniaque… J’ai l’âge d’un grand oncle, je pense à la super-maman et ses quatre beaux enfants, on salue le père en voyage à Vancouver… J’ai hâte d’être sur la côte ouest ce seras la première fois… Chez les américains ça devrais être correct. Quelques mots encore pour terminer cette écriture, je sais pas comment vous l’écrire cette chute, comme toujours, à chaque fois c’est la conclusion de tout ça… Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! On continue pour arriver à la fin. À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me suis dit je vais prendre une pause d’écriture mais malgré tout me voilà. Aujourd’hui j’avais pas envie de faire la sieste, j’ai bien dormis ce matin… Le temps est gris, j’ai discuté avec l’intervenante, je parle beaucoup de mon voyage ça me fait quelques choses à dire. J’ai pas besoin d’être psychotique pour discuter, j’étais dans le local communautaire et je pensais à il y a longtemps plus de trente-cinq ans, j’avais tellement de difficulté avec la solitude. Je jouais aux cartes avec les personnes âgées. Je  commençais très mal ma vie, déjà le chômage et l’aide sociale, je me cherchais j’ai occupé plusieurs emplois on voulait m’aider mais je ne comprenais pas… Je suis content d’avoir un parc en face de chez moi, les dépressifs où qu’ils soient vont toujours trouver ça moche. Y’a longtemps déjà je me souviens je veux pas retourner là… Je me respecte et je respecte mes pairs, les difficultés de la vie sont toujours présente, j’écoute qui a besoin… C’est pas toujours triste parfois j’arrive à m’amuser. J’essais de dénigrer personne, chacun fait ce qu’il peut. Y’a encore longtemps j’avais hâte que la nuit arrive pour rendre visite à mes voisins qui travaillaient, c’était toujours pour boire de la bière… Je sais pas pourquoi avec mon affect déglingué j’étais accroché sur ma copine de l’époque qui m’avait mis à la porte… Sans parler de ce bistro où je perdais mon temps, j’avais point d’ambition, ça tournais pas rond. Je l’ai échappé belle maintenant je suis rangé… J’ai pas vu tout ce temps filer en anglais ils diraient que je suis un drifter. J’ai dérivé dans les rues de la ville en cherchant je ne sais quoi… Quand j’écris, c’est que j’ai trouvé l’écriture et ça me conviens, fallait vivre mal peut-être mais vivre. Aujourd’hui j’essais de rester calme, j’ai toujours un livre à lire et je pense à la librairie, mon « œuvre » n’y seras jamais mais y’a tant à lire… J’essais pas de cacher ma mauvaise écriture sous le couvert de poésie… J’ai plus de rythme me manque la saccade , quand je crois avoir trouvé un filon je me mets à trembler, comme si j’avais peur, c’est pas une oraison. Maintenant je veux vivre vieux même si pour les petits gars je suis, je le répète, un bonhomme… Je fais mon affaire seul c’est ce que l’écriture demande, du temps et de la solitude… J’attends l’inspiration parfois c’est long, pour les éditeurs je fais pas dans le style des maisons. Je vous écris ça et je bave… Les voisins gueulent je sais pas pourquoi, j’ai appris ma leçon je fais mon affaire. Je pense toujours à ceux qui seront dehors cette nuit… J’espère que mon logement deviendras pas comme un bateau sur une mer agitée. Je sais pas si je vous ai fait plaisir avec mon écriture aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de mardi à mercredi. Je pense au voyage qui approche. J’ai pris quelques notes regardé la carte géographique… Hier l’équipe locale a gagné une vrai victoire sans équivoque, j’ai regardé le match en reprise rapide comme Elvis Gratton. Cette nuit j’ai dormis, on est presque le matin… Dans un mois je prends l’avion. J’ai déjà parlé voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il m’avouait qu’avant de partir il avait toujours peur… Quand même je m’en vais pas dans la jungle juste dans une ville très civilisée je crois. Je pense aux snowbirds en Arizona quel bel endroit… Dans le désert! Y’a pas mieux pour être à la chaleur. En avril il devrais faire beau à San Francisco les cerisiers seront en fleurs. Hier je me rappelais les gentilles personnes que j’avais croisé en voyage… J’espère que pour celui-là ce seras encore comme ça. Je me souviens que du positif le négatif je l’ai laissé en arrière. J’aurai quand même visité une couple de villes aux États-Unis… Pour la première fois je me rends sur la côte ouest, je pense que le dépaysement va être là… Encore une journée et c’est la paye, j’angoisse plus là-dessus comme j’angoissait avant… Prendre un café dans un bistro de San Francisco, ça risque d’être sympathique, mon lecteur de Deux-Montagnes me racontais que c’est une ville très touristique. J’essais de visualiser mon arrivée, j’espère que ça seras pas trop difficile de trouver la navette entre l’aéroport et l’hôtel, si je me souviens bien à Washington j’avais pas eu de difficulté… Je m’inquiéterai pas trop c’est quand même des vacances… Je vais avoir l’air d’un ancêtre avec mon guide et mon cahier de papier à l’heure des téléphones intelligents… C’est pas grave ça me donne du charme… Je vais prendre quelques photos avec ma tablette. D’autre avec mon appareil… Je sais pas si l’aéroport est très loin du centre-ville ça doit être comme à Montréal… Les gens me disent tous que je vais faire un beau voyage… Je croyais que notre création collective était unique, je réalise qu’il y a un autre groupe qui fait du théâtre à l’institut ça me débine… Une chose est certaine on est les seuls à « travailler » avec le Théâtre du Nouveau Monde… Je crois que j’ai changé de sujet trop rapidement du voyage au théâtre vous avez de la difficulté à suivre. Le matin arrive tranquillement, le métro va ouvrir bientôt… Pour revenir au voyage je vous illustre ça avec un bel hôtel coin Sherbrooke et Saint-Laurent. Je pense au restaurateur et à tous ceux qui préparent la matinée… J’attends le coup de téléphone du Recovery College… Je reviens au voyage j’ai hâte de flâner le nez en l’air à Frisco. Voilà! C’est presque la chute la finale… En ce moment j’ai des émotions souvenir de Paris, ça remonte avec le prochain voyage je vais en créer d’autre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 26 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai reçu les pantalons que j’ai commandé, il sont très beau. Bon conseil de ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais. Je faisais la sieste… Mardi après-midi, le mois se termine lentement, il en reste plus qu’un avant le départ… Je sais pas pourquoi je surveille la poste, j’ai reçu ce que j’attendais… Je parlais avec un copain de la fin du mois, il disait être très béesse, se sentir riche à ce moment- là, je sais qu’il y en a qui vont à la caisse en taxi et qui sont incapable d’attendre, c’est pas une vie budgetté à la cadence des mois…  Je vous raconte pas la vie des pauvres vous pouvez l’imaginer, la pizza le premier… Sans parler de la bière… C’est pas une façon de vivre… D’autre réservent au restaurant avec des garçons de table baveux, on les vois venir de loin ces clients, pas de faveurs… Moi je me tiens tranquille depuis que je suis à ma pension, les débits de boisson m’intéressent plus et j’aime pas vraiment les restaurants. Je veux plus vivre en chambre, j’aime bien mon logement… Le professeur de design à la retraite à bon goût pour les vêtements… Je sais pas où je vais avec ce texte aujourd’hui c’est un peu ça le défi écrire quelque chose à partir de rien… Mais oui ils avaient arrêter de consommer par manque d’argent mais le premier est arrivé et ils ont acheté du vin ça les a rendus heureux pour un moment mais après la déprime a pris tout le temps. Et on pleure, on pleure d’un chagrin alcoolique triste de se voir couler assis au bar, on pleure et y’a personne qui dis rien, l’alcool et les émotions font pas bon ménage… Pour aujourd’hui j’irai pas, je peux pleurer à jeun… Les pantalons je vais les garder propre pour partir en voyage, on m’a dit qu’il ferait beau à Frisco en avril. J’ai beaucoup aimé une entrevue radiophonique avec une jeune fille en rétablissement  http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/episodes/427866/audio-fil-du-mardi-26-fevrier-2019 Éliane Gagnon... Elle parle de l’enfer, mais oui c’est ça, on croit toujours qu’on s’en sortiras pas, pourtant un moment viens où on arrête pour soi. Vous voyez cette « expérience » là est marquante, je peux pas arrêter d’en parler… Le ciel s’éclaircis un peu… C’est pas très bon ce que je vous écris aujourd’hui mais ça fait partie de mon rétablissement, je me vois mal assis au bar en essayant d’étirer le temps… Je me répète… La sobriété c’est aussi changer de façon de penser… J’apprécie beaucoup vos lectures, j’en suis presque à la chute, aujourd’hui je reste abstinent c’est mieux pour moi et pour tout le monde… Ça me fait moins mal, la solitude me pèse moins. Parfois la paranoïa me laisse tranquille, j’ai l’impression d’être « normal » pourtant… Je sais pas trop comment terminer, je vous aurai entretenue du même thème. