mercredi 13 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après l’ordinateur qui plante, le téléphone qui plante! Cet après-midi je suis à boutte, je sais pas pourquoi je vous écris, je veux tout abandonner, on dis souvent que la force c’est de demander de l’aide moi maintenant je veux rester seul… Je sais demain c’est une autre journée depuis quelques jours je me préparais pour me rendre au Théâtre du Nouveau Monde la tempête à tout gâché… Dans ces moments là, la paranoïa et l’angoisse sont ultra-présent… Je sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça j’ai juste essayer de vivre. Des fois c’est simple comme le fait de pas avoir mangé de la journée… La neige a recommencé , lentement le téléphone se recharge… Je vais faire chauffer une pizza pour écrire toujours dans la niaiserie. Parfois je dérive… Je croyais m’être fait piquer une composante de mon ordinateur c’était juste le fil d’alimentation de l’écran précédent. Je me calme parfois j’ai des coups de tête… Je vais vous écrire plus lentement avec plus de respect, je vous prends du temps pour me lire, les plus généreux commentent, j’apprécie… Y’a un ami qui viens de me téléphoner, je lui ai juste expliquer que je pouvais pas lui parler longtemps parce que mon téléphone se rechargeais… Bientôt je vais souper… La machinerie passe dans la rue… Parfois je dois avouer que je suis battu, c’est pas vraiment le temps d’aller dehors tout est enneigé… J’essaye de remonter, de pas me dénigrer, pourtant je voulais tant… Voilà j’ai mangé la pizza stromboli toute garnie, ça fait du bien. J’aimerais bien être un philosophe qui plonge dans les profondeurs abyssales du moi, j’y arrive pas je manque de mots… Parfois je cherche dans mon vécu, je trouve pas… C’est comme si y’avais  que moi avec de mauvaises habitudes. Le concierge a dit au gars d’â côté d’enlever sa bicyclette de la passerelle, il l’a juste mis dans l’entrée d’en avant… Quand je suis fatigué je m’en veux, j’ai hâte d’aller me reposer à San Francisco.  J’écris bêtement en faisant compétition avec l’horaire de télévision. Les petits vieux comme moi ça dors mal, ça essaye de s’accommoder de ses insomnies, ça écris parce que ça a pas de moyens. La journée est presque passée. En fait n’est pas Saint-Denys Garneau qui veux j’ai même pas son talent pour disparaitre. Une famille de noble de la littérature québécoise voilà d’où il venait. Il n’a vécu que quelques années il était pris du cœur, certains diraient que c’est une maladie plus noble que la schizophrénie… Je sais même pas pourquoi j’écris ça sur le poète… Demain la Saint-Valentin, les amoureux qui ont des relations épistolaires vont s’écrire de beau et parfois langoureux mots, c’est de la littérature populaire. Je suis à bout de souffle, je pense à vous qui me lisez, semble que c’est ridicule d’être « prolifique » comme moi. Voilà! Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard 

 

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