vendredi 28 décembre 2012

Here is something for you and me II

Je n'irai pas à Paris c'est trop loin d'ici Je n'irai pas à Paris lorsque l'on s'envole c'est toujours la nuit Je n'irai pas à Paris je n'y ai pas d'amis Je n'irai pas à Paris j'ai trop mal trop d'ennuis Je n'irai pas à Paris la déveine me suit Je n'irai pas à Paris je me calme depuis Je n'irai pas à Paris je touche le fond du puits Je n'irai pas à Paris y'a trop de monde et puis je nirai pas à Paris....

Here is something for you and me Bonne Année!

Bonjour! Bonsoir! Bonne année et quoi vous racontez d'autre que cette bordée de neige qui est tombée sur le goulag. Des congères, dans le goulag on appelle ça des bancs de neige, d'un mètre... Les journées ont commencé à s'étirer, on entend rien de l'extérieur qu'un bruit feutré, assourdis par la neige. J'ai pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui comme toujours je pense au jour de l'an de mon enfance avec la bénédiction paternelle, le bas suspendus prêt de l'arbre de Noël et les cadeaux du père, de l'argent, des bonbons et des bandes dessinées. C'étais magique surtout les bandes dessinées, des albums de Tintin, d'Astérix, les magazines Tintin et Pilote en album reliés. J'étais gâté. Ma mère nous racontais que dans son enfance elle ne recevait que des fruits, des oranges... Plus tard j'étais malheureux au jour de l'an, je remplissais ma nouvelle années de problèmes... Cet après midi on entend le bip des déneigeurs qui reculent. Sous la neige le goulag ressemble à ce qu'il est, un pays de froid... Dans le goulag plusieur sont gelés aux substances, ils ne ressentent pas le froid et se promènent de tavernes en tavernes, de bars en bars en dépensant ce qu'ils n'ont pas. J'ai ouvert le four je vais faire chauffer l'excellent pâtés à la dinde, ce seras mon souper. Je crois que la souffleuse à neige va passer bientôt... Le voisin passe sur la passerelle, c'est le week-end qui s'en viens, je suis déphasé... À la radio, quand le soleil dis bonjour aux montagnes, ce que les anglophones appellent "The french song" et là c'est l'émouvant Paul Daraîche avec Roch Voisine et Laurence Jalbert et pour finir Isabelle Boulay, c'est pas n'importe qui... Moi je les trouves authentiques ces artistes. J'ai une petite larme à l'oeil... C'est ça mon pays, de la neige, du soleil, des émotions. J'ai cinquante six ans et j'ai jamais râté un hiver, des hivers a faire de la raquette, du patin, du ski de fond on s'amusait beaucoup et j'essais encore de m'amuser dans la neige... Je pense aux soupes à l'oignon après avoir passé l'après midi dehors... Je sais pas comment vous émouvoir... ça aussi ça s'écris pas je crois. J'essais d'y mettre de l'émotion sans écrire une histoire triste ça l'est pas toujours, le goulag s'entend. Plus j'écris plus je laisse la solitude du goulag s'éloigner... Je pense aux petits gars qui adoreraient voir les gros camions rouge des déneigeurs. Lentement le soleil se couche en laissant un reflet dans l'édifice au loin. Je voulais vous dire ça me fait de la peine de vous entendre, dire a votre tour que mes textes sont longs. J'ai mis le pâté dans le four p-arfois on s'ennuie un peu dans le goulag mais on crève plus de faim. Le gentil Fern nous fait une tranchée dans le banc de neige on va pouvoir traverser la rue sans s'enneigée les bottines. Je vous laisse là dessus en vous souhaitant encore une bonne année et le paradis à la fin de vos jours. Merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

dimanche 23 décembre 2012

Here is something for you and me Noël 2012

Joyeux Noël! J'aimerais bien vous écrire un conte de Noël en direct du goulag sur le bord de la track, ou quelques hobos vont tenter de jumper un train pour passer la frontière et se rendre dans les pays du sud. Y'a juste les plus endurcis qui font ça, les wagons de freight c'est frette et l'étoile indique toujours le sud là ou il parait que dans un vieux trains désafecté on peux se loger. Les hobos ont beaucoup cherché un endroit ou arrêter mais la chaleur semblait jamais être là, le train s'arrêtait parfois d'autre jumpeux montaient et même une fille avec son bedon et un mec. Il fuyait la ville ou on voulait les fichés. Je sais je sais pour vous ça n'existe plus ces voyageurs illégaux mais essayez d'y croire pour une fois. Les hobos ça essais de voyager pour pas cher ça s'entraide sur la track, ça partage la bouffe et la booze, des fois aussi ça cherche de l'ouvrage mais faut faire du millage avant de cueillir des oranges, en ville y'a rien tout les goulags sont pareils de la neige, du vent, de la glace... Pendant le voyage dans le wagon on allume parfois un feu dans une vieille chaudière et on se réchauffe en se racontant des histoires. Ceux qui en racontent le plus sont pas nécessairement ceux qui en ont le plus vue, faut demandé aux tatoués, ceux à qui les dessins dans le visage racontent déjà une histoire, un abandon au rituel. Dans ce rituel là y'a toujours une rédemption, on est sauvé que par ce que l'on crois, eux ils croyaient beaucoup à l'annonce faite à Marie l'unique fille de la gang, ça sonnait comme une vieille histoire qu'on leurs avait raconté. Peut être que cet enfant va revenir pour de bon et faire régner la paix éternelle, le gars qui était avec Marie on le tolérait même si certains disaient qu'il étais pédé, il protégeais Marie comme un père faisant mentir les ragots. Chez les hobos on se réchauffais aussi avec des animaux parfois dans les wagons y'en avait quelques un qui permettais de pas geler. Faut dire aussi que comme on étais végétarien on en laissait s'échapper un de tants à autre. Les carottes, les navets durcis ça permettais de faire une soupe très chaude au bouillon un peu clair. Je sais pas ou je vais avec cette déjà vieille histoire de train riders. Ils réussisent à dormir grâce aux balancements du train, aux bruits toujours égals sur la track. Quand le train arrête faut faire attention les inspecteurs de la compagnie de chemin de fer sont là et parfois même en plein champ là ou ils ont fait descendre Marie et son copain et les autres voyageurs. On étais pas assez loin dans le sud c'étais toujours l'hiver et il faisait noir, on s'est demandé si on allait attendre le prochain train ou marcher pour trouver un abri. Marie étais fragile mais pas laide les gars la regardaient parfois avec désir, mais Joseph parce qu'il s'appelait Joseph veillait sur elle. Quelques un décidèrent d'attendre. D'autre partirent pour trouver un abri à Marie, étrangement dans le champ un âne et un boeuf leurs ont montré le chemin vers une vieille gare de triage abandonné avec un caboose tout cabossé, voilà l'abri était trouvé on pourrais s'y chauffer. Y'avait toujours ceux qui attendaient et qui gelaient et se disputaient a savoir si il fallait partir ou bien rester, la nuit était bien avancé et chez les tatoués y'avait un chaman qui disait une étoile va nous dire si il faut partir ou bien rester. Le chaman savait d'expérience qu'il ne fallait pas mettre l'oreille sur les rails, un bon moyen pour la perdre, on écoutais le vent scrutais le ciel et bientôt une lueur apparue, c'étais l'étoile brillante comme un soleil à des millions de milliers d'années lumière de là. Un soleil qui semblait savoir ce qui se passait le long de la track. Hé oui! Encore une fois un sauveur enfant est né, encore une fois au milieu des plus humbles. Ceux qui restaient prirent donc la direction de l'étoile pour rendre hommage au sauveur en empruntant cette prière d'un vieux langage oubliés. Hosanna! Hosanna! In exelcis Deo!

dimanche 16 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il neige dans le goulag. J'ai fermé la télé et la radio pour mieux entendre la charrue qui gratte la rue. Le voisin d'en bas pellete le trottoir, la voisine jase avec lui son chien jappe. J'aimerais bien vous raconter une histoire de Noël mais je me rappelle de pépère Therrien à la pêche sur la glace qui me donne un morceau de son salami. Je pense que bientôt ce seras le temps de préparer les brimbales pour sortir la perchaude et le dorée de sous la glace. Je cherche trop à vous inventer une histoire j'y arrive pas. Je me souviens d'avoir chanté le minuit chrétien avec les gars à la brasserie et d'être sortis en trombe. Maintenant dans le goulag on a le local des chevaliers de Colomb, disont que c'est un peu anachronique comme organisation... Mes idées tiennent pas ce soir, je pense à la spiritualité à comment dans le temps des fêtes ce "sentiment" est exacerbé, c'est a se demander si il existe une foi violente, on est plus au temps des croisades. La neige assourdis le bruit, la voisine du haut marche, Je pense au survenant qui partais... Je crois que c'est plutôt Alexis, dans l'oeuvre de Claude Henri Grignon, qui partais pour le Colorado. Dans le temps de mon regretté père les hommes montais bûcher dans le bois. Je vous écrirai pas Noël au camp moé c'est plus Noël à shop... J'aimais quand même fendre les bûches et les cordées pour après me chauffer avec, y'avait un poêle à combustion lente chez papa. Je perd mes souvenirs de Noël j'étais quand même anxieux de voir arriver la visite... En petit banlieusard je me rappelle avoir eu des écouteurs comme cadeaux et plus tard avoir acheté les disques, Jazz Blues Fusion de John Mayall et les Allman Brothers live at the Filmore East... Je savais pas que je me ferais avaler par le goulag que je n'aurais que des souvenirs essentiellement urbain, mais oui! Mon goulag il est urbain et pas si loin je l'ai en moi, y' a des copains qui avaient tenté une sorte de retour à la terre mais on fait pas un cultivateur bio avec un banlieusard pour ce que j'en sait de la terre elle est exigeante... Parais que c'est l'exode rural, je crois que la terre est dure et que ses habitants sont intolérants... Je pense au plan du grand nord, au ravage. La ville c'est connu a toujours été peuplé d'exilé, dans le goulag intérieur l'exil est douloureux et on s'y perd comme dans les méandres d'une rivière sinueuse, on marche dans les marais d'asphalte gelé et glacé... C'est des métaphores poches d'un ignorant, de celui qui souffre a mettre en mots les steppes arides de son cerveau. Je sais toujours pas si c'est plus difficile de vivre dans le goulag. Je suis pas Soljénytsine qui à la fin de sa vie désirais le retour du tzar, je dirais que ça ressemble a souhaiter le retour de l'église. Hier matin je marchais et j'étais impressionné de voir tout ces gens qui me solicitaient. Je crois que le gouvernement fait pas sa job, les revenus de Loto-Québec, de la Société des Alcools, d'Hydro-Québec et d'autre encore ça va ou? Pis faitte moé pas chier avec l'ostie de déficit!!! Une vie, des vies ça se calcule pas en argent sonnant... Bon! Faut prendre ça en douceur, la neige a cessé, au cas ou ça serait la dernière fois que vous me lisez cette année je vous en souhaite une bonne qui s'en viens et un Joyeux Noël!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

vendredi 14 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me lève j'ai la bouche toute sèche, je ne sais pourquoi... Me suis fait un café et je me suis habillé. J'ai une pensé pour mon lecteur retraité de la STM, j'espère que sa convalescence se passe bien semble que c'est un fervent lecteur on lui raconteras pas d'histoire de bleuettière, ni de bleuets gros comme des pommes... Ce matin c'est clair dans le goulag, j'y vais au plus simple je vais faire des courses... Qu'elle expression faire ses courses!!! On est pas en formule un ni en nascar et je courre même pas à pied... Tout à coup je me souviens de la station service BP qui appartenais à mon oncle et à mon père... On oubliais de mettre les bouchons de réservoir, les vapeurs de l'essence? La neige est toujours dans le parc, y'a longtemps pour aller au Lac-Saint-Jean fallait passer par le meurtrier parc des Laurentides, une route isolée et sineuse avec d'énorme pentes de la neige et de la brume maintenant c'est plus simple on passe par le chemin de La Tuque, la bien nommée je crois qu'on arrive à Chambord au bord du lac. Je suis allé souvent par là sur la brosse pas de douane a passé c'étais moins risqué de se faire prendre avec de l'alcool dans la voiture, Nez Rouge existais pas et surtout ne se rendais pas là... J'ai plus beaucoup d'anecdotes juste que même adulte on lançais des balles de neige aux clients du centre d'achat... Je pense à Jean-François un lecteur français, fait moi signe, le goulag a besoin de toi, ta lecture le confirme... Tout ça parfois j'ai des impressions de déjà fait, déjà vu pourtant c'est la première fois que j'écris comme ça. C'est pas fort aujourd'hui c'est de la niaiserie, je fait pas de poésie ni de prosodie je suis pas Gabrielle Roy mon bonheur il est pas d'occasion. Je le prend tout neuf et j'attend la livraison. C'est le matin il fait jour... Quand je vois des avions au cinéma à la télé j'ai envie de partir. J'ai la pîqure des voyages. Je pense à la petite shot de fort qu'on donnais au boulanger, celui qui livrais le pain et au laitier qui livrais le lait après leurs tournées ils étaient tout joyeux ou disait qu'"il se faisait payer la traite". À la shop de portes de garage avant noël, Hervé le boss nous payait la traite au cognac, ça me déliais la langue et il me trouvait très rigolo. Le dernier midi avant noël on allait parfois aux danseuses c'étais bondée de monde, on étais pas les seul a avoir cette idée. Bon! Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sunny Berny

mardi 11 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je viens de terminer la lecture du livre l'imposture de la santé mentale. Comment vous dire la psychiatrie c'est une grosse machine et la schizophrénie est toujours une "maladie" mystérieuse. Je met maladie entre guillemet parce que selon Bachand, l'auteur ça n'existe pas c'est fabriqué par le discours des psys, ça me bouleverse qu'il dise ça, Cette immense souffrance que j'ai vécu comment l'appeler autrement que maladie et plus précisément schizophrénie. Le livre c'est une critique du discours psychiatrique. Dans cette critique je vois un discours de texte qui vont seulement dans un sens, c'est pas faux ce qu'il écris mais une médaille a toujours deux faces. Je vous en parle pas plus sinon pour dire que pour lui la maladie est fabriqué par les psychiatres et l'industrie pharmaceutique. Dans mon parcours j'ai bien essayé de m'adresser à un curé mais on m'a vite dirigé vers un psychiatre.... J'oubliais le goulag, cet exil ou on m'a dirigé, cet exil intérieur éloigné de tout et ou j'ai pu trouver une certaine paix, cette nuit c'est la paix les combats intérieurs ont cessé, une trève et une promesse de liberté je crois toujours qu'on va me libéré mais je plonge toujours au plus profond du système psychiatrique... Je vous entend siffler ou fredonner quand vous me croisez, ça me fait mal c'est anxiogène. L'ordinateur ronronne, le goulag dors quelques balcons sont éclairés pour Noël. Je me souviens de quelques émissions de radio "folles" animées par le regretté Paul Vincent. Avant le goulag je dérivais, j'avais le Noël triste du chômeur, du pauvre... J'attend rien d'autre pour cette période que de vous voir, ma famille et les autres lecteurs qui me sont tous aussi cher. On dis souvent que Noël c'est la fête des enfants et que le jour de l'an c'est celle des adultes. Je sais pas si c'est à cause du gros gin, du genevièvre, ça prend des hommes fort pour boire ça j'ai toujours trouvé que ça ressemblait a du parfum a boire... Je vous écrirai pas ma longue histoire avec l'alcool mais disont que pour moi c'étais le temps des fêtes à l'année longue. Le glam, l'éclairage des boîtes de nuit ça me fascinait mais laisser moi vous dire que j'ai jamais eu de conversations mémorables dans ces lieux. Je sais pas ce que je cherchais, je sais toujours pas ce que je cherche mais j'ai fait mes pénates du goulag. Je peux marcher dans les quartiers du centre-ville, j'y trouve ce qui m'attache au goulag c'est autre chose que la psychiatrie... Si seulement j'étais un vrai poète, je vous inventerais des Saint-Sylvestre radieuses... Le goulag c'est toujours cet exil loin de vos mondes, la solitude brisées quand on se réunis et l'espoir... Le goulag c'est pas beau ni chaud, c'est un no man's land au sud étrangement il y fait froid mais y'a de la chaleur humaine. J'ai pas peur des voitures qui passent dans le goulag, elles ne font justement que passées... La neige n'a pas fondue, y'a eu des hivers tellement froid j'ai pas besoin d'aller me les geler dans un châteaux de glace, pendant ce temps là y'en a qui couchent dehors. L'autre soir à la télé française on nous a encore servis le journaliste qui joue au SDF c'est de saisons. Là je tombe dans l'actualité je m'arrête donc et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Breakdown Berny

dimanche 9 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre humble serviteur a rien fait de très édifiant par ce beau dimanche. J'ai fait la couch potatoe en regardant trois matchs de football. Maintenant j'attend la neige au goulag. J'en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux lecteurs. Je pense aux animateurs d'une certaine émission de la radio d'étât pour qui y'a trops de photos dans l'univers, trop de textes aussi on affiche un grand cynisme devant l'internet comme si y'a vait qu'eu à cette radio payé par nos taxes qui pouvaient s'exprimer. Un ami les appelle Radio-Cadenas c'est vraiment ça on barre l'expression qui n'est pas la leurs. Mais oui j'essais de mettre de l'émotion dans la machine. Il est vingt trois heure cinquante trois je dors pas encore... Le week-end est terminé je cherche quelque chose pour vous accrocher. J'ai pas de contes de noël, à la radio c'est la musique des fêtes... La semaine passée j'ai parlé du Esquire show bar avec quelqu'un aux shows magiques qu'on nous présentait. Je crois que c'étais le club préféré d'un de nos nouveaux lecteurs c'est loin tout ça... Je pense au jour de l'an, au grand salon du domaine Mascouche on nous avait présenté le groupe rock Offenbach, c'était extraordinaire... Maintenant je ne bois plus et je suis plus tellement fervent des boîtes de nuit. Il neige toujours pas dans le goulag. Ça je vous l'ai pas raconté je suis rendus que j'écoute les émissions de chasse et pêches et je pense à mon lecteur technicien chez Rolls-Royce, un grand amateur de plein air. Peut être qu'on iras tendre des collets ensemble un jour et qu'il m'apprendras comment arranger un lièvre... Je me vois pas arranger un chevreuil ou un orignal. Je mange de la viande mais j'ai aucune notion de boucherie, tout d'un coup je me demande si on va encore manger de la tourtière du Lac cette année, c'est tellement bon. C'est ça ma poésie cette nuit de vieux souvenirs de grand-père bedeaux à la paroisse Saint-Cyrille-de-Normandin, l'énorme bouteille Jumbo de liqueur douce, les chips et tante Georgette qui jouais de l'harmonium... Je sais je suis pas VLB ni son Joe avec son boubla. À l'école primaire j'avais appris une chanson que Muriel Millard chantait ça commençait comme ça, si vous voyagez un brin du côté de Saint-Cantin... Enfin je l'ai chanté avec la chorale des enfants de l'école. Je suis certain que mes souvenirs vous touchent pas, vous avez les votres et les tristes j'en parle pas... Je suis en train de virée fou c'est la première vrai bordée de neige qui est commencée, la neige pour moi c'est joyeux comme un traineau, je sais je sais un traineau ça pas d'émotion mais inventer luis en, la nuit est moins noire dans le goulag quand il neige... Je pense au train électrique de mon cousin, à sa chaise avec deux haut parleur de chaque côté du dossier branché sur la télé. Le sous sol de mes cousins c'étais la caverne d'ali Baba. C'est loin tout ça. Je fait mes meilleurs voeux à tout ceux qui vont lire ceci. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

jeudi 6 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j'attend... Attendre en file dans le goulag comme on attendait le pain en russie soviétique... " je ne sais pas si j'ai peur". Du fond de la nuit j'essais de voir la lumière, j'ai le souffle pesant. Je me sent comme le maniaque à la sortie de l'école on en avait tous peur... Dans la cour d'école on s'amusait a toucher les parties génitales de nos camarades et on savait que le jeudi c'étais jour de paie, fallait être prudent. C'était à l'école René Guénette de Montréal-Nord, un quartier refuge des immigés d'Italie, de Gaspésie, du Lac-St-Jean, un pays ou personne n'a vue le jour. Je me souviens des poches de cartes postale dans la véranda des voisins. Paroisse Saint-Vital, on allait à l'église surtout pour les projections de cinéma le dimanche. Je m'y sent encore a regarder Vingt mille lieux sous les mers, les films de pirates je vous réécrirai pas la chanson de Charlebois. Y'a ça avec les chansons ça immortalise les moments on peus plus en parler aussi bien. Sachant que j'allais déménager je faisait plus mes devoirs incapable de concevoir que mes enseignants pouvaient être en lien. Le coin de la rue Saint-Vital et Monselet devant la pharmacie était à nous, l'été on y jouait jusqu'à tard le soir. Mémère pis pépère habitaient dans un sous sol tout près de l'église, on étais tous a l'affut des nouvelles du Lac. Quand il faisait froid et qu'on ne pouvait jouer dehors, j'allais avec Michel mon ami, acheter des modèles miniatures d'avions ou d'autos en plastique a assembler. Michel réussissait toujours a avoir de l'argent pas moi. Y'avait aussi Christian Mongeau plus haut sur la rue Saint-Vital avec sa run de journeaux et Johanne Venne à qui j'avais servis une raclée parce qu'elle s'en était pris à ma soeur. Petits moments, souvenir futiles. Nostalgie... Cette nuit dans le goulag tout est calme, y'a de jeunes garçons immigrés qui ont de grandes aspirations, quelques un rêvent à Zidane, le goulag pour eux c'est aussi ça le rêve, le rêve de belles voitures de jolies filles et de maisons cossues. Les petits gars vont en sortir du goulag... Nous à Montréal-nord on étais insouciant le samedi on allait au cinéma Rio, on avait droit à des concours de déguisements avec différents prix de présences en plus de la projection de trois longs métrages et de concours d'affiches, tout ça pour vingt cinq cents. C'étais ça le bonheur... Aujourd'hui même dans le goulag les enfants sont sur des jeux électroniques, y'a longtemps que j'ai pas vus d'arcade sauf aux cinéplex juste avant le cinéma. L'hiver à Montréal-Nord c'était aussi la patinoire que mon père avait fait dans la cour asphaltée, les vieux patins acheter chez Emmaüs qui faisait mal aux pieds, c"était aussi les traineaux que pépère nous fabriquait et la neige, la neige qui manque au goulag. Je pense à tout ces enfants qui attendent des cadeaux, à ceux dont les parents sont pauvres et qui devront se contenter de babioles mais qui espèrent et veulent encore croire au Père Noël. Je sais pas comment ça se passe chez les riches dans le goulag on se fait une fête entre voisins et on se raconte ce que je viens de vous raconter là... J'ai oublié la messe de minuit dans Villeray chez oncle Émérick et tante Gisèle et les cousins cousine, oncle Émérick était toujours jovial et j'aimais bien jouer avec Rex le chien. Je suis ému je pense à toutes cette fabrique de souvenirs. On ne peux plus s'inventer de Noël en ville, on a volé nos souvenirs pour en faire des chansons... Je veux juste que vous vous rappeliez des bons moments de votre enfance de ces souvenirs que les riches n'ont pas et du plaisir qui étais là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espére!!! Snowy Berny