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis maintenant je suis debout et je vous écris. C’est toujours le journal de mon senti… J’aimerais bien recevoir les pantalons que j’ai commandé aujourd’hui… Je pense à l’avion au début du mois prochain, février va finir bientôt… Cette semaine c’est tranquille j’ai qu’une répétition de théâtre vendredi… Je me sens mal, j’ai demandé à être dédommagé pour une activité et on a refusé c’est comme si ma demande était pas valide… Je sais pas comment vous écrire que je me sens diminué… Tout est toujours à recommencé  enfin je suis pas obligé d’y aller. Je fais des calculs sur ma carte de crédit, je sais qu’en écrivant ça quelque fraudeurs vont s’essayer… C’est la nuit de lundi à mardi, c’est pas douloureux, j’espère qu’il va faire beau à San Francisco. Je vous explique comment lentement je cherche à trouver le bon mot, je manque de vocabulaire je connais pas les mots savants, on veut nous avoir pour notre expérientiel mais on est pas près à y mettre le prix… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour la formation Recovery College… Je me suis couché très tôt hier soir, j’ai dormis… Cette nuit je vous écris. Je peux pas vraiment dire que je suis insomniaque, j’ai un horaire de sommeil décalé… Je pense à la psychose qui frappe au bout de la nuit, à cette légalisation du cannabis qui selon moi ne fait rien pour aider… Je crois que bientôt je vais arrêter de vous écrire, je suis fatigué pas mal au bout du rouleau mon propos est toujours le même c’est toujours comme un long bégaiement, une longue hésitation. Je veux pas être pris en pitié pour ma façon d’écrire, je sais je manque de style littéraire, j’ai pas la bonne façon d’écrire, c’est pas grave… Je pense à un film, une histoire d’écrivain qui détruisait à mesure ce qu’il écrivait, il était jamais content moi au contraire je crois que je me contente de peu…  Ce que j’écris c’est anarchique, sans classe, je peux pas dire que c’est ni Dieu ni maitre je m’inspire de façon spirituelle… Je trouve pas, je trouve plus j’essais de dire… Je tousse les menthes poivrées… Je pense aux nouvelles décorations dans le quartier gay, des rouleaux avec différents motifs placés à la verticale sur des poteaux… J’aimais quand même bien les boules multicolores dans les nouvelles décorations je sens une inspiration bouddhiste , les moulins à prière tibétains… Ce mardi est à moi, c’est le beau milieu de la nuit, j’entends dehors les camions de la voierie municipale. Je suis presque rendu à la chute de celui-là aussi. Je suis pas toujours très inspiré… J’ai mangé tous les bonbons. Reste plus qu’à conclure sur une bonne note…  Je veux pas toujours reprendre la même formule, terminé c’est difficile c’est ce que l’ami disait, on devrait toujours commencer par la fin. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 25 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui un grand vent et de la poudrerie… Je sais pas si notre premier ministre au fédéral ferais comme le président des français et visiterais les sans domicile fixe. Vendredi passé je suis allé vers la place Gamelin et j’ai vu des gars qui essayaient de se faire une place sur le trottoir… Je suis à l’abri j’ai pas l’intention de quitter mon logement même si parfois j’ai le sentiment d’être envahie, dehors de ce temps-là c’est long longtemps. J’attends qu’on me livre les pantalons que j’ai acheté chez L’Équipeur… Il neige, dehors c’est assez dangereux avec toute la machinerie qui passe… Je suis partis tôt ce matin pour être à la réunion du groupe d’entraide, étrangement j’ai de la difficulté à parler de mon senti paranoïaque… J’ai un peu peur qu’il y ais une panne d’électricité, le voisin est venus téléphoner pour prendre rendez-vous pour son rapport d’impôt. Il me fait pensés à moi à l’époque où j’étais chambreur et j’avais pas le téléphone… Le vent souffle et siffle dans les portes et les fenêtres… J’aimerais ça être poète, pas parce que je sais pas écrire et que je fais des rimes d’ignorant, mais plutôt utiliser le bon mot au bon endroit pour dire l’émotion le sentiment… La précision sur le senti j’en ai souvent envie mais j’y arrive pas, ça ne donne que ça ,ce que vous lisez-là. J’ai beaucoup lu mais j’ai pas retenus de mots savants une façon de décrire ce que j’ai dans l’âme. Pauvre fou qui a tourné son revers de fortune en quête poétique… Les gars, mes pairs qui sont dans la rue veulent je crois s’en sortir tout seul, je les comprends je croise parfois des gens qui défont le langage, je les comprends pas, pourtant ils disent qu’ils veulent m’aider… Je vous ai déjà écris là-dessus… J’ai fait une demande pour être formateur en santé-mentale, j’attends des nouvelles, je devrais en avoir avant la fin du mois… J’ai des menthes, je peux pas m’empêcher de les croquer… Y’a de la jalousie aussi dans ma demande d’être formateur, quand je vois les autres qui réussissent je me rétablis mais j’en reste là… J’ai oublié plein d’activités auquelle j’ai participé j’aurais du noter mais je pensais pas faire une carrière de mon rétablissement. Je peux le dire je suis un vieux bonhomme usé qui aimerais que les plus jeunes se rétablissent. Je pue je termine de vous rédiger ça et je vais prendre une douche. Je croyais pas être capable d’écrire cet après-midi mais j’y arrive… L’herbe est pas plus verte chez le voisin, avec le temps j’aurai fait mon chemin… Tout à coup ça sent la mouffette, pourtant c’est une bête qui hiverne… J’en suis presque à la chute et comme d’habitude je sais pas comment terminer d’une façon différente. Voilà! Quelques mots encore, une tentative de finale potable. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’aimerais bien que vous reveniez lire. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 24 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est de la vrai folie mon affaire on peut pas écrire aussi fréquemment que ça. Je sais que vous avez du mal à suivre surtout que je vous écris de la soirée. J’écoute mon senti, vous devriez entendre le concert de ronflement chez moi… Je m’ennuis de ma lectrice privilégiée elle semble pas avoir lu les deux derniers textes, c’est pas grave elle peut revenir de l’arrière. Hier j’ai regardé une émission très moche sur les resort à Cuba, je vous dis que les gens se faisaient organiser. Je pense au gars au maillot  carreauté qui n’était là que pour cruiser… La jeune fille en bikini qui fait de la danse en ligne et qui semble rigoler c’est pathétique. Je crois vous avoir raconté le diner où un gars a ris de mon prénom, Bernard… La plage étais pas mal mais ce que j’ai apprécié c’est La Havane quand je suis partis j’ai laissé la bouteille de rhum dans la chambre… J’espère qu’à San Francisco j’aurai pas trop l’air touriste… Je pense aux chaudrées de palourdes dans un pain ça semble délicieux. Je souhaite ne pas avoir trop de difficulté à trouver l’endroit où faire valider mon ticket d’autobus et mon billet pour le ferry vers Alcatraz. Je vous l’annonce ici je suis fou incapable d’arrêter cette écriture du diable. Souvenir de cette infirmière à l’hôpital qui m’avait dit d’écrire à cet écrivain aperçu à la télévision, il m’avait répondu ne pas lire dans ses périodes d’écritures parce que ça influençais celle-ci quoi je me demande qui à part lui pouvait savoir ça… Je sais pas ce qu’il est devenus il est disparus du monde littéraire, je crois qu’il a gâché sa vie avec le crime et la violence… J’ai vu que ma lectrice privilégié est là ce soir… Je sais pas combien vous êtes à me lire mais sachez que c’est apprécié. Je suis probablement le seul écrivain à n’avoir publié que de petits fascicules y’a longtemps… Lentement lundi arrive, demain matin je me rends au site de l’institut pour une réunion du groupe d’entraide. Les pantalons que j’ai commandé sont pas près â être livré…  J’ai des phrases parfois sorties de nulle part qui ont pas d’affaire dans le texte c’est comme si elles avaient explosé dans ma tête. Quand j’écris j’ai pas mal toujours les mêmes référents la musique et mes thèmes de prédilections. Ils fument et ils toussent, je les entends, j’ai presque terminé pour cette nuit, j’aime beaucoup les photos des snowbirds à leur « camping » resort? Bientôt mars qui arrive plus que ce mois et après je pars en voyage… La chute approche encore quelques mots, la courailleuse des snowbirds semble beaucoup mieux qu’un tout compris à Cuba, c’est pas le même trip… Voilà l’heure de tomber est passée, on est maintenant lundi. Je vous publie ça… Comme toujours et de la même façon je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Je termine en espérant vous revoir pour un prochain!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! La pluie s’est transformée en neige, j’ai un peu froid j’ai mis une petite laine. Il est toujours question de la même chose, mon univers intérieur pour ne pas le nommer… J’ai fait la sieste, on m’a dit que personne ne lisait ça les documents d’assurance, J’espère pas avoir à m’en servir. Tout va bien aller je crois. Y’a un parfum de poulet frit, c’est pas vraiment le temps d’aller jouer dehors, dans le parc un homme promène quand même son chien. Plus j’avance dans mon écriture plus c’est difficile, j’aimerais bien écrire à une jolie jeune fille, lui faire des confidences affectueuses mais c’est pas ça… Mes relations épistolaires c’est avec vous tous que je les ai.  Je suis toujours heureux d’écrire. Je pense à la rouille aux voitures… Un peu plus d’un mois et je serai à San Francisco, la première fois que je vais à l’ouest, ils disaient « Go west young men »  y’avait aussi tout est tranquille à l’ouest je crois… Les jeans et le denim qui sont passés par là, mais tout le monde sait ça… Je me trompe c’est à l’ouest rien de nouveau, mais pour moi c’est tout nouveau. J’en invente c’est bien. Je me prépare un café… L’hiver est quand même long, l’ami disait on est vieux c’est vrai, j’ai toujours le souvenir de ces ecclésiastiques qui disaient que dans la soixantaine on est pas vieux… Je pense aux kids qui me traitent de bonhomme. Je vous écrirai pas j’avais vingt ans… J’ai peur que l’autre chaise pète et que je me ramasse encore une fois sur le cul, demain matin y’a une réunion du groupe d’entraide… Pour souper ce seras du couscous au thon… Pour un dimanche y’a quand même beaucoup de circulation automobile. Je pense aux opiacés comment il faut se tenir loin de ça… Le fentanyl un vrai tue monde. C’est le genre de scrap qu’on trouve dans la rue, je suis content de pas consommer j’encourage pas le crime organisé surtout qu’avec l’argent sale ils peuvent acheter et vendre des armes. Je trouve pas dans quel univers vous amenés, d’habitude l’écriture ça raconte une histoire, moi je crois que je vous les ai toutes racontées, les gars qui meurent d’overdose sur le trottoir vous la connaissez, sans parler de ceux qui se défont la dentition à fumer du crack. J’ai maintenant un peu peur pour mon voyage dans l’ouest, je crois que si je bois pas je consommerai pas… C’est pas la première fois que je pars, et j’ai jamais consommé un jour à la fois… Je pense à la Wells Fargo cette banque de l’ouest… À l’époque ils transportaient sur des poneys. Bon! Je continue à me rétablir, y’a que ça a faire. J’ai quand même hâte, je le répète d’être assis dans l’avion. J’espère que le Bon Dieu va me protéger. Voilà c’est la chute, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 23 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour ! Dimanche je crois que mon lectorat a fondu, j’ai plus beaucoup de lecteurs si je regarde les statistiques… J’ai beau me dire que c’est pas important que mes raisons d’écrire sont pas là, ça m’attriste… Je dois rester vrai… Février s’achève et mon obsession va disparaitre au bout de mars. Un peu plus d’un mois, je dois me préparer pour mes vacances, mon voyage, j’ai quelques participation à la création collective, c’est le milieu de la nuit et y’a encore des gens dehors, on peut pas empêcher les couche-tard de vivre… Je pense à ma paranoïa, à comment la violence proviens souvent des gens qui sont dans notre univers… Quand je suis seul je me protège. La poésie ont là pas demandée pas plus que la tuerie pourtant ont vieillis et les proches disparaissent y’en a qui mettent fin à leurs jours. Je suis pas un très bon écrivain j’arrive pas à composer des phrases alambiquées. Mon senti est parfois fait d’émotions lourdes, du mal de dire, du mal à dire… Toujours de ces souvenirs parfois je mêle ma schizophrénie avec l’homosexualité mais je suis pas gay, je suis pas attiré par les hommes comme je dis souvent les gros barbus m’intéressent pas… Je ne vie plus cette immense solitude, ce grand mal… Parfois la peur me laisse… J’ai remarqué qu’on a tous nos passions pour un c’est la pèche pour l’autre les voitures, pour moi c’est l’écriture, ça prend ça… Je pense aux night clubs du quartier gay comment certaines personnes en vivent, y’a surtout la chanson d’Aznavour  « Je suis un homme au… » je le répète je suis pas gay mais c’est la culture de ces gens- là qui me fascine… Je me vois dans ce milieu, je pleure c’est pas ça que je veux… Depuis j’ai cessé de bâtir des châteaux en Espagne je me colle à la réalité, vous pouvez dire que je suis un grand niaiseux c’est possible. Je sens que je m’enfonce dans la controverse gay versus straight dans mon célibat a bien fallu que je m’y fasse, les hommes seuls… Je devrais pas vous faire lire ça… Je connais des gars qui se marient avec n’importe qui… Je vous aurai encore fait des confidences, vous voyez bien que je suis tout mêlé, les femmes je les aurai aimé.  J’écris pour pas rater ma vie, je pense à Hemingway qui y’a longtemps de ça a mis fin à ses jours, l’alcool oui mais une prise de conscience brutale de celui qu’il était… Enfin, je connais rien, j’essaye de dire dans la nuit… Pense à chez Claudette, à la rue Laurier on sort du village… Je pense au gars de la radio qui m’ont je crois laissé tomber. J’ai les bleus tout à coup je me sent seul c’est vrai que c’est la nuit, y’en a qui sont endormis d’autre crient. C’était encore une histoire de folie. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un samedi ensoleillé en attendant le dimanche de pluie… Souvenir du temps où je consommais une jeunesse à la taverne du Central à discuter musique et guitare… Je pense au père du personnage de bande dessinée Achille Talon qui enfilait les cannettes, une attendait pas l’autre… Un alcoolique c’est parfois drôle mais c’est souffrant. Pour aujourd’hui je vais rester à jeun. Comme toujours je démarre dans une de mes thématiques de prédilection… Ce matin je suis allé marcher dans le quartier gay, j’ai acheté des chaussettes. Je sais que dans mon rétablissement on ris de moi parce que j’ai une puissance supérieure. J’ai dormis une partie de l’après-midi, le voisin prends sagement sa petite bière, souvenir de la travailleuse sociale qui me demandait où j’en étais dans ma consommation, elle savait pas que ça fait vingt- cinq ans et plus que je consomme pas. Y’a mille et une raisons de rire de moi, ce blog en fait partie, je sais on partage pas les mêmes valeurs surtout les jeunes filles qui aiment bien le bling-bling et le succès… J’entends comme souvent un avion qui passe, je veux pas boire j’ai trop peur, je vais prier. Je sais ça semble rigolo. J’ai hâte d’aller marcher à San Francisco de voir le Golden Gates… L’ami m’a pas téléphoner… Je pense à Streets of Philadelphia, au VIH… Ça aussi j’ai été chanceux je me suis pas toujours protégé dans mes relations sexuelles. La voisine accueille beaucoup de monde, je sais pas ce qu’elle trafique, ça m’ennuis… Ils étaient arrêté devant ma fenêtre, j’ai voulu sortir pour les avertir ils sont partis très vite. Parfois j’ai envie d’appeler la police… C’est pas cool qu’ils envahissent comme ça mon intimité, de toute façon je sais qu’ils vont quitter le logement avant moi, ces gens-là ont souvent des problèmes. Ce soir je mange des côtelettes longe de porc… L’après-midi se termine sur un beau soleil, je sais le logement ça peut pas être parfait y’a toujours quelques choses qui accroche… Le mois se termine plus qu’une semaine et février s’envole plus que le mois de mars avant d’aller changer d’air… Je veux pas péter les plombs avec la voisine, c’est pas à moi de lui montrer à vivre. Pour ce qui est du reste je l’entends pas, les nuits sont calme. Je vous ai déjà écrit à ce propos. Je trouve magnifique les photos des snowbirds, je sais pas ce que ma lectrice voulait dire quand elle parlait de mes vue. Voilà! Ça reste toujours du domaine du senti, demain le temps seras pas propice à une sortie. Je pense à la psychose à comment c’est difficile avec des voisins turbulents. Je vous aurai encore écris, je suis toujours étonné d’y arriver, je vais essayer de terminer sans me dénigré… Je vais souper avec la sensation d’avoir fait quelque chose… Quelques mots encore sans me faire trop de mal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère !!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 22 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, le départ s’approche j’en ai rêvé… La mise en page de la chronique voyage dans LaPresse+ a changé, c’est moins intéressant… Hier j’ai commandé en ligne une paire de pantalons. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, il va récupérer un document que je vais imprimer, va peut-être faire mon rapport d’impôt… Je sais pas comment le remercier, il reste que six jours avant la fin de février, y’a un voisin qui vis la même chose que moi quand j’avais pas le téléphone. Il vient chez moi pour téléphoner au bureau de sécurité du revenu et être bien certain que son montant va être déposé… La semaine passée a été chargée, je crois que ça va être plus calme cette semaine… J’ai bien hâte de savoir si on va me choisir comme formateur pour le Recovery College… Je vais devoir mettre des choses sur la glace pour le début avril, je prends des vacances, ça aussi j’ai bien hâte, on y arrive un jour à la fois… Ai coupé un cuticule d’habitude je les arrache, je pense à cette torture d’arraché les ongles, ça doit être extrêmement douloureux j’en ai peur juste à l’écrire… Je vous ai pas dit pour la deuxième pièce de théâtre ce sont des jeunes filles qui l’écrivent, elles voulaient juste avoir mon vécu avec la schizophrénie, elles doivent me tenir au courant pour les futurs développements. C’est toujours difficile de mettre en mots cette salope de maladie toute la difficulté d’être précis, la douleur est fugace et fugitive elle se laisse pas emprisonner on la porte en soi et quand vient le temps de la dire elle se pousse laissant la place au rétablissement, toute la difficulté de la dire quand on est dedans et de s’en souvenir en rétablissement… Je me rappelle comment ça faisait mal, c’est ce que je dois faire me rappelé pour me soigner, jamais oublier… On sait jamais vraiment pourquoi on est affligé de cette souffrance-là, c’est mon senti pour cette nuit. J’aime pas vraiment me déculpabiliser en disant c’est à cause de la maladie où c’est la faute de la société. Hier à la formation ils ont parlé d’autonomie je trouve ça difficile on la sert à toute les sauces. Je suis en rétablissement mais c’est pas totalement disparue, le délire sur le complot reste très présent… Parfois ça s’apaise sans disparaitre. Je dois raisonner vous le savez je l’ai surement déjà écris. Je me suis servie des chips, ai rangé le sac pour pas toutes les manger.  