samedi 17 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il est une heure trois dans le goulag, c'est la nuit et je ne sais plus qui sont mes amis. Je pense aux Euro que j'ai dépensé en voyage, à tout ces repas au restaurant à la pizza aux pâtes aux spécialités italiennes.. C'est mort dans le goulag quelques taxis qui passent lentement ceux de Trieste roulaient très vite... Le goulag centre-sud a continué d'exister pendant mon absence. J'écris des inepties comme la terre est ronde. Je suis a récupéré du jet lag. Je me rend bien compte que malgré mon discours sur la culture je suis inculte, je sais pas me servir d'un couteau et d'une fourchette quoi dire des assiettes au restaurant slovaque? Y'en avait pas... Avant de partir j'ai peut-être trop insisté auprès du chercheur pour qu'il me paye où encore il me reproche mes relations avec la direction, je ne sais pas... Je vie quand même dans le goulag cette nuit les voix disparaissent. Je pense à la pleine citoyenneté aux risques que j'ai de la perdre et de revenir des années en arrière. Je prie dans le goulag pas très orthodoxe. Je prie pour ne pas perdre le peu de tête qu'il me reste. Le calvaire s'est arrêté maintenant que je suis chez moi... Aux douanes électronique j'ai demandé l'aide du douanier de toute façon j'avais rien a déclaré je peux trouver le nécessaire dans le goulag... Je répète le mot goulag comme un mantra, une litanie dans l'isolement seul au milieu de nulle part centre sud Montréal. À l'époque y'avait un centre de crise dans le goulag ils ont fermés à cause d'une grève, j'ai entendu dire que les intervenants voulaient le salaire des travailleurs sociaux ce qu'ils ne sont pas... L'étât de crise douloureux, la psychose et la soif d'alcool pour essayer d'adoucir le mal cette façon de tourner en rond avec l'addiction et la folie... " J'aime les psychitroteuse" "C'est à tes risques et périls". J'ai toujours ce doute sur mon quotient intéllectuel, je veux pas le savoir j'ai peur qu'il soit trop bas pauvre nigaud... J'ai l'avantage de vivre seul je dérange personne quand je suis debout la nuit. Je sais bien que pour vivre ailleurs que dans le goulag faut que j'augmente mes revenus mais je suis pas prêt a faire des compromis... Je chasse les voix dénigrantes, j'ai pas le génie des grands écrivains asilaire. Je vous reviens, je vais prendre une douche...Dans le voyage j'ai perdus une paire de pantalon, je les ai oublié dans une penderie de chambre d'hôtel. Ça y est j'ai pris une douche. J'aime beaucoup le parfum. J'en ai pas acheté dans l'avion, trop cher... Je pense au système de santé mentale à comment il aliène, à comment il isole dans le goulag loin de nos pairs travailleurs, ouvrier... Je veux pas redevenir ouvrier malgré tout je veux rester dans la pratique de ce que vous lisez ici, de deux maux je choisis le moindre... Chez les ouvriers dans le marché du travail on aime pas beaucoup les fous, le stigmate est toujours présent, je ne veux plus faire avec... Je veux qu'ils considèrent ma souffrance mais pour eux ça ne compte pas. Vous dites surement que je suis une pauvre salope qui veux un traitement de faveur mais quand je vous voie à l'arrivée dans l'aéroport je veux rester une salope je veux rien avoir a faire avec vous. Je veux rester fou... Je termine sur ces durs propos et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Braggy Berny

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