lundi 11 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour de la réunion, aujourd’hui y’a une magnifique lumière… C’est quand même froid, je crois qu’il vas y avoir une bordée de neige mercredi, ça y’est j’ai diné d’un macaroni gratiné… Ai laissé un message à l’infirmière du centre local de services communautaires. Je pense à Flaubert on est pas au dix-neuvième siècle, je crois que les mœurs sont plus dures plus crûe que chez Madame Bovary. J’aimerais bien avoir la plume sentimentale… J’invente toute sortes de choses, je réécrirai pas le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Je pense aussi au American Psycho de Brett Easton Ellis… Y’a une certaine parenté entre les deux œuvres… L’après-midi avance et moi je me perds dans cette écriture sans queue ni tête… Ce matin j’ai raconté que la honte est disparue, honte de ce que je fais, de ce que je dis, de ce que je suis… J’y vais avec mon senti, me suis préparé un café, je cherche l’émotion comme si j’écrivais une chanson… C’est toujours une question de temps on laisse monter le sentiment, c’est quand même pas toujours de la douleur ça peut être joyeux et euphorique. J’aimerais bien écrire la grande œuvre mais… Je vous laisse deviner j’ai qu’une condition c’est la peine. Je sais pas si écrire ça combat la stigmatisation mais je préfère ça aux gestes posés dans la psychose. Cette semaine on commence la création collective, j’ai hâte de voir les amis… J’ai déjà le trac, c’est toujours comme vous lisez ici, je fais de mon mieux. L’ami sclérosé m’a téléphoné, il semblait m’en vouloir, je devrais faire attention quand je lui parle sa condition est pas évidente. Je crois qu’il en perd… La maladie s’attaque à son intellect… C’est ce genre de senti qui m’émeut, c’est pas évident de voir quelqu’un dépérir dans des poussées de maladie. Je commence à apprivoisé la machine avec sa nouvelle configuration… Je regarde dehors, je vous écris ça bien tranquillement assis chez moi… Je veux dont pas faire de mal, blessé quelqu’un, semble que c’est impossible on a toujours quelques chose à dire sur l’autre. « Aime ton prochain comme toi-même » c’est pas facile encore faut-il entendre ceux qui disent que s’aimer ça a pas de sens, quand même tout commence là dans l’amour de soi, on deviens bon. Un petit coucou à mon lecteur de Deux-Montagnes, j’espère qu’il reçois mes courriels. Je sais pas si il souffre encore d’insomnie, ça lui donne le temps de me lire et de s’endormir sur mes platitudes. Chacun à sa vie, je veux être le juge de personne. Ce matin en me rendant à la réunion je me disais que tout le monde est différent et imparfait, on fais avec ce qu’on a … De la philosophie de bottine. Le voisin parle à son chat moi je vous écris. Voilà! J’en ai presque finis, je suis rendus à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

 

Bernard

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