jeudi 30 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je vais au supermarché mais avant tout je vais essayer de vous parler de mon senti. Le médecin m’a fait une ordonnance de pommade cortisone pour mes démangeaisons ça fonctionne j’en ai plus je vais finir le traitement. J’ai bien dormis même si je me suis réveillé tôt, je suis content d’avoir le temps de vous écrire. Je me pose une question, comment je me sent? Pas facile de répondre, j’entends une musique, c’est juste dans ma tête, un ver d’oreille… J’espère que j’ai inquiéter personne avec les textes précédents, parfois j’ai le senti du désespoir… Allez donc trouver de la poésie dans tout ça, le pourquoi du commun, hier j’ai terminé une lecture, Origine de Dan Brown, c’est bien meilleur que ce que les critiques en disait. Je suis sortis de cette lecture bouleversé… Maintenant je vais commencer une lecture très légère le recueil Spirou… Je me sent bien ce matin, ça me met en panne d’inspiration. Je crois toujours qu’il y a pas moyen d’écrire dans le bonheur pourtant… J’y arrive pas ce matin mon senti est muet. Je serai pas prosélyte en vous parlant de Dieu  mais je trouve que parfois on l’oubli.  Je reviens toujours à la nuit dans laquelle je suis, y’a longtemps que l’écriture me suis… Je pense à cette amie qui m’a écrit pour me dire que j’ai beaucoup de volonté et de courage, je l’en remercie.  Je suis bloqué cette nuit j’écoute mon discours intérieur fait le tri dans tous ce bruit… C’est là que ça bloque quand je choisis ce que je vais vous écrire plutôt que de me laisser aller. Je veux pas écrire de pornographie d’autre l’on fait avec plus de bonheur que moi… Pourtant, voilà une chanson que je me rappelle avoir écouté avec joie au retour de je ne sais ou dans la voiture du patriarche https://www.youtube.com/watch?v=RBoWZiln7Yc . Voilà! Chercher à dire plutôt qu’a décrire et oui dire le temps qui passe, la douleur et la peine et cette espèce de nostalgie des beaux jours qui se sont envolés qui n’ont peut-être même jamais existé… Je m’en fabrique des souvenirs même si je préfère m’en tenir au présent, à l’ici maintenant. Je voudrais bien vous dire mon désarroi sans vous faire peur… Oui! Je suis désemparé ne sais dans quel sentier marché, vers où aller sans me blesser. Le matin arrive parfois ça me fait peur, j’ai soigné mes petits bobos ça va mieux. J’avais mis ça au pire j’ai eu peur, je suis rassuré… Mais non! La chanson c’est pas de la pornographie, juste un air… J’aime bien vous donner à lire mon senti est toujours là… J’y arrive ce matin pourquoi pas? Je rédige pour pas figer… Je pense au fromage peut-être que vous allez rire, j’aime bien ça le matin, le supermarché ouvre à huit heure. Je vais y aller tout à l’heure. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 29 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me suis couché tôt, ai réussis à dormir. Quand même debout à trois heure trente. Je pense à ceux qui cherchent un blind pig, aujourd’hui on emploi plus ce mot là after hours serait plus juste, un endroit où on peut consommer n’importe quoi… Je vais plutôt m’en tenir à la longue saga de mon senti… Hier j’ai monté l’arbre de noël dans la salle communautaire, je sais pas pourquoi je suis gêné d’écrire sur cette salle… Ça commence tôt ce matin cette tentative d’écrire ceux que j’entends défaire le langage, ça arrive toujours quand je les quittes où qu’ils me quittent, ils glissent toujours des mots qui n’ont pas de sens, ça me perturbe j’ose pas en parler ce sont pas des hallucinations c’est bien réel… Vous voyez c’est avec ça que ma matinée commence je suis déjà épuisé. Entre ça et les objets qu’on déplace chez moi voilà de quoi ma schizophrénie est faite, je pense pas avoir fait quelque chose pour mériter ça parfois ça m’amène à pensés au suicide. Pourtant je me promène partout en disant que je suis schizophrène paranoïde avec comorbidité, je devrais m’y attendre ça fait plus de trente ans que je vie avec ça, là aussi je devrais l’accepter. Je vais dire comme on dis je vie avec je sais quoi faire pour y mettre fin… Parfois ces « voix » je les ressent comme une tentative de me renvoyer consommer ce qui serais la même chose que me tuer. Je pense que je… Non j’ai rien fait de criminel j’ai toujours mon passeport, ça fait dur mon senti aujourd’hui… Je vous écris pas une chanson, ce matin c’est tranquille, le voisin entends du bruit la nuit je sais pas d’où ça viens, ici c’est silencieux, parfois je pense à jumper le train, j’ai soixante et un ans un peu vieux pour recommencer ma vie, ma prison c’est la folie, la maladie quand je pense à ça j’ai jamais vraiment été en liberté, je la traine partout où je vais. Des fois je me dis que c’est une mauvaise passe mais y’a longtemps qu’elle dure… Je pense à l’ami col bleu ça semble pas plus simple dans ce milieu… Je suis trop vieux, je continue à vous écrire c’est avec ça que je me sent le plus confortable. C’est aussi possible que j’ais des ennemis tout en subtilité… Pourtant j’étais bien avec la dernière copine mais je suis trop intransigeant. Je pense à ces espèces de jobs où tout ce que tu à a faire c’est d’être présent, tu fais des sudokus où des mots croisés et tu laisse le temps passé… Gardien de sécurité. Je sais vous me voyez comme la pire des engeances et moi j’essaye toujours… Laissez-moi vous dire que fou comme je suis je la gagne mon argent, voilà c’est la chute, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots beaucoup plus long avant qu’on les écrivent. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 28 novembre 2017

Au présent



Bonjour! Bonsoir! J’ai un vieux voisin qui déménage. Il s’en va dans un édifice avec ascenseur ça lui prend ça depuis qu’il a eu une chirurgie de la hanche. Il va me manquer, je suis pas très près de lui mais je le trouve sympathique. Il réalise le rêve d’une vieille voisine qui désirait déménager dans l’édifice à côté… Il trouve qu’ici le building est bruyant, je lui ai parlé de la maison de chambre où je logeais comment c’était l’enfer, ici c’est le paradis… On consultait le même psychiatre maintenant retraité… J’ai de la peine, tout ce temps et toujours au même endroit, j’ai pas tellement grimpé l’échelle sociale… La neige fond un peu, moi je suis un vieil abrutis, je devrais pas me dénigrer y’en a qui s’en chargent… J’ai plusieurs voisins avec qui j’étais très ami ils sont tous partis et certains sont même décédé ça me fait mal quand je pense à ça… Moi dans l’échelle sociale je suis resté un grand bum, j’ai jamais grimpé d’échelon je suis juste au bas de l’échelle. C’est mon senti de cet après-midi… J’espère qu’il lui arriveras rien à mon voisin que la maladie l’amèneras pas trop loin. C’est le crépuscule, le goulag occidental est bouchonné les voitures n’avancent pas… Ce soir j’ai mal, je veux pas vous faire pleurer, c’est ma douleur hivernale… Je préfère « travailler » à vous écrire ça que n’importe quel autre boulot… Une âme en peine, je sais pas quel genre d’espoir il me reste… Depuis le temps je suis seul… Je suis pas malheureux mon âme est douloureuse, dolorosa… Triste mais triste à ne pas l’écrire, ne pleurer pas pour moi les amies c’est juste mon état… Dans le travail j’ai jamais trouvé de satisfaction j’étais jamais à ma place et la paye ne me satisfaisait jamais. Je pense toujours à la Norvège de l’ami Émile, il avait trouvé refuge à l’asile, je crois pas être malade pour faire comme lui… Une chose est certaine avant tout je me serai exprimé, j’entends encore les salauds appeler ça de la « masturbation » intellectuelle. Quand même j’ai pas de delirium tremens, c’est ça de pris bien que parfois quand je fais pas attention je suis prêt de la psychose… Les grands poètes savants méditent… Je pense au proprio de la librairie le Chercheur de trésor rue Ontario, il est décédé c’était un érudit. J’ai discuté quelque fois avec lui toujours intéressant. Toute mes sympathies à sa famille et ses amis. Quand je me tourne vers l’autre je suis privilégié, je pense à toute cette paperasse que j’ai signé il y a longtemps avant de me faire soigner, ça fait partis de ma paranoïa… À l’époque sur la couronne nord on trouvait pas tellement de « fou ». Juste un foyer avec quelques femmes malades… Voilà! Je trouve pas comment terminer, ce seras pas de toute beauté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonne nuit! Bonjour! Cette semaine je vais au centre local de service communautaire pour installer un appareil qui mesure la pression pendant vingt-quatre heure semble que c’est plus précis comme mesure. Je pense au Spoonful des Cream https://www.youtube.com/watch?v=hH_YhoULx4A  Ça fait longtemps j’étais qu’un enfant… Parfois je lisais des Archie bien que je préférais les bandes dessinées avec plus de contenu… Je trouvais Betty et Veronica jolies. Ça fait pas des enfants forts. Je vous ferai pas un autre post bandes dessinées… Cette nuit j’y vais encore avec mon senti endormis.  