mercredi 5 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je me réveille lentement devant mon écran, la somnolence fait que je souffre moins. Je pense à Luc Vigneault le pairs aidant de Québec, que je salut si il me lis encore. Coment vous dire cette lourde souffrance des voix dénigrantes. Les groupes de douze étapes me disent que je ne serai plus jamais seul, effectivement les voix m'accompagnent souvent à des moments innoportuns. Il pleut sur le goulag, je suis vraiment au milieu de la nuit, trop stimulé pour dormir... Hier j'étais en périphérie du goulag coin Mont-Royal et Papineau. Je me croyais dans la cour aux miracles pas aux McDonald, il étais plein de gens qui attendaient je crois que le temps passe... Des vieilles dames qui ramassent avant les employés, un control freak qui cruise la serveuse, la préposée, je ne sais comment dire... C'est assez terrible de ressentir la solitude de ces pauvres gens... Je crois que c'est pas la première fois que j'écris sur ce McDonald. C'est le peuple qui fréquente cet endroit, le petit peuple du journal de Montréal qui a une opinion sur tout et est bien pressé de la partager, on peux pas déjeûner en paix... La journée qui s'en vient est flambant neuve comme le chante les géniaux Avec pas de casque... Je crois que plus tard ce matin je vais passés à la caisse faire un dépôt... Je bois mon café noir, vous vous en foutez pour une fois que mon je narcissique disparait, n'empêche au goulag ils sont beaucoup a chercher une chambre pour la nuit mais le motel Alfred est pas ici... Je saigne du nez, dans l'imprimante y'a une feuille déjà imprimé, je soupçonne les gens de l'alarme incendie de l'avoir mis là... Ils ont fait l'inspection du système dans le goulag on veux pas nous voir rôtir comme des petits poulets... Je suis pas psychotique mais j'ai le cerveau bien hypothèqué, j'attend vos réactions je sais pas comment mettre fin à cette vie de vrai fou... Psychotique, névrosé, schizophrénique que de mots pour décrire l'univers du faux, de l'illusion maladive dans l'exil au goulag. Je m'agite, je m'agite!!! De ma nuit j'attend le jour, au levant je dormirai en présence de la folle du logis qui enfonce sont clou dans mon âme déchirée. C'est de la très mauvaise poésie, rien pour saouler de mots une âme en peine... Je suis un pauvre malheureux, venez me chercher!!! Venez me chercher!!! Sortez moi de ce goulag maléfique et diabolique, de ces émotions hallucinées qui peuplent mon studio de très réel fantômes. Lentement les bus sortent du garage, s'en vont à leurs routes matinales, vous ne me croiserez pas je suis trop fou pour le métro-boulot-dodo. De toute façon... Je m'en garde un peu pour la suivante. Je ne sais si je suis trop attaché au goulag, on devrais me nommer ambassadeur du goulag centre-sud mais je parlerais pas de prospérité quoi que les nouveaux riches y achètent des condos et que j'ai même vue une jeune fille faire du jogging autour du parc, gentrification? Finalement merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Schizzy Berny

lundi 3 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! On pense très fort à une lectrice puéricultrice de l'Outaouais... Viens un moment ou il faut l'avouer on a plus rien a dire. Je vire la chose sur tout les bords et c'est le vide, c'est ce qui fait le plus peur le vide du goulag... Un vide apparenté à la mort bien que dans le goulag il ne passe plus de corbillard pour se souvenir y'a cette sculpture aux morts du SIDA dans le quartier adjacent. Je cherche comme toujours à vous décrire mon étât d'âme. Lundi matin pour plusieur c'est la rentrée au boulot, hier dans le goulag sur Ontario j'ai vus que les autorités ont construit des logements sociaux, des millions de dollars pour un univers glauque de commérages. Il est quatre heure treize c'est le temps de faire des mauvais coups tout le monde dort et ceux qui ne dorment pas repassent leurs vie en revue et se demandent comment ils sont arrivés au goulag. C'est un moment pénible, une phase maniaque, l'envie d'exprimer la difficulté, la vie difficile... Plus dure seras la chute, on peux pas passer sa vie au sommet à moins d'être un homme d'affaire aguéris. Je suis sous le béton et l'asphalte du goulag, le sang dont on a construit un quartier, la façon de concentré la pauvreté au même endroit, on y traine sa misère comme sa vermine et ses coquerelles. J'entend parler dehors, hier soir quelqu'un déguerpissais en catimini pour essayer de trouver je ne sais quoi loin du goulag... J'ai regardé par la fenêtre la police a arrêté une voiture... Alcool au volant?... Ça aussi c'est trainer sa misère... J'entend le type discuter il a un accent du maghreb et il est sobre. Je m'entend respirer, la chaise craque, la radio est fermée, je ferai pas de joke scatologique je suis déjà trop anal... Allez voir ce que ça veux dire?... Les épreuves parait que ça renforcis la foi, la police du goulag est toujours devant, ils claquent les portes des voitures, on a beau prier quand on a la police sur le dos... Le gars attend assis dans sa voiture, il en a une de la police derrière et une autre en face devant... J'ai peur d'écrire ça les policiers vont peut être me harceler à mon tour... Finalement il est partis, la police aussi. Hier je "réfléchissais" à ma façon d'être à comment je me reconnais pas dans monsieur et madame tout le monde, je sais c'est un défaut, la masse, le peuple a toujours raison en tout cas assez pour vous envoyer en prison. "Excellent citoyen! Pas trop trop mais pas loin" c'est le poète qui parle... Mon époque poétique elle est derrière moi, la poésie c'est pas la gloire et le papier c'est d'avoir voulu être et avoir essayé de changer. Tout a coup un délicieux parfum, ça m'indique que ce que j'écris c'est bien, vous en penserez ce vous voulez... J'ai pas envie de vous laisser là avec ça, ce seras bientôt le matin, je délirerai comme un pas fin... C'est pas fort... Je pense toujours à cet écrivain de l'école de l'humour, y'a rien a faire je suis pas drôle comment on dis? Chacun son métier et les vaches seront bien gardées? Vous voyez bien je suis incapable d'écrire une joke payante, je reviens toujours à la scatologie. Bein oui! Tout ça c'est de la marde dirait Lisa Leblanc. Je crois que je vais terminer là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Crooky Berny

samedi 1 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis toujours dans mes explorations intérieures. Ça deviens de plus en plus difficile de vous décrire mon étât c'est pourquoi je me tourne vers cet autre étât qu'est le goulag. La nuit y est toujours pareille. Les voitures passent sur la catherine. J'espère que j'ai pas offusqué ma lectrice de l'Outaouais en la traitant de dévote dans un post précédent. Je vais ouvrir la radio sur Rédio-Kénada, c'est du jazz, ça ma rappelle les nuits au 2080 rue Clark. Je me suis toujours posés la question pourquoi l'alcool et le jazz, la musique. C'est une affaire de soul? De saoul? Aujourd'hui je crois que je vais m'acheter des livres. Je pense à l'odeur de la bibliothèque à l'école secondaire, à comment j'y trouvais refuge pour mieux m'évader... Hier je me suis fait dire par une travailleuse sociale que je suis intelligent, l'intelligence c'est pas tout c'est ce qu'on en fait... Hier j'ai regardé un documentaire sur Hitler, sa monté dans l'allemagne en crise. Ce pays a passé par tout les régimes aujourd'hui l'allemagne dirigé par une femme est la locomotive de l'Europe. J'ai remarqué que dans notre langage on a encore des mots, des éléments fasciste. On coupe au plus court y allant de considération générale un peu nazi. Le goulag c'est du fascisme national bolchévique. Il est plus question de lutte des classes dans le goulag mais de ségrégation dans un ghetto, on s'y distingue par le condo... Pour revenir à l'âme, on m'a assigné en première ligne pour ma santé mentale, depuis le temps je peux dire que je suis stable, la loi exige que je sois suivis par un médecin et une travailleuse sociale... Je cherche le qualificatif pour âme y'a plusieurs mots mais aucuns avec l'étymologie d'âme, je remplace par esprit d'ou on peux tirer spirituel, si vous voulez rire cherchez pas trop dans ma spiritualité. J'ai pas le sens de l'humour comme on dis c'est pas drôle... Me suis habillé c'est pas facile d'être inspiré, aujourd'hui le goulag seras à une température plus clémente... Ouais!!! Y'a le changement la transformation qui ne peux être qu'intérieure, toutes ces malédictions qu'il faut accepter malgré je ne sais quoi... Je vous ai pas parlé de la pizzeria au métro Berri, on est très mal servis par une bande de maghrébins incapables, hier j'ai demandé deux pointes toutes garnies on m'a servis deux pointes pepperoni fromage. Ils se paient ma gueule et ensuite on va dire que c'est moi le raciste... Le métro Berri c'est adjacent au goulag ça donne sur le coeur du goulag interlope, on y tiens tout les menus traffics... Je suis pas de ceux qui veulent épurer le goulag mais plutôt l'éduquer mais on peux pas forcer les gens, la misère, la petite misère est tenace... Dans le goulag on cherche la proie facile, l'affection d'un visage connus pour le dépouiller et se geler de toutes les façons. Je me perd, contrit... J'ai peur j'entend une voix bien réelle sur Rédio-Kénada c'est notre P.M. tout en business. La tête me tourne, des vertiges... On parle de sièges sociaux à la radio, moi je m'en tiens au siège de toilette, ils ont tous leurs opinions sur ce qu'il faut faire économiquement, mais y'a pas de vérité autant de façon de faire qu'il y a de gens d'affaires. Bon je pense que je vais arrêter ici. Faire les nouvelles avec les nouvelles c'est vraiment de seconde mains et pas très utile. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Busy Berny

jeudi 29 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je subis encore les effets du décalage, il a neigé sut le goulag. Le réel nous rattrape vite y'a pas a faire de poésie pourtant... Ceci est une sorte de pollution. J'en rajoute sur l'information quotidienne mais vous pouvez choisir que cette lecture et laisser tomber le reste. Je me dois d'être intéressant. J'ai une longue peine au goulag j'en sors parfois grâce à des bienfaiteurs. J'entend tousser ça passe au travers des murs. J'ai une réunion ce matin avec les partenaires du goulag, une phrase dans la tête "la nuit tout les chats sont gris". Je pense à mon père au reste du buffet qu'il ramenait après avoir fêté à l'usine. Bientôt ce seras la fête de l'espoir de la lumière. Je veux vous broder quelque chose de magique mais j'y arrive pas... J'en ai vécu de ces époques de tumulte personnel. Je me rappelle ce triste temps ou je me cherchais une job comme des dizaines de milliers d'autre, l'entrevue avec le juïf qui me demande si je suis un artiste et ou je répond oui pour me faire renvoyer illico. Le fil du couteau que je trainais partout c'était idiot... J'ai nettoyé mes lunettes pour mieux vous voir, j'essais de vous imaginer devant votre écran... Je me réveille lentement... À l'école primaire on rentrait à la maison le midi pour dîner ma mère écoutais les joyeux troubadours et y'avait ce délicieux parfum de soupe. Déjà la j'étais dans ma bulle j'ai aucune conscience de mes frères et soeurs ils devaient faire la sieste, ils étaient tout petit et ne fréquentais pas encore l'école, en deuxième année y'avait que ma soeur ainée un peu dévôte qui allait tout les matins à l'église, moi j'étais en première année j'avais des troubles avec les maudites réglettes mais je me rachetais avec la médaille d'honneur... Tout ça c'était bien avant de savoir que je passerais vingt ans réfugiés au goulag, que j'en ferais mon nid... Y'a rien de particulier dans ce que je vous raconte des millions d'enfants ont eu cette vie là maintenant inutile de vous dire que je suis adulte vous le savez mais parfois le goulag pèse lourd j'arrive plus a me forger des souvenirs, y'a que l'éloignement et la maladie qui remontent parfois la nuit je m'ennuie. J'ai souvenir aussi de cette lourde angoisse j'y reviens souvent ça me paralysait me faisait peur. Je voulais pas rester à l'usine, tout plutôt que ça. Je vous l'ai déjà raconté je crois... Ce seras ça pour ce matin, le goulag semble pas vouloir se réveiller, dans le parc y'a un mince tapis de neige... Merci d'avoir lu juqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

mardi 27 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Week end au goulag, c'est le silence, je prend une gorgée de café. Y'a longtemps que vous n'avez pas vu l'exilé en chair et en os. Cette nuit le propos est le même toujours mon monde intérieur. On a un de nos lecteurs retraités de la STM qui est passé sous le bistouri, on lui souhaite prompt rétablissement. Je viens de prendre mon petit déjeûner, les idées ne collent pas à ma matière grise. J'ai de la difficulté a me situer dans le temps, je croyais que c'étais le week-end... Ouais!!! Me suis recouché, ai dormis maintenant j'ai les yeux qui clignent. Parais qu'une âme ça pèse vingt et un grammes, ce matin je sent la mienne comme un kilo de plomb, elle est perdue au ncentre de mon corps et essais de remonter dans la pensée, le royaume du cerveau. J'essais de parler avec mon coeur mais c'est pas encore l'äme, les émotions y'en a pas tant que ça... Lentement le goulag se réveille, les gens y passent pour se rendre au boulot, c'est une grande migration quotidienne. Une âme lourde, lourde par son abscense cette façon de n'avoir rien a dire. Je sent que vous accrochez pas vous préférez quand je parle de mes bisbilles personnelles mais elle est là ma personne dans cette âme pesante qui habite mon corps qui a son tour se sent lourd, lourd à ne plus tenir debout... Si je me fait hara-kiri est ce que je vais libérer cette âme de ce corps malhabile... Que sont les malaises de la conscience? Ou est situé le remord? La peur? La haine? L'amour? La bienveillance? Là je pense aux vertues théologales dans le catéchisme, je pense que c'est La Foi, l'Espérance, la Charité ça plairait à monsieur le curé. Je les ai toutes mais par intermitences parfois elles disparaissent pour laisser la place au yable aux hallucinations et au mal... C'est une possession dans ce temps là je crois avoir besoin d'un exorcisme mais y'a plus personne qui pratique ça la prochaine fois je me tournerai vers un sorcier vaudou, je sais pas si y'en a dans le goulag mais je sais très bien qu'il est habité par plusieurs possédés qui parlent seul en fouillant dans les poubelles et les bacs de recyclage. Je sais ce sont des malades et eux aussi ont l'âme lourde ont a tout essayé mais en tout premier lieux on devrait leurs donner un chez eux c'est la charité je crois et je prie pour eux. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Souly Berny

samedi 24 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Depuis ma visite en Italie je suis redevenu un bouffeur de salami et c'est pas donné ces saucissons. En ce moment la bouche ressent tout le piquant de ces viandes aromatiques. Je pense au gras trans dans cette charcuterie y'a de quoi vous bloquer les plus saines artères mais c'est tellement bon... Dans le goulag on a pas de boucherie ni d'épicerie fine on s'approvisionne au supermarché, le quartier italien est loin pour les biscottis... Y'a plus de feuilles dans les arbres du goulag. J'espère que vous avez compris que mon goulag il est surtout intérieur que l'exil est la solitude et la pauvreté d'un petit quartier coincé entre deux ou trois grandes rues... Le goulag commence tout de même a se gentrifier on ravale les façades de certains édifices qui de commercial deviennent résidentiel et moi dans tout ça comment je me sent mon sentiment intérieur... J'ai remarqué que vous aimez beaucoup quand mes écrits donnent prise à la controverse, à ma peur fondamentale des autres à mes folles idées de persécutions. Je m'excuse pas je suis comme ça j'oublie parfois de vérifier et je reste longtemps dans mon délire, mes amis sont pas malfaisant quoi que lorsque je me fait dire que je suis infirme... Le goulag c'est de l'ordre de la psychose avec toutes ces voix d'ailleurs ce sentiment d'être une merde et la douleur, la perte de contact avec la réalité pour encore plonger dans l'irréel, les hallucinations. Je sais qu'il y a des gens qui comprennent ça de l'extérieur, moi je vie ça de l'intérieur je devrais dire je vivais ça de l'intérieur y'a longtemps que ça ne m'est pas arrivé... Je délire toujours la même chose j'ai pas envie de vous parler de mes samedis à la taverne avec les boys et la bière qui coulait à flot, on se saoulait le dedans de pathétique comme chantait le chanteur. Dehors c'est gris il est tombé quelque flocons je suis assis devant mon clavier et j'écoute de la musique pop des années quatre vingt c'est loin tout ça... Les samedis de novembre c'est l'époque de l'overtime pour avoir un surplus dans le temps des fêtes se payer des gâteries... Pendant ce temps là dans le goulag on marche avec aucun endroit où aller, on dérive dans le désespoir cherchant quelque chose qui mettras un baume sur notre itinérance... So you bet? Votre voisin seul dans son appartement accueille des sans abris, il va se faire évincer les appartements seront les lieux de tout les traffics, votre voisin croira qu'il est vivant, les problèmes seront sont lot, petite vie petite misère... Quand on observe dans le goulag c'est ce qu'on vois, souvent une vieille connaissance essairas de vous soutirer un vingt toute occupé de son importance en retournant ses appels sur son ipod à crédit... Faut voir c'est qu'une partie du goulag, y'a des gens honnêtes et chaleureux mais eux vous saluent sans rien demander, ils sont à leurs affaires sans se ronger les sens sur le pourquoi des malheurs du goulag. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

jeudi 22 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonjout! Bonsoir ! Bienvenue dans le goulag, j'espère que vous avez pas froid aux yeux, le goulag c'est le coeur de l'horrible, on pense à un ami qui couche à l'old brewery mission et qui a des difficultées a se reloger. Comme toujours il est tôt j'ai de la difficultée a écrire, a m'exprimer, je pense aux jolies italiennes de Trieste qui nous ont si bien accueillis avec un mini-bus et la visite de quelques coopératives dédiées à l'intégration sociale. J'ai vu beaucoup de mes pairs à Trieste soit au restaurant coopératif soit dans la clinique médico psychiatrique... Hier j'ai reçu une lettre qui me place en première ligne pour les soins psychiatrique avec un médecin généraliste il doit avoir mon dossier... Votre humble serviteur s'est fait photographier à la station de radio communautaire du goulag, on va encore voir ma grosse face!!! Pour ma lectrice secrétaire de L'Outaouais, oui j'y étais vraiment à Milan mai j'ai de la difficultée à le croire... J'ai pogné un rush de paparmane rose... C'est d'une saveur forte et sucrée, malgré tout le goulag ne dors jamais y'a toujours des voitures et des hobos, ce matin c'est l'émission de radio qui démystifie la folie mais je crois que malgré tout elle stigmatise on y dévoile notre maladie, on peux nous reconnaitre à la voix mais faut pas trop s'en faire, les gens portent pas nécessairement attention à ça... Je pense au vieux psychiatre rencontré à Trieste qui avait toujours, et c'est pour le mieux, les valeurs de la révolution française, liberté, égalité, fraternité ça devrais toujours être ça qui nous guide. Je pense à Bassaglia au cheval bleu, l'internet c'est mon cheval bleu mon moyen de communiquer avec l'extérieur... Hier j'ai renconté un "spécialiste" du film Mon oncle Antoine et aussi de la musique de Ennio Morricone, il se dis ostracisé pour des raisons politiques, ça fait des années qu'il tiens ce discours là, il s'est pas encore exilé au goulag certains de mes amis sont toujours près de l'itinérance, ils se font évincer de leurs logements pour n'avoir payer qu'une partie du loyer. On y vie au goulag, on y vie, le projet chez soi aide les itinérants a se loger, parfois ils se logent mal dans des loyers infestés de vermines bye! Bye! la santé mentale. Toujours a sucer des menthes roses... Il devrais neiger ce week-end doit on se réjouir ou pleurer. J'aime beaucoup quand le goulag deviens blanc et que l'hiver assourdis le bruit de l'extérieur... Cette semaine votre humble serviteur s'est tapé une boîte de gâteaux Mae West, de la vrai gourmandise, une folie pour le sucre... Je crois que ce seras tout! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Candy Berny

mardi 20 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoit! Je tiens à vous dire que j'ai retrouvé le pantalon, il était tombé du sac. Quand on vie une semaine intense comme celle qui viens de passés on a de la difficulté a revenir à sa routine. C'est quoi la routine du goulag? Ça commence par un café tôt le matin avec ensuite une lecture spirituelle. Parfois je prend une douche pour après prendre le petit déjeûner. Une journée sur deux ou trois je vous écris et ensuite je lis parfois je vais au groupe d'entraide. J'écris aussi dans mon cahier. Bon là je laisse la routine c'est ennuyeux, je pense à mon lecteur designer retraité de l'outaouais je sais pas si il en a une routine? Ce matin comme toujours le goulag dors, "le frigidaire fait bein du bruit" mais moi mes blues passent dans la porte. En Italie y'a des publicités télé de couches pour homme on a pas ça dans le goulag on fait dans notre culotte, juste assez pour mouiller le devant du pantalon. Je sais pas si c'est de l'incontinence ou de la nervosité la fameuse goutte... C'est des choses intimes qui n'appartiennent pas qu'aux habitants du goulag. Ce matin il fait noir comme toujours, je veux pas vous faire une chronique d'actualités y'en a assez comme ça. Le dos me pique je me gratte avec un couteau, la chaise ou je suis assis est brisée je risque de me ramasser sur le cul. Parfois ma perception de la réalité est tordue. Je me ramène en pensant au goulag à tout ces gens qui y habitent. D'habitude quand on écris on veux dire quelque chose moi je veux rien dire même pas l'absurde de mon écriture. J'ai plus de lait pour le café je vais le prendre noir et vous vous foutez surement de savoir que j'ai des brûlements d'estomac, je prend des anti-acide mais non je suis pas sur l'acide bien que j'hallucine parfois. J'ai pas mal ce matin la douleur n'est pas là ça aussi je vais bientôt cesser d'écrire là dessus, la douleur c'est le lot de tout le monde on fait avec... Je sais être dans la marge, je sais pas pourquoi je vous raconte ça. J'entend des chiens hurler dans le goulag on se croirais dans le désert avec les coyotes... Je pense à une cousine que j'ai pas vue depuis longtemps, je la reconnaitrais pas au hazard comme ça. Comme souvent la nuit les camions reculent sur les docks du goulag, c'est la livraison quotidienne de fruits et légumes... J'y arrive pas cette nuit, je suis vide comme toujours c'est des niaiseries je vous laisse et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère. Strangely Berny

samedi 17 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il est une heure trois dans le goulag, c'est la nuit et je ne sais plus qui sont mes amis. Je pense aux Euro que j'ai dépensé en voyage, à tout ces repas au restaurant à la pizza aux pâtes aux spécialités italiennes.. C'est mort dans le goulag quelques taxis qui passent lentement ceux de Trieste roulaient très vite... Le goulag centre-sud a continué d'exister pendant mon absence. J'écris des inepties comme la terre est ronde. Je suis a récupéré du jet lag. Je me rend bien compte que malgré mon discours sur la culture je suis inculte, je sais pas me servir d'un couteau et d'une fourchette quoi dire des assiettes au restaurant slovaque? Y'en avait pas... Avant de partir j'ai peut-être trop insisté auprès du chercheur pour qu'il me paye où encore il me reproche mes relations avec la direction, je ne sais pas... Je vie quand même dans le goulag cette nuit les voix disparaissent. Je pense à la pleine citoyenneté aux risques que j'ai de la perdre et de revenir des années en arrière. Je prie dans le goulag pas très orthodoxe. Je prie pour ne pas perdre le peu de tête qu'il me reste. Le calvaire s'est arrêté maintenant que je suis chez moi... Aux douanes électronique j'ai demandé l'aide du douanier de toute façon j'avais rien a déclaré je peux trouver le nécessaire dans le goulag... Je répète le mot goulag comme un mantra, une litanie dans l'isolement seul au milieu de nulle part centre sud Montréal. À l'époque y'avait un centre de crise dans le goulag ils ont fermés à cause d'une grève, j'ai entendu dire que les intervenants voulaient le salaire des travailleurs sociaux ce qu'ils ne sont pas... L'étât de crise douloureux, la psychose et la soif d'alcool pour essayer d'adoucir le mal cette façon de tourner en rond avec l'addiction et la folie... " J'aime les psychitroteuse" "C'est à tes risques et périls". J'ai toujours ce doute sur mon quotient intéllectuel, je veux pas le savoir j'ai peur qu'il soit trop bas pauvre nigaud... J'ai l'avantage de vivre seul je dérange personne quand je suis debout la nuit. Je sais bien que pour vivre ailleurs que dans le goulag faut que j'augmente mes revenus mais je suis pas prêt a faire des compromis... Je chasse les voix dénigrantes, j'ai pas le génie des grands écrivains asilaire. Je vous reviens, je vais prendre une douche...Dans le voyage j'ai perdus une paire de pantalon, je les ai oublié dans une penderie de chambre d'hôtel. Ça y est j'ai pris une douche. J'aime beaucoup le parfum. J'en ai pas acheté dans l'avion, trop cher... Je pense au système de santé mentale à comment il aliène, à comment il isole dans le goulag loin de nos pairs travailleurs, ouvrier... Je veux pas redevenir ouvrier malgré tout je veux rester dans la pratique de ce que vous lisez ici, de deux maux je choisis le moindre... Chez les ouvriers dans le marché du travail on aime pas beaucoup les fous, le stigmate est toujours présent, je ne veux plus faire avec... Je veux qu'ils considèrent ma souffrance mais pour eux ça ne compte pas. Vous dites surement que je suis une pauvre salope qui veux un traitement de faveur mais quand je vous voie à l'arrivée dans l'aéroport je veux rester une salope je veux rien avoir a faire avec vous. Je veux rester fou... Je termine sur ces durs propos et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Braggy Berny

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Bonjour! Bonsoir! J'arrive d'italie de Milan et de Trieste plus précisément. Je viens de me réveiller je réalise que je suis revenus au Goulag Centre-Sud.Comment vous dire en une semaine on a pas le temps de tout voir surtout quand on est occupé dans un colloque. J'avais un message dans ma boîte vocale qui disait "press two for english" j'ai pas apprécié. Je me gratte la poche et j'arrive pas a écrire. Je crois que je fait des jaloux. J'ai reçu un document pour un colloque sur l'art et la marge de l'instiut universitaire en santé mentale de Québec... Je sais pas... J'entend une chanson c'est Ti amore je crois. J'étais à Trieste la ville de James Joyce et de la déinstitunioalisation, un mot long et mal compris, en santé mentale. J'ai pas vu de Goulag à Trieste les cliniques semblaient vides les fous sont disparus. Je sais pas si Joyce était à Milan quand il a écris Ulysse son oeuvre ultime selon moi, oeuvre qui visait a transformer l'anglais d'un bord à l'autre. Ce matin c'est calme dans le goulag, j'ai une crampe dans un mollet. Je suis chez moi. J'essais de trouver ce qui m'a marqué dans le colloque à Milan, la présentation sur la détection précoce des psychoses m'a touché. Faut essayer de prévenir et chez les jeunes, faut leurs donner un message fort et significatif. L'opératrice, les intervenants à Trieste on les appelle des opérateurs, disaient qu'il faut aider a réaliser des rêves. Aujourd'hui je remet tout en question je ne sais plus qui sont mes alliés." Half asleep I hear a voice" ça se calme les voix... J'ai mal, mal à ma mal amanchure, à ce que je vois le goulag et les réseau informatiques se portent bien sans moi. Je vous laisse là dessus et vous remerci d'avoir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!! Berny Italie

mardi 6 novembre 2012

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Bonsoir! Bonjour! Je pars pour Milan dans deux dodo. Ce soir il fait froid dans le goulag, je me réchauffe en écoutant du jazz. Je crois que je suis un grand niais, je sais pas comment m'habiller pour partir. Je crois que je vais porter mes bottines et mon manteau d'hiver. Ça va me prendre une bonne carte de la ville pour pas me perdre... Je suis un peu nerveux, je parle pas italien... Je me rappelle Télé-Domenica le dimanche à CTV tout en italien... Le goulag va devoir se passer de moi c'est pas très grave. La nuit tombe rapidement... Je connais rien de l'Italie mais je vais être sur le continent père des goulags... Je pense aux communistes italiens et aux communistes russes. Je vais aussi à Trieste la mère de la désinstitunionalisation, méchant mot, avec le regretté docteur Basaglia le père de cette chose... Je crois qu'il étais communiste. Je pense aux stigmates du touriste... Ce soir j'arrive à rien, je pense à cet ami décédé qui disait de l'immeuble ou j'habite que c'est un bloc de lesbiennes. Je vous ferai pas "Autumn leaves" y'a plus assez de lumière dans le goulag et on veux nous vendre de la fibre optique... Je pense à mon ami d'enfance Michel Cesare qui disait parfois s'appeler Michel Ferronni. Ferronni ça me fait penser au Docteur Ferron, l'illustre écrivain père du rhinocéros. Dans le goulag y'a pas de rhino ni d'hippo seulement quelques oiseaux rares qui flânent en fouillant dans les bacs à recyclage, mais oui même dans le goulag on recycle... Ça fait un bout de temps que j'ai pas vu un lampadaire clignoter dans le goulag, l'électricité, le tout à l'égoût on a quand même des services c'est plus notre bon vieux quartier d'antan avec des planchers de terre battue et la bécosse, ça fait pas des siècles ça mesdames et messieurs, cinquante soixante ans max... Oui! Oui! La belle époque ou pour avoir de l'eau chaude pour se laver on la faisait chauffer sur le poèle pour la jeter dans une cuve... Vous allez me dire que j'écoute trop de mauvais films mais le chauffe eau ça déjà été un luxe. Je suis certain qu'il y en a encore qui vivent dans des cabanes sans tout ça, le vrai goulag!!! Mais dans mon goulag on vie dehors démunis, itinérant et on se fait parfois refuser les toilettes d'un restaurant sous le prétexte qu'on est pas client, on crève dehors gelé par le froid sans même pouvoir dormir à la grande bibliothèque et là je me rappelle quand j'étais saoul mort et qu'on m'empêchais de dormir sur la table du bar au goulag. Fait froid la fenêtre est fermée j'entend rien de ce qui se passe dehors, dans le temps le goulag c'étais le fief, pas le fif, de la Vicker's... On va en rester là pour l'histoire... "Times they are changing" bon on va encore dire que je suis homophobe. Je vais vous dire franchement je sais pas si je le suis, comme au début je suis niais et innocent. Dans tout les sens. Ce soir j'essais de vous en donner pour votre argent c'est abonnement réseaux au prix que ça coute faut que ça serve à quelque chose. Je m'en vais dans le pays du Duce et là on va me taxer de fasciste pour me sauver je vais dire que Mussolini comme tout les dictateurs c'est un con. Sous un régime fasciste je risquerais ma vie à écrire ça. Dans le goulag on est quand même pris avec la dictature des faiseurs d'asphaltes des couleurs de ciment, je vais attendre les conclusions de la commission Charbonneau. Je tombe dans l'actualité donc j'arrête. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Chimery Berny

dimanche 4 novembre 2012

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Bonsoir! Bonjour! On a dormis une heure de moins. Je vous en redonne pour quelques minutes. Le goulag dors encore je me recouche pas c'étais le last-call dans les bars... Le staff crie "on nous donne une chance!!!" les soulards on pas envie d'aller dormir. À la sortie on essais de se matcher avec une fille saoule. Un peu de peau pour finir la nuit... C'est pas la fée des étoiles on s'entend. Je pense à la chanson living wreck de Deep Purple... Et on se fait des serments en sachant que c'est juste pour la nuit... Y'a pas de voitures dans le goulag, il est trop tôt ou trop tard. Dans la discothèque y'avait une odeur de sueur et de vieille bière, dehors quelqu'un éternue il a sniffé trop de coke... Dans la ruelle un toxicomane est étendu près d'une flaque d'eau, il a dilué sa dose avec l'eau de la flaque, il ne va pas plus loin ne veux pas aller plus loin la mort en arrière scène... La nuit dans le goulag ce sont les morts-vivants qui pennent la place, on s'y shoote méchamment trop givré pour sentir la morsure du froid... C'est l'histoire du bas de la ville, du goulag on se cache dans des restaurants désafectés au tapis brûlé, on y bois du mauvais scotch dans des tasses... On veux pas aller dormir, on a plus d'argent on cherche qui taper à cinq heures du matin pour étirer la nuit. Sans gêne on réveille un bonnasse qui nous prête cent dollars et à qui on dis qu'on va lui remettre demain mais on s'en fout, malhonnête avec tout l'amour du monde pour la poudre blanche. Mais c'était avant j'ai changé de vie. Je vous entend siffller ou chanter en me croisant, parfois j'ai le désir de mourrir, d'en finir mais je fait toujours une autre journée en sachant que c'est pour le mieux. J'ai laissé mon lit à mon partner je couche sur le plancher de la petite chambre désolante, j'arrive pas à dormir dans le down de mon intoxication. Je me lève j'ai une jambe toute engourdie je me foule la cheville j'ai mal... Tout ça c'est la mort dans le goulag. J'ai débuté la nuit avec l'espoir que se serait différent mais c'est encore la même chose, la routine de l'intoxiqué. Ne vous inquiètez pas je répète c'était avant. J'ai pas une profonde nostalgie de cette période de ma vie. Je pense à ce gars qui a fuit le goulag pour Vancouver, il espérait refaire sa vie, c'est qu'une cure géographique. La nuit le goulag est ouvert à tous à toutes. J'essais de me rétablir parfois je désespère face au jugement que le prochain jette sur moi. Le prochain c'est souvent un religieux à la morale éculée qui veux me voir réintégré la société dans un travail mortifiant. Dans le goulag les églises ont toutes été vendues et c'est tant mieux, y'auras moins de mangeux de balustres. Le goulag c'est parfois la misère a attendre que le métro ouvre pour s'alonger au chaud sur le banc de la station. Quoi dire après ces nuits aux odeurs d'urine et de tabac, ces nuits de sans foi a foncer vers le désespoir, inconscient... Y'a un parfum chez moi, ça sent bon voilà toute la différence, un parfum qui permet de se tenir abstinent. C'est dimanche matin les derniers fêtards sont couchés, ne reste que les solitaires isolés et quelques désespérés, ils louent des films pornographiques et termineront la nuit avec l'oeil du voyeur. Voilà le goulag ce matin. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

vendredi 2 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Suis de retour au goulag, trois jours partis c'est pas assez pour que les choses changent. J'ai couché tout près du parlement là ou on décide un peu abstraitement qui vivras dans le goulag. Ce soir il pleut, c'est le gris de l'automne, ai ramassé l'hebdo culturel du goulag mais oui y'a de la culture au goulag mais l'exil ne permet pas d'en redemander on s'accroche à la télé et à la radio pour vivre le spleen, le poète écrivais comme ça a Paris, goulaguien. Ça fait pas un joli mot mais je me souviens d'avoir lu placardé sur les murs du goulag "la définitive du sublime" un court mot qui évoque les junkies et l'intoxication mortelle et justement définitive, celle qui fait quitter le goulag pour l'au delà. Oui c'est une réalitée du goulag, l'intoxication et la peur, le jeu avec la peur le déni dans une forme de désespoir avancé. Dehors j'entend les voitures et les autobus, le feu reste longtemps au rouge, on se brûle dans le goulag, le poète parlais de "dérèglement des sens", on y courrais à ce dérèglement sans savoir toute la souffrance que ça charriait. Je croyais à de nouvelles perceptions, de nouveaux sentiments, de nouvelles émotions ça c'est tout simplement distordue et transformé en délire sans mystique. La nuit est tombé sur le goulag, depuis dix neuf ans je suis un gars du boutte, le boutte c'est ce quartier de la ville ce quartier que j'ai baptisé goulag et qui me vois souffrir au quotidien. Dès mon retour j'y replonge, on essais de l'adoucir le goulag en y tenant marché à ciel ouvert avec des produits du terroir mais chacun passe sans trop s'arrêter pris dans sa désolation. On réécriras pas les rockers sanctifiés de Francoeur ni ses filles de l'est, c'est le malheur maintenant avec le goulag les filles sont parties et les rockers aussi. Les petits bourgeois côtoient la plèbe, les sans moyens les souffrants qui comme moi essaient de se rétablir sans laisser croire qu'il vend son âme au plus offrant. Vous savez certainement que même au goulag on a le téléphone. J'ai eu le malheur de l'utiliser et ça m'a fait mal c'est pourquoi j'essais de retourner dans ma bulle "rimbaldienne". Je sais pas pourquoi on s'entête a me faire croire que si je déménage ce seras un autre pas vers le rétablissement. Mon univers c'est cet édifice dans le goulag j'y paie mon loyer et je me rétablis à ma mesure. Je sais ce qui est bon pour moi parfois je demande des conseils mais les décisions restent les miennes. L'enfer a toujours été pavé de bonnes intentions... Ouais! Je deviens prosaïque, ceux qui m'entourent dans le goulag tirent la couverte chacun sur leurs bords... Je termine là dessus. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

lundi 29 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vais vous laissez en paix pour un petit bout de temps. Je pars pour Québec quelques jours au colloque de l'AQRP. Bein oui! J'ai une permission spéciale pour quitter le goulag et me rendre dans la capitale provinciale. Je vais les entretenir de mon expérience de voyage, de comment ça se passe quand je suis loin de chez moi, loin du goulag... Je reviens pour le week-end si tout va bien et ensuite je repars pour les vieux pays, Milan et Trieste, je vais aller voir ce que les Italiens font de bien en psy. Je suis anxieux, j'ai peur de me perdre et de ne jamais revenir... Ce matin c'est café noir et vieux jazz, c'est quasiment un pléonasme me semble qu'aujourd'hui le jazz a toujours été vieux... Dehors il vente, l'ouragan épargne le goulag il a déjà vu pire... Je pense à mes fidèles lecteurs européens. Je crois qu'ils sont en europe mais à vrai dire je sais pas... Comment vous dire j'essais de vous partager mon jardin secret comme une fillette naïve lâchée lousse dans le goulag en cherchant l'attention. Je laisse tomber les considérations littéraire personne y crois c'est qu'un blog rien de plus, c'est pas de la littérature au sens noble, ça ressemble à ce qu'étais et ce qu'est toujours je crois la bande dessinée, de la para littérature. J'ai perdus le blues depuis que je me suis assis, installé dans le goulag, la nostalgie c'est pour la boucherie polonaise du quartier, un autre pays de l'est, ici le goulag est dans l'est... Faut pas que je cherche a plaire... À la radio Joni Mitchell c'est bien pour les grands espaces pourtant mon âme est en réclusion, je me souviens jamais de ce que j'écris, on me conseille d'être positif mais dans le goulag y'a pas de club optimiste, mais non, mais non je suis pas reclus prisonnier du goulag. Je suis prisonnier de ma tête qui tente d'évacuer et qui n'y arrive pas, dans mon cerveau ça bouillonne comme dans un navet cuit à la polonaise... Faut tout prévoir quand on quitte le goulag et se réjouïr: Je m'en vais au nord comme quoi il est possible d'être plus au nord que dans le goulag. Le café chaud calme un peu la douleur anxieuse que j'ai à l'estomac, ce n'est que ça de l'anxiété... Encore heureux que Sandy nous cause pas une panne d'électricité... La nuit je veille pour que vous puissiez dormir, j'observe le temps qui passe loin de cette petite mort qu'est le sommeil. Je mange un jujube cherche quoi vous écrire, du goulag l'amérique prospère est loin, je regarde passés les sans domiciles fixe. Ils tiennent à leurs liberté veulent pas se faire embarquer dans un univers de services sociaux qui les logerait au même endroit que les coquerelles, où il devrais se confesser à un T.S. pour tout les menus gestes du quotidien. Je pense à la citoyenneté, à la pleine citoyenneté, je crois que certains le sont moins que d'autre surtout ceux plongés dans le gouffre de la santé mentale au goulag. Parfois on a pas grand choix l'univers de l'itinérance versus celui de la maladie mentale, je sais pas si vous comprenez, c'est une liberté qui n'en est pas une. Je vous quitte sur ces fumeuses réflexions. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

samedi 27 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir à la télé dans le goulag y'a une émission sur les Beatles. Je les ai découvert à dix onze ans dans un disque trente trois tours acheté à la pharmacie en bas de chez moi, ma soeur s'en souviens certainement. Une chanson comme Yesterday c'est un chef d'oeuvre de la pop. J'étais au début de l'adolescence mon père avait acheté une chaine stéréo, nous on achetait les disques d'Abbey Road à Let it be de L'album Blanc à Magical mystery tour. Je me souviens plus de l'ordre dans lesquel ils sont parus. Je me souviens aussi quand les Beatles se sont séparés des magnifiques pièces de John Lennon surtout Imagine et du Maybe I am amazed de Paul MacCartney. C'est la musique qui a accompagnée mon adolescence. Pourtant j'avais encore les cheveux court ma mère me les faisait, bientôt j'ai commencé ma petite révolte comme beaucoup d'adolescent, une crise en famille à la tablée du dimanche ou ma soeur m'appuyais pour que je me laisse allonger les cheveux. Je vous dirais Dont let me down comme dans la chanson. Les Beatles étaient les peace and love de Sergent Pepper. Plus tard j'ai rencontré des jeunes filles de familles plus fortunées qui idôlatraient cet autre groupe anglais les Rolling Stones, Sympathy for the devil entre autre. Fallait avoir ces disques sinon on faisait pas partis de la gang. Hier tout mes problèmes semblaient si loin maintenant je me cache... Excusez... La musique pop omniprésente... J'ai l'impression que je vous ai déjà écris ça. Je pense au rock solid gold y'en a tellement, Black Sabbath quand j'ai arrêté d'aller à la messe... Simon and Garfunkel, like a bridge over troubled water une chanson de paix et de réconfort, Cat Stevens que la jolie Céline chantait accompagnée par l'ami Christian... Je peux vous faire une liste de tout ça pourtant je suis allé a rebours de la pop je suis passés au blues et au country qui m'apparaissait plus authentique. J'aimais bien discuter musique du feeling, comme on disait dans le temps, d'une guitare... La musique a toujours eu une grande présence dans ma vie même dans les pires moments. Je crois qu'il y a de la spiritualité dans la musique, elle peut sauvée comme elle peut achevée. On dis souvent que ça pleure bien sur certaines musiques, comme si c'était interdit, je vois pas ce qu'il y a de mal à ça... On avait plus de foi en Dieu mais on croyais en nos idôles bien humaines et qui souvent nous on déçus. Je pense au Bengla Desh de Georges Harrisson... Mais dans tout ça faut jamais oublier que la musique c'est la nuit même dans le goulag et pas toujours dans les belles salles, je me rappelle avoir couché dans une chambre d'hôtel à Sorel qu'on démolissait à coups de grue le lendemain matin. Je suis revenus en arrière, j'ai pris la foi et je prie maintenant en écoutant la musique. Je crois en une force supérieure qui pourrais être la musique, qui console, qui donne de l'espoir, une musique de lumière qui éclaire sur ce que nous sommes de pauvres humains faillibles et imparfait. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Musically Berny

vendredi 26 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du milieu de ma nuit au goulag. Je suis à peine réveillé, j'ai fait des cauchemars. Dans mon cauchemar je montais dans un grenier d'une batisse universitaire. Je me suit fait dire que j'avais pas d'affaire là. Dans le cauchemar y'avait beaucoup de portes. Ai mangé deux rôties beure d'arachide, dans le goulag centre sud y'a ça de bien je mange.. Comment je fait pour exprimer cette bibitte qui m'habite... Hier je suis passé dans un parc ou y'avait une sculpture qui évoquais le Vaisseau d'or D' Émile Nelligan, un grand poème, un grans poète au destin tragique. À Rédio-Kénada cette nuit c'est du jazz, une pièce de circonstance intitulée Taïga.. Je me laisse aller sur les ailes de la nuit, tout est calme, je n'ai pas peur... Je suis gris,gris comme le chat... Je me gratte le dos avec un couteau. Hier je racontais à quelqu'un que ce blog c'est un univers qui m'appartiens. Je tiens pas à ce qu'on me dise quoi écrire qui doit y être ou pas... Vous allez me dire "get a life!" justement j'en ai une vie, une vie de bloggeur. Lentement je me réveille l'angoisse passe, le psy est présent au centre de toutes mes pensées. Y'a longtemps que je l'ai vu et c'est tout comme si sa pensées veillaient sur moi. Je préfère parler à quelqu'un qui consulte un psy qu'à quelqu'un qui devrais en consulter un.. Je pense que dans le goulag y'a beaucoup de psychiatrisé, maintenant on nous appelle des utilisateurs de services, des personnes en rétablissement. J'aime le calme de cette nuit, pas d'ambulance de pompiers, de policiers et de sirène. J'arrive pas a faire de la poésie a donner un ton vaporeux à tout ça. J'ai écris trop vite l'autobus viens briser le calme. J'aimerais bien que mon âme en soit une effeuilleuse qui enlève une pièce avec le rythme de la musique pour qu'il ne reste qu'une âme nue qu'on admire comme une strip-teaseuse à la fin de son numéro. J'ai pas de tatoo sur mon corps, ce sont des signes du néant qui ne me disent rien... Je me joue dans l'oreille la blessure semble guérie, tiens encore une fois on brise le calme, un klaxon... Je crois que vous n'aimez pas quand je mentionne l'âme, pour moi l'âme est essentielle pour la vie spirituelle, on doit y être attentif, cette nuit la mienne est calme mais "who cares?" Vous préférez l'agitation du jour dans le goulag, cette agitation qui me feras mourrir du cancer du poumon dans quelques années y'a un prix a payer pour tout... Aujour'dhui c'est jour de poubelles dans le goulag, les recycleurs indépendants vont les fouiller pour trouver des bouteilles . C'est ça aussi la survie dans le goulag. Les sacs de plastique puant qu'on éventre pour quelques cennes. Bon! Ce matin je termine là dessus!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

mardi 23 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Mon horaire bascule, je me calme c'est pas évident quand un intervenant diplômé vous dis que vous savez pas de quoi vous parler. On appelle ça discréditer, invalider ce que vous dites. Je parlais des pairs-aidants et de tout le temps que ça prend à les intégrer au réseau. Je crois que les intervenants ont peur à leurs jobs, ils ont peur d'avoir des diplômes diminués. Mais je vais vous dire on s'en crisse les intervenants font autant partis du problème que de la solution... Si tu décide d'être intervenant à un âge avancé me semble que t'a manqué quelque chose à quelque part... Je sais que ce genre de job donne plein de responsabilités mais, justement y'en a pas de mais je sais pas de quoi je parle, à tout mes blogs c'est des insignifiances qui valent pas l'oreille des intervenants, oui! Oui! Oui! Je sais pas de quoi je parle j'ai mal pis je dis des niaiseries. Je me rappelle du bon vieux temps ou y'avait une vie communautaire, de la cuisine collective et des parties de cartes de yum aussi... Cette vie là avec mes pairs malades avait ses avantages et ses inconvénients. Je vous laisse imaginer les problèmes, les échanges de toutes les sortes... J'écris encore des niaiseries, je peux je paye mon loyer et j'essaye de pas trop déranger... J'ai finis de souffrir pour rien avec la spiritualité je ne suis plus seul il ne me reste qu'a toujours augmenter ma foi. Je crois que j'ai changé mais parfois j'ai des sursauts de ressentiments, la colère c'est un luxe que je ne peux me permettre... Je répète, je sais vraiment pas de quoi je parle prisonnier du Goulag centre-sud... Ce soir les bus passent les gens rentrent à la maison, je pense à l'ancien chauffeur de taxi, la vérité c'est qu'il me fait chier avec sa théorie, je lui préférais de beaucoup le praticien-ressource. Les épreuves parfois on ne peux les éviter, la vie est faite comme ça, je dois accepter me semble que j'écris là dessus souvent, c'est pour me convaincre que c'est la bonne attitude. Accepter et ne pas faire de scénario, parfois rêver un peu mais sans s'emporter. Je crois que c'est raté mon blog aujourd'hui, le mal fait son ravage mais j'aime pas beaucoup qu'on me prenne pour un cave surtout les intervenants en position d'autorité. J'en reviens pas qu'on me pardonne. Je sais, je sais ils sont là pour m'aider... M'aider à quoi? M'intégrer? Je vous l'ai déjà écris ce mot intégrer pour moi ça veux rien dire. Je pourrais très bien intégrer un gang de motard. Je niaise me semble qu'un être humain ça s'intègre pas ça vie comme ça peux avec les autres. Bon je vais cesser de faire l'intelligent vous constatez probablement que c'est un ramassis d'idioties et vous avez raison. Comme souvent je termine dans un cul-de-sac je devrai viré de bord et faire face. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sloppy Berny

dimanche 21 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je viens d'apprendre que ce que j'essais de faire avec l'écriture c'est de l'expressionisme, une école pacifique allemande d'entre les deux grandes guerres, une école méconnus entre l'impressionnisme et le surréalisme , le dadaisme. Si j'ai bien compris la littérature dois me changer et donc changer le monde et là je pense au personnalisme d'Emmanuel Mounier au côté spitituel de l'écriture.... Chez les expressionismes on étais non violent on leurs a accolé les noms de Kandinsky, Romain Rolland, Bert Brecht, le Bauhaus aussi. L'expressionnisme c'est une école mineure partagé entre l'Allemagne, La France, la Russie une époque ou on le sait aujourd'hui, le nazisme aveuglait les allemands qui haissait le sentiment et son expression, on était pour la force de la nature la description de portrait de la nature... Je dois vous dire comment je me sent quand j'écris ça, me semble que la poésie c'est pas fait pour exalter la nation c'est un regard sur soi tout intérieur ou on espère que l'autre va se reconnaitre, c'est parfois surréaliste... Ça vous intéresse de savoir qu'hier j'ai mangé du tofu et non j'étais pas assis sur le futon. Cette nuit dans le goulag comme toujours on entend les camions reculer. Mais moi à l'intérieur je me sent pas bien, j'ai une douleur, Antoine l'appelle chien qu'on peux maltraiter comme n'importe qui. J'ai mal à l'existence, l'âme en labour, l'âme qui gêle, la mort automnale qui essais comme à tout les ans de m'abattre dans son temps gris et lâche... Je manque de mots pour évoquer le malaise, mon âme en charpie dans mon corps qui s'écartèle, s'empale sur le pieux de l'ignorance. Entendez vous? Entendez vous? Le goulag qui rêve à des cieux clément... Oui y'a longtemps j'ai eu peur puisqu'il faut le dire, l'écrire, une peur de fou, une peur de la mort, maintenant j'attend d'y être pour la nommer... Étrangement cette nuit je me suis levé somnanbule qui cherchais un ice pack, j'en ai jamais eu... Ouais!!! À cinquante six ans on dors plus comme un bébé. J'ai souvenir il y a longtemps d'avoir téléphoné chez mes parents la nuit on m'avait dis de ne pas recommencer. Je suis resté avec ma profonde solitude mon immense douleur et j'ai pleuré, y'avait personne... Ce que j'ai c'est une fracture de l'âme par ou s'envole le bon, ce bon qui a peur de la révolution, de la contrition, ce mot appris dans une prière on apprend ou on peux.. Les expressionistes étaient tout sauf nazi, on les a même persécuté, pour les nazis leurs littérature était moralement innaceptable. Je crois que pour eux c'étais de l'art dégénéré. Je suis dégénéré si ça veux dire être faible et montrer son malaise sa souffrance que j'ai de la difficultée a nommer dans et par mon inculture, mon mélange de synapses et de neurones handicapées qui me fait voir des espions un peux partout. Je termine là dessus, veuillez accepter l'expression de mes sentiments distingués. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Personnaly Berny

vendredi 19 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Viens de sortir d'un cauchemar, je suis toujours heureux de me réveiller dans ce cas là. Les portes grincent et claquent dans le corridor. J'écoute mon coeur qui bat qui me dis que je suis encore en vie c'est toujours la nuit. J'ai une blessure dans l'oreille qui ne veux pas guérir, je joue trop avec... Mon écriture est trop désincarné je n'arrire pas a vous faire sentir... Je respire fort par le nez... Cette semaine j'ai regardé Full Metal Jacket de Kubrick, la guerre toujours, les morts toujours... Dans ma famille y'a pas de soldat... Que de sentiment... Y'a quelqu'un qui niaise sur la passerelle. Je n'éprouve plus ce grand sentiment de solitude, d'être à part, je suis comme tout le monde pourtant y'a encore beaucoup de chemin a faire pour nous déstigmatiser moi et mes semblables souffrants. On veux tant nous intégrer mais j'y tiens quand même à ma différence. Je regarde l'écran, l'écran me regarde je ne sais plus lequel de nous deux écris, oui! C'est moi j'utilise le clavier et les caractères apparaiisent, mon caractère aussi s'étale en mots... Debout la nuit je ne souffre pas, hier un ami m'a téléphoné pour un conseil il veux aller à Munich en Allemagne. Je lui ai dis de pas hésiter d' y aller, il a voyagé moins que moi c'est tout dire. Je pense au train de banlieue de Boston sans une place de libre. À une certaine époque je voyageais sur le pouce entre Terrebonne et St-Léonard pour aller travailler. Je comprenais pas qu'avec le fruit de mon travail je devais m'acheter une voiture ou déménager à Montréal et payer un loyer... J'étais un drifter, je l'écris souvent je dérivais et je me suis échoué sur les hauts-fonds de la folie... Quand j'ai réussis a décoller des hauts-fonds je suis tout de suite tomber dans les bas fonds sans savoir si j'allais remonter et atteindre le quai... Le voisin ne dors pas lui aussi, il surveille son scooter... Sur la passerelle c'est une pute qui passe, elle cherche une porte a ouvrir sans trop d'effort, un vol sans effraction. J'ai juste eu le temps de mettre mes jeans j'ai pas pu l'apostropher elle est partie.... Je pense à la mort, à ces désespérés qui me tueraient pour quelques dollars de quoi se réapprovisionner en dope... Le gars parlait de réduction des méfaits ils vont toujours avoir besoin d'argent vite fait, prostitution, vol ect... Elles se cherchent aussi un endroit pour crasher, pour faire ce qu'elles ont a faire à l'abri des regards dans la rue. Le goulag c'est ça aussi des clients potentiels pour les prostituées. Je ma rappelle de la poussée dans le dos qu'une d'elle m'avait donnée parce que j'ai pas voulu de ses services. La nuit achève ce post aussi. J'espère que les petits bandits ont trouver un endroit pour se reposer. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Lesly Berny

mardi 16 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je tousse, je tousse... J'ai hate de partir pour les vieux pays. Je racontais à un ami que j'étais privilégié de voyager en si bonne compagnie. Je vais essayer de renouveler mon stock de souvenirs un peu comme celui du cheval bleu à Besançon qui ramenais à Basaglia le père de la désins à Trieste. Ce soir j'ai reçu un message téléphonique d'un médium qui avais des choses à m'annoncer, je le soupçonne d'en vouloir plus à mon cash qu'à mon bien-être. Parais qu'il y a des situations dans laquelle je ne sais pas comment réagir, le médium veux jouer sur mon angoisse fondamentale. Moi j'essais de vivre le moment présent... Je lis sur l'expresionnime une forme d'art apparue en Allemagne après l'impressionnisme et avant le dadaisme, je sais pas pourquoi je lis ça c'était avant le désastre nazi. Ici aujourd'hui est-ce qu'on peux parler du désastre de l'islam intégriste, on va me traiter de raciste et on peux être iconoclaste dans l'islam, pour certain on représente pas Dieu et son prophète pour d'autre on le nomme pas, me semble qu'elle a le dos large la puissance supérieure. Mais je m'étais promis de pas écrire sur l'actualité de la controverse y'en a à gauche et à droite inutile d'en rajouter. En moi profondément y'a cette dette qui me torture pourtant c'est vieux et finis.... Je pense aux pairs-aidants, c'est peut être une autre façon de garder l'oiseau dans sa cage, le malade à sa place... J'ai toujours le sentiment de faire mauvaise impression, first je suis pas là pour impressionner les gens, je suis pas un montreur d'ours... Je fait pas de tour de force, je veux juste essayer de faire ressentir mon état de schizo-parano, la bordure entre le normal et le pathologique... Ce soir je me suis rendus dans un forum de discussion pour une firme de sondage. J'ai eu l'idée que les douzes personnes présentes étaient là pour me piéger partout ou je vais les espions en rajoutent à mon dossier, voilà ma folie du goulag... Pourquoi je serais intelligent? Plus intelligent que vous qui me lisez, faut que je me le dise je suis rien qu'ordinaire... Dehors une jeune fille parle, d'après moi elle se cherche un client... Hier j'ai vu de jeunes noir essayer d'embarquer une jeune fille dans leurs affaire toute croches. Coin Dorion et Sainte-Catherine les chauffeurs de taxi parlent fort parce qu'ils ont peur... Je me demande pourquoi je réagis pas plus vite quand je vois des choses louches. Ce soir j'ai peur, la nuit m'ennuie... Tout de même je suis chez moi, le loyer est payé et j'ai a manger. J'ai peur de la rue, peur de la ruelle, qu'ils me fassent mon dû, m'enterrent à la pelle, me crachent dessus chien sans écuelle... Bon! C'est pas Rainer Maria Rilke mais je fait ce que je peux avec ce que j'ai. Je termine là dessus et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Streety Berny

dimanche 14 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonne nuit! Bonjour! Cette nuit c'est vraiment la cauchemar, congestion,toux, fièvre ce sont toutes des raisons pour ne pas dormir. J'ai terminé l'attirail de secours en cas de grippe d'homme, sirop Buckley et Tylenol quand je m'étend j'ai une vilaine toux sèche c'est la grippe au goulag. Je ne dors pas je vais essayer plus tard. Je vais surement me rendre à la pharmacie même si ça m'ennuie c'est ça quand on vie seul. J'ai Nathalie la russe en tête, la chanson de Bécaud le regretté. Il est douze heure quarante et un et y'a pas mal de circulation sur la catherine. Quand je suis assis droit sur ma chaise je ne tousse pas. J'ai rêvé qu'encore une fois je foutais la merde dans un party. Je pense à l'époque du retour à la terre, si y'avait pas quelque chose de nazi là dedans, ça démarre avec "l'excellente" et saine nouriture en rajoutant la méditation pour continuer avec le surhomme naturiste enfin je coupe un peu court n'empêche la commune c'est bolchevique et avec un petit pas de côté on tombe dans le fascisme et le nazisme. Ça ressemble à un délire de fièvreux... Les yeux me ferment tout seul, j'ai froid c'est normal d'avoir froid dans le goulag. Je me suis versé un Coca-Cola. Savez vous qu'à son origine le coca-cola c'était un médicament. Je pense à ceux qui souffrent de profonde solitude qui vont se laisser embarquer dans n'importe quoi et vont tout faire pour être aimé, un gars qui tousse devant son écran c'est pas très intéressant, la toux me coupe le souffle m'étouffe. J'espère que ce seras la première et la dernière grippe de l'année. Si vous me croisez ne me serrez pas la main vous allez attraper le virus. Dehors un gars crie "chien sale", semble que l'ordi manque de mémoire virtuelle. Windows est supposé arranger ça... Les machines c'est pas sensible . Ça va un peu mieux la fièvre est là mais dans le goulag on connait ça, du sirop des familles c'est ce que ça prend... Une douche! Je sais pas, trop près du courant d'air. J"essais de plonger au plus profond de mon âme, j'y arrive pas je suis pas désespéré pourtant avec tout ces je y'a de quoi faire un sacrifice. Un écrivain mal amanché voilà ce que je suis, c'est dimanche, le jour de Dieu y'a aussi la poule du souper de dimanche... J'écoute mon monologue intérieur, il se passe rien c'est rare, je suis habitué à ce qu'il y ait une voix, des voix... Il pleut c'est une nuit d'automne... Je prend mon café je bave... Les fêtards rentrent à la maison désespéré... Je pense à ce gars en djellaba à qui on avait prêté un loft, il étais remplis de lui même... Il préférais que je boive à la pool room plutôt qu'a son bistro. J'avais pas assez de classe c'est vrai. J'ai pris un bonbon à l'eucalyptus, je salue mes lecteurs de floride. J'y arrive pas cette nuit la fièvre laisse un grand vide dans ma façon d'essayer d'ordonner les phrases. Y'a aussi le chercheur J.F. de l'institut Fernand Séguin comment ils situe ses recherches dans le temps. Je vais laisser ça là c'est lui le savant pas moi. "She came in through the bathroom window" Lennon- McArtney Je vais terminer avec quelques mots du mythique John Lennon "Imagine all the people living live in peace". Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

vendredi 12 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Hier j'ai eu l'heureux privilège d'aller souper avec une lectrice de l'Outaouais. On a mangé chez Saint-Hubert sur la rue des Canadiens, du poulet et on se trompe jamais en plus le service était excellent. À notre sortie du restaurant on a été accosté par un type qui disait ne pas être un quêteux. Je lui ai dis qu'on avait pas d'argent sans même m'arrêter pour l'écouter. Je regrette, ce matin j'essais de m'imaginer ce qu'il voulait. Si je reviens au moment présent j'ai mal à la tête. Je crois que ça vas être un rhume pas un rhum... Je me mouche, je sent mon odeur d'eau de cologne. Je pense au film Parfum de femmes, j'aime beaucoup quand ça sent bon. Vendredi la semaine se termine, le temps file il me semble qu'hier encore c'était l'été... Le ciel est d'un beau bleu sans nuages. Les fardiers passent sur la Sainte-Catherine, dans le goulag y'a pas beaucoup de travaux mais autour y'a plusieurs chantiers. Me suis fait un café, ai pris deux Tylenol je me rappelle qu'enfant je croyais que c'étais des bonbons... Dehors y'a une vieille voiture Maverick des familles. Ces mots dénigrants qui voyagent dans mon cerveau disparaissent parfois... Je pense à P.A. en charge des soins spirituel à HLHL.... Je tousse plutôt qu'un rhume on vas y aller pour une petite grippe, hier soir il pleuvait et c'étais froid de bonnes conditions pour tomber malade. Je brode, je brode je veux vous parler du bonheur mais je suis pas Yvon Deschamps. Le bonheur c'est de vous écrire comme ça sans faire de sermon en écoutant ma respiration en essayant de mettre du souffle dans les mots. Je vais pas dans les fancys restaurant, je préfère la cuisine familiale cet été je suis allé dans un restaurant sud-américain et j'ai mangé un excellent cassoulet... Hier y'avait beaucoup de monde dans l'ouest sur la Catherine, j'ai croisé des artistes de la télévision.... Ouais!!! Il se passe vraiment rien dans mon blog si au moins y'avait un peu de poésie... Le temps s'étire et s'étire, sa longueur fait que paradoxalement il est court... Voilà pour la poésie c'est pas fort et pour l'humour vous repasserez l'humour dans l'insignifiance y'a pas mieux, comme si on devait rire de tout je crois que c'est de la fausse humilité. Vous rappelez vous de la toune Winchester cathedral c'est mon vers d'oreille ce matin. Je vais parfois dans les murs qui ont vu Nelligan c'étais pas un bon vieux poète, je ne suis pas un bon vieux poète... Je croyais courrir à ma perte mais je suis arrivé à une rédemption, à une rémission. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gently Berny

jeudi 11 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je crois qu'il se rajoute des lecteurs et des lectrices je leur souhaite la bienvenue. Les arbres commencent a perdre leurs feuilles. Hier j'ai passé une journée riche en émotions. J'ai fait le livre dans une bibliothèque humaine. J'ai répondu a différentes personnes sur ma vie avec la schizophrénie et la toxicomanie. Je vous en parle pas plus longtemps si vous étiez là je vous remercie. Je replonge en moi, j'ai déjeûné, hier j'ai rencontré une personne qui s'occupe de santé mentale en usine, je lui ai parlé des quotas de production. J'ai pas pu élaborer en usine si tu fournis pas, en tout cas à l'époque où j'y travaillais, on te met à la porte. Je suis loin de mon monde intérieur, loin de la douleur Je veux pas vous parler de l'actualité, la radio et les journaux le font très bien. J'essais d'écouter ce qui monte c'est toujours cette insidieuse petite angoisse sans laquelle je ne saurais vivre... Le dos me pique.... Y'a un lecteur qui est hospitalisé, notre retraité de la S.T.M. on lui souhaite prompt rétablissement. Je pense au regretté chroniqueur André Rufiange du journal de Montréal, ça fait déjà longtemps qu'il est partis. J'étais pas un de ses fervents lecteurs mais j'appréciais son humour. Tant qu'a y être vous rappelez vous de la pin-up de la page sept ça démarrais bien un matin... Y'a un lecteur qui m'a dis qu'il aimait bien les textes raw c'est ce que j'essais de faire. Raw comme dans cru, je vous fait un tartare de mots, ne vous inquiétez pas je veille à ce que ça ne soit pas trop indigeste. Je pense au Dragonfly of Chicoutimi une pièce de Larry Tremblay que j'ai jamais vue mais avec un titre intéressant. J'ai plus beaucoup de mémoires hier on me parlait du choeur dans la pièce l'Asile de la pureté, je l'ai vu mais je me souviens pas du choeur, je me rappelle des spectateurs assis sur la scène et de la magnifique histoire d'amour, la représentation de la folie aussi le délire de persécution entre la fiction et la réalité. Je me sent dépérir j'ai de moins en moins de mémoire, j'essais de na pas utiliser google pour ne pas plus atrophier ma mémoire. Est-ce que c'est vraiment nécessaire que j'ais une opinion sur tout, pour ce que ça vaux, quand même y'aurais pas de post si j'avais pas de petites idées, les grandes je les laisse à d'autre. Je sais pas pourquoi quand j'écris mon blog j'ai toujours mon lecteur artiste designer à la retraite de l'Outaouais dans la tête. Comment dire c'est un vrai artiste je crois je lui arrive pas à la cheville... Mais non lui c'est plus l'image, la sculpture, la peinture, le design, moi je me consacre à l'écriture, c'est différent le langage ça déraille vite... Je pense à la guerre au déserteur qui errais derrière les lignes ennemies et qu'on a envoyé chez les fous, je crois qu'il n'avait pas conscience qu'il risquait la mort... Je peux pas vous dire que j'ai mal, j'ai un peu sommeil il est tôt le matin... Y'a cette recherche où je participe c'est sur la déficience intellectuelle et la maladie mentale. J'ai toujours peur qu'on me prenne pour un déficient, je réfléchis à ça... des vers "Prend une chance avec moé je m'en va toutte te donner" Lucien Francoeur. Je les destines à quelqun qui sauras se reconnaitre. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Funny Berny