On est maintenant vraiment samedi mon texte c’est un peu comme un arrêt sur image au cinéma, c’est un court instant de ma vie qu’il me fait toujours plaisir de vous partager… J’ai hâte de recevoir les pantalons que j’ai commandé, la semaine prochaine je vais faire une lessive et acheter de nouvelles chaussettes. Voilà nous sommes à la chute, encore quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui le temps est magnifique, ai assisté à une présentation sur les prises de décisions difficiles dans le système de santé, c’était intéressant, de la façon que j’ai compris ça les professionnels doivent rester humain… C’est plus compliqué quand il s’agit de maladie mentale, je parlerais d’un conflit entre le psychotique et les valeurs des soignants… J’en dis pas plus y’a des gens qui travaillent là-dessus depuis des années… Un ami à la direction m’a dit que les formations avec la participation des patients partenaires allaient reprendre. J’ose espérer encore des voyages d’études, je pense qu’il y a des changements pour le mieux avec la nouvelle ministre de la santé et des services sociaux. C’est peut-être des idées de cabochons, on parle plus d’institut mais de Centre-Intégré universitaire-de-santé-et-de-services-sociaux-de-l’est-de l’île-de-Montréal , c’est long entre nous ont dit un CIUSSS. Tout ça fait pas un très bon texte, rien de touchant en tout cas…C’est vendredi, la semaine est finie, je suis certain qu’avec un soleil pareil y’a quelques bistros sur le bon bord de la rue qui vont sortir des tables… Ma lectrice privilégiée me suit attentivement… La distance est physique mais le texte voyage, c’est certain qu’on lit pas un blog comme un livre, c’est la folie de la communication… J’arrive pas à retourner au cahier et pas même au calepin. Mais je continue, je crois que ça me tiens en vie, l’écriture c’est ce que j’ai toujours voulu faire, je le réalise ici mon destin, c’est pas grand-chose mais ça tiens… L’après-midi avance j’essais de saisir le temps présent mais je vous ferai pas les actualités vous êtes assez vieux pour les regarder… Je sais quand-même que mon lecteur de Deux-Montagnes à plus de télé, c’est un pur et dur de l’ordi… La météo est partie en peur pour dimanche on nous annonce une tempête, je crois que c’est cinq centimètres pour Montréal…Parfois je suis fatigué, j’arrive pas à dormir des nuits pleines, la lune y est peut-être pour quelque chose… Je suis chanceux mon lecteur de Deux-Montagnes me donne un bon coup de main, c’est apprécié, ma lectrice des snowbirds seras peut-être contente d’apprendre que j’ai commandé les pantalons qu’elle m’a conseillé… Vous voyez j’ai pas beaucoup de pudeur pour ces affaires là… Je pense à ma sobriété à comment c’est important si je veux rester en contact avec mes proches… Déjà quinze-heure vingt-cinq, je pense à mon souper une escalope carotte brocoli pomme de terre, ça aussi c’est pas de la grande littérature et pas même de la grande cuisine on est pas chez Bocuse… Je sais pas ce que je pourrais faire pour remercier toute ma fratrie je vais essayer de pas écrire trop de bêtises. Comme toujours et lentement j’arrive à la chute. Quelques mots encore pour vous dire que j’ai hâte d’être à l’aéroport et d’attendre l’avion. J’y suis presque à l’épilogue à la conclusion. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là, j’espère que ça vous à plu. À la prochaine. Au revoir!!!

Bernard

jeudi 21 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est passé minuit, la neige a fondu, ce matin je vais à une conférence à l’hôpital Rosemont. J’ai beaucoup dormis… Les lettres sur mon clavier sont presque toute effacées… Je tente une plongée dans mon univers le plus intime, y’auras rien de sexuel ma libido est basse… Je suis heureux d’être chaste. Je salue les snowbirds installés en Arizona, ils attendent la chaleur mais c’est quand même beaucoup plus chaud qu’ici. Je crois que La Courailleuse est installée et de là ils vont rayonner dans tout l’état, mon lecteur de Deux-Montagnes penses y aller pour un encan de voitures. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de ma demande de formation et de formateurs. Toujours la chanson de Rutebeuf dans la tête, j’aurai pris quelques mois avant de partir pour Frisco. Février se termine la semaine prochaine ne resteras que Mars avant le départ… Je me souviens quand je travaillais à mes petits boulots je croyais que les choses allaient se faire toute seule… C’est un peu comme ça ici parfois je crois que ça va s’écrire sans que j’y mette la main… Je mange des biscuits feuilles d’érable, les étalages de sirop sont déjà installé au super marché.  J’ai mangé tous les biscuits en pensant à ce que je vais vous écrire, cette nuit je cherche la force…. Le sucre et les biscuits ça me donne des démangeaisons sur les doigts… Le mois prochain je vais m’acheter des pantalons pour partir en voyage, c’est excessivement niais ce que j’écris là. J’aime pas magasiner j’ai toujours l’impression que je me fais avoir. Le mois de mars va être occupé avec le groupe d’entraide et les répétions théâtrale… C’est une nuit calme de février, j’arrive pas à trouver où je veux aller ça ressemble à ça des problèmes d’orientation avec les textes. J’allais me dénigrer en vous disant que je suis bonasse mais je crois que c’est la naïveté de quelqu’un de brisé qui essais d’y croire encore. Les gars de la neige travaillent encore, la machinerie brise la glace… Je vais je crois un jour abandonner ces écritures, beaucoup de bla bla quand on sait que les gens préfèrent l’action à l’écriture, je reviendrai pas avec la grande quantité d’analphabète… J’ai de la difficulté à plonger dans les mots, je pense aux médecins, j’y serai pas arriver à étudier, j’ai quand même beaucoup lu mais ça compte pas… On diras pas de moi que je suis un homme de lettre j’ai aucun bouquin de publier, les lettres et internet on préfère regarder que de placer une pierre dans la construction… Écrire c’est quand même important je ne saurais vous dire pourquoi… Ça me reviens plusieurs croient en l’expression thérapeutique, écrire sa vie plutôt que de la vivre toujours dans une sorte d’auto-analyse… J’arrive pas à développer plus je suis incapable d’emprunter plus les sentiers de la psyché. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard






Au présent


Bonjour! Bonsoir! Article diminutif des blogues dans LaPresse+, comme si c’était pas de l’écriture un peu comme les journaux intimes n’étaient pas considéré comme de la littérature. Moi pour le moment j’ai laissé tomber le journal pour me consacrer au blogue qui est un peu une passerelle entre le journal et la chronique électronique… Ça va prendre du temps avant qu’on donne de la valeur aux blogueurs, un peu comme la bande dessinée à du attendre avant d’être considéré et encore on l’a renommé roman graphique. Quand même je crois qu’utiliser mon senti est une bonne voie j’essais aussi d’y aller avec mon monde intime, c’est pas simple, la semaine passée on me demandait si j’avais honte, mais non j’ai pas honte de ce que je suis, de ce que je dis, de ce que je fais… Je me rétablis et ça implique cette écriture j’en suis pas encore à la poésie, et le blog est déjà une façon vieillotte de faire sur les réseaux sociaux mais j’apprécie beaucoup d’avoir quelques lecteurs lectrices… Quand on est longtemps suivis par un psychiatre on prend parfois leurs façons de poser des questions comme « Comment a été la nuit? ». Je sais pas comment vous expliquer, le mien posait pas beaucoup de questions… Parfois on parle avec les autres comme on aurait aimé que le psychiatre parle avec soi… Je me vois dans la salle d’attente de l’urgence psychiatrique, j’y passais des journées psychotiques, parfois on me donnait une injection et on me laissait partir. Parfois je doute de souffrir de schizophrénie mais semble que là aussi c’est un symptôme de la maladie, je me rétablis, j’ai pas envie de me retrouver comme avant sacrant et délirant… Le pourquoi je le saurai jamais, j’étais peut-être trop orgueilleux, fallait que j’apprenne à vivre de la façon dure… Avant de me rétablir j’ai voulu mourir, j’avais demandé à une médecin qu’est-ce qu’elle pensait de l’euthanasie pour les gens qui souffrent de maladie mentale, sont psychotiques, heureusement on est pas rendu là, je sais que le rétablissement est possible… Cet après-midi je pense à la création collective, la prochaine répétition création à lieu début mars, et moi je pars début avril, je devrais pas trop le mentionner la malchance pourrais cogner… Je sais pas si je vous ai déjà écrit sur la lourdeur des journées de maladie, la pesanteur du manque d’esprit, les effets secondaire des médicaments qu’on ne veut plus prendre… La matriarche désemparée disait avec raison que j’étais trop vieux pour qu’elle me berce… Y’avait cet oncle un expert de la méthode Tomatis j’ai pas voulu qu’il me soigne… Je vous dis tout, c’est presque mon journal, ça fait longtemps tout ça… Je pense à certaines valeurs que je