Voilà! Je viens de me lever, j’ai retrouvé mon sommeil de nuit… C’est le matin, je crois que ma prose est moins fertile. Je perds le feu sacré… Hier la machine à café m’a remboursé deux dollars, je vais les remettre la semaine prochaine. Ce matin c’est difficile, je crois que les camions qui ramassent la neige sont sortis. Je vais y aller avec mon senti du matin il est probablement différent, je sais pas trop quoi écrire, je pense à l’époque où je fumais comment les murs devenaient jaune et les choses se beurraient de nicotine. Je sais pas comment ils tolèrent la cigarette maintenant dans les petits ateliers c’est surement interdit… Le matin je suis moins enthousiaste, je prends mon temps… J’ai ouvert la fenêtre j’ai besoin d’air. Ai mis de l’onguent, ça semble vraiment calmer les démangeaisons et je me suis rasé. Me souviens de ce bonhomme qui en regardant la circulation automobile demandait où vont tous ces gens? Ils travaillent pas? Je pense que la neige est là pour rester ça va faire des skieurs heureux… Je pense aussi aux amis qui sont fiancés je les vois plus, moi j’ai pas de copine et beaucoup de temps. Je rends plus visite à personne à l’époque la douce voulait pas faire livrer de la bière elle avait peur que le voisinage sache qu’elle prenait un coup. C’est vrai que depuis que je bois plus je vois pas beaucoup de monde mais cet immense sentiment de solitude est disparus. Je pense au Refuge des jeunes et aux groupes de douze étapes, j’espère qu’ils y en a qui s’en sortent. Ce matin sur le trottoir, dans la rue c’est surement très froid, je sais pas où ils se réfugient, parfois un ami nous accueille et on reste là quelques jours. Je l’ai vécu, je pense à cette femme avec qui j’avais emménagé avec mon affect dérangé, j’ai vécu là quatre ans de torture, je me rétablis de ça aussi. Dehors y’a un ouvrier qui ouvre les bouches de canalisation, il frappe dessus avec une masse pour les dégeler. J’entends le système d’alarme d’une voiture. Je vais essayer de vous parler de mon senti pour terminer, je suis heureux d’être tranquille chez moi sans personne qui met de la pression… J’ai pas envie de sortir, c’est pas ce qu’il y a de mieux comme texte mais enfin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 27 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, la neige reste là… Le mois de novembre tire à sa fin. Je suis un fou dans le bas de la ville. Un fou dans l’hiver qui arrive qui essaye de nommer le temps qui passe. Toujours dans mon senti, on m’a dit qu’être un faiseux c’est pas grave… Pendant que plusieurs souffrent la vie continue et d’autre s’envolent pour les îles du sud… Ça me fait mal de savoir qu’on a pas besoin de moi, pourtant je m’implique j’essais d’aider les amis… J’écoute, j’écoute parfois la schizophrénie me brise… J’ai pas à me placer en avant, faute d’être rien, je suis un poète, on est pas supposé se déclarer poète c’est presque pire que de dire qu’on est gay… Vous voyez j’écris des absurdités c’est loin de la poésie, j’essaye j’essaye de plomber l’ennuis de dire ma vie et parfois merci avec mon senti qui tombe au fond du puits et qui depuis se fait une vie une sorte de bris je prie je prie du matin à minuit et l’envie me dis part d’ici c’est pas permis dans l’hiver qui luit tu rie tu rie de mes jeux interdits que j’essaye poésie pourtant je plie je plie devant les mots maudits à pas savoir quoi faire l’après-midi ce que je dis c’est comme la pluie qui gèle qui luit , Oh baby! Baby! Tu vie et maudit cette folie de souris, gris, gris, on se roule dans la suie du charbon de l’ennemi, tout ça c’est pourris, je me laisse partis sans autre sens qu’ici… Voilà c’est comme ça que j’écris ma poésie, y’a longtemps que j’avais fait ça, je me rappelle à l’hôpital de jour avec l’ergothérapeute j’avais écrit quelques vers aussi mauvais que ceux-ci, l’ergo m’avait dit c’est pas parce que c’est facile que c’est mauvais… Je suis vraiment désolé de cette écriture désemparé où je ne compte pas les pieds comme il sied. Ma nourriture c’est la pourriture dans l’ouverture comme une aventure dans les mots obscurs, la tenure et l’allure des grands poètes c’est pas sûr. L’amanchure! Tout ça c’est comme si je recommençais un autre cycle… Je pense à ces trois jeunes que j’ai vus à la télé hier qui gagnent leurs vies sur les réseaux sociaux… Je sais pas quoi en dire c’est tant mieux pour eux. Moi je suis un petit vieux qui parfois à des mots… Là-dedans c’est toujours la tentative, le risque de l’écriture même quand on sait pas qu’on est ignorant pourtant… Encore aujourd’hui j’y suis allé de ces quelques mots qui je l’espère vous feront plaisir où réfléchir… C’est toujours la même chose, les fenêtres sont fermées à peine si on entends le son sourd de la circulation, c’est presque le soir, une autre journée où je vous aurai donner ça, je fait de mon mieux, quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminée et il me manque des mots je suis muet. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 26 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je me suis réveillé en cherchant un sous-vêtement, sous-vêtement que je porte… Hier j’ai eu beaucoup de plaisir à regarder une émission des Racines et des Ailes tournée sur les chemins du massif central, en haute définition c’est magnifique… La France vue comme ça c’est quand même un beau pays tous ces châteaux qu’on restaure, ces pâturages et ces fromages qu’on fabrique cette tentative de redonner vie à la campagne, au terroir, d’une façon plus humaine plus près des gens, plus conviviale je dirais… D’un autre côté je crois pas aux herbes médicinales pas plus qu’au façon « naturiste » de soigner les vaches… Hier dans LaPresse+ on parlais d’une ferme laitière près de Montréal qui fermais, les habitants étaient trop fatigués et sans relève… Ça fait des années que j’ai conscience de cet espèce de retour à la terre, ça marche pas du moins pas longtemps. Ils se réapproprient le terroir, ça marche un moment et quand vienne les temps durs ils retournent à la ville. Je reviens sur mon senti j’ai toujours été très urbain incapable de reconnaitre une vache ni du cul ni de la tête, j’aimerais quand même bien être fromager mais je suis un peu vieux. Cette nuit je vous écris et j’ai sommeil… Les produits naturels, bio, pourquoi pas mais parfois ça ne dure qu’un été, que le temps des vacances. Fromage oui! Mais on la mangeras pas la vache pourtant elle a été bien traité, la viande est tendre. Je suis pas agronome j’y connais rien, je saurais pas conduire un tracteur, une faucheuse… Si je reviens chez moi cette nuit le voisin ronfle comme une vache qui meugle… Mon senti cette nuit il est fait de sommeil, j’ai lu quelque part qu’il fallait empiéter sur le sommeil pour faire œuvre utile… Il neige encore, l’hiver je crois que les vaches sont à l’étable, la matriarche a toujours eu son côté fermière, le dimanche elle écoutais sur Radio-Canada télé, l’émission La semaine verte, peut-être qu’elle l’écoute encore c’est après la messe télévisée. Ce matin j’ai le senti endormi, quand je buvais trop de lait on me traitait de grand veau, bein voèyons! J’arrive plus à vous écrire sur la campagne, je pense aux abattoirs de la ville, au roman La Jungle de Jack London dans les abattoirs de Chicago, c’est là que se perd tout l’aspect pastoral de la campagne, les vaches ont les trouves belles mais pas dans son assiette… Souvent les femmes de mon âge font une sorte de cuisine végétarienne et se soignent d’herbes dans des petits pots. Elles ont toujours à les entendre des médecins un peu baba-cool qui les encourage dans leurs vies vertueuse et bénéfique… Moi mon médecin c’est un tout jeune homme je pourrais être son père, il est très chiche sur les médicaments et c’est tant mieux… Voilà cette nuit on est sortis du goulag et loin de mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je me suis reposé, j’ai toujours la bouche sèche… Aujourd’hui c’est moins ennuyant y’a de la neige… Me souviens des dimanches où on allait à la messe à l’auditorium de l’école, on s’assoyait tout près des copains du voisinage… Souvent en revenant on dinait et après soit que j’écoutais de la musique sur le système de son que le patriarche avait acheté, soit je lisais, le journal où un livre, j’avais pas commencé à fumer, la cigarette m’a fait connaitre mon premier bas-fond, j’ai fumé l’argent que rapportais mon poste de camelot du Montréal-matin le journal. Le patriarche avait remboursé. On était pas riche mon père me donnait plus d’allocation quand j’étais teenagers… Il fait froid la neige fond pas dans le parc, quelques centimètres… J’aime bien le manteau blanc, je prends mon temps pour vous écrire. J’ai passé mon tour je vous écris de la matinée, quelqu’un prend sa douche… Dehors un monsieur passe avec son petit chien obèse, me rappelle de Miki un chien que les grands parents nous avaient donné, il était très intelligent et boitais d’une patte, c’est des histoires d’enfants que je vous raconte là je vous les ai déjà raconté… Encore à peu près un mois et ce seras Noël, quand on vieillis et qu’on a pas d’enfants ça veut plus dire grand-chose… Dehors le ciel s’est dégagé, il est d’un beau bleu sans beaucoup de nuages… Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve deux quartiers défavorisés pourtant les gens sont solidaires prêt à aider. Cette semaine je crois qu’il y a des parents qui vont acheter des cadeaux à leurs enfants, ils vont se priver pour faire plaisir aux tout-petits , c’est la semaine de la prestation… Je suis déjà dans le temps des fêtes, je pense à la guignolée des médias qui selon moi devrais pas exister personne devraient manquer de nourriture… Moi je crois qu’il y en a qui sont moins chanceux que la vie à pas épargné, y’a personne qui se lève un matin et qui se dis aujourd’hui je vais demander de la sécurité du revenu, c’est difficile car une fois rendu là on peine à en sortir, les années s’accumulent on perd de l’expérience et on arrive pas à trouver un boulot payer raisonnablement ensuite on se dis à quoi bon… Pour les fêtes je souhaite aux parents de trouver un travail honorable, j’ai entendu dire qu’on était presque au plein emploi… Je me souviens à un moment dans ma vie je cherchais du travail y’avait une longue file de gars qui voulait faire une demande d’emploi c’était triste mais triste, je me souviens encore, autant que de commencer à travailler avec des inconnus un peu avant les fêtes dans une job annoncé au centre d’emploi et où t’avait menti pour l’avoir… Juste de vous raconter ces années je me sent mal… Je cherche plus de travail, j’en ai et ce que je fais me plait.  Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 25 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Sombre et gris aujourd’hui, Je sais pas trop quoi vous écrire me semble que je vous ai toute raconté ma vie. Souvenirs de ces samedis de désespoir où je voulais en finir, l’ambulance finissait toujours par arriver pour me conduire à l’hôpital. J’attendais des heures et des heures… J’aimais pas beaucoup les centres de crise… Y’a longtemps que ça m’est pas arrivé et c’est tant mieux… C’est la fin du mois un se cherche des cigarettes, l’autre du café et un autre de l’alcool. Je veux bien aller au plus profond de mon senti, dehors c’est presque la nuit. La télé diffuse le match de football de la coupe Vanier… Les voisins déménagent des meubles… J’essaye d’écrire du nouveau, pense à tous ces voyages que j’ai fait… Je vais illustrer avec une photo de New-York… Dans ce voyage là comme dans celui à Toronto j’ai entendus les gens m’insulter, c’est peut-être des voix… Cette saloperie de schizophrénie, souvenir aussi à la sortie de l’autobus ce gars qui m’a flatté l’épaule pour m’encourager. J’étais allé là pour prendre le beat… Cet après-midi c’est négatif… Ça me fait mal quand je vous raconte ça, comme si j’étais obliger de rester chez moi de voir qu’à la télé pourtant… J’ai mal, j’ai mal pourtant j’ai rien fait de grave, je crois pas être si fou sinon j’aurais pas mon passeport… Ce matin la chronique voyage de LaPresse+ était pas très intéressante on y parlais que de ski alpin… Je me souviens je faisais du ski de fond avec un copain c’était bien… Je pense au praticien ressource à la retraite qui est un champion dans cette discipline. Y’avait ce bonhomme avec qui on allait à Saint-Roch près de Saint-Tite on était juste de jeunes gars dans ma tête c’est comme si on y étais allé très souvent mais c’est à peine deux ou trois fois… Je crois qu’on faisait de la raquette, une fois on était monté en pleine tempête de neige avec le directeur adjoint de l’école dans sa Camaro. On était jeune et fou, aujourd’hui j’aimerais bien me retrouver les pieds sur la bavette du poêle et me chauffer en regardant de temps en temps le feu… Je suis dans le cœur de la ville dans le goulag occidental, j’aimerais bien la forêt, la campagne… Je sais pas pourquoi j’ai envie de pleurer… C’est vieux tous ce que je vous raconte là. J’ai hâte qu’il neige pour vrai ce seras plus clair… J’ai un parfum de soupe dans le nez, je devrais pas rester accroché au passé mais c’est ce que j’ai à vous raconter.  Ma schizophrénie elle se calmait quand je faisais des balades en voiture… Ça longtemps été comme ça, j’aimais bien regarder les décorations de Noël. Si j’avais pas été si fou je me serais fait une vie. Je rêve, je rêve toujours dans l’ennui. Voilà comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je reviens bientôt à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 24 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore insomniaque… J’ai dormis un peu mais je me suis réveillé c’est pas bon de rester au lit quand on dort pas. C’est quand même moins pire qu’à l’époque où j’avais mal aux dents, c’était chez mes parents j’osais pas réveiller personne, Je m’intoxiquais au coricidin et à la boisson forte autant dire que je m’assommais. J’ai jamais eu de douleur aussi intense que celle-là. Présentement je dors pas mais j’ai pas mal. J’y vais avec mon senti. C’est pourri comme départ d’écriture cette nuit. Y’a trois personnes qui m’ont trouvé sur LinkedIn, je sais pas ce qu’elle cherchais, une personne en rétablissement? J’aimerais bien parler en Europe, des fois je prends mes désirs pour des réalités. Me suis ouvert une SANPELLEGRINO à l’orange, c’est tellement bon… J’avais oublié le nom des enfants de mes neveux et nièces. Je les ai retrouvé. C’est vendredi, si je restais dans mes thèmes je vous dirais qu’à l’heure qu’il est les bars sont pleins… On a retrouvé le socle du sapin… Bon! Toujours insomniaque j’ai essayé de dormir ça semble impossible. Pour ce qui est de mon senti y’a pas beaucoup d’émotion… C’est la nuit, je sais pas si un groupe d’insomniaque ce serait endormant?... Je pense encore à La France. J’ai vu de magnifiques images à l’émission des Racines et des Ailes. C’est loin de mon senti tout ça, j’écoute la voix en moi, pas de juron sur ce blog… Semble que dans la famille je suis pas seul à être insomniaque, la matriarche aussi je sais pas si elle s’inquiétait quand on rentrait tard la nuit dans notre jeunesse, je sais que longtemps la porte étais pas verrouillée. Mon curriculum vitae est bien mince pour penser à travailler, j’aimerais juste parler comme je l’ai fait y’a deux semaines… Ça a pas de sens ce que j’écris je saute d’un sujet à l’autre mais je crois que c’est ce qui fait la saveur. Je pense toujours à Besançon à son très intéressant musée de la deuxième guerre mondiale dans la forteresse… C’est là qu’a été fondé la psychiatrie citoyenne qu’au Québec on a renommé la pleine citoyenneté pas pendant la guerre mais y’a quelques années. J’ai toujours l’histoire des droits et des devoirs, des devoirs difficile à remplir avec les petits montants alloués par la sécurité du revenu… J’ai hâte de savoir si il vas y avoir une autre création collective et si je vais pouvoir y participer. J’ai quelques idées pour l’écriture… Là je suis rendu au stade où je me dénigre, je vais passer tout droit quand même je veux pas avoir une fausse estime de moi. Je vaux autant qu’un autre. Ma schizophrénie me fait souvent porter des jugements erronés sur les gens, c’est pas une excuse c’est comme ça… J’ai presque terminé, je veux vous écrire une excellente chute c’est difficile, j’y vais toujours avec la même heureux d’avoir réussis à écrire encore. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive pas à dormir comme il faut chez moi c’est trop sec, j’aurais besoin d’un humidificateur. J’ai une toune de Robin Trower dans la tête, Bridge of Sighs, regardez la vidéo y’a l’air à s’être mis pas mal de poudre dans le nez https://www.youtube.com/watch?v=0tLsFsGxLmE. Je suis toujours étonné de voir les énormes amplificateurs et système sonore, vintage, quoi qu’il y ais encore des musiciens qui se servent de ça, ils ont trouvé un son, un ton… Me souviens des jam sessions où j’étais spectateur les gars avaient de tout petit amplificateur du genre Fender Twin Reverb… Je crois que pour les bons musiciens c’est pas de jouer qui est difficile, c’est de se trouver un son original bien à eux, le génie il est là. Moi j’avais dans la tête de chanter mais j’avais pas une bonne voix et je connaissais pas le solfège… Me souviens que les gars avaient joué dans le gymnase du Séminaire Saint-Sacrement  c’était que pour les étudiants de cette école, on m’avait laissé entrer en me disant de faire attention de rencontrer le directeur, il était dangereux parait-il, je m’étais caché derrière une colonne de son sur la scène, il s’était rien passé… Y’avait toujours comme ça des gars qui jouaient dans les installations scolaires sans parler de ceux qui jouaient dans l’entré des maisons… Moi dans le rock’n’roll j’ai jamais été chanteur juste roadie je transportais le stock dans les camions… J’ai jamais eu beaucoup de talent, le samedi matin j’allais parfois écouter les gars répéter chez un copain à Mascouche plus tard y’a eu l’arrivé des magnétophones où les gars pouvaient jouer d’une track à l’autre… J’avais tellement d’idole musicale parfois on allait écouter l’une d’entre elle à la Place des Nations à Terre des hommes… On arrivait tôt pour avoir une bonne place. Me souviens de Lucien Francoeur et d’Aut’Chose à la place des Étoiles à la Ronde j’étais le seul de la gang à être allé voir ça… Sans parler du groupe Offenbach et de sa messe des morts à l’Oratoire… Pourtant à l’école on nous donnait des cours de musique mais je voulais pas suivre et commencer par le commencement, j’avais honte de ma flute à bec alto. Si peu de mots pour dire toute cette époque, les bars où on entendait le Stephen Barry Band… Souvenir aussi du Grand Salon du Domaine Mascouche, un groupe différent toute les fins de semaine, Morse Code Transmission et sa marche des hommes une autre fois l’exceptionnel Long John Baldry et beaucoup d’autre, j’étais fasciné par le rock’n’roll progressif où pas… Les faits c’est que j’avais pas de talent ça se serait sue. Maintenant je suis plus tellement la musique je sais pas quel sont les hits à la mode… Je me fait vieux ça m’intéresse moins, quand même je suis encore ému par certaines chansons. J’ ai pas suivi les festivals pas plus celui du jazz que les francofolies. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 23 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai fait la sieste, je croyais être le matin… Mais non, c’est la nuit qui commence. Il est dix- sept heure treize. J’ai le senti pas mal vide ce soir… Noël dans à peu près un mois… C’est la Thanksgiving américaine, les festivités de noël commencent ce jour-là. Disons que c’est le départ pour les partys de bureau. Je suis pas trop nostalgique, souvenir d’un mauvais minuit chrétien chanté avec les gars à la brasserie on nous avait mis à la porte, on était de vrai yable. Je m’ennuis pas de ces Noëls-là. À un moment dans ma vie j’ai vu que j’avais pas ma place, sans parler de la psychose dans laquelle j’étais j’ai décidé de consulter, le patriarche comprenais pas, c’est vrai que c’est difficile à expliquer une psychose et encore plus la schizophrénie. Dans le temps des fêtes la vie était encore plus difficile… Des fois j’ai l’impression qu’il y juste moi qui ai fait des conneries. Je pense que les gens s’en vantent pas… Je vous ferai pas l’écriture du pauvre type… Je sais qu’il y en a quelques un d’entres-vous qui vont faire des abus d’alcool, mais ça va s’arrêter là, moi c’était toujours, tout le temps rien de drôle là-dedans… Même quand j’avais tout perdus je perdais encore c’étais ma folie, l’oncle disait que j’avais bu trop vite en trop grande quantité que j’étais plus capable, tant mieux j’ai arrêté… Le patriarche et les oncles sont tous regrettés maintenant c’est nous les oncles, on a quelques nièces et neveux avec des enfants qu’on chérie… Je pense au serveur de la brasserie qui souvent était aussi ivre que les clients. Comme souvent je suis dans les vieilles histoires… La première chose qu’on faisait après que le facteur sois passé on allait changer le chèque et on rentrait à la brasserie… Je suis pas fier de ça mais je croyais que c’était le normal des choses.  Je pense que c’est ce qui m’a rendu fou… Les gens travaillaient prenaient leurs paye et se faisaient une vie. Moi je travaillais juste assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage et pour le reste je buvais, j’étais un écarté, jusqu’au moment où la peur s’est emparé de moi, la peur et la schizophrénie. Je vous mentionne ça souvent de ce temps-là, j’ai le propos aviné. Fallait quand même la boire cette bière-là, l’ami représentant m’expliquais que la bouteille valait plus cher que ce qu’il y avait dedans… Je pense à la taverne « verres stérilisés » sur le plateau, je m’ennuis pas de ça j’en parle peut-être un peu trop. C’est toujours mon thème de prédilection, je parle pas trop de mon senti, me souviens de l’aubergiste qui était tout heureux d’avoir son permis pour vendre de l’alcool. Enfin ce soir je suis bien chez-moi. Encore quelques mots, ça faisait des Noël triste. Voilà pour maintenant je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en espérant que vous continuez à lire!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quelques écritures ce matin. Je trouve pas l’inspiration, j’ai changé mon horaire… Matin ensoleillé un peu de la couleur qu’on retrouvait à Trieste au bord de la mer y’a quelques années. Hier j’étais inquiet, je croyais que mes examens médicaux se compliqueraient… J’ai pas de problème de santé grave… Comment vous dire? Les voix, la voix que j’entends c’est quand je perds mon interlocuteur de vue. C’est toujours dénigrant… Le matin comme aujourd’hui j’ai jamais grand-chose à écrire. J’ai quand même réussis à dormir, me souviens de ce vieux bandit en veste de cuir dans l’ouest de la ville, ça fait plus de vingt ans,  je crois qu’il m’aurais régler mon compte. Je bois de l’eau en pensant au Manon des sources de Marcel Pagnol… Hier j’ai regardé un film sur les Pyrénées c’est magnifiques, j’aimerais y aller, je pense encore à un voyage de marche même si j’ai un peu de difficulté, les sentiers et coucher dans les abris ce serait bien… Le plus évident c’est Saint-Jacques-de-Compostelle mais y’en à d’autre, je devrais m’entrainer en général j’aime bien marcher en voyage. La dernière fois c’était dans les rues de Madrid, j’ai adoré ça mais j’avais pas beaucoup de temps et je voulais pas me mettre à courir. Bientôt décembre déjà, c’est fou ce que ça passe vite… Je peux pas vous écrire sur mes amours, j’en ai pas je suis seul, seul et vieux… Comme toujours pour plusieurs c’est le jour de la paye, souvenir de la shop où le contremaitre distribuait les chèques plus tard on déposait le montant directement dans le compte de banque… Je devrais pas écrire là-dessus ça aussi c’est tabou c’était la journée qu’on finissait saoul. Ce matin j’ai plus mal à la fesse et pas de démangeaisons, j’espère que ça va durer. S’agissait que je vous en parle et les démangeaisons sont revenus, j’ai mis de la pommade ça les a fait disparaitre… Vous écrire là-dessus ça fait pas de la grande littérature… Y’a pas de personnage c’est toujours mon senti, j’ai toujours de la difficulté avec la psychologie de l’autre… Je crois que je vous ai perdus avec mon changement d’horaire c’est pas grave peu importe l’heure il s’agit d’écrire… À la pharmacie c’est toujours le pharmacien qui me sert, les jeunes filles restent derrière le comptoir où elles préparent les ordonnances. Je crois qu’ils changent souvent de personnel… Aujourd’hui j’ai pas affaire à sortir… Je vais rester chez moi et lire un peu…Le soleil se montre, les cyclistes passent. Ça sent le steak, moi je vais encore manger du foie, mon senti… Qu’est-ce qu’il a mon senti!? C’est juste que je trouve pas les mots, vous les avez-vous? Ce matin ça me fait pas mal, j’y arrive tranquillement… Je suis pas angoissé, je suis presque rendu à la chute à la finale. Encore une vingtaine de mots. Je termine donc comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Donnez-moi une petite chance!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 22 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive de chez le médecin, ai pris rendez-vous avec une infirmière pour un appareil qui va mesurer ma pression pendant vingt-quatre heures. Me suis fait prescrire une pommade pour un eczéma que j’ai à l’anus, je vous l’écris sinon je vais m’étouffer avec… Ce soir je mange du foi de bœuf, j’ai marché une bonne heure aujourd’hui ça me fait du bien, je fais cuire des pommes de terre et des carottes ça devrais être bon avec le foie, les soins médicaux j’aime pas trop ça quand ça deviens compliqué. J’imagine que j’ai pas grand-chose, à peu près rien sinon le docteur ferait quelque chose, ça semble pas urgent. Je sais pas pour vous mais les abats de bœuf surtout, je trouve ça bon… Viens de souper… Vous allez peut-être trouver mes écrits comique ce soir profitez-en c’est rare… Je suis tout mêlé je sais pas quand je devrai rappeler le médecin. Une visite au centre local de services communautaire parait que c’est suffisant pour faire monter la pression… J’ai rendez-vous avec l’infirmière la veille et le jour de la paye la semaine prochaine… Je croyais que je serais drôle mais j’y arrive pas, heureusement j’ai mon lecteur historien de l’art qui trouve toujours à rire… La crème que je devrai appliquer c’est un corticoïde, moi mes histoires de cul elles sont jamais comique, ça pique… Heureusement j’ai pas eu trop froid je portais mon manteau de duvet. Quand je regarde ça je souffre de nervosité, l’eczéma c’est nerveux, la pression aussi… Cet après-midi j’ai rencontré un paranoïaque qui est certain qu’on l’écoute sur sa ligne téléphonique, je l’ai mis en doute il m’a conseillé de lire les vieux philosophes grecs comme Platon et Aristote le gars il questionne son diagnostic, je crois qu’il est bien mal partis être sous écoute et victime d’un complot c’est pas très bon, je sais que c’est possible parfois je me sent comme ça et j’y crois moi aussi mais je dois pas nourrir ce senti. Le gars m’a demandé si j’avais fait mon collège d’enseignement général et professionnel, je lui ai répondu que non, mais je lui ai refilé de la philosophie de votre humble serviteur… À l’entendre j’ai eu peur, on auras beau me suivre je ne vais que dans des lieux légitimes. Le prof à l’université avait l’air de savoir ce que c’était que cette maladie quand il disait qu’elle était terrible, c’est vrai! Mais j’oubliais vous avoir dit que mon dos et ma fesse étaient guéris, après les radiographies le médecin a dit que je souffrais de quelque chose de banal.  Somme toute la semaine est tranquille. Ce soir comme toujours j’écoute mon senti, je crois pas qu’on m’arrête si je parle de dope et de crime organisé, on est encore dans un pays libre je me plait à le croire. Je pense que la prochaine fois que j’hallucine je sors dehors nu. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un peu fatigué d’être insomniaque, j’arrive pas a avoir une nuit de sommeil qui a du sens. Je passe donc les nuits devant mon ordi. J’essais de dormir en suis incapable la bouche sans salive… Je pense au crastillon du chef Groleau… ça et une boîte de Kam ça coupe la faim, je suis en beau verras mais oui! Un cochon! Parais que les Italiens pauvres aiment bien le corned beef, les québécois aussi… C’est alimentaire cette nuit, autant pendant celle-ci j’ai la bouche sèche autant le jour je bave… C’est pourris cette écriture je suis pas inspiré. Les cans de Kam où de Klik c’est du porc… D’habitude on me donnais ça quand j’allais chercher de la nourriture à l’église… Je me fait harcelé par cette dame qui veux absolument que je prenne ses cours d’écritures… Je reste toujours avec l’idée que si je suis ses cours je vais écrire comme tout le monde ça vaut pas la peine. Chez moi y’a pas de rat gros comme des chats, tant mieux! Cette nuit j’ai pas la tête très très claire. Message pour la super-maman de Cantley, y’a un autre recueil Spirou qui s’en viens, je vais le lire et tout de suite après je le poste à Antoine. J’ai perdu le fil de mes idées, je gossais avec Word. Bon! Je vais essayer d’y aller avec mon senti de la nuit. Je pense à ces écrivains qui se sont suicidés à Mishima entre autre et son hara-kiri… Y’avait aussi cet auteur français installé à Montréal qui à mis fin à ses jours…. Laissons faire ça. Dans mon senti quand je suis dehors j’ai envie d’engueuler des gens à cause des voix, je crois toujours qu’ils m’insultent mais la plupart du temps ils ne s’adressent pas à moi. Ai pris une douche, y’avait une odeur de piscine faut rester conscient que c’est un privilège de faire sa toilette à toute heure du jour et de la nuit. Je me suis parfumé aussi comme je vous l’écris souvent ça me fait penser au voyage. J’aime bien être debout la nuit mais j’aime aussi dormir… Je me couche un peu je vais revenir… Voilà! Je suis de retour il est huit heure trente, j’ai une petite migraine. J’ai pas rêvé, ai quand même dormis un peu. Je suis quand même à bout, Ce soir j’ai rendez-vous chez le médecin. Je réalise que j’ai tout mon temps pour vous écrire pourtant je me donne une heure de tombée. Ce matin elle est passée… Je vais peut-être aller au cinéma voir un film de super-héros, j’aime bien ce genre… C’est un matin sombre de novembre, c’est mercredi je me sens comme un vendredi… Je prends un café lentement… Ça me prendrais un humidificateur ce serais moins sec, je saliverais plus la nuit. Pour ce qui est de ma journée je vais lire et vous revenir bientôt. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 21 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai finalement reçu le recueil de bandes dessinées… Encore de la lecture! Je suis descendu pour décorer le local, mais le pied du sapin est disparu. Ça me tue quand les choses disparaissent. Me suis offert pour aller fouiller dans le garage mais il faut attendre le concierge… Mon senti travaille, je soupçonne qu’une personne l’a fait disparaitre ça aussi ça me fait mal. Quand même, c’est pas grave c’est juste triste… Aujourd’hui il a fait beau et pas trop froid… Je me malmène à écrire, parfois j’ai des journées vides. Ça me tue, ça me tue, rajoute à ma fatigue… La vérité c’est qu’à part mon senti j’ai rien à écrire comme on disait dans le temps, je fournis pas, sur youtube j’ai vu que les gars parlaient de Artel Pogo,  ils savent pas que j’y ai travaillé à préparer la pâte, c’étais pas très payant, j’avais lâché ça pour travailler dans les portes et les moulures de bois. La matriarche viens de me téléphoner elle souffre aussi d’insomnie, c’est désagréable, on a discuté un peu… Demain j’ai rendez-vous chez le médecin… J’arrive pas à me sortir cette affaire de sapin de Noël de la tête. J’ai fait chauffé des hors d’œuvre, des petites bouchées. L’estomac me brûle… Le soleil se couche, où sont-ils ceux qui sont toujours d’heureuse humeur.  À soère je suis à bout, le ciel est d’un beau rouge… La télé est ouverte sur une émission avec des analystes politique… J’aimerais ça qu’on me dise ce que ça veut dire et d’où vient l’expression « su’a coche »?  Ce soir je vais avoir de la difficulté à vous développer quelque chose qui fait du sens. Je sais que vous pouvez pas tout commenter, tout lire, mais moi j’ai ce besoin d’écrire. Je sais pas pourquoi parfois j’écris dans l’urgence. Il fait déjà noir, les lampadaires éclairent. Je pense que vous avez pas apprécier le post précédent. Y’avait trop de choses dedans. Y’a tout ceux qui font de longues heures pour le plaisir de « réussir ». Je pense à cette publicité selon moi idiote sur une shop qui veux exporter, semble qu’elle est là la réussite!   Et y’a tout ces itinérants au centre-ville… Je sais pas trop comment vous parler de ça j’ai longtemps travaillé dans une petite entreprise c’était affreux comme boulot. Je sais je devrais pas mentionner ça c’est presque aussi tabou que l’inceste… Maintenant je suis retraité et c’est pas plus mal, je me rappelle de ce petit vieux dans ma jeunesse, on disait qu’il volait le travail des jeunes. Je veux pas être celui-là. Je demande pas votre pitié parfois je fait dur mais j’essaye toujours d’écrire… Terminer sur une bonne note, j’aimerais bien, cette semaine ça été tranquille pas de colloque, pas de présentation, juste le temps qui passe… Tranquillement les gens rentrent à la maison, d’autre s’en vont manger au fast-food. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai la bouche sèche et une saveur d’ail. La neige est toute fondue. J’ai une petite migraine. J’ai rêvé que j’étais assis sur la banquette arrière d’une vieille Volkswagen d’un copain on allait je ne sais où. Je crois qu’on parlait d’argent… Je vous suggère d’écouter le magnifique texte de David Goudreault, « J’en appelle à la poésie » à onze minutes trente quatre http://ici.radio-canada.ca/tele/tout-le-monde-en-parle/site/segments/entrevue/47460/sophie-bienvenu-christian-guay-poliquin-david-goudreault-livres-litterature-salon-livre  c’est superbe! Je rêve d’écrire un texte pareil. En attendant je me rabat sur mon senti la nuit, je sais pas ce que je dis j’évite l’ennui pourquoi pour qui c’est si fa sol et je cherche mon bol je broie mon sol en attendant Paul voilà voilà lot of laugh lol. Je te fais do dans un pic-nic musical et je calle comme un sale comme une proie sidérale j’essaye de dire mon mal de chacal ma rétention anale. J’ai peur du pal de la douleur impériale. Voilà c’est pas grand-chose juste une tentative je suis pas vraiment un slammeur… Hier j’ai parlé avec un ami qui pense à abandonner le groupe d’entraide, la routine s’est installé et pendant ce temps-là arrive une personne très perturbé qui bouscule notre rétablissement on a beau lui dire de consulter elle ne veut rien entendre. Je cherche une solution… Maintenant je vais essayer d’y aller comme toujours avec mon senti, j’aime bien vous écrire la nuit en regardant dehors la pluie, c’est de la rime de souris pourtant je sourie et je rie j’essais de faire le tri et le trait je pense au lait le soir distrait… Pour rester dans ce genre de culture slam et hip-hop je vais vous illustrer ça avec l’art qu’on voie sur les murs j’ose pas appeler ça des graffitis… Je pense à ma lectrice secrétaire retraité du Cégep de l’Outaouais, ça fait longtemps qu’on s’est vue, j’espère qu’elle va passer à Montréal un jour. Pour l’écriture ce que mon senti me dis c’est que je suis trop vieux, pourtant j’ai commencé jeune j’ai des cartons remplis de papier. Y’en a que j’avais donné à mon « bôf » il y a longtemps, il me les a retourné et je les ai jamais relu j’ai pas le courage, peut-être un jour… Là je pense au proprio du Bistro, il préférais que je me rende au pool room plutôt que de niaiser dans son bistro. Comment dire la façon qu’il avait de me parler, c’était dur, je fittais pas avec sa clientèle… C’est un des beaux quartiers. Je vous aurai écris encore cette nuit… Contrairement à ce que je croyais, hier tout s’est bien passé. Cette semaine tout est tranquille, j’aimerais bien recevoir le recueil de bandes dessinées en attendant je vais essayer de m’avancer dans la lecture d’un roman. Je termine sans cravate sans savate plutôt patate et je me gratte me gratte, comme un chien et sa patte ça me dilate la ratte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arivederci!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 20 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige s’est arrêtée le ciel s’éclaircis et je vous écris, ce matin je parlais de mon senti à mes collègues. Encore rencontré quelqu’un une femme qui a fait une chose pas brillante comme de donner son numéro d’identification personnelle à un étranger, à son amant, maintenant qu’ils se sont laissés il a vidé son compte. Je sais pas ce qu’elle pensait. Y’a des femmes qui courent après c’est tenté le diable. Après elle va dire que c’est pas sa faute. Voyons! Voyons! Elle se demande pourquoi on veut la mettre sous curatelle, c’est pas sa faute selon elle! Ça fait pas de la belle prose ces choses là.Y’a aussi tous le fait de le dire, de pas gardé son geste secret, je suis certain qu’autour d’elle on veut son bien, mais elle se croit persécuté, y’a peut-être une part de vrai, mais je peux pas croire… Maintenant je vais y aller avec mon senti, la psychiatrie est remplie de gens désorganisés, j’espère que je deviendrai pas comme eux, l’ami peux pas sortir de son lit il attend qu’on vienne avec un lève-personne… Une voisine est venue me demander des vis pour accrocher un cadre. L’ami a soif, la dame vas arriver bientôt pour lui donner à boire et le placer dans sa chaise… Je suis désolé de parler de ces choses-là mais c’est mon senti aujourd’hui. Je me sens lourd, j’ai hâte de recevoir la bédé, ça va surement être bientôt. On a voulu me faire agent culturel pour la dame désorganisé, c’est pas dans mes cordes, elle semble pas voir les choses prioritaires dans sa vie, on a essayé de lui dire de se rétablir elle ne veut rien entendre. C’est assez étonnant de voir la maladie mentale en action et tous le déni que ça contiens. Faut que je fasse attention de pas me faire mal. Lentement le soleil se couche, on se promène sur la passerelle. Le défaut de ce que j’écris aujourd’hui c’est que je vous parle pas de moi mais de ce qui me tourne autour… Pour le groupe on a besoin de gens qui se rétablissent, on est pas des professionnels on veut bien aider mais y’a des choses qu’on comprends pas, en tout cas que moi je comprends pas. Je me dénigrerai pas aujourd’hui, c’est égoïste ce que je vous écris, mon senti est bête et méchant pourtant… Je fait une tentative de vous communiquer mon senti… C’est assez terrible de voir cette folie à l’œuvre… Je veux me protéger…  La dame je crois qu’elle souffre d’une schizophrénie virulente, pardonnez-moi je suis pas psychiatre… J’essaye juste de pas tout garder ça pour moi, c’est important que je le dise que je l’exprime, que je réalise mon impuissance devant tout ça. Voilà! Je remercie particulièrement Pivoine pour son bon mot. J’espère qu’elle me lis encore. Ce que j’écris j’ose voir de l’espoir là. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis, me suis calmé dehors y’a pas de neige. C’est quand-même l’hiver. Je me suis levé tôt, je suis trop anxieux pour rester couché longtemps. La semaine passée j’ai parlé avec l’ancienne patronne elle m’a parlé de son excursion de plongée sous-marine en Finlande je crois, c’est assez extraordinaire ce que cette femme là fait. Cette nuit j’essaye de trouver une piste pour vous écrire, y’a une femme qui donne des cours d’écriture qui m’envoie des courriels pour que je m’y inscrive. Je crois pas en avoir besoin sinon ce serait pour la forme et je crois que de ce côté-là je m’en tire assez bien… Si je me trompe dites le moi. Je discuterai pas ici des modalités de l’écriture… Je pense au chauffeur d’autobus que je vais devoir affronter ce matin, je dirai pas un mot, je soupçonne une bonne femme de raconter mon histoire, comment écrire? Je suis pas guéris c’est pour ça que j’écris, c’est toujours une tentative d’écrire vrai et fort. Y’a toujours ces malheureux qui m’envient. Heureusement ils sont pas dans ma peau à vivre la schizophrénie, je crois qu’ils ne feraient pas long-feu. Pendant que j’y pense je remercie tout le monde pour la lecture… Ce matin je vais illustrer ça avec une vue du Sacré-Cœur à Montmartre. Voilà les escalier de la butte https://www.youtube.com/watch?v=yQGnnivKj2I . Je suis passé là tôt le matin avec les couche-tard qui finissaient la nuit… Je partirais encore, me souviens d’une époque où les couples partaient en voyage de noces. Si j’avais attendus ça je serais jamais partis… J’ai écouté la chanson je la trouve très émouvante. Je sais pas pourquoi j’ai si peur… Parfois je suis romantique surtout quand je pense à Paris… Je vais revenir à mon senti, cette espèce d’analyse que je vous offre… C’est demandant d’écrire son cri intérieur, sa psychose ignorante qui s’en fait avec des riens. Pourtant, voilà l’essentiel de ce que j’écris… Me souviens de cette médication, le Risperdal, j’en suis presque mort, j’ai vite arrêté tellement ça blessait mon âme. Je sais pas comment les psychiatres voient ça les nombreux décédés à leurs comptes. Ça aussi j’en ai peur… Je pense qu’on veut pas que j’arrête la médication je pourrais en mourir. La nuit passe rapidement il est bientôt cinq heure et je meurs toujours un peu plus… Tout ça faut pas être pressé de s’y rendre. Cette nuit j’ai le vertige, je médite un peu sur mon sort… Je pourrai pas dire que j’aurais tant aimé être écrivain, c’est ce que je fais… http://www.art-cranien.xyz/  Voilà un autre site auquel j’ai collaboré. À force de le chercher ce site je me suis coupé de mon senti. Comme toujours c’est la chute finale qui est la plus difficile. Quelques mots encore, la nuit à filé comme jamais. Aujourd’hui il fait froid d’habitude on commence avec ça. Lentement je termine en vous remerciant encore d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots  pour dire que j’aime ça!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
 

dimanche 19 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin le chauffeur d’autobus m’a traité de smic. Je crois qu’en France ça veut dire salaire minimum interprofessionnel de croissance. Ici on a pas ça  c’était juste pour me harceler à moins que ce ne soit qu’une de ces voix que j’entends parfois… Il a neigé, j’imagine que ma lutte plait pas à tout le monde surtout que pour un schizophrène l’écriture mène parfois au carnage. C’est le contraire que je veux prouver qu’écrire et se rétablir ça peut aller de pair. Ai mangé un sandwich au capicolli fort ça me donne soif. C’est pas en écrivant des choses pareilles que je vais trouver un éditeur… Déjà il fait noir, j’ai pas envie de consulter à l’hôpital en psychiatrie, ça va passer dans une couple de jours j’en parlerai plus. Ce soir le désir de vous écrire est pas très grand, ces poussées de schizophrénie, ces états près de la psychose sont très fatigants… Mais oui! Je mène une lutte pour améliorer mon sort… Le silence voilà à quoi je devrais m’en tenir. De toute façon il est écris dans la presse d’aujourd’hui que les gens ne lisent pas, je peux pas croire qu’on me lit. Quand je pense comme ça je suis suicidaire. Je reste souvent accroché sur le négatif… Me souviens du jambon beurre à Paris, de cette caissière qui semblait désolée que je n’achète qu’une baguette que j’ai amené à la charcuterie. J’ai ouvert la fenêtre et fermé le chauffage… Ce soir ça fait mal… Mon senti douloureux qui reviens… Je veux pas me battre parfois en présence des autres c’est facile d’avoir l’air bien. Je suis seul chez moi et je discute pas parfois je comprends pourquoi les gens s’enlèvent la vie… J’ai de la difficulté à croire qu’on soit si cruel. Demain je vais à mon groupe reprendre pouvoir, je vais leurs parler de ce que je vous raconte ici. Voulez-vous bien me dire ce que J’ai fait au bon Dieu pour endurer ça ? Ai ouvert une boîte de biscuits de style Danois, ils sont très bon… Je fais surement fausse route, je devrais me taire et ne pas parler de ma schizophrénie paranoïde avec comorbidité, les gens aiment pas ça c’est tabou. Enfin! La maladie mentale c’est souvent la raison pour mettre fin à ses jours. Quoi écrire de positif ce soir! Chez-moi je me sent pas persécuté, j’ai quand-même peur de sortir demain. L’ami viens de me téléphoner, je suis humain rien qu’humain et cette humanitude se présente souvent avec la souffrance. Je sais la vie est pas facile, je peux pas plaire à tout le monde et oui je fais des erreurs… C’est ça aussi écrire, être à l’écoute de son senti… Parfois c’est du délire… Je vous demande pardon pour ce texte ce soir. J’essaye de terminer sur une bonne note et de vous dire comme souvent que j’apprécie votre lecture. Merci d’avoir lu jusque’là!!! Merci de m’accueuillir chez vous!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une histoire de partouze d’il y a longtemps qui me viens en tête. J’avais emprunté le lit d’un copain pour faire ce que vous savez avec une femme, le copain étais là aussi dans le lit de sa fille lui aussi avec une femme. Le lendemain matin on était descendu dans le bas du fleuve. Je sais pas trop ce que j’étais allé faire là, une chose est sure les gars avaient sortis le fusil pour aller dans le bois, j’ai eu peur je les ai pas suivis… Je vais pas plus loin avec cette histoire là. C’était pas possible de vivre comme ça je devenais tout de suite psychotique… Je sais même pas pourquoi je faisais ça, j’avais même pas de plaisir… Des mauvais souvenirs… Ma peur est plus grande de vous parler de mon crédit bancaire que de ma vie. Je vais encore y aller de mon senti… Viens de regarder mon compte tout est dans l’ordre… On est loin de la sensibilité cette nuit, me rappelle du patriarche qui disait une business ça a pas de cœur et qu’un bon patron ça devait agir en bon père de famille. Souvenir de ma vie de bum,  je me trimballais avec un couteau fallait que je sois idiot. Un autre copain est devenu psychotique plus tard, il fumait trop de Haschich, se promenait lui aussi avec un couteau, c’est un peu avant que je change de vie… Vendredi j’ai été très touché de recevoir la carte de remerciement pour ma participation à la noce de ma nièce, c’est très gentil… Souvenir du chat noir qu’on appelait Pasdesous, parce qu’il étais aussi fauché que moi. Souvenir de tout ce temps passé dans Rosemont, Villeray et la Petite Italie… Ça fait bien des choses à se rappeler.  Cette nuit le senti c’était encore un cauchemar dans le lit, j’ai eu toutes les difficultés du monde à me lever. J’écris ça j’espère que ça va vous plaire. C’est pas tellement au présent cette nuit, ça se passe dans le passé quand l’été je couchais dans les parcs sur le gazon et la rosée. Aujourd’hui ils annoncent de la neige, heureusement je suis au chaud et au sec… Les nuits du samedi commençaient plus tard, les bars étaient plus tranquille. Je réussissais pas à prendre une distance avec la musique, me dire que c’était que ça des chansons des années quatre-vingt. https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  Drive par The Cars je pense que dans mes lecteurs y’a des amateurs de New-Wave… Elle reviens souvent cette chanson là, elle est magnifique, j’aime bien là vidéo aussi. À cette époque je portais un léger costume gris deux pièces, il est pas resté propre longtemps j’ai vomis dessus, et je l’ai perdu à la buanderie ils ont pas voulu faire mon lavage… Bon! Je pense qu’ici aussi on va fermer bientôt, ça va se terminer sur cette note là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une douzaine de mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 18 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui après ma sieste je me croyais lundi, pourtant nous ne sommes que samedi. J’ai dormis j’en avais besoin. C’était le défilé du Père Noël. On parle déjà de la magie de Noël. Moi j’ai pas d’enfant, j’envie un peu mes lecteurs qui sont grand-parents. Semble qu’il y a un des petits enfants qui est premier de classe, juste à le voir j’aurais pu le dire. On lui souhaite que ça dure et qu’il se rende loin.  Ils annoncent de la pluie verglaçante.  Je pense au garage de mon neveu par alliance de Cantley surtout à sa soudeuse. Parfois je me prends à rêver d’atelier et de sculpture… Je crois que l’important c’est de créer, les jeunes essaient de créer une vie de famille que je sais pas comment qualifier, une bonne vie de famille? Je crois que oui, ils ont de bonnes valeurs. Moi c’est ce que vous lisez ici que je crée. On a déjà dit que c’était prétentieux de dire qu’on crée mais je sais pas comment appeler ça autrement. Plusieurs diraient que je recycle mais les mots pour moi sont souvent nouveaux… Si y’a quelque chose d’écologique dans la création pour moi c’est l’écriture. Tout-à-coup j’ai mal à l’estomac, c’est pas très intéressant… Je vais y aller avec mon senti, souvenir du premier studio que j’ai eu avec le chauffage qui craquait, j’ai eu très peur je savais pas ce que c’était, dans ma paranoïa je croyais que ce bruit là c’était pour me persécuté. La télé est en arrière-plan, y’a beaucoup de publicité de Noël… Le soir est maintenant tombé. J’essais de trouver des souvenirs, y’a cette jeunesse où on partais en auto-stop et en autobus de Terrebonne pour se rendre dans le Vieux-Montréal. On y prenais quelques bières parfois on écoutais des bands de musique. Je peux dire qu’à cette époque-là j’avais mis ma fratrie de côté… Maintenant en vieillissant je suis très heureux de l’avoir retrouvée. Je pense au bar Swan que mon frère fréquentais je crois. J’y suis allé quelque fois mais j’aimais pas l’endroit… C’est rare mais j’entends un peu de musique chez la voisine, le volume est très bas…Aux nouvelles ils parlent des élections en Espagne, l’indépendance de la Catalogne… De mon senti je sais pas trop quoi dire sur l’indépendance, le Québec à manquer son coup quelques-fois… La télé coupe mon angoisse, j’essais d’être tranquille… Ça m’aide un peu, pourtant je veux écrire quelque chose d’original. Demain on attend deux centimètres de neige. Je vous termine ça en fermant la télé… Je vais essayer de lire un peu un autre roman qui se passe à Barcelone, j’ai regardé quelques émissions françaises sur L’Espagne. Je crois qu’à cause de l’actualité et de ce qui s’est passé, Barcelone reste présente, j’ai jamais fait de voyage qui l’est resté autant. Je suis désolé de pas être plus original, mon senti est pas très présent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de me réveiller paniqué. Je faisais un cauchemar. Je l’ai pas noté ça semblait assez horrible. Je me suis levé et je vous écris, c’est vraiment la nuit. J’ai plus sommeil. Je pense aux voisins d’en bas des chinois, l’homme est décédé et sa femme on ne la vois plus, je crois qu’elle est repartie en Chine, la dernière fois qu’elle y est allé à son retour elle était toute contente de me le dire on avait réussis à communiquer avec peu de mots. Cette nuit y’a pas d’automobiles qui circulent, c’est silencieux… J’aime beaucoup vos commentaires et je vous en remercie. C’est samedi, plus tard je vais lire La Presse+ le cahier voyage surtout… Je voulais vous parler de mon compte à la caisse mais c’est pas assez poétique. J’ai un petit souvenir de la poésie violente de Josée Yvon, une grande poète décédée trop jeune. Jeudi passé à la présentation, le prof m’a offert un jus de mangue il était très bon. C’est vendredi soir dans les bars les jeunes hommes se cherchent une proie féminine avant que ça ferme, sachant que la majorité des clients sont des hommes ça deviens difficile. Je comprends pas notre façon de danser « free style » je crois que c’est parce que on aime pas les danses sociales. Je me souviens, je faisais la tranche de bacon et je me roulais par terre sur la piste de danse. On me laissait faire, je crois que j’aurais pu me déshabiller, me mettre nu, ils auraient rien dis occupé qu’ils étaient à leurs « cruise ». Faut dire que c’était pas des églises, juste des boîtes de nuit où on tolérait beaucoup de chose, à l’époque on pouvait encore fumer quand on rentrait chez soi pour se coucher nos vêtements puaient. Je pense encore à ma présentation de jeudi si on avait pas voulu que je parle le professeur me l’aurait dit. J’essais d’imaginer la vie d’une étudiante entre travail et étude, certaines sont aidées par leurs parents c’est tant mieux… Je suis accoté sur mon pupitre devant mon écran et je cherche quoi vous écrire, cette nuit je vous ai pas mentionné mon senti, hier j’étais assis devant la télé et j’avais la larme à l’œil je sais pas pourquoi, ça fait longtemps que j’ai pleuré. La nuit dans mon édifice c’est tranquille, les gens qui déménagent réalisent pas ce qu’ils perdent. Jeudi le prof comme il l’a dit semblait touché par cette terrible maladie, semble qu’autour de lui y’a des gens qui souffrent. Terrible oui! On en meurt et le ministère de la santé semble pas faire grand-chose.  On veut pas entendre les cris, le malaise de ceux qui souffrent, on croit qu’ils sont inconséquents. On en ai encore au botte toi le cul tu va t’en sortir mais c’est pas de ça du tout qu’il s’agit. Je termine avant de faire une prière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 17 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore une très belle journée, ils annoncent de la neige pour le week-end. Aujourd’hui je me suis reposé, pour ce qui est du senti c’est bien, j’ai pas de douleur viscérale intérieure, mon cœur amoureux est en bon état, vendredi après-midi, quand le boulot seras fini ils iront prendre un verre au bistro, beaucoup d’entre eux ne rentreront pas avant très tard dans la nuit où au petit matin. C’est encore ma thématique de prédilection… Je pense aux innombrables motos dans les capitales européennes, bientôt ici il va falloir les ranger les routes, les rues seront glacées… Les arbres sont nus, tout ça va gelés… Je me sent apaisé, j’ai parlé aux copains au téléphone… Je vais plus m’accoter au comptoir pour boire, de toute façon je parlais à personne et l’alcool me tuais. Je vous ai déjà raconté ça… C’est tranquille j’ai regardé une émission de télévision sur Madrid, j’y ai passé cinq jours c’est pas suffisant pour tout voir, parfois j’aimerais y retourner comme à tous les endroits où je suis passé. Ce matin je me disais et si j’allais vivre en Espagne? C’est loin, j’aime bien savoir que la fratrie est près… À Barcelone la nuit de l’attentat tout étais fermé on pouvait pas manger et je comprends que c’était pas le temps de travailler. https://www.facebook.com/search/top/?q=schizophr%C3%A9nique%20%C3%A0%20barcelone%20et%20madrid%201%20partie Voilà encore pour ceux qui arrivent et qui veulent un récit consistant. Y’a une belle lumière, je suis pas sortis je crois qu’il fait froid… Les ouvriers de Gaz Métropolitain tout près de chez moi, on finit leurs journées, c’est le week-end pour eux aussi, ils rangent les camions. Je sais pas si je vous ai écrit? Je me fait vieux j’ai de la difficulté à marcher, mercredi j’ai faillis me péter la gueule en traversant la rue, mes jambes avaient de la difficultés à me soutenir… Pendant ce temps-là dans le parc un gars joue au ballon… On m’a fait cadeau d’une carte prépayée Tim Horton’s je vais prendre un café. Bientôt il va faire noir, les journées sont courtes… J’écris toujours vous voyez… Hier, au cours où je suis allé j’ai réalisé que c’est très important de bien s’exprimer pour qu’il y ait pas d’ambiguïté . Je crois que je réussis, un de mes défauts c’est que je manque d’humilité. J’ai toujours admiré les écrivains, lire les œuvres ça m’a souvent apporté du soulagement, de l’apaisement. La solitude est moins grandes et la souffrance apaisée. Voilà la semaine se termine, j’essaye de terminer mais ça semble être déjà l’hiver dans ma tête, mes idées sont froides à brûler, vous savez le froid qui cause des engelures, le froid des amputations comme les doigts gauche du patriarche qui étaient coupés. T’a beau avoir des bonnes bottes quand t’est debout immobile sur la glace tu te gèle les pieds!!! J’écris ça parce-ce que je vois venir l’hiver. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’étais presque en terrain connus sur le campus de l’université du Québec en Outaouais à Saint-Jérôme. J’ai pensé aux lecteurs, lectrices qui habitent cette région. J’ai eu droit à des exposés sur deux différents groupes communautaires qui s’adressent aux femmes, c’était très intéressant. Quand à moi j’ai parlé du groupe communautaire propriétaire de l’édifice où j’habite, les enjeux qu’il y a à habiter là, c’était une classe très féminine, le travail social c’est encore une chasse gardée des femmes. Beaucoup parlé de mon vécu cette semaine je pourrais dire mon senti. L’agent de programmation m’a téléphoné ce matin pour me dire qu’il avait apprécié ma prise de parole au colloque mardi. Aujourd’hui je crois que j’ai encore réussis à passer le message… J’aime beaucoup parler devant des gens, comme toujours j’entre pas à l’université par la bonne porte… Eux ils ont fait leurs exposé pour la note moi je l’ai fait pour l’honneur…La semaine est terminée, j’ai fait ce que j’avais à faire… J’espère que je les ai aidés, tout ce que je fais c’est dans ce but là aidé. Je sais pas vous mais moi avec mes cinq cent mots qui montent parfois à mille je peux me considérer écrivain. Ça me faisait drôle d’être dans cette classe de femmes encore droite et j’espère qu’elles vont le rester…Je vais illustrer ça avec une photo de peinture sur le mur d’un organisme communautaire de mon quartier.  J’ai eu de la difficulté à terminer, il est neuf heure deux je reviens j’ai bien dormis. Le professeur universitaire étais très sympathique il m’a bien accueillis. Cette classe c’était de toute jeune fille c’est là que je vois que je me fait vieux moi et l’école j’ai toujours été décalé, je me souviens de mon séjour dans une classe de décrocheur j’étais le plus vieux pourtant j’étais que dans la vingtaine. Maintenant je suis trop vieux et j’ai pas les moyens d’étudier. Hier ça m’a fait du bien de sortir de l’univers de la santé mentale, de voir d’autre monde et de pas être seul. Je pense que ce que je raconte c’est intéressant, les étudiants m’ont remercié. Je vais continuer à faire ça quand on va me le demander. Ce matin c’est pas de très belles phrases que je fais. J’aimerais recevoir mon recueil de bandes dessinées j’attends la poste. Je suis persécuté parce que mon implication demande salaire. C’est le combat que je mène, la participation à la vie citoyenne demande dédommagement malgré, même si j’ai un statut de prestataire. J’entends les gens tordre les mots… Y’a une étudiante qui travaillais dans une maison d’hébergement pour femmes, elle disait qu’il fallait savoir prendre un peu de violence, je crois que c’est vrai… J’essais de vous décrire la violence que j’endure c’est quand les gens parlent et qu’ils placent des mots pour moi incompréhensible. Hier à l’université c’était une pause. Voilà je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 15 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quand je m’installe à mon clavier c’est comme si c’était pour jouer Chopin pourtant je suis pas musicien. Je suis pas trop minutieux dans le ménage, je laisse trainer une chaudière remplie d’eau et de Pine Sol ça m’assèche la bouche… Mais ça sent bon. Il est presque une heure du matin, l’étudiante en travail social devrait m’appeler plus tard pour confirmer notre rendez-vous. Bon! Vous savez tous de quoi je vais vous parler en fait c’est ce qui m’inspire mon senti, la nuit j’arrive toujours à quelque chose… J’aimerais recevoir le recueil du magazine Spirou aujourd’hui. Je crois pas que je vais le recevoir il est en transit. Je suis pas mal, hier soir avec les voisins on étais déjà dans les arrangements de la fête de Noël, c’est dans un peu plus d’un mois… Y’a des gens qui se rappelaient des partys de Noël qu’on avait fait, je sais pas pourquoi y’avait beaucoup de monde qui participais, on s’amusait à cette époque je grattais encore de la guitare et je chantais. Les gens aimaient bien fêter malgré leur maladie… Je me souviens une année je suis allé à la messe à l’oratoire avec une voisine. J’ai plus cette nostalgie du temps des fêtes, pour moi c’est comme si l’été venait de se terminer. Le temps file, file à toute vitesse je vois pas les jours passés. Je deviens vieux… Accro à la technologie, j’écris, certains semblent croire que je suis inhibé, c’est pas le cas j’essais de vous parler de mon monde intérieur, je sais pas combien de fois apparait cette phrase dans ce que j’écris. La douleur dans ma fesse et dans mon dos est disparue, tant mieux. Étrangement y’a pas longtemps j’avais perdus un chiffon pour nettoyer les lunettes, je viens d’en avoir un autre avec mes lunettes neuve. Comme si je pouvais pas en acheter un sans lunettes. Bien évidemment il se passe toujours quelques choses dans ma tête, c’est quasi une litanie, mes prières se terminent toujours de la même façon, ainsi soit-il. Je pense qu’à l’institut il va y avoir un projet pour les désaffilié, ceux que plus personne dans le réseau de la santé ne suis parmi les itinérants qui ont besoin de soin. J’aimerais travailler là-dessus même si ça doit pas être facile, on parlais cette semaine que les mentors de rétablissement une fois embauché avaient pas de support. Je pense à ce voisin qui travaille dans un Centre hospitalier et de soins de longues durées, il est courageux… Moi, je préfère m’en tenir au maladie mentale, lentement j’accepte la différence même si parfois c’est fatiguant… Je sais pas pourquoi je pense au regretté patriarche qui travaillait pour une compagnie forestière, la C.I.P. Canadian International Paper à l’époque ils travaillaient surtout avec la scie à chaines, ça fait presque cent ans de ça, La ville c’est toujours là que je suis resté. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai mes nouvelles lunettes, vous pouvez voir de quoi j’ai l’air pas rasé sur la photo. Des lunettes qui viennent de Chine… Disons que c’est cher… Ouais! Mais je vois clair, j’ai pas les moyens d’une chirurgie comme mes lectrices. Aujourd'hui le téléphone fonctionne mal, ce soir je mange des hot-dogs, demain je parle à des étudiants en travail social vous voyez mon senti est absent. J’essaye de le ramener. Moi quand j’achète des choses j’ai toujours l’impression que je me fais fourrer… Dehors c’est beau temps. Mon senti est pas trop mal, j’ai aussi rendez-vous chez le médecin demain, ça va être un peu juste dans le temps mais je vais faire mon possible… Semble que c’est à Saint-Jérôme la rencontre avec les étudiants, à l’arrêt d’autobus y’avait de jeunes arabes qui jouaient au ballon plutôt que d’aller à l’école, ils frappaient sur les vitres de l’abribus. Je crois qu’ils voulaient que je m’en mêle ils m’auraient fait les poches… Mais comme un bon paranoïaque je me suis éloigné. Je mange une pomme, petit coffret pour ranger les lunettes et liquide lave glace en bonus. Ce matin j’ai écouté Radio-Canada pendant une heure, la radio y’a longtemps que j’avais pas écouté. Les jours sont cours, y’a beaucoup de jeunes qui crèvent de faim. J’ai un peu peur pour demain je vais être avec des gens que je ne connais pas. J’ai pas demandé à être dédommagé parce que ce sont des étudiants, j’espère quand même qu’ils vont y penser. Je regarde mes lunettes plutôt que de les laisser sur mon nez… Dehors y’a deux gars un fait le body-guard de l’autre, il semble pas s’apercevoir qu’il y’en a de vrai durs qui peuvent le tuer. La dope fait perdre le sens des réalités… Aujourd’hui je reste paranoïaque, prudent dirais l’autre je suis toujours étonné d’avoir fréquenté les mêmes gars pendant tant d’années.  Je me suis reposé, j’ai un peu marché mais j’ai de la difficulté j’ai peur de planter, je sais j’utilise les mêmes mots mais parfois je les raye. L’angoisse, la peur ça tue son homme… Parfois on me dis que je suis un champion du rétablissement moi je crois pas, je fais juste ce que je peux avec ce que j’ai. C’est bien j’ai réussis à vous écrire sans me dénigrer… J’aime bien quand vous me faites des commentaires… Hier au colloque j’ai senti que les gens prenaient soin de moi. Je suis déjà à bout pour cet après-midi, je trouve plus grand-chose à vous raconter, ça me tente pas de vous parler de Noël. Je vais attendre à Décembre. Dans le goulag occidental on entends toujours les camions qui reculent et la circulation est dense… Quelques mots encore pour terminer, j’essais d’en arriver à une belle finale, lentement le soleil se couche, il est voilé par les nuages, on peux dire qu’il y a de la vie. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 14 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De retour du colloque de l’association québécoise de réadaptation psycho sociale. Un atelier réjouissant, les gens ont appréciés on a eu plein de bons mots. Je vous avouerai que la veille j’avais très mal dormis ce fut une expérience très positive même avec le manque de sommeil. Ce colloque pour moi c’est comme une grande famille… Je veux pas blesser ma famille et les amis que je remercie pour leurs commentaires. Au dîner j’ai beaucoup aimé ma discussion avec le collègue sur la littérature américaine, ai salué monsieur le conférencier de Québec… Aujourd’hui je prends une pause, j’aimerais beaucoup recevoir mes nouvelles lunettes et le recueil des magazines Spirou. Je pense qu’à trois on a réussis à traduire les enjeux de la création collective le Banquet de la mémoire. http://www.antenne.qc.ca/index.php/le-banquet-de-la-memoire-en-video/  pour ceux qui veulent voir un peu de quoi ça avait l’air. Je peux dire que cette semaine j’aime beaucoup mes implications. Jeudi je vais parler à des étudiants en travail social… Au colloque y’avait des gens qui semblaient me connaitre mais que moi je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam… J’aime pas beaucoup être en groupe dans ces événements, on se perd toujours de vue et on se met à chercher l’autre… Hier quand j’en ai eu assez je suis partis en taxi jusqu’au métro, seul, j’étais content de rencontré l’amie qui fait de la plongée sous-marine. Semble que quelque part j’ai dit que le système de soins en santé mentale allait mieux, c’est une erreur ça se détériore plutôt, des gens mieux placés que moi peuvent le confirmer, les gestionnaires semblent plus du tout intéressé à rencontrer les personnes en rétablissement, on voudrais le faire comme inscrit dans la politique mais on est pas prêt à dédommager le patient partenaire… Moi je continue à cogner sur le même clou. Semble qu’il y en a qui s’inquiète de ce qu’on fait avec l’argent, nous est-ce qu’on va leurs demandé ce qu’ils font avec leurs paye? Je sais, y’a des psy et des travailleurs sociaux qui sont pas d’accord avec ma vision des choses ils préféreraient que je passe la moppe trente-cinq heure semaine mais là aussi j’ai déjà donné, ça me convenait pas… Je pense à la foule du colloque à comment tout ce beau monde là avait besoin de parler. Je pense à l’ami qui se bat contre ses tocs malgré ça il arrive à très bien faire les choses. Y’a cet autre ami très gentil qui accepte que je ne participe pas à son activités livres ouverts, on se reprendras… Encore debout au milieu de la nuit je termine ça et je retourne me coucher. Comme toujours c’est de terminer qui est le plus difficile qu’elle va être la chute? Je sais pas, je pense à vous lecteurs lectrices, je veux pas vous ennuyer. Finalement je suis satisfait de ce que j’ai écrit donc je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, continuez ne me lâchez pas!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard