mercredi 6 février 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les journées passent vite, j’ai pas le temps de voir venir les différentes réunions. J’entends un avion qui passe je sais pas où il s’en va… Je mange des clémentines elles ont un délicieux goût de miel… J’ai retourné l’appel de quelqu’un qui selon moi est dans une grande solitude. L’équipe locale a gagné, j’apprécie beaucoup les commentaires de mes lectrices, ça me fait du bien. Je vous écris lentement après je vais regarder le match en express… Je pense au petit neveu qui en est à ses premières parties de hockey je lui souhaite un tir à la Weber… Il  ne me manque plus qu’un document pour l’office municipal d’habitation j’aimerais bien le recevoir aujourd’hui… C’est froid tout ça, du langage administratif je vais aller vers mon senti. J’ai peur de la police pourtant à ma connaissance je fais rien d’illégal… Ai dormis un peu je suis heureux quand l’équipe locale gagne, dehors tout à l’air gelé. Je pense au manque de main d’œuvre, je suis pas vraiment disponible pour le marché du travail, semble que ce qui compte pour les « vrais écrivains » ça compte pas ma plume est trop corrompus…J’irais au enfer mais j’en reviendrais la tête et les pensées brûlées… Je devrais pas utiliser ce langage, la mort par le feu c’est ce qui me fait le plus peur, je crois qu’on meure étouffé par la fumée. Ça fait partie du stigmate de santé mentale que je veux combattre, le malade qui met le feu, ça arrive pas plus souvent que dans la population en général. Pour combattre ça je dois faire le bien, être deux fois mieux. C’est pas très beau comme phrase, être plus sain que sain d’esprit…Ce soir j’ai une réunion du comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale. Je vous dis merci pour les commentaires, je me suis couché pour me relever et regarder le match en différé ensuite je suis retourné au lit pour dormir un peu et me voilà… Je sais pas si j’ai raison de me sentir persécuté, je veux pas prendre la parole comme n’importe quel malade mental, mon affaire c’est la création, l’écriture de mon senti… Y’a pas de fonctionnaire qui me relis, la douleur de l’incompréhension est quand même vive… Heureusement tous les jours ne sont pas pareils. Si je veux écrire je dois le faire au grand jour. Parfois je trouve les gens cruels pourtant quand je prends la peine de parler le stigma se dissipe… Je pense à ce gentil kabyle au retour de Lille avec qui j’avais eu une excellente conversation. Je reste convaincu qu’il faut s’ouvrir au autre et dire ce qu’on est… Moins de deux mois et c’est le départ pour San Francisco, la mère de la contre-culture… J’ai hâte de voir cette ville marquante pour le vingtième siècle, y’en auras plus d’autre influente comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!! Au revoir!!! Bye!!!
Bernard

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