voulais pas perdre. Voilà! J’ai presque terminée pour aujourd’hui, quelques mots encore pour une chute décente, c’est ce que j’avais à vous raconter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas pourquoi j’arrive pas à terminer, à la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir ! Bonjour! Me suis réveillé j’étais en plein cauchemar. Bon! Je suis de retour, il neige c’est pas nouveau c’est l’hiver! Je suis de bonne humeur cette nuit malgré l’insomnie… Je donne pas encore dans la poésie c’est comme toujours très prosaïque… Pour ce qui est de mon senti cette nuit, l’angoisse est là mais c’est vivable. L’angoisse c’est mon amie c’est la seule qui m’accompagne dans ce parcours écris… J’ai bu mon café froid, c’est la nuit de mercredi à jeudi, j’aime bien être conscient loin de l’ivresse… Je crois vous l’avoir dit, je tente ma chance comme formateur en santé mentale ça semble très intéressant… Aujourd’hui je me calme, je vais essayer de rester simple… Je viens encore une fois de « réparer » une chaise, j’ai réalisé que deux heure du matin c’est un peu tôt pour cogner du marteau… J’espère que ça va tenir. Je suis pas parfait parfois je fais des erreurs mais disons que ça compense pour les passages sur la passerelle de tous ces gens devant chez moi… Souvenir de ces années ou j’avais pas les moyens de me payer du papier Q, c’étais difficile… Je sais pas pourquoi l’ami raconte qu’il y a des pays ou y’a pas de ces produits de première nécessité. Peut-être à cause de la pauvreté… Je prends encore des notes sur San Francisco, j’y serai bientôt… Un peu plus d’un mois… J’écoute ce que ça me dis ça parle de photos d’une amie photographe, de la création collective qui a débuté… Je me fouille dans la tête pour trouver de l’original, j’allais vous parler de mon bras irrité mais c’est pas intéressant, les voisins se rendorment je les entends ronfler… Je pense à la musique, à comment elle a perdue de la place dans ma vie, j’en écoute plus, je sais pas ce qui est numéro un au hit parade, avant je m’allongeais pour écouter la radio… Je pense à ce vieil irlandais qui était insensible à la musique… J’ai pris une douche, je répète encore les mots du poète « Question de prendre tout son temps » c’est magnifique… Bon! Maintenant je suis parfumé ça me fait du bien, j’ai hâte de voir où ça va aller cette inscription comme formateur en santé mentale… Je me questionne sur les brasseries pleines de monde, je sais pas si ça existe encore depuis le temps beaucoup ont fermé de toute façon j’irai pas voir… Je suis content de revenir vous écrire… J’entends la musique « orientale » du troisième disque de Led Zeppelin… Je reviens aux voyages, à l’avion à comment j’aime partir, C’est vrai je me rétablis je suis moins malade que j’étais, j’arrive à partir. Bientôt j’irai à l’ouest je suis jamais allé… Jeudi, d’habitude on voit arriver le week-end y’en a même plusieurs pour qui c’est la dernière journée. Moi ce seras les quelques derniers mots. Merci d’avoir lu jusqu’ici, c’est la chute je vous aurai raconté ma nuit!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 20 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour après m’être presque péter la gueule sur la chaise qui s’est brisé devant mon ordi. Mon gentil lecteur de Deux-Montagnes à régler différents problèmes que j’avais avec la machine. J’entends un avion jet qui passe… Le gars de Bell avait raison je devais changer de browser… J’ai remarqué que même avec les ordinateurs ont prenait des habitudes… Ce soir je mange du riz au poulet, je me brassais un peu trop sur ma chaise j’en ai réparée une autre, l’eau va bientôt bouillir je vais y mettre le riz. Voilà le poulet est frit et le riz est presque prêt, j’ai mangé c’était bon, fermé la télé pour m’entendre… J’ai envoyé ma lettre d’intention pour devenir formateur santé mentale… Je dois maintenant prendre de nouvelles habitudes informatiques… Je sais pas si y’en a qui m’attendent ça fait une couple de jours que le blog est désert…Finalement ça fait deux vingt-quatre heures que je vous ai pas écris, je dois ré-apprivoiser toutes ces fonctions, je discutais avec l’ami sclérosé, on se racontais comment il fait clair plus tard, c’est encourageant… À l’heure qu’il est les gens rentrent chez eux, y’en a toujours qui vont s’accrocher les pieds, ce seras pas beau demain à la job… On me demande souvent si je suis schizophrène parce que j’ai consommé ou si j’ai consommé parce que je suis schizophrène, la poule et l’œuf!  Ça me fait quelque chose de pas vous avoir écrit depuis tout ce temps… Je vous raconte, je crois que je perds la mémoire, ça me prends plusieurs secondes à répondre à des questions banales, je suis pas certain mais je crois que c’est l’anxiété, la peur de je ne sais quoi, pourtant je fais rien de mal. Lentement la nuit arrive, j’ai un malaise au genou gauche, je crois que c’est courant chez les hommes de mon âge. On attend quelques centimètres de neige cette nuit. Les snowbirds sont arrivés à destination, l’Arizona, ça a l’air beau là… Je pense à tous ces paysages western, de films de cow-boys et d’indiens. Moi je pars dans un peu plus d’un mois, je lis mon guide encore une fois et je prends des notes… Veux veux pas San Francisco c’est touristique, on va essayer de trouver la rue ou ils ont tourné Bullit… Je suis pas beaucoup dans mon senti j’écoute ce que ça me dit… J’aimerais ça vous faire un rapport à la troisième personnes du pluriel, sur les fameux gilets jaunes français par exemple… Quand on dis ils c’est toujours les autre et pour moi c’est pas bon, disons nous… Nous sommes bien tranquille dans l’hiver québécois, les actualités nous nourrissent de scandales, pendant que nous nous battons avec nos démons. Les lampadaires sont allumés, y’a un peu de lumière… Je sais pas trop ce que font les gars chez la voisine, en tout cas ils se promènent. Voilà c’est tout. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard  

lundi 18 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée de lundi j’ai eu une grosse journée, le théâtre c’est pas reposant, je peux jamais arriver à ne pas pensez à la pièce « Appelé moi Stéphane ». Hier à la réunion du matin je leurs ai raconté comment d’habitude quand je faisais un curriculum vitae je sabotais tout ça, j’étais ému et triste. Je veux pas me faire briser… Je reviens à la baignoire tout est rentré dans l’ordre… Ce soir j’ai dormis un peu quelque chose m’a réveillé je sais pas quoi… Je vais rater deux répétitions mais je crois que je vais quand même y arriver… J’ai pris une douche, je crois que la baignoire a jamais été aussi bien drainée, j’ai fait une erreur en ameutant le concierge et les ouvriers… Je reviens à mon rôle d’acteur les filles veulent pas me laisser partir, hier j’étais pourris… Aujourd’hui je suis pas occupé, la journée est à moi… Parfois j’ai le goût de tout sacrer ça là pour faire je ne sais quoi. Je racontais à l’ami le pourquoi du voyage, sortir un peu de ce monde de santé, de maladie mentale… J’irai pas faire le nuvite à San Francisco… J’ai… Je vous l’ai tu assez dit hâte de partir, je vous bûche ça sur le clavier… Tout est rentré dans l’ordre, l’ordi, le téléphone, la baignoire… Les snowbirds sont arrivés en Arizona et moi je continue mon exploration de l’art dramatique…  J’ai pas de métier d’acteur je vais faire de mon mieux… Dehors on gèle encore, une dizaine de jours et février se termine. Je suis pas de ceux qui nient ses émotions et la maladie, je pense à quelqu’un qui crois n’être pas malade mais qui est sous mandat du gouverneur général, il veut de l’argent pour étudier médecine mais il est trop vieux et accroché à ses idées fixes… Je ramène mon senti, on m’a dit que dans l’avion je vais pouvoir me servir de ma tablette électronique et du Wi-Fi… Je sais pas, je sais plus si c’est bien ça que je vais faire rester connecter… Les voisins ronflent, un vrai concert… J’ai mangé un Mae West, j’ai plus de souvenirs de notre enfance commune… L’adolescence je l’ai tellement haï je suis vite devenus adulte et plein de défauts… Les gars ont eu des métiers moi j’étais trop nono, j’ai rien réussi fallait me voir en atelier j’avais juste envie que ça finisse, ça vous intéresse pas je l’ai déjà raconté… Heureusement je suis sortis du sous-sol patriarcal c’est pas trop comment, de la folie, et j’en suis sortis… Après avoir passé près de vingt-cinq ans ici c’est vraiment devenus mon chez moi… Je suis bien… Voilà! J’en suis presque à la chute, je vous parlerai pas du Tanguy que j’étais, on en a fait de la comédie mais c’est très douloureux… Parfois je crois que ce sont les sous-sols en ciment qui causent la paranoïa. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 17 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit de dimanche à lundi, ce seras une journée fort occupé, groupe d’entraide et théâtre… Ce matin les ouvriers doivent passés chez moi pour débloquer la baignoire… Hier j’ai vu un itinérant avec ses couvertures et sa radio transistor, il écoutait de la musique je crois qu’il en était qu’à sa première nuit y’a de la place pour lui dans les refuges… Parfois j’ai de la difficulté à croire qu’il y a des choses qui se sont passées y’a vingt-cinq ans et avant… Comme si j’avais eu deux vies. Je vous remercie tous d’être mes amis, je vais essayer de vous mériter dans la sobriété… Le frigidaire ronronne mais ce n’est plus cette grande marque de solitude et du manque… J’ai mal au genou gauche j’ai pris deux Advil, ça devrais passer… Le week-end est terminé je vous le répète j’ai beaucoup apprécié ma longue marche pourtant je suis pas Mao, la Chine elle est toute dans les Dollarama,  ça commence comme ça et bientôt viendront les voitures de luxe, si ce n’est déjà fait… Lentement je me réveille pourtant je devrais dormir, hier sur Saint-Laurent je suis passé devant des restos aux rideaux fermés, je crois qu’ils étiraient la nuit comme je l’ai souvent fait… Au bout de mes nuits blanches éthérées je savais plus ce que je cherchais, trop intoxiqué et sans chez moi… J’ai hâte de voir l’approche qu’ils vont prendre pour la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Aujourd’hui je crois que les Snowbirds quittent le Nouveau-Mexique pour l’Arizona… Je trouve pas, je trouve plus pourtant j’écoute mais tout est trop simple… J’ai pas envie d’encore vous délirer ça pourtant… J’espère, parce que je sais pas si vous l’avez remarquer mes écrits sont fait d’espoir, donc j’espère que tout le monde a un abri chauffé. Souvenir de week-end d’hiver passé dans une maison de campagne, on chauffait le poêle et on refaisait le monde, fallait quand même rentrer du bois… C’est loin tout ça j’étais qu’un adolescent souffrant, je voulais pas rester seul avec mes questions… Trop nono pour me faire une copine, la solitude me suivras longtemps, et j’ai vécu avec des femmes et dans la douleur. J’ai pas réussis à trouver la bonne, pardonnez-moi! Pourtant depuis que je consomme plus j’ai moins l’impression d’avoir tout raté, c’était mon destin… J’ai hâte de rencontrer les collègues au théâtre. Y’a un stylo que je veux pas perdre il vient de Besançon site majeur Vauban au patrimoine mondial de L’Unesco, y’a beaucoup de souvenirs là-dedans… J’espère que tout le monde a passé une belle fin de semaine dites-vous qu’il y en a une autre qui s’en viens parfois j’oublie qu’il y a plusieurs retraités dans mes lecteurs. Voilà c’est la chute, ça arrive vite, encore quelques mots dans l’hiver rugissant… J’essaye de terminer autrement mais comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive jamais à vous faire un épilogue qui se tienne. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Dimanche, ça va mieux j’ai recommencée à marcher dans le centre-sud et sur le plateau… J’aime ça je marche le nez en l’air c’est une espèce de répétition pour mon voyage à San Francisco. J’écoute ce que ça me dis, c’est le grand silence je crois que c’est à cause de ma sortie… La marche c’est un bon moyen je crois de tuer la névrose… J’ai bien marché deux heures, c’est une excellente fatigue… J’ai commencé et je continue la lecture du livre d’Ingrid Bétancourt en même temps je relis et je prends des notes à partir de mon guide de voyage. Je répète encore que j’ai hâte d’être à l’aéroport… Ce matin c’était grand soleil mais en ce moment c’est couvert… J’écris pour vous faire plaisir j’espère que j’ai blessé personne… La semaine passée à la radio j’entendais dire que malheureusement les gens qui se suicidaient c’était les plus intelligents, semble qu’on voie rarement  des brutes épaisses poser ce geste-là. Faut survivre, survivre avec cette sensibilité particulière, cette façon de voir les choses qui parfois emporte au désespoir, trouver des moyens de se rétablir, ne pas s’isoler et garder le contact avec nos proches… Ça fait parfois mal… La douleur c’est une sorte d’apprentissage je regardais le vocabulaire des émotions, y’a si peu de mots ça deviens difficile de s’exprimer faut pas en vouloir à nos proches de parler de la pluie et du beau temps, ce qui tue c’est le ressentiment. Je pense aux artistes, j’aimerais bien en être un et dire et redire les jours de peu de choses, de peu d’espoir un peu morose. Je suis bloqué, j’essais d’exprimer une douleur… Je crois que je vais changer de direction, ce que je vous écris là c’est pas très constructif. J’ai pas d’histoire à raconter… Je me souviens elle disait, tais toé! Mais tais toé donc! Par peur d’entendre ce qui ne se dis pas, ce malheur causé par les archevêques. Le dégât étais fait… La confiance disparue, on ne pensait plus aller voir le curé, aujourd’hui y’a tellement de spécialistes, c’est si difficile de parler de spiritualité. J’avais oublié tout ça, l’esprit, y’a eu des époques plus spirituelles… Je veux pas trop écrire là-dessus je crois que vous n’aimez pas ça… Pourtant la prière ne tue pas, je crois qu’il y a des gens qui prient pour moi. Heureusement! Je serais bien perdus. Ça m’amène aux symboles religieux dans l’état, ça me dérange pas je crois qu’il y a des choses plus graves que ça, mais laissons ça à nos grands penseurs. J’arrête pas souvent, je devrais méditer c’est une belle voie… Ici les voisins meublent leurs solitudes entre eux, ils se font des relations de petite monnaie et de cigarettes. Faut pas oublier qu’on vient tous du même endroit, la maladie et l’hôpital, je me rétablis… Voilà! J’en suis maintenant à la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine avec toujours le même épilogue. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 16 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je veux trouver quelque chose de positif à écrire, c’est difficile, question d’estime de soi. Y’a des gens qui ont du talent pour écrire sur les émotions, moi en temps qu’hyper sensible c’est plus difficile certains s’interdisent même tout un pan de la vie émotive au nom de la sacro-sainte sobriété… Moi si j’ai bien compris faut l’accepter l’émotion, on assiste même à des spectacles pour en vivre des émotions… Je fais aussi l’acteur pour aussi vous en faire vivre, mon écriture participe aussi à ça… Si je regarde bien tout est émotions, qu’on aime où qu’on haïsse…Je bloque quand j’essais de la laisser surgir comme si y’en avais que deux, j’écris quand même le spleen avec plaisir parfois c’est antinomique. Je voudrais m’interdire le script du bien, du mieux… J’écris parce que j’aime, la haine est un mauvais moteur y’a quand même la dépression qui parfois peut-être inspirante. Voilà encore le senti qui surgis parfois on voudrait interdire au schizophrène de le vivre. J’ai de la difficulté à croire que la maladie mentale est d’ordre cognitif, je perçois très bien mon environnement, trop bien même parfois c’est douloureux… Je cherche toujours le mot juste, j’ai pas appris à écrire de façon émotive, à traduire tout ça en mots. C’est difficile de faire la part des choses entre émotions et sentiments, souvent c’est négatif, on vie parfois qu’au temps des fêtes… Si je regarde une liste y’en a très peu d’émotions, c’est étonnant l’être humain est si complexe… Je me fais quand même une joie de vous écrire, c’est difficile et parfois triste de pas réussir à vous toucher… Je sais pas pourquoi je pense à ce bonhomme dans un café qui disait élever ses enfants avec des armes, c’est une disgression… J’ai l’amour lourd, cette nuit je réussis quand même assez bien à ne pas tomber dans le stigma. La nuit j’aime pas entendre les portes d’automobiles qui claquent, pour moi ça évoque un enlèvement, un crime, je me demande toujours ce que les gens font en voitures à cette heure, les gens honnêtes dorment… Je pense à la chanson C’est la vie d’Emerson Lake and Palmer https://www.youtube.com/watch?v=xKvGVVpj9jQ  Je reviens à ce que je disais comme si il était interdit de vivre des émotions grâce à une chanson… La plus connue et la plus ludique c’est le blues c’est souvent à ça que nous amène la nuit, les bleu… C’est pas la déprime c’est le blues souvent induit par l’alcool… J’ai passé une bonne partie de cette nuit à vous émouvoir, je crois que j’ai pas réussis, émouvoir c’est un bien vilain mot… Les vrais textes émouvants sont rare, je crois que pour celui-ci je suis trop détaché. Parfois et c’est fugace une émotion reviens, dans ma jeunesse on appelait ça feeling… Je suis toujours étonné de revivre ces moments. Quelques mots encore, je suis pas trop ému. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Grand soleil, la neige a été ramassé, c’est samedi… J’ai fait un peu de lecture, je prends des notes en me servant de mon guide Ulysse de San Francisco, un peu moins que deux mois avant le départ… J’espère que tout va bien se dérouler… Je pense à mon rôle de transgenre dans la dernière création collective. Je sais pas ce que va être la surprise cette année… Ce week-end je vais essayer de prendre ça relax, j’ai un lundi chargé ça va venir assez vite… J’aimais bien patiner avec la copine, maintenant je suis seul c’est moins intéressant. Ce matin je sais pas pourquoi j’ai eu un rush de bonheur. J’ai mieux dormis cette nuit. J’essais de « créer » quelque chose de nouveau, l’ordi semble être o.k. j’espère que le dire me porteras pas malchance… Parfois ma salade, mon autodénigrement me fait dire que je suis un grand niaiseux, c’est peut-être vrai mais je continue malgré tout. Y’a des gens plus sérieux que moi qui ont écris… J’ai pas à toujours être dans le désespoir. Je vais vous illustrer ça avec ce lieu de haut savoir qu’est l’Université du Québec à Montréal… Les écrivains, les poètes raisonnables et sérieux sont tous passés par là… Moi, j’avais pas les moyens intellectuels et financiers pour étudier. Ça fait longtemps tout ça, j’ai pas l’intention d’être observateur, je pense à devenir formateur dans ce qui s’appelle le Recovery College ça semble intéressant, je vais avoir à rédiger une sorte de curriculum vitae… J’y pense j’essais de me souvenir de toutes mes présentations en pays étrangers… Ici aussi j’en ai fait dans différents événements, les journées annuelles de santé mentale entre autre où je parlais de mon rétablissement… Côté académique ma formation est pas forte. La question que je me pose c’est suis-je prêt à partager mon vécu expérientiel. J’ai peur des mauvaises réactions de ceux qui ne m’apprécient pas… L’idée c’est que j’ai pas toujours envie de me battre quoi que la cause de la stigmatisation me touche. J’aimerais montrer que malgré la schizophrénie on peut faire des choses positives. Que le rétablissement est possible… Je vais essayer de plancher sur cette demande de faire partie d’une dyade pour devenir formateur… Je vous l’écris ici et j’ai peur… Je réfléchis. Je crois que je vais commencer la rédaction de ma présentation bientôt… Y’a une date limite… Formateur! Pourquoi-pas? La peur c’est souvent celle de l’échec de pas être admis mais si j’essaye pas je le saurai pas. Je vais relire la documentation et je vais essayer de construire quelque chose à partir de mon expérience. Je crois que ce blog peux faire partie de l’expérience. Il est temps que je termine je pense à deux choses à la fois. La lumière est encore belle dehors, je vais essayer de pas tout saboter avec ma demande. Voilà! Comme toujours j’en suis à la chute et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour ! Drain du bain partie deux. C’est comme je l’avais écrit il va faire une requête… Même si c’est samedi j’aimerais bien que les ouvriers passent aujourd’hui. Il est vingt-trois heure trente, cette saloperie de baignoire m’obsède, c’est probablement un coude dans la plomberie qui est obstrué… J’ai dormis une grande partie de la soirée, maintenant je vous écris… L’idée c’est de revenir à mon senti, le café est pas très bon, l’ami me racontais que chez lui comme ils étaient de bon payeur le propriétaire tardait pas à faire les réparations… Je pense à la conférence de l’ami historien de l’art dimanche passé, je l’ai salué en partant mais je me sentais un peu moins ignorant quoi que j’étais incapable de discuter de la marquise de Pompadour, j’ai beaucoup aimé les photos de Versailles et en apprendre plus sur Louis XV. J’aimerais que l’ami sache ma difficulté de faire la conversation, je l’admire pour ce qu’il a fait de sa vie toute de culture. J’essais de me rappeler , je l’ai trouvé, c’est Le Bernin un artiste très prolifique qui a sculpté le buste, magnifique, de Louis XIV… Je suis pas mal mêlé entre Louis XIV et Louis XV. Je vous illustre ça avec une photo d’une peinture prise à Versailles c’est une bataille de Napoléon… Je crois que j’ai perdus des photos c’est soi ça soi ma paranoïa. Je me suis recouché et maintenant je suis debout, je me souviens pas à quoi j’ai rêvé, le café est prêt. J’aimerais bien vous écrire l’émotion dans laquelle je suis, le débloquant dans la salle de bain sent fort… Je croyais pas dormir aussi longtemps… C’est rare que j’écris comme ça en deux temps. J’ai parlé avec l’ami de mon départ, il a dit qu’il viendrait me reconduire à l’aéroport, j’aurai qu’à lui rappeler… L’avion part à sept heure du matin, trois heure à l’avance il faut que je sois là à quatre heure et plus tôt si possible… J’ai le sens olfactif tout chamboulé en ce moment y’a un doux parfum… Samedi, aujourd’hui il est supposé y avoir des éclaircis… Encore je m’évade j’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, la solitude est une de ceux-là, pourtant c’est pas comme à l’époque de ma virulente maladie… Seul partout et nulle part… Je regarde des photos et j’ai pas l’air si malade pourtant!!!  Psychoses et souvenir d’une hospitalisation où un collègue malade me disait  que j’étais pas à ma place, je voulais bien mais à quel endroit je devais aller pour me soigner? Je continue dans la sobriété, pour moi c’est mieux comme ça… Je me rétablis j’ai hâte à lundi j’ai une réunion du groupe d’entraide le matin et en après-midi on débute la création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Quelques mots encore, une échappée belle vers la sortie de ce texte… La chute toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est l’épilogue, à la prochaine  je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 15 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai des problèmes de plomberie, la baignoire est bouchée on va faire de la poésie de plombier, la craque des fesses… Cet après-midi je suis pas très inspiré je peux pas prendre de douche… J’ai essayé de le débloquer avec un siphon j’ai pas réussis, un copain m’a dit qu’il faudrait passé un phish… Le concierge est pas là… J’ai mis un peu de débloquant, j’espère que ça va faire l’affaire, ce matin j’ai pas améliorer le bain je l’ai empiré, l’eau de l’évier de la cuisine est remonté par le drain du bain. J’aime pas ça ces problèmes là… Ça coule pas… La plomberie c’est pas mon fort… J’ai téléphoné au bureau on m’a dit que je devais passer par le concierge mais il est pas là… Je téléphone ça répond pas, cette semaine j’ai plein de problèmes on dirait que le monde s’arrête. Je suis loin de mon senti… C’est certain qu’on répondras pas à ma demande tout de suite. Les ennuis du quotidien, je dois être patient… Ça me fait rire ils ont des téléphones portables mais c’est impossible de les rejoindre. Parfois je pense à payer un plombier de ma poche… Mais non, ça va prendre un peu de temps mais ça va se régler. J’ai pas encore réussis à faire de la poésie avec mes histoires de tuyaux… Vendredi après-midi y’en a plusieurs qui vont y aller pour une blonde et deux et trois ça s’arrêteras pas… Je me souviens je rentrais chez moi en taxi saoul… Problèmes d’une autre sorte de plomberie… Je me suis encore essayé avec un autre siphon, c’est le troisième et ça fonctionne pas, on en est venus à la conclusion que c’était une job pour le concierge… Des choses comme ça me font réaliser comment je suis dépendant, j’ai besoin des autres… Si je mets ça au pire le concierge est peut-être à l’hôpital. Peut-être qu’il ne pourras rien faire d’autre qu’une requête aux ouvriers d’entretien. J’aimerais ça avoir du service, je paye mon loyer… J’abandonne cette histoire de drain bloqué, je regarde dehors la neige a fondue, on dirais que le soleil veux se montrer, je pense aux snowbirds qui sont sur la route du Nouveau-Mexique… C’est une éclaircie, ça dureras pas, demain ce sont les chroniques voyage de LaPresse+, j’aime ça… Encore une fois je suis à boutte!!! Je termine ce texte et je vais prendre une pause, la littérature, la mienne en tout cas c’est pas le Gonzo Writing je crois que les snowbirds vont retrouver ce style en Arizona… Je crois que Hunter S. Thompson est passé par là… Si vous savez pas trop quoi faire faites une prière pour moi, quelques mots encore et un pater c’est déjà beaucoup, j’entends les camions qui passent et qui hurlent. Pas de soleil ça s’est couvert. J’ai presque terminé, j’en suis à la chute. À l’épilogue je vous ai assez raconté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 14 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de jeudi à vendredi, les snowbirds sont au Texas… Mon compte de communication est à zéro, c’est bien. Mon côté de rue est pas encore nettoyé mais ça s’en viens… J’ai des lecteurs lectrices assidus c’est bien… Moi j’aime quand sur mon billet d’avion est inscrit voyageur assidus. Le mois de février passe rapidement, hier je mangeais et je me disait ça passe rapidement et je vieillis faut pas que je perde mon temps je dois faire des choses qui me font plaisir, écrire est une de ceux-là et le voyage aussi… J’ai pas l’intention de faire le vieux gâteux. Hier dans l’abri d’autobus en face y’avait un gars qui voulait abandonner son chien, un magnifique berger allemand, il a pas pu quand il a voulu partir il l’a détaché et l’a emmené avec lui… Aujourd’hui je pensais sortir prendre des photos mais les grandes rues sont pas assez nettoyé… L’équipe de hockey locale a perdue, je sais pas si vous aimez quand je mentionne notre sport national. J’ai fermé le chauffage, c’est quand même confortable … Tranquillement  je relis le guide Ulysse de San Francisco et j’ai commencé la lecture d’une œuvre de la femme politique franco-colombienne Ingrid Bétancourt, elle a longtemps été détenue en otage par les Forces armées révolutionnaire de Colombie, elle a beaucoup été médiatisée en France son père y a été ambassadeur je crois, elle y a fait ses études… Je reviens à mon senti, je devrais pas le mentionner vous allez le lire… On est maintenant passé minuit c’est vendredi… Je me souviens plus si je vous avais raconté pour mon nouveau bail, je m’en faisait pour rien j’avais tous les documents ils ont recalculé le loyer pour le mois de juin… Lundi prochain j’espère que ce seras la bonne journée pour commencer la création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Je vous écris pour chasser l’insomnie, j’y arrive quand j’aurai terminé je retournerai au lit et je finirai la nuit… Question salive c’est tout un tout l’autre, où bien j’ai la bouche sèche où bien je bave, c’est pas agréable… Je me ferme les yeux, je me berce un peu, j’entends l’autobus qui passe… C’est la nuit, c’est ma nuit, parfois y’a une odeur de levain, de levure, je devrais aller chercher du pain… J’écoutais les animateurs de Radio-Canada parlé des métiers qui se perdent, je sais pas si eux ils auraient fait boulanger où leurs enfants? Facile de parler des beau métiers, mais je regardais très tôt le matin le livreur de primeur dans les restaurants si y’a quelques chose d’ingrat c’est bien ça… On oublie souvent la sueur dans les meilleures cuisines, le plongeur… Je pense aux bouteilles de vin en cave, on se prend pour des connaisseurs… J’entends la sirène de la voiture de police. Quelques mots encore pour terminer. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je crois que je vais continuer, écrire encore et toujours, je sortirai… À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est grand soleil, ça fait mal aux yeux cette lumière sur la neige… Lentement je vous écris en sirotant un café, comme toujours c’est l’agitation des lendemains de tempête… Hier mon téléphone étais déchargé je croyais qu’il était finis, mais non il a repris sa charge… J’ai reçu les documents de l’Office Municipal d’Habitation de Montréal tout est en ordre, parfois j’angoisse pour rien… Le ciel est magnifique il donne le désir de s’envoler… J’ai imprimé mon billet d’avion et le voucher de l’hôtel. Je pense aux snowbirds sur la route qui doivent bien s’amuser… Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin, j’ai jamais fêté ça, je suis pas romantique… Je vois les gars qui vont amener leurs blondes souper au restaurant, ils vont faire des affaires d’or… Je prends mon temps pour vous écrire… Je pense aux femmes, je veux pas insister pour les invitées. Une fois suffit, je suis seul mais je me sent libre, j’ai pas honte de mon célibat… Parais que sur les réseau sociaux faut pas écrire ce qu’on ne dirais pas dans la vraie vie pourtant en littérature y’a un style qui s’appelle l’autobiographie, je crois que ça s’applique ici… Quoi que l’imprimé, le bouquin permet une certaine distance à cause du temps, moi vous pouvez toujours me commenter en direct… Je crois que les hommes trouvent pas ça viril la lecture. Je pense au roman « Les vrais durs ne dansent pas » de Norman Mailer pourtant tout le monde sait qu’il y a pas plus athlétique qu’un danseur…Je suis content, je me croise les doigts, la machine semble tenir le coup. Je pense à cette ancienne flamme que j’ai croisé dans le métro elle me demandait si j’écrivais encore, j’ai répondu oui mais je crois qu’elle prends pas la peine de me chercher sur les réseaux… Écrire! Puisqu’il n’y a que ça, je suis pas vraiment dans la recherche d’une vie de rock star… J’essais parfois l’humilité dans mon écriture, en bon bourgeois retraité j’observe la vie qui bat…  Au garage de la Société des Transports de Montréal, ils ont fait ce qu’on peut appeler une congère… Je crois que c’est un beau temps pour patiner, la glace est surement très belle après avoir été arrosée. Les enfants de la super-maman ont surement beaucoup de plaisir à jouer dans la neige… Les autobus passent, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Encore quelques jours et je prends l’avion, mon lecteur de Deux-Montagnes disait qu’on était une fratrie accrochée aux ordinateurs, c’est possible mais aujourd’hui qui ne l’est pas. Je regarde dehors la voisine passe sur la passerelle, le ciel est bleu immaculé… Les voisins fument et toussent, me reste que quelques mots à vous écrire, c’est pas de l’or, c’est pas de la merde disait l’ami… Je sais pas pourquoi elle passe pas par l’intérieur, peut-être les caméras? Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

mercredi 13 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite à réattaquer l’écran blanc, cette semaine on m’a demandé si j’écrivais encore à la main avec un crayon et du papier, mais oui! Tous les compte rendu des réunions de mon groupe d’entraide sont écris comme ça… Ce soir je me suis reposé, j’ai beaucoup apprécié les photos des snowbirds à San Antonio ça semble une ville magnifique… Moi je vous écris ça et après je me mets à l’étude de mon guide de San Francisco. Je pense encore au Wi-Fi je sais pas si il vas y en avoir dans l’avion… Lentement les journées passent, un mois et quelques jours et c’est le départ… Je me suis calmé voilà pour mon senti, c’est la nuit je crois qu’ils vont ramasser la neige dans pas long, ils font les grandes rues nord-sud… La souffleuse passe voilà pour les joies de l’hiver. Je crois pas jamais écrire quelque chose d’essentiel pour l’humanité, j’écris mon rétablissement, le déclin de ma schizophrénie j’en parle souvent ça fait partie de ma vie depuis longtemps. Je l’écris dans un élan contre la stigmatisation, je pense à ce voisin ancien collègue d’entretien ménager qui travaille encore et qui me regarde avec mépris. J’ai toujours senti une grande solitude dans cet homme-là, un grand malheur, il auras fait son devoir mais à quel prix. Ça frôle l’absurde s’entêté à travailler de cette façon-là, ne pas chercher plus que ça… Il neige encore, nuit de mercredi à Jeudi, je sais j’ai la patte un peu simplette. J’ai finalement payé mon compte de téléphone, je vous en parle pas trop je veux pas attirer la malchance et puis les comptes le quotidien ça fait pas de la grande littérature. Ici on  est pas dans les frères Karamazov et pas même dans Kafka pour les plus angoissés, les plus solitaires… Semble que la paperasse pour le loyer était o.k. tant mieux un soucis de moins… J’y arrive pas, je tourne toujours autour du senti, de l’émotion mais j’arrive pas à l’écrire… Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro où j’ai perdus beaucoup de temps, il m’a jamais encouragé dans rien, j’étais juste un client… Pourtant j’étais pas forcé d’aller là, comment écrire cette profonde détresse que seul l’alcoolique connais, je vais passer par-dessus cette nuit… Je sais pas si j’étais méchant ou si c’était eu, ça m’a pris du temps à réaliser qu’il y avait du mauvais en moi et un peu partout…. Viens de manger un peu de fromage, ai fait mon lit, je termine ça et j’y retourne… Je sais pas trop comment terminer, je vous illustre ça avec les travaux qu’ils font sur le terrain du célèbre Club Sandwich… Je sais pas ce qu’il vas y avoir là… Voilà! Je termine c’est la chute j’espère que ça vous à plu, quelques mots encore pour terminer, tout ça c’est une question d’espérance, l’espoir c’est souvent ce qui me manque. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après l’ordinateur qui plante, le téléphone qui plante! Cet après-midi je suis à boutte, je sais pas pourquoi je vous écris, je veux tout abandonner, on dis souvent que la force c’est de demander de l’aide moi maintenant je veux rester seul… Je sais demain c’est une autre journée depuis quelques jours je me préparais pour me rendre au Théâtre du Nouveau Monde la tempête à tout gâché… Dans ces moments là, la paranoïa et l’angoisse sont ultra-présent… Je sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça j’ai juste essayer de vivre. Des fois c’est simple comme le fait de pas avoir mangé de la journée… La neige a recommencé , lentement le téléphone se recharge… Je vais faire chauffer une pizza pour écrire toujours dans la niaiserie. Parfois je dérive… Je croyais m’être fait piquer une composante de mon ordinateur c’était juste le fil d’alimentation de l’écran précédent. Je me calme parfois j’ai des coups de tête… Je vais vous écrire plus lentement avec plus de respect, je vous prends du temps pour me lire, les plus généreux commentent, j’apprécie… Y’a un ami qui viens de me téléphoner, je lui ai juste expliquer que je pouvais pas lui parler longtemps parce que mon téléphone se rechargeais… Bientôt je vais souper… La machinerie passe dans la rue… Parfois je dois avouer que je suis battu, c’est pas vraiment le temps d’aller dehors tout est enneigé… J’essaye de remonter, de pas me dénigrer, pourtant je voulais tant… Voilà j’ai mangé la pizza stromboli toute garnie, ça fait du bien. J’aimerais bien être un philosophe qui plonge dans les profondeurs abyssales du moi, j’y arrive pas je manque de mots… Parfois je cherche dans mon vécu, je trouve pas… C’est comme si y’avais  que moi avec de mauvaises habitudes. Le concierge a dit au gars d’â côté d’enlever sa bicyclette de la passerelle, il l’a juste mis dans l’entrée d’en avant… Quand je suis fatigué je m’en veux, j’ai hâte d’aller me reposer à San Francisco.  J’écris bêtement en faisant compétition avec l’horaire de télévision. Les petits vieux comme moi ça dors mal, ça essaye de s’accommoder de ses insomnies, ça écris parce que ça a pas de moyens. La journée est presque passée. En fait n’est pas Saint-Denys Garneau qui veux j’ai même pas son talent pour disparaitre. Une famille de noble de la littérature québécoise voilà d’où il venait. Il n’a vécu que quelques années il était pris du cœur, certains diraient que c’est une maladie plus noble que la schizophrénie… Je sais même pas pourquoi j’écris ça sur le poète… Demain la Saint-Valentin, les amoureux qui ont des relations épistolaires vont s’écrire de beau et parfois langoureux mots, c’est de la littérature populaire. Je suis à bout de souffle, je pense à vous qui me lisez, semble que c’est ridicule d’être « prolifique » comme moi. Voilà! Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard