Bonjour!
Bonsoir! Après l’ordinateur qui plante, le téléphone qui plante! Cet après-midi
je suis à boutte, je sais pas pourquoi je vous écris, je veux tout abandonner,
on dis souvent que la force c’est de demander de l’aide moi maintenant je veux
rester seul… Je sais demain c’est une autre journée depuis quelques jours je me
préparais pour me rendre au Théâtre du Nouveau Monde la tempête à tout gâché…
Dans ces moments là, la paranoïa et l’angoisse sont ultra-présent… Je sais pas
ce que j’ai fait pour mériter ça j’ai juste essayer de vivre. Des fois c’est
simple comme le fait de pas avoir mangé de la journée… La neige a recommencé ,
lentement le téléphone se recharge… Je vais faire chauffer une pizza pour
écrire toujours dans la niaiserie. Parfois je dérive… Je croyais m’être fait piquer
une composante de mon ordinateur c’était juste le fil d’alimentation de l’écran
précédent. Je me calme parfois j’ai des coups de tête… Je vais vous écrire plus
lentement avec plus de respect, je vous prends du temps pour me lire, les plus
généreux commentent, j’apprécie… Y’a un ami qui viens de me téléphoner, je lui
ai juste expliquer que je pouvais pas lui parler longtemps parce que mon
téléphone se rechargeais… Bientôt je vais souper… La machinerie passe dans la
rue… Parfois je dois avouer que je suis battu, c’est pas vraiment le temps d’aller
dehors tout est enneigé… J’essaye de remonter, de pas me dénigrer, pourtant je
voulais tant… Voilà j’ai mangé la pizza stromboli toute garnie, ça fait du
bien. J’aimerais bien être un philosophe qui plonge dans les profondeurs
abyssales du moi, j’y arrive pas je manque de mots… Parfois je cherche dans mon
vécu, je trouve pas… C’est comme si y’avais
que moi avec de mauvaises habitudes. Le concierge a dit au gars d’â côté
d’enlever sa bicyclette de la passerelle, il l’a juste mis dans l’entrée d’en
avant… Quand je suis fatigué je m’en veux, j’ai hâte d’aller me reposer à San
Francisco. J’écris bêtement en faisant
compétition avec l’horaire de télévision. Les petits vieux comme moi ça dors
mal, ça essaye de s’accommoder de ses insomnies, ça écris parce que ça a pas de
moyens. La journée est presque passée. En fait n’est pas Saint-Denys Garneau
qui veux j’ai même pas son talent pour disparaitre. Une famille de noble de la
littérature québécoise voilà d’où il venait. Il n’a vécu que quelques années il
était pris du cœur, certains diraient que c’est une maladie plus noble que la
schizophrénie… Je sais même pas pourquoi j’écris ça sur le poète… Demain la
Saint-Valentin, les amoureux qui ont des relations épistolaires vont s’écrire
de beau et parfois langoureux mots, c’est de la littérature populaire. Je suis
à bout de souffle, je pense à vous qui me lisez, semble que c’est ridicule d’être
« prolifique » comme moi. Voilà! Je vous laisse là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
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