jeudi 31 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis toujours étonné d’entendre les voitures comme si j’étais sur le circuit nommé Gilles Villeneuve en l’honneur du grand pilote. Il est pas encore minuit une dernière visite au shylock pourtant quand on a bien bu on oublie… Voilà c’est le commencement du monde… Ce matin on iras racheter les choses qu’on a laissé au mont-de-piété, hé oui! Le recommencement du monde mais l’apocalypse viendras très tôt… J’ai redémarré le climatiseur, cet appareil est nécessaire pour ne pas cuire et mourir dans son logis… Voilà on sort nos beaux habits qui bientôt auront l’odeur de la bière… Ce soir on va au club, encore trente-cinq minutes et on courre au guichet, étape obligé dans la décadence estivale. Y’a plus d’odeur de cigarette on doit fumer loin de la porte, ça force à socialiser. Je ne bois plus ni ne fume, j’essaye de trouver de quoi on peut bien discuter quand on est pompette avec une cigarette… On sort et on rentre comme dans une plongée… C’est plus facile pour moi de vous écrire ici que de discuter à la porte du bar… Je crois que dans le centre-ville ils ont tous ma photo au cas où je ferais du grabuge dans ma saoulerie… Me suis fait un autre café, hier j’ai acheté de quoi faire un macaroni aux tomates et à la viande… Semble qu’il faut vérifier notre utilisation de la bande passante, j’ai jamais fait ça… Je vais vous illustrer ça avec une photo toute fraîche du village, je m’y sent de mieux en mieux pourtant… Hier j’ai acheté une bouteille Britt de Burberry de l’eau de toilette. J’aime beaucoup ce parfum, cette odeur… Je suis allé m’aspergé avec la bouteille vaporisateur, ça me rappelle les moments de départ. Si c’est encore beau temps aujourd’hui je vais probablement marcher… Je vais peut-être aller du côté du Centre Canadien d’Architecture, je crois qu’il y a là des sculptures intéressantes. Je suis pas très très poétique cette nuit, j’essaye d’évoquer les choses plutôt que les nommer, j’y arrive pas. Nouvelles pour les ivrognes, l’argent a été déposé il est encore temps de se saouler, me souviens de ces nuits agitées dans la maison de chambres c’était horrible… Le vieil alcoolique maintenant décédé en venait toujours au point de me demander en anglais « how’s your sex life » ça se voulait insultant j’en faisait pas de cas, surtout que j’en avais pas… Maintenant, en ce moment je suis réveillé, ces souvenirs me font toujours mal. Je remercie le Bon Dieu aujourd’hui je vais essayer de pas boire ça allonge de beaucoup mon espérance de vie. La maison de chambres ça fait plus de vingt-cinq ans, j’aurais pu y rester, y finir mes jours mais j’ai choisis autre chose… Vous voyez je suis encore dans les nuits d’alcool, pour aujourd’hui je vais essayer de pas boire, quand je fait une journée je suis fier. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis une bonne partie de l’après-midi. Aujourd’hui c’est beau et chaud, suis allé faire des courses dans le village ce matin. J’en ai profité pour marcher et prendre quelques photos, c’est une bonne idée d’avoir installé le climatiseur… Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper. Les enfants sont certainement heureux de pouvoir jouer dans l’eau… Lentement je lis le recueil Spirou, ça me détend et comme je dis souvent j’aime bien les dessins, les images… Le ciel du village est multicolore. Je suis content d’être rendu à l’âge où je sens pas de pression pour aller travailler, d’avoir mon chez moi et de vivre comme je veux sans conjointe. Je réfléchis quand même, pense à ce qu’étais le pronostic des psychiatres… J’avais plus envie de me battre. Bientôt juin et les vacances scolaires, je me demande comment la super-maman de Cantley va faire… Ce seras les jeux avec les enfants, c’est surement très épuisant… Je me rappelle qu’avec mes frères on jouais dans le bois derrière la maison on faisait des cabanes dans les arbres, je vous en parle et l’émotion que j’avais à cette époque me reviens… Parfois je réparais les bicyclettes, on allait pas souvent chez Saint-Joseph bicycle, ça coutais cher. J’installais de nouveau rayons sur les roues faussées. Dans la publicité télé l’enfant raconte qu’il croyait qu’être adulte c’était être grand mais avec des pensées d’enfants. Je connais des gens comme ça tout en jeu… Je vous ai pas dit, ce matin j’ai eu une crampe dans le mollet droit, c’est douloureux mais ça a finis par passer quoi que j’ai la jambe un peu lourde. Je pense à mon groupe basé sur l’expérientiel, lundi prochain on va partager… Ça me fait un endroit pour parler de mon senti, des amis… Je me questionne toujours sur comment j’avais compris le monde, ma révolte, y’en a pas beaucoup qui intellectuellement étaient capable d’articuler cette révolte… Je pense à ce besoin de spiritualité, plusieurs sont retournés à l’église pourtant les prêtres abuseurs ont été de tous les temps. Je comprends, je comprends, l’alcool et la dope ça a tout de même été mon choix… Je vivais l’enfer à l’école secondaire toujours intoxiqué… Je me souviens que je disais à une jeune fille que j’espérais vivre vieux passé cent ans maintenant je sais pas, ma nouvelle vie est avancée, je vais essayer de continuer à vivre dans la sobriété. C’est étrange j’entends comme des crickets, ce matin j’avais l’impression d’être sourd… Lentement le ciel se couvre, il va peut-être y avoir de l’orage… J’écoute et ça me dis pas grand-chose, je me dénigrerai pas, on fait tous des erreurs, pardonnez-moi, j’ai en tête de vieilles menteries que je racontais avant de jouer aux cartes. C’était y’a longtemps, ces gens là m’ont oubliés et moi j’ai changé de vie, j’essais d’être honnête, J’ai presque terminer pour cet après-midi, merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 30 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu quand je fais des cauchemars je me réveille. Je suis revenus à la case départ avec ma tablette, je suis incapable d’envoyer des courriels à moins d’aller sur le site de Bell. Parfois je crois que c’est fait exprès pour nous faire changer de pad. J’ai pas lu les nombreuses clauses d’utilisation du logiciel de courriel de toute façon y’en à trop je m’en souviendrais pas. J’ai pas de conflit d’horaire, je serai là le cinq pour l’assemblée générale d’Antenne communication, ainsi que le onze juin au matin pour la réunion de reprendre pouvoir et en après midi pour une rencontre bilan de la pièce Je veux, De l’amour. Y’a rien de poétique là-dedans… Quand on la cherche trop la poésie elle s’éloigne et nous maintiens dans le banal du quotidien… Dans ma tête en anglais ça dis I am sick… Viens de terminer mon café… Aujourd’hui c’est la paye des petits vieux, à force d’écrire son vécu on en viens immanquablement à la poétique… Je peux pas vous expliquer, les critiques de poésie utilisent toujours un langage obscur qui parle parfois de syntagme et de paradigme… Tout ça pour revenir à mon senti qui attend encore le facteur. Lentement j’y arrive mais je sais pas très bien comment développer, je pense à la caméra « go pro » de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce. Je crois que je vais réussir à vous en écrire une cette nuit, j’entends les voitures ronronner et je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de bagnoles qui aime bien peser sur le champignon de ses vieilles voitures… Je vous ai jamais raconté que la maladie pour moi à commencer comme ça, j’entendais en permanence la nuit le ronron des voitures, c’était angoissant, maintenant quand j’en entend une je m’imagine que c’est mon lecteur de Deux-Montagnes c’est réconfortant…. Aujourd’hui je vais peut-être aller manger un burger avant je vais recharger ma carte de transport en commun et me rendre à la pharmacie pour acheter de l’eau de toilette Burberry. J’écris trop vite, je suis pas attentif à ce que je ressent ce matin, j’essais d’y aller avec la sensibilité, je crois que l’amie est incapable de pleurer, moi, y’a longtemps que ça m’est arrivé, juste de petits sanglots… Ce matin je décide de pas être triste, de rester éveiller à la voix. Une voix joyeuse qui parle de début du monde, de fin de l’angoisse, de plaisir au quotidien… Et là pour briser tout ça, la sirène des pompiers… Encore la sirène d’une voiture de police… Je pense à cette copine étudiante en animation culturelle, elle voulait faire de la mise en scène. Je sais pas si elle y est arrivé… Finalement avec mon histoire de fixture d’hier, ce sont les ampoules qui étaient brûlées, le concierge à démêlé tout ça. Voilà j’en suis presque à la fin pour cette nuit. Encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 29 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, de mon insomnie j’en profite pour vous écrire… Le climatiseur est arrêté, il fait quand même bon. Je me tourne vers mon senti, je me souviens plus à quoi je rêvais. Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord à eux sa nouvelle voiture électrique. Ai démarré le climatiseur, j’aime ça quand s’est frais. J’ai quand même beaucoup apprécié ma sortie d’hier. J’ai vue qu’à Cantley on a commencé à jouer dans l’eau… L’amie me disait que si je partais pour la Thaïlande j’étais mieux d’y aller avec quelqu’un que s’était plus prudent, je lance le message à mon lecteur chauffeur. Je sais pas, je sais vraiment pas si je vais partir… Hier y’avait une belle lumière pour les photos. J’ai pas osé sortir mon kodak ai croisé un copain qui avais bu quelques petites bière. Il me racontais qu’il marchait pour perdre du poids, il devrais peut-être arrêter de boire, quand on lui parle de ça, ça semble pas l’intéresser, c’est fort l’alcool… Je passe des fleurs, les lilas, ça se promène dans ma tête des photos de fleurs dont je ne connais pas le nom… Parfois je sais pas trop à quoi ça sert d’avoir une bonne « culture » générale, peut-être à faire la conversation avant de passer chez le dentiste? Que le jeune ami lecteur de bandes dessinées désespère pas, il s’en viens le recueil, j’en ai plus de la moitié de lu… Demain c’est la paye des petits vieux. Finalement je passe une semaine assez tranquille, une réunion, un café au bistro en bonne compagnie, le mercredi soir à la télé y’a de bonnes émissions voyages. Je sais c’est arrangé avec le gars des vues mais ça donne quand même une idée. Samedi avec le lecteur chauffeur on parlais de train pour voir et aller à des endroits où personne ne va… Y’a aussi des trains à grande vitesse en Chine. On parle pas de l’Orient Express qui part de Paris et à comme terminus Istanbul. On peut prendre le transsibérien entre Moscou et Pékin avec un transfert sur le trans-mongolien, le train semble une destination en soi. Je rêve, je rêve c’est le genre de voyage inabordable financièrement… D’ici j’entends le cliquetis à l’ancienne mode du train, je me laisserais bercer en regardant le paysage… Je sais pas pourquoi je pense à des criminels défaiseurs de rêves qui me reprochaient de regarder le paysage quand j’étais en voiture… Ils ont même pas une idée de la définition du mot bucolique. Ils se passe aussi beaucoup de chose dans les gares. La gare centrale à Montréal c’est pas mal, mais d’ici on peut pas traverser le pays sans un transfert à Toronto… Je crois que maintenant pour aller dans l’ouest les gens préfèrent l’avion. J’aime quand même beaucoup les trains européens, c’est malheureux que les français soient en grève. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Journée magnifique avec une lumière superbe. Je suis allé prendre un café avec l’amie créatrice, c’était bien. J’étais à peine sortis de l’autobus coin Saint-Laurent et Rachel on s’est rencontré, ce fut une rencontre agréable… Après j’en ai profité pour marcher sur le plateau rue Rivard jusqu’au métro, ensuite j’ai marché du métro Papineau jusque chez moi, c’est là rue Sainte-Catherine qu’il y avait une belle lumière entre les clochers de l’église. J’ai installé le climatiseur, ce soir je vous écris un peu tard. J’ai regardé les actualités, je pense pas partir cet été… J’aimerais quand même aller à la campagne et faire des feux de camps. Je vais vous illustrer ça avec l’ancien couvent maintenant ce sont des bureaux de la santé et des services sociaux. J’écoute ma petite voix intérieure qui contrairement à la grosse est discrète et ne s’impose pas, c’est un babil comme un enfant qui ne connais pas encore les mots et qui essais de dire… Je baille pourtant j’ai pas sommeil, elle est gentille l’amie, jolie aussi et toujours de bonne humeur. Le ronronnement du climatiseur couvre le bruit de la circulation, au total je crois que j’ai marché un bon deux heures aujourd’hui, mes vieilles jambes s’en ressentent… Mai soixante-huit, la révolution tranquille, le clergé à la porte on m’avait pas dit que j’allais vivre dans un monde pareil. J’en ai connus plusieurs qui ont vécu comme leurs pères et dont les fils vont vivre comme eux. Moi j’ai essayé d’être un artiste, je sais pas si j’y suis arrivé. Dans le bus ils étaient trois qui cherchaient de la dope. Ils sont entrés par la porte arrière, et sont sortis deux coins de rue plus loin pour prendre la rue Prince-Arthur. Ce soir l’été commence, on va trainer sur les terrasses en riant et en prenant un verre… Je vous raconterai pas mes peines d’amour printanières c’était pas de l’amour c’était de l’affect déglingué, je vous en ai déjà parlé… Moi je vie comme si c’était interdit d’être heureux pourtant y’a des gens rien qu’à les voir nagent dans le bonheur. Dans le centre-sud les camelots de l’itinéraire occupent le territoire, c’est rien de réjouissant. Y’a une de mes anciennes copines qui y est revenus à la rédaction… J’ai entendu un camelot dire qu’il était barré parce qu’il avait manqué de respect à une intervenante, ce que j’en pense c’est qu’il y a des choses qui se font d’autre pas… Je pense que ce soir par respect pour mes amis je vais essayer d’être heureux, ça prend pas grand-chose, juste du calme et de la joie, le plaisir de vous écrire aussi, voilà… Le problème c’est que pour moi ça dure pas pourtant… Voilà c’est la nuit qui arrive, on dit bonsoir aux empêcheurs de vivre. Je cherche les mots pour terminer tout juste si je peux décider. Comme toujours ça tombe avant de finir. Je sais plus comment dire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un problème domestique une ampoule n’éclaire plus. Je l’ai changé semble que ce sois pas l’ampoule mais la fixture… Je sais pas quoi faire elle s’allume plus, j’essaye toute sorte de choses mais rien n’y fait… On est au beau milieu de la nuit, il fait chaud hourra! Je la laisse là l’ampoule, je demanderai au concierge, ai pris une douche quand les choses fonctionnent pas bien, je me sent mal, j’obsède… Je suis pas électricien. Cet après-midi je rencontre une amie… Je vais me faire un café… La pluie a cessé, je sais pas si je vais arriver à vous écrire encore cette nuit. Mon ami agent de planification programmation et recherche semble fatigué… Cette nuit je sais pas trop où je vais avec cette écriture pour changer les ampoules je suis pas une lumière… C’est la fin du mois, les gens ont plus une cenne, ils empruntent vingt dollars pour en remettre quarante. Des fois ça presse faut manger. Me suis parfumé la bouteille de parfum est presque vide. J’irai en acheter une autre vendredi. Parfois je crois qu’avoir un petit lectorat ça m’empêche de viser plus haut pourtant c’est avec le plus intime je crois qu’on atteint l’universel. Déjà on arrive au mois de juin, j’avance lentement dans les mots, je tente d’être un « vrai » poète sans pourtant que tout ça tourne au drame. Parfois les criminels ont de beau mots. Je sais pas si l’ami à la mise en onde est revenus de Munich… Je pense comme toujours aux avions, l’ami est partis avec Air France, j’attends un peu avant de partir. Je laisse le temps passé, je crois que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord partirais bien avec moi. Je vais peut-être lui demander qu’il me fasse un briefing oriental… Hier j’ai regardé des clients de Sinorama qui sont satisfaits. Je sais que l’ami chauffeur voyage pas comme ça il aime être en dehors des sentiers battus. Je pense que ce serait intéressant de partir avec lui, il connait ces pays. J’ai ma semaine toute à moi, c’est bien… J’aimerais bien aller sur la place Tien à Men, semble que c’est toujours bondé de monde. Si je pars ce seras pour trois semaines un mois, je pourrais peut-être demander au chauffeur qu’il nous trouve des billets d’avions pas chers. Je vais voyager avant d’être trop vieux, l’argent de toute façon je l’emmènerai pas au paradis. Mais je vous ai bien dis que je me calme pour le prochain départ, je finis d’écrire ça et je vais regarder les émissions voyage à la télé, je suis curieux je voyage parce-que je me suis débarrassé d’une manie détestable, qui me faisait souffrir. J’attends encore du courrier, la paye d’une lecture pour la semaine des libraires. Je crois que je suis un vrai artiste mais j’ai pas beaucoup de succès. Je termine comme toujours sur ces mêmes mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 28 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça ressemble à l’été, je suis un peu fatigué. Ce soir je mange une côte de porc avec des légumes… Je remercie le lecteur et la lectrice pour les commentaires de soutiens. Je me censure, voilà je pense au « Are you experienced? » de Jimi Hendrix, à l’époque je savais pas à quoi ça faisait référence aujourd’hui je le sais… À la fin de la semaine les rentes vont être déposées. Pour un petit vieux comme moi c’est important… La voisine a beaucoup de visite, je sais pas ce qu’elle trafique et veux pas le savoir. La fenêtre est ouverte entre le bruit des pots d’échappements des voitures et le silence on entends les oiseaux chanter. Dans le parc en face, ils travaillent avec une rétro-caveuse, je sais pas ce qu’ils vont aménager… J’espère que ce que j’écris est pas trop cave. Parfois je reviens sur le passé je devrais pas mes écrits ça s’intitule au présent pas au passé… Je pourrais même dire au plaisir, ça fait déjà deux lundi que j’ai joué au Théâtre du Nouveau Monde, l’ami agent de programmation m’a rassuré, les gens ont trouvé ça bon. Ce matin j’ai dis à ma gang que si ils voulaient m’envoyer en voyage j’étais prêt à partir. Présentement je lis un texte sur la psychiatrie en Norvège, conseillé par l’ami agent, c’est sur le choix entre les soins médicamentés où pas, c’est compliqué comme toujours ces histoires là, je vais continuer la lecture, je me vois pas en Norvège je parle pas le néerlandais, mais non on y parle le norvégien, une difficulté de plus pour aller cesser la médication dans ce pays… Lundi, les émissions télé voyage vont être présenté ce soir, j’aime ça, ça me donne des idées de départ… On parle de Montréal électrique aux actualités, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui s’est acheté une voiture toute électrique… J’ai mangé, me suis permis un verre de jus de légumes sans sodium. Cet après-midi je me suis fait dire qu’on était une famille qui trippais sur la France, mais oui c’est beau et à date je crois que notre langue maternelle est le français. Samedi passé j’ai parlé du Musée Rodin avec le bof… Je me répète, je radote, ça va être le G7 dans Charlevoix, j’espère que ça va être calme. C’est pas très bon mon écriture ce soir. Encore une fois je vais pas m’auto-dénigrer, je fais de mon mieux… Je vous ai pas parlé de mon senti. Pour aujourd’hui les travaux sont terminés dans le parc, y’a un parfum d’after-shave tout à coup, comment dire la ville est toute en chantier, j’ai hâte de voir quand ce seras terminé quel genre de scandales ils vont trouver. Je me laboure l’intérieur pour vous dire le chiendent dans mon jardin. Je laisse là la douleur, et me sauve dans l’enthousiasme. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 27 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, ce matin c’est vraiment une chaleur d’été. Lundi, la semaine débute avec une réunion. Me suis préparé un café, ai dormis au moins quatre heures. Je salut mon lecteur technicien de la Rolls-Royce qui lui aussi à des problèmes d’insomnie. Ma tête suggère de m’auto-dénigrer, je le ferai pas c’est pas nécessaire… Ce que j’écris c’est de l’auto-fiction, à la réunion on va discuter stratégie pour garder le dédommagement, selon mon lecteur de Deux-Montagnes on y a droit, on est pas sur le même pied que les autre patients… J’aimerais le croire… Je pense à mon voyage à Lille où j’ai parlé financement, l’institut a respecté ses engagements. Pour les voyages je vais y aller avec modération, ça aussi c’est un autre statut. Je représente les avancées des soins psychiatriques, le rétablissement possible… Étrangement parfois c’est comme si je trainais l’hôpital avec moi. J’essais de penser à une façon de pas perdre le dédommagement, l’agent de programmation parle d’une recherche sur trois ans… Il semble y croire, moi aussi j’y crois à cette façon de voir assez simple qui dis que l’implication dans les soins permet des avancées dans le rétablissement, on croit aussi être plus avancé que le conférencier de Québec. Ça prend un nouveau discours quitte à demander des changements au ministère de la santé et des services sociaux au fond tout ce qu’on veut c’est faire rayonner le rétablissement… L’expérientiel ça mérite dédommagement, surtout et je le répète on est souvent assis autour d’une table avec des gens grassement payés. On veut notre part du gâteau, le ministère estime que ça vaut pas plus qu’un lunch et un ticket d’autobus… L’argent c’est le nerf de la guerre selon moi quand on augmente notre revenu on augmente notre rétablissement… Parfois je comprends ça comme si on savait pas ce qui est bon pour nous. Je répéterai pas mon raisonnement c’est trop simple ils n’y croient pas. Je pense à tous ceux qui sont malade et payent leurs loyer, ils vivent souvent l’humiliation d’aller manger dans une cafétéria populaire où de fréquenter la banque alimentaire, l’estime de soi en prend un coup quand on peut pas choisir ce qu’on mange… Je pense à cet ami qui étais séropositif, il avait le meilleur pourtant sa vie s’est dégradée… Je pense à la lutte pour la survie quand on souffre on est souvent incapable de se battre.  Vous voyez je mélange un peu tout, la stigmatisation on sais pas toujours où ça frappe, on nous place à part souvent on ne veut pas qu’on prenne position sur notre maladie mentale, on ne veut pas nous laisser une place dans l’institution, je pense que c’est parce que ça questionne dans certaine limite les capacités des professionnels. Voilà c’est jeté comme ça sans trop de réflexion, si vous pensez à quelque chose faite moi vos commentaires. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche pluvieux, je pense encore à ma journée d’hier c’était très sympathique, y’avait des excellentes brochettes de porc, de poulet et de bœuf cuit sur le B.B.Q. Mon lecteur de Deux-Montagnes sais comment s’y prendre… J’essaye d’ y aller avec mon senti, je suis certain qu’ils me trouvent fada avec mes histoires mes désirs de départ. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord étais là, j’apprécie l’attention qu’il me porte. Il m’a rassuré en me disant qu’en Thaïlande il y a du papier de toilette, je vais peut-être organisé une petite rencontre avec lui pour m’aider dans mon prochain voyage. J’étais heureux aussi de parler avec mon bof toujours aussi érudit. Du bien beau monde… C’est vraiment l’été, les lilas sont en fleur… La matriarche était en forme, c’est vrai qu’il s’est dit bien des choses et qu’on parle fort… Je crois qu’on tiens ça du regretté patriarche qui était sourd… Je regarde les voitures passées, ce qui est difficile je crois c’est d’avoir de l’humilité. Je vous raconte pas toujours tout ce qui se passe dans ma tête vous allez me prendre pour un illuminé… J’écris souvent je crois c’est parce que j’ai la foi. Pour le voyage je vais laisser le temps passé et voir comment ça va s’organiser… Si je vais dans les pays orientaux je devrai prendre plus de temps, les vols sont tellement long autrement y’a toujours Paris qui m’intéresse. J’écoute ce que ça me dis cet après-midi, je suis calme, hier toute la famille étais là, ça faisait longtemps que c’était pas arrivé… Encore un autre vingt quatre heures sans consommer, je sais pas trop quoi vous raconter là-dessus sauf peut-être qu’une journée à la fois j’en ai finis de mes excès d’alcool… J’ai pas oublié comment c’était, je sais d’où je viens. Le ciel semble vouloir s’éclaircir, hier j’ai parlé à mon bof de mon passage devant Matignon, la rue était déserte y’avait qu’une sentinelle pour m’indiquer où j’étais… Ça se promène dans ma tête… Je suis toujours à chercher comment faire pour battre le stigmate, parfois j’ai des pensées mortifères mais ça finis toujours par passer, c’est pas la solution. Je dois donner plus, demain j’ai une réunion on va parler de l’avenir du groupe. Je pense qu’il y a moyens de le garder vivant, différent, mais vivant. J’exige rien, faut savoir donner… J’ai beaucoup apprécié que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce passe me chercher et me ramène, c’était bien je lui dis merci… Voilà où j’en suis aujourd’hui, bientôt je vais poster un recueil Spirou pour le petit gars de la super maman. Je finis tranquillement la lecture, je disais hier que je revenais en arrière avec mes bandes dessinées, ça me détend, ça me relaxe je me casse pas la tête. Les images sont des choses que j’ai toujours apprécié, presque autant que la lecture. On m’a déjà dis que la curiosité c’était un signe de bonne santé mentale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour d’une excellente visite chez le lecteur de Deux-Montagnes, on s’est bien amusé et on à rien réglé… Parfois quand je rends visite comme ça, ça me place devant le ressentiment que je veux pas vivre, j’ai aussi peur de les rendre fou avec mon écriture, je sais que ma cause est noble, la lutte contre le stigmate est pas terminée… J’ai parfois un silence éloquent, parfois je sens et ressent l’abus, je vie avec j’en ai pas souvenir, je sais pas comment vous dire… J’ai peur de raconter des choses que j’ai pas vécu, de mentir… Je serais pas le premier enfant à être victime d’un abuseur dont il ne se souviens plus. Le stigmate c’est souvent l’abus dans l’enfance par une personne en autorité. J’essais de m’en sortir comme je peux, de m’en souvenir et de pardonner… Pour aujourd’hui je crois que si rechute il y à elle va venir de là.  Je me vois avec une bouteille d’alcool dans un bâtiment désaffecté, la misère dans la poussière au cul… J’ai réussis à discuter avec mon bôf, on à parlé du pays catalan de comment les habitants de Barcelone sont écoeuré des touristes  et mon beauf d’y aller d’anecdote croustillante. En fait  en mille neuf cent quatre vingt douze c’est les jeux Olympiques que Barcelone accueillait, la même année Séville recevait l’exposition universelle…  J’aime discuter d’art avec le beauf, c’est pas un deux de pique… Aujourd’hui c’est dimanche, les snowbirds ont finalement réussis à vendre leur maison. C’est pas très bien rédigé aujourd’hui c’est que j’écris sur un sujet délicat… Je veux pas vous fatiguer avec cette histoire de stigmate, j’ai l’âme saignante, le cœur enflé par la douleur de l’abus. On a quand même bien discuté hier c’était agréable… Il a fait beau sur le patio, je leurs ai raconté ça faisait combien de temps que j’ai pas bu d’alcool… Les étourdissements de l’abus on calme pas ça avec des médicaments. Je dirais qu’il faut pardonner et vivre avec ce que mon lecteur de Deux-Montagnes appelle mon vide existentiel… J’ai osé parler de ma vie dans le monde de la santé mentale, parlé d’Émile et de Camille sans oublier la duchesse de Langeais, je sais bien que parfois vous êtes pas à l’aise pour parler de santé mentale… Je pense à ma sœur disparue qui je crois voyait tout ça… J’ai un peu peur de mon lecteur de Deux-Montagnes… Je pense que tout le monde était enthousiaste pour cette rencontre familiale, on a aussi un peu parlé des pédés du clergé, comment ils ont été rapidement remplacé, moi parfois je me sent comme si y’avait juste les chars qui sont pas passés sur moi. Aujourd’hui c’est dimanche… Si il pleut pas trop je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes va sortir ses vieilles autos… Faut que je ménage mon monde ils ont tous leurs petits secrets. Si je vous ai blessé pardonnez-moi c’était pas volontaire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 25 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir, aujourd’hui je vais chez mon frère à Deux-Montagnes on célèbre l’anniversaire de la matriarche… J’arrive pas à vous écrire, toute mes cartes sont à zéro, ça va bien… À la télé le gars mangeait l’œil du mouton, je sais pas combien de fois on l’a vue ça semble pas ragoutant… Quand je me suis fait voler ma tablette dans un café j’ai arrêté d’y aller, me suis fait pousser dans le dos par une fille j’ai cessé de marcher et là on a fraudé avec ma carte de crédit, je vais cesser de l’utiliser? Quand je mange trop de sucre, des bonbons, ça me donne des démangeaisons, dans le frigo y’avait du fromage en grain c’est très bon. Je me souviens parfois quand on revenait de week-end en famille, le patriarche arrêtait à la fromagerie, la matriarche nous donnait un bon morceau de fromage, on en voulait toujours plus. Je pense qu’à une époque on arrêtait à la fromagerie d’Odanak maintenant fermé et quand on revenait du Lac Saint-Jean on arrêtait à la célèbre fromagerie Perron que maintenant il est impossible de trouver les produits à Montréal même chez Hamel au marché Jean-Talon… Je vous parle pas de La Caillette de Maskinongé qu’on visitait aussi en revenant du Lac Saint-Jean par la route de La Tuque, Caillette elle était sur la route deux… Je vous parle pas de poutine ça existais pas dans mon enfance… Le fromage chaud Perron ça a toujours été dur à battre… Le cheddar c’est une histoire de bateaux qu’on remplissait pour les honorables sujets de sa Majesté à l’empire où le soleil ne se couche jamais… Les produits les plus en vue quand on entre au supermarché ce sont les fromages fins. Je sors de la douche, ça me permet de réfléchir sur ce que je vais vous écrire… À l’époque sur le coin sud-est des rues Ontario et Saint-Hubert y’avait une épicerie qui tenais du fromage Perron, je crois qu’elle n’y est plus. Tiens je vais vous le dire tout de suite ça va être réglé mes frais de voyage pour Lille ont été remboursé, un gros merci à tout le monde… J’ai un parfum d’after-shave je déteste pas cette odeur, c’est loin de l’odeur de pet de bière et de cigarettes des bars de l’époque… Parfois je sentais le fond de tonne, je puait et on me disait que je sentais bon… Je croyais que l’odeur de sueur c’était viril… Je pense à ce fromager qui flatte et tourne les meules de fromage, méchant boulot… Par la fenêtre le bruit ressemble à l’introduction de la pièce « Rider on the storm » des Doors… Y’a longtemps qu’on a pas vus à la télé Benoît le ti-jos connaissant qui annonce le fromage, cette nuit c’était une chronique fromagère. Quelques mots encore et je vais y arriver, du fromage j’en met partout. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est l’été, il fait beau, il fait chaud… J’ai fait des courses au supermarché, de quoi me faire un burger. Les oiseaux chantent, pour ce qui est de mon senti c’est bien, demain y’a une fête chez mon lecteur de Deux-Montagnes, toute la famille vas y être j’ai hâte… Ça risque d’être agréable… Le mois de mai tire à sa fin, juin la semaine prochaine les pensions vont arriver. Je vais essayer de pas me déranger pour un moment je suis bien… Ce soir y’a une autre émission voyage que je vais regarder, pour ce qui est de la haute définition, les français et ces émissions sont top. Ma carte de crédit est revenue à zéro, je devrais pas vous dire ça, mes finances personnelles je devrais pas discuter ça en public, mais comme dis mon lecteur de Deux-Montagnes c’est des peanuts. Lundi j’ai une réunion de mon groupe d’entraide une réunion administrative pour savoir où on va avec les nouvelles directives… Mon senti est pas dans le quotidien, j’avance lentement, je suis bien chez moi… Une copine a deviné que je dors mal, c’est pas très grave je reprends mon sommeil avec une sieste… La rue Sainte-Catherine est transformé en rue piétonne c’est bien quartier gay où pas… C’est vert dans les parcs et la rue est colorée, j’entends quelqu’un jouer du saxophone. Je crois qu’il y a deux jeunes filles qui surveillent le dépanneur, je sais pas pourquoi… C’est mon quartier, c’est chez moi, aujourd’hui je suis sortis et j’ai pas vue de policier, ça va bien… J’aime beaucoup les « boules » colorées du village. Je sais pas si y’a des cadres du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’Est de la ville de Montréal, qui me lisent, mais je les saluts et je leurs dis merci de la confiance. Voilà! Je trouve plus quoi dire, j’entends les merles les voitures et les klaxons, des températures comme ça on se sent pas dans le goulag occidental, on se croirais plus au sud… J’attends la canicule avant d’installer le climatiseur, pour le moment je suis bien… Je profite de la chaleur, on gèle tellement longtemps. J’entends des enfants qui jouent, je crois qu’ils sont de retour de l’école,  c’est le week-end pour eux aussi, ils vont s’amuser avant de faire les devoirs. Je suis une éponge je m’imbibe de tout ce qui se passe dehors… J’ai reçu de la poste, j’en ai presque pleuré, j’avais perdus espoir… Y’a un ami qui parlait tout seul qui semble aller mieux, y’en a un autre qui gueule et a pris sa place, a part des « fucking » on comprend rien à ce qu’il dit.  J’essaye de terminer sur une bonne note, je sais pas comment les enfants voient ça le Centre-Sud, ils semblent s’amuser malgré les automobiles et les camions qui passent à toute vitesse. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 24 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je suis assis à ma table de travail, à mon poste. Vendredi, j’aimerais bien recevoir du courrier ce matin. Je me suis réveillé parce que je faisais un cauchemar. Je respire par le nez c’est comme si j’entendais le gazouillis des oiseaux… Hier j’ai regardé l’émission télé des Racines et des Ailes comme toujours c’étais magnifique, des superbes images d’un pays que j’aime beaucoup, images idylliques qui donnent envie d’aller y habiter mais faut pas oublier que c’est un show pour bosser là-bas c’est surement pas très drôle disons que j’aimerais y passer de longues vacances. J’attendrai pas mes noces pour y retourner. J’y vais avec mon senti, La France ça me rappelle un voyage que j’avais fait avec ma fiancée de l’époque, on s’entendait pas toujours sur ce qu’on voulait voir, voulait faire… Je me rappelle un bistro où les gars jouaient au billard, ils me prenaient pour un américain où un allemand avec mon t-shirt Jack Daniel’s tout étonné qu’ils étaient de m’entendre parler français… Le commis de l’hôtel était passé en coup de vent pour prendre un petit verre de blanc, j’imagine qu’il faisait ça à tous les jours en sortant du boulot. Je me souviens pas dans quelle ville on était, mais nous étions en face de la gare… Moi à cette époque je buvais toujours beaucoup d’alcool, du vin rouge s’il vous plait… Depuis ce temps je suis retourné en France et je n’ai pas bue ça m’a permis de rencontrer du beau monde, de faire de belles choses… Des racines et des ailes, ce sont des paysages vue d’avion qu’on ne verras jamais ailleurs que dans cette émission, c’est enchanteur. Moi regarder ça, me calme, me donne le désir de partir… Je me sent moins colonisé en France qu’en Ontario. Avec la copine c’était mon premier voyage outre-mer, on avait une voiture pour se promener dans la région Rhône-Alpes, j’aimais quand on passait dans des villages où y’avait marché. On s’arrêtait pour se promener dans les étals juste sentir le pouls… C’était je crois un an avant les Olympiques d’Albertville. Depuis je suis retourné mais à Paris… Cette nuit c’est mon senti de voyageur, les gens savent maintenant que j’aime voyager, cette énorme angoisse, anxiété de la schizophrénie est maintenant disparue c’est tant mieux, ça va depuis que je ne bois plus, ma grande difficulté c’était d’être seul mais avec ma vie spirituelle c’est remplis. Je consulte moins et quand ça ne va pas j’appelle un copain. Premier voyage en France c’était le printemps… Je vais maintenant essayer de vous traduire en mots mon senti, ça me fait pas mal et comme je disais l’autre fois vous écrire me calme. Je cherche comme toujours, pense aux magnifiques Alpes, maintenant va falloir que je me rende dans les Rocheuses, ça aussi c’est loin… Je cherche quelques mots . Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Je pense que cette nuit encore j’ai fait la job. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a des travaux dans le parc, il fait beau, la voisine se promène encore sur la passerelle. C’est difficile d’écrire quand tu à rien à dire. Ce à quoi je pense c’est toujours l’argent, pourtant… J’ose plus sortir, les journées vides après le crescendo printanier, sont là. Je me cherche plus où crécher ça fait longtemps que j’habite au même endroit, j’y suis bien. J’écoute c’est difficile d’entendre ma voix intérieure, on entends que la machinerie et les klaxons, les voitures, les autobus et les camions qui passent. Je crois que l’économie va bien, je sais pas ce qu’ils vont faire du parc Jos Montferrant  en face… Parfois mon passé refait surface, c’est inutile… Cet après-midi tout est calme. J’ai plus envie de jouer au dur, je n’en suis pas un. Je cherche comment je pourrais aider avec mon expérience, mais non je suis pas un gros cave… Vous pouvez toujours le penser mais y’a des choses que je répéterais plus. Victor Lévy Beaulieu écrivais, on le sait jamais avant!  Je suis triste, mais non je suis pas un voleur de sacoche… J’ai pas toujours été honnête mais je suis jamais descendu si bas… Aujourd’hui le facteur à rien laissé parfois je crois que la poésie c’est pour les enfants pourtant si je m’en étais tenus à ça, je serais mieux aujourd’hui… Sensiblerie? Je sais pas, être sensible et même hypersensible c’est un défaut? J’ai changé mon horaire d’écriture… Je pense encore aux avions, à cette photo qu’il y avait dans les bureaux de la shop, j’ai jamais su quel modèle c’était, je crois que ça venais de chez McDonnell-Douglas, ils avaient des contrats qui venaient de là… Je me vois assis dans l’avion d’Air France, j’écoute un film sur le syndrome d’immuno déficience acquise, c’est étrange on en parle plus, pourtant y’a toujours des toxicomanes, des relations sexuelles non-protégées, je pense pas que la pandémie soit finies même avec la trithérapie. Y’a des amis qui sont disparus, ils étaient pas guéris juste en sursis. Le film c’est Cent vingt battements par minutes, excellent et explicite, torride parfois, on y confine un peu trop la maladie au monde gay… Y’a un gars qui se fait bronzer dans le parc, je crois que les travaux sont terminé pour aujourd’hui, la bronzette en ville je trouve ça débile… Manger des gâteaux, j’ai finis mon repas oignon viande hachée pommes de terre et carotte. C’est pas de la grande cuisine mais ça bouche un coin. Tout ce que je vous raconte c’est pas nouveaux je me répète. Voyage, écriture, groupe d’entraide, pièce de théâtre tout ça c’est presque terminé reste que le groupe d’entraide Reprendre pouvoir qui semble à ses derniers sursauts on verras lundi prochain… Voilà dans une semaine on serras en juin, tout ça va trop vite. Je sais pas si on va toujours faire le pic-nic. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien faire. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Rien d’onirique cette nuit juste la réalité, y’a une odeur de fumé… Ai regardé une émission voyage en Indonésie à la télé, je sais pas si j’irais, c’est surtout des temples qu’il y a à voir… J’y vais comme toujours avec mon senti parfois je me vois comme un pauvre idiot un pauvre innocent de l’ancien temps, on les gardais chez soi je sais pas trop pourquoi. Je crois que c’était plus économique… Je suis assez intelligent pour me débrouiller dans la ville, la première génération sans rejeton de Montréalais… Maintenant les « fous » sont laissés à eux même dans les rues, ils ont peur de l’hôpital… Je me rappelle ces mauvaises revues trouvées dans les fossés de l’autoroute. Ils marchent parfois ils sont en bande de deux où trois et commettent de petits crimes, la police les connait… Ai pris une douche et me suis parfumé, me rappelle du patriarche qui croyait que j’avais fumé du pot parce que j’avais les yeux rouge, c’était le savon de la douche qui causait une irritation… Jeudi déjà, on m’a dis hier que ça prenait quarante-cinq jours pour rétablir ma marge de crédit après une fraude, y’a un mélange de parfum de pâte pâtissière et d’odeur de mouffette… J’ai pas encore compris pourquoi « les fous » ordinaires associent toujours le mythe d’Émile à leurs malheurs, une sorte de névrose? Ils associent tous leurs destins à ça… À Terrebonne y’avait pas énormément de malade mentaux, je me souviens qu’à la sortie de l’école y’avait des hommes qui attendaient en lisant des revues cochonnes. Vous l’aurez lu cent fois celle là, l’association de la lecture à la perversité… Le jour se lève les oiseaux chantent, mais oui il faut lire, se faire une tête même si on risque d’être isolé, seul, avec des copains qui ne lisent et encore ils regardent les photos du journal de Montréal. Me souviens qu’après avoir passé la nuit dehors je trouvais irritant d’entendre les oiseaux, j’arrivais pas à dormir et me sentais coupable… J’ai longtemps vécu comme ça, maintenant les nuits je les passes chez moi, insomniaque, je manque d’inspiration… Me souviens que je puais le tabac et l’alcool et que dans l’autobus à moitié ivre j’essayais d’engager la conversation avec une jeune fille. Je ne suis qu’une pauvre chose, un être humain… J’essais de me trouver des qualités, la persévérance en est peut-être une, une tête de cochon comme on dit. Écrivain c’est rien, les gens préfèrent les cols bleu probablement parce qu’ils sont plus près du quotidien, à l’école on décourage systématiquement ceux qui veulent faire des « carrières » artistique. Les professeurs cherchent le génie comme ils est pas là souvent on te dirige vers la plomberie si t’est chanceux, sinon tu deviens un drop-out laissé à lui-même… Je termine et je retourne me coucher, j’aimerais bien avoir de la poste ce matin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! C’est finis encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 23 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le beau temps est revenus. J’ai dormis un peu cet après-midi. Je suis calme, me prépare un café, la grande poésie et ses mots épars semble pas pour moi. Ils se ramassent l’un après l’autre et finissent par former une phrase et parfois même dire quelque chose… Parfois mon cœur est doux, parfois mon cœur est double, y’a une discussion entre moi et moi. Le problème c’est pas que je me parle c’est que je me répond et souvent c’est pas la bonne solution… J’irai pas sur la rue et faire comme l’ami parler à haute voix, engueuler ceux qui n’y sont pas. Mercredi, milieu de semaine y’en a qui ont leurs paye aujourd’hui c’est un peu tôt dans la semaine, souvent il reste plus rien de la paye précédente… Je me souviens j’avais une ardoise dans un bar, j’y buvais de la bière à crédit. J’ai jamais compris comment ils faisaient et ce qu’ils auraient fait si j’avais pas payé. Cet après-midi j’ai fait des courses au supermarché, je pense au théâtre du Nouveau Monde qui était auparavant la comédie Canadienne, la semaine passé je jouais une sorte de trans dans des murs connus pour avoir présenté Lily Saint-Cyr, le théâtre Gayety à l’époque et ses vaudevilles déplorés par le clergé, faut dire que c’était la fin des années quarante, ce quartier de la ville était toujours le red light. Le vaudeville ça n’existe plus on a maintenant de l’humour kitch… Pour les danseuses effeuilleuses on en trouve à tous les coins de rues. Je n’y vais plus c’est pas dans mes valeurs… Me souviens des derniers burlesque, Monsieur Latulippe, Monsieur Grimaldi, Manda, LaPoune et Gilda il reste plus grand-chose de cette « école » Ti-Gus et Ti-Mousse on les voyait parfois dans mon enfance à la télévision de Télé-Métropole. Y’a eu des années où l’humour se faisait dans les cabarets, aujourd’hui je ne suis plus ça, les humoristes me plaisent moins disons que payer pour rire ça m’intéresse pas. Vous voyez j’ai perdu mon senti, il fait chaud la fenêtre est ouverte on entends les motos, les scooters et les autos… On peut rentrer à la maison à pieds en discutant avec un copain, moi je rentrais pas j’allais niaiser à la brasserie rue Saint-Laurent coin Mont-Royal, la devanture une fois ouverte donnait sur le trottoir, parfois je trainais dans une terrasse rue Saint-Denis jusqu’au jour où on m’a barré. Je buvais trop, trop vite on voulait plus me servir, une horde de portier de videur m’a jeté dehors sur le trottoir… C’était pas une mise en scène, le tordage de bras était réel, on aime bien les gens qui boivent mais pas ceux qui dérangent la clientèle. Je vous parle pas de Lucien Boyer que j’écoutais sur disque, le dernier des humoristes de cette trempe, je crois qu’il était trop vulgaire pour la télévision. Voilà! Je vous aurai encore écris un peu loin de mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 22 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voisins sont sur la passerelle et fument du pot… Je les entends discuter sans savoir ce qu’ils racontent. Aujourd’hui j’ai été très ému d’entendre un extrait du deux cent milles à l’heure de Fiori-Séguin, « ça fait du bien de se voir ensemble dans un lieu d’espoir, je crois en toé tellement fort si on chantais encore » Je trouvais ça bon mais je voulais pas perdre la face j’étais plus Offenbach, ça été de belles années, le centre culturel de Terrebonne dans l’ancien bureau de poste, ça a pas duré longtemps mais c’était bien, les étudiants de l’option théâtre de Sainte-Thérèse qui donnaient des shows, les musiciens de Laval, Saint-François et Duvernay, y’avait beaucoup de talents là., y’a une lectrice qui va surement se reconnaitre on essayait de monter une pièce ça a jamais abouti… Je vous écris là-dessus j’ai peur d’être con, on avait quand même du plaisir bien qu’un peu cruel pour certaine personnes… À cette époque là ma schizophrénie était pas encore virulente parfois je crois que je paye pour ces années là… Je suis devenus drifter, je dérivais et j’avais mal sans savoir comment l’exprimer au médecin, souvenir de ce médecin vietnamien du CLSC qui m’avait fait une injection dans le cuir chevelu, de la vrai médecine de guerre. Tout le monde était à sa place, faisait ses choses y’a que moi qui ne savait pas, ne savait plus. Je dérivais tout ce qui comptais c’est que je paye ma pension, j’y arrivais pourtant j’ai quitté la maison paternelle à cette époque là pour me retrouver à Baie-Comeau dans, ce que j’ai réalisé beaucoup plus tard, une maison de thérapie, trop con pour rester là et me soigner. Je suis descendus à Sault-aux-Moutons sans voiture, elle était en panne je l’ai abandonné, j’ai traversé à Matane pour coucher dans une chambre des résidences étudiantes du CEGEP je vous raconte ça et la douleur fait surface. Je l’ai certainement déjà écris ailleurs… C’est triste la côte-nord sous la pluie, c’est gris et je me perdais à regarder le fleuve. J’avais tout ce lot de souffrance à vivre, je devais payer pour mes médisances. Dehors j’entends une jeune fille qui parle comme là de L’amour de la pièce qu’on a écrit et monté. J’ai beaucoup aimé joué, je croyais qu’on y arriverais pas mais ça a marché, beaucoup grâce à la metteure en scène, une femme d’expérience et de métier. J’ai de la difficulté à vous décrire mon senti de cette époque, la descente aux enfers avait commencé ce fut pas long j’ai continué la consommation pour niaiser un peu au théâtre de la Dame de Cœur à Upton, je me vois dans la grange avec la décoratrice, il pleut deux hommes inconnus entrent je crois que c’est pour me tuer… Ils sont finalement partis, je sais pas trop ce que je faisait là. Je vous ai surement déjà écris tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de regarder un film sur mai soixante huit. J’avais douze ans je lisais ce qui se passait dans le quotidien La Presse. J’aimais bien Cohn-Bendhit, douze ans! Je connaissais rien aux hommes à la vacherie humaine ce sont les premières images de Paris que j’ai vues depuis ce temps Paris souffre encore, les attentats terroristes sévissent en France. Depuis ce temps je suis allé deux fois à Paris la magnifique, je me dis toujours que j’y retournerai. Souvenir de longues promenades, de visites au musée… La Tour Eiffel, le Louvre, le musée du Quai d’Orsay et les bistros… Je sais c’est des clichés, j’attendrai pas que Paris sois tranquille pour y retourner… Je marcherai encore sur les champs Élysée. Faut jamais oublier que la France c’est ma langue. Je crois vraiment que j’y ai des ancêtres… Je pense que je vais vous illustrer ça avec l’arc de la Défense au nom évocateur dans ce règne de la terreur… J’aime bien regarder les images de la France à la télé, écouter les actualités quotidiennes de France deux… Je pense que je vous l’ai déjà écris, je suis francophiles, un grand pays qui souffre. À l’époque dans ma vingtaine paranoïaque vous m’auriez dit que je visiterais la France plusieurs fois je vous aurais pas cru… Je crois que cet automne les snowbirds vont visiter, la Bretagne et la Provence, bravo! Deux régions éloignées une de l’autre mais où, je crois, y’a beaucoup de choses à voir… Je pense au Douce France du grand et regretté Charles Trenet, c’est encore un cliché mais c’est un beau… Moi, mon prochain voyage je vais essayer de loger rue Mouffetard à Paris, une rue typique que j’adore… Je vais attendre essayer de m’y rendre quand il y auras moins de touristes, en ce moment il est trop tôt… Oubliez pas que j’arrive de Lille au nord de la France, c’est beau mais c’est autre chose. Je pense à cette gentille discussion que j’ai eu dans le train avec un ami algérien qui s’en allait visiter sa mère dans une région dont j’ai oublié le nom. Je crois que c’était une des kabylie… J’ai remarqué une chose depuis que je voyage j’aime pas les au revoir parfois les gens sont trop gentils. J’ai finis par comprendre que c’est pas un complot, les français utilisent le si il vous plait d’une autre façon que la nôtre… La région c’est en Algérie pas en France, j’ai dit au copain de pas hésiter à venir à Montréal, c’est bien… Quand je pense à lui je suis un peu triste, pourtant il a un beau métier chauffeur d’autobus… Comme mon lecteur de la couronne nord de Montréal. J’aurai encore écris aujourd’hui, me reste que quelques mots de ce rêve Parisien… Mai tire à sa fin, Paris c’est loin pourtant c’est possible… Je vais vous faire une chute, j’y arrive en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore les vrais mots de la fin. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 21 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai la très émouvante chanson Yesterday des Beatles dans la tête, « I’m not half the man I use to be… ». Lentement je bois mon café, c’est la nuit, j’ai un peu dormis, dans le catalogue des œuvres immenses y’a l’homme rapaillé du regretté Gaston Miron. J’aimerais bien écrire une œuvre de cette envergure mais c’est de l’orgueil. Je veux laisser s’éteindre l’ego… Toujours chercher à dire le bien, le bon, le mieux c’est ma difficulté, ici on est pas dans le club Optimiste, la littérature fait acte et je reviens toujours au senti au stigmate. Je suis certain qu’il y a pas beaucoup de gens qui reconnaitrait être stigmatisé, mais non j’ai pas été victime, la schizophrénie on l’entends toujours comme un abus peut être, mais je crois que je suis ostracisé. Je suis à part au ban, c’est pour ça que j’écris pour ne pas me tuer parce que devant moi y’a plus rien, la vie s’est éteinte… Je prends pas la pose… Déjà une semaine de passée depuis la représentation, j’en garde un bon souvenir… Je m’attends pas à beaucoup de compréhension… Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a bien aimé ces vidéos Quel est l’impact de la stigmatisation?
Quelques petites difficultés de mise en page… Je me calme, les camions bruyants passent dans la rue, pour revenir à mon propos je suis déjà à la retraite, les gens pensent qu’on écris comme on fait du tricot, c’est pas du tout ça mon collègue poète en goguette au théâtre parlais du balafré, je me suis sentis visé, il disait bien le désespoir. La job c’est de donner vie aux mots du commun, leurs donner une charge de poésie qui les sort de la banalité… Selon un spectateur du show de la semaine passée je ferais une excellente Duchesse de Langeais, je pense au grand comédien le regretté Claude Gai… Le temps passe il file, je sais on aimerais bien que je me taise, que je ramasse plutôt des points, que j’aille au bingo où que je colle des timbres comme on le faisait y’a cinquante ans… Je reviens à ces coupures budgétaires, ces dédommagements qu’on veut plus nous donner, je sais pas si c’est pour nous faire taire, nous faire rentrer dans le rang on semble plus avoir besoin de notre parole, selon le ministère l’expérience ça se donne, je suis pas d’accord… Parfois je crois qu’ils ne veulent pas que les choses changent, que tout le monde reste à sa place d’ostracisé et que ce soit « bizzness as usual », ils ont la recette du rétablissement facile, quelques médicaments, un montant de sécurité du revenu et un peu de bénévolat et voilà tu est en selle mais eux quelles valeurs ils ont? Voilà, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la matriarche. Je suis toujours heureux qu’elle soit avec nous.  C’est une journée superbe commencée avec un café et un ti-mâtin dans le parc accompagné du copain sclérosé mais toujours présent d’esprit. En tant que membre fondateur du groupe Reprendre Pouvoir. Je me pose des questions sur l’avenir du groupe on est associé mais comme me le disait l’autre membre fondateur, on avait fait un sondage qui disait que l’argent contribuais beaucoup au rétablissement. On sait maintenant que la valeur monétaire de notre implication est remise en question, les gestionnaires semblent pas comprendre que le pauvre petit cinquante dollars d’une implication contribue aux rétablissement et je vais même jusqu’à dire qu’il empêche l’hospitalisation au coût de milliers de dollars. Je coupe ça là y’auras toujours des gens pour rétorqué que c’est un raisonnement simplet, mais j’en démord pas je crois qu’il est réel… Je passe maintenant à mon senti, je sais je peux être fatigant comme dis mon bôf mais je crois qu’on a souvent peur de ça la fatigue… Je vous dirai pas que mon senti est celui d’un malade c’est pas ma façon de me déculpabiliser. Je pense plus à la stigmatisation à cette façon que j’ai de tenir un discours pour justement défaire le stigmate… Je vous entends d’ici dire que je suis un « Christ »… Au fond je crois que je devrais parfois me taire, pourtant l’expression est importante pour moi. Comme toujours j’ai peur de pas y arriver, j’ai peur quand mon bôf est choqué, dans l’univers où je suis on élève pas la voix quand même j’ai pas à dire aux autres comment être avec moi. Je suis un pauvre, un pauvre fou qui déballe sa misère. Je vous demande pas quoi faire c’est toujours de mon mieux parfois je crois qu’on ne veut plus de nouvelles de moi, que je devrais rester enfermé comme Camille Claudel pour le reste de ma vie en espérant un retour je ne sais où? Je fais rien de grave, juste écrire, les filles disaient ce ne sont que des mots… Je pense à Rodin qui avait fait enfermé Camille. Je sais, je suis pas prisonnier, depuis un moment je voyage et c’est bien… J’entends un bébé qui pleure dehors… Aujourd’hui j’ai lu un article sur un gars sentencé à vie, ça m’a fait peur… Je pense à l’ami historien d’art qui s’intéresse maintenant à l’art carcéral… Je lui racontais mon expérience qui me fait dire que les criminels aiment pas être associé aux malades mental, pourtant… Voilà! Je veux rester loin de la polémique pourtant l’art se nourris de ça, y’a toujours un scandale à l’horizon… Je sais pas si mon senti est assez solide, je veux pas me faire mal, ni faire mal… C’est de la bêtise, j’essaye de terminer sur une note positive… Quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je me calme lentement, j’espère que ça vous a plus!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 20 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour, je me suis reposé un peu. Mon désir de partir en voyage s’est calmé rien n’empêche que j’aime bien regarder les émissions voyage à la télé et prendre l’avion… J’essais de trouver de l’inspiration pour mon prochain départ peut-être à l’automne prochain. Je pense encore aux jolies rues de Lille… Son magnifique beffroi qu’on trouve pas dans toutes les villes, souvenir aussi de cette gentille dame qui demandait un taxi pour moi, si c’était pas si loin je serais tombé en amour. Aujourd’hui c’est un lundi férié, on ne travaille pas, ici c’est désigné comme la journée des patriotes… Y’a le voisin anglophone inculte de mon lecteur de Deux-Montagnes qui sait pas ce que sont les patriotes, on devrais le pendre! Je sais que dans le reste de ce pays c’est la fête de la reine, ils en ont eu pour leurs argent avec le mariage du prince, on oublie pas comment on est colonisé, encore des sujets de sa majesté. Souvenir aussi d’une visite chez le gouverneur du Canada où madame la gouverneure m’a fait un gros câlin avant de visiter sa maison de fonction remplie d’œuvre d’art… Elle m’a dis que franchement on devais se considérer comme ses amis… C’est le plus proche que j’ai jamais été de la royauté. Je crois vous avoir déjà écrit là-dessus. Ce lundi c’est celui des campeurs et de ceux qui ouvrent leurs chalets… C’est la journée culminante de ce long week-end. Y’a quand même des gens qui vont travailler en surtemps. C’est rentré dans l’ordre pour la circulation, je crois que la rue Notre-Dame est ouverte. Hé oui! Y’a quelques années de ça au mois d’octobre deux mille treize j’étais le porte-parole de la Mental  Illness Awarness week, la Semaine de Sensibilisation à la Maladie Mentale… C’étais les conservateurs au pouvoir, je suis allé à Toronto j’ai pas tellement bien été reçu. C’est peut-être les voix de la schizophrénie mais à mon départ du studio pour l’aéroport je les ai entendus sacrer après moi. Je radote je vous ai déjà raconté tout ça… Lentement on arrive à lundi, y’a un parfum d’encens… J’aime pas beaucoup me faire dire mon statut de malade, parfois j’arrive presque à être « normal » c’est toujours étonnant d’entendre les gens dire normalement, la recherche de la norme y’a des livres qui ont été écris là-dessus. J’ai ouvert le sac de chips en ai mangé quelques une, je pense à cette dame qui était toute fière de me dire qu’elle mangeait des Lay’s… Cette nuit c’est un bonheur de vous écrire, j’arrive presque à ce normal dont on parlais précédemment… Quand vous me dites que je suis un malade mental ce qui est mon statut j’aime pas ça. J’en prends conscience moi-même j’ai pas besoin de me le faire dire, la schizophrénie est assez lourde à porter… Voilà pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là encore quelques mots pour terminer avec une chute. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de samedi à dimanche. J’ai un petit kit’chose, j’ai fait des muffins, ils sont pas très bons… J’ai vue une photo avec un ancien confrère de classe. Je me demande ce que je faisais dans cette école polyvalente, c’était y’a très longtemps. Je savais pas ce que ça voulait dire étudier. J’ai pas beaucoup de copains qui sont allés au collège et ceux qui y sont allés ne travaillaient pas dans le domaine où ils ont étudié, plusieurs ont fréquenté les arts graphiques du cégep Ahuntsic… Me semble que j’aurais aimé ça faire des livres. Je vous raconte ça et je pense à mon bof maintenant à la retraite d’une carrière de prof de design au Cégep de l’Outaouais… Pendant tout ce temps-là je faisais que des conneries à la brasserie… Hier j’ai eu un peu mal mon lecteur de Deux-Montagnes à un peu appuyé sur mon statut d’invalide. J’aime pas beaucoup quand c’est un autre qui me le dis ça confirme mon état d’épave, de drifter, un échec à me faire une vie décente. Peut-être que je me fait encore croire des choses qui ne sont que des illusions tant qu’à vivre comme ça pourquoi pas en finir? Une chose est sure, j’aurai écris faute d’avoir été capable de me faire une vie. C’est je le répète des illusions tout ça, des croyances de vieux bonhommes, de vieilles épaves, parfois j’y crois pas, j’y crois plus à ce rétablissement, l’institut me garde dans une voie de garage, on veux plus me dédommager pour l’aide que je peux apporter pourtant je me sentais utile à faire ça… Qu’est-ce que cinquante dollars pour un après-midi, versus les milliers de dollars que coûtent une hospitalisation. J’en reviens au début de la maladie où je voulais qu’on m’abatte, je commençais à peine à donner un sens à ma vie. Je suis incapable d’écrire une lettre aux journaux, j’ai pas la patte éditoriale on s’en sort jamais de la maladie mentale, j’étais si bien après la pièce lundi, je m’accroche à ça, à ces brefs moments de bonheur… Y’en auras d’autre je sais en attendant je suis au désespoir, toutes ces belles paroles ces beaux discours est-ce qu’a quelque part on m’a instrumentalisé, je crois que oui maintenant on veut en utiliser d’autre gratis pour dire la même chose. Un vaux rien voilà ce qu’on m’amène à croire.  Je sais ça sonne un peu comme une malédiction y’a de ça dans la maladie mentale, le mal et ces idées de « gauche ». Je vais essayer de me rendre utile plutôt que de trépigner sur mon statut. On aurais bien aimé que je fasse métro-boulot-dodo mais j’ai jamais su, j’ai jamais pu… Voilà! On m’a fait des promesses, on m’a fait croire que l’institut était plus avancé sur le plan du rétablissement, semble que c’est faux… J’en suis à ça cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous aurai dit encore une fois. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 19 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai toute la difficulté du monde à vous écrire. La rue Notre-Dame est fermée la circulation est détournée devant chez moi. J’ai une amie qui a des problèmes j’espère pouvoir l’aider. Moi aussi j’ai hâte de voir toute la famille la semaine prochaine. C’est un samedi tévé avec une bonne discussion entre mon lecteur de Deux-Montagnes et moi. Les gens sont impatients ils klaxonnent… J’écoute ce que dis mon senti, ça passe d’une émotion à l’autre de choses que je n’ose mettre en mots. Je sais pas pourquoi j’étais ému de voir le mariage du prince Harry, c’est des histoires de bonnes femmes… Les pauvres comme moi ça habite toujours des quartiers en rénovation, y’a pas beaucoup de travaux à Ville Mont-Royal où à Westmount. Heureusement c’est pas des inondations… J’écoute ce que ça dis, étrangement j’arrive plus à mettre en mots spontanément, ça se promène dans ma tête passe d’une idée à l’autre et j’en bave littéralement. J’ai souper d’un steak de pommes de terre, carottes et brocoli, c’est pas de grandes recettes ni de la grande cuisine mais y’a l’essentiel de légumes… C’est pas ça qui fait de la grande littérature, j’aimerais donc ça avoir le talent d’un grand écrivain… Je trouve pas ce soir, je pense à l’amie. La question c’est toujours de vous écrire d’une manière décente mon senti, j’y arrive toujours mais je dis pas grand-chose, j’essais de me rappeler ces jours de camping sous la pluie à lire, me souviens d’un ami français du regretté patriarche… J’écoute en essayant de faire le tri de tout ce qui me passe dans la tête. Je deviens vieux, ceci n’est pas un passe-temps, je m’y donne de toutes mes forces… Dehors j’entends du old-school qui viens d’une voiture… Je pense à une connaissance qui travaillait à la Société des Alcools et aussi à ma regretté sœur. Le ciel s’est couvert il pleut, c’est samedi soir je suis seul mais c’est pas mal. J’ai pas envie de me cacher derrière quelqu’un. J’ai mangé un dessert, un gâteau Mae West, je crois qu’ils sont uniques au Québec… Souvenir de mes insomnies quand j’avais des rages de dents, ça faisait tellement mal j’aurais aimé qu’on m’amène à l’hôpital, à la fin j’hésitais plus à la moindre douleur je me rendais chez l’arracheur de dents. Encore et toujours ce désir d’être un littéraire pourtant j’ai arrêté très jeune d’aller en classe, je faisais plus mes travaux scolaires. J’ai payé en faisant mille métiers et j’ai eu mille misères. Mais oui, je suis un assisté, fallait pas s’attendre à grand-chose, j’étais romantique de ceux qui disent y’a pas de sot métier. J’en ai pas appris un. Lentement je vieillis, à soixante-deux ans je me surprends encore à regarder les offres d’emplois, c’est triste ce que je vous raconte là, la fin d’une vie de bum. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vraiment clore. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 18 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vendredi nuit, la virée de la fin de semaine, y’en a encore qui espèrent rencontrer l’âme sœur dans la faune nocturne, coucou grand-mère! Une voiture au pot d’échappement bruyant passe ça mériterais une contravention… J’étais content d’entendre les gentils mots de ma petite nièce, ai dormis un peu, les oiseaux de nuit sont avinés encore quelques heures pour se saouler. Vous trouvez peut-être que je parle de ça souvent ça été une époque marquante de ma vie. Je suis content d’en être sortis, y’a ce gars qui disait avoir besoin de la ville savoir qu’il pouvait sortir à tout moment. Je sais pas si la nuit on se rencontre encore pour changer le monde, ça m’arrivais souvent de m’accrocher les pieds au bistro, j’y ai connus du monde mais personne n’est devenus mon amis. Je crois que je délirais comme le bon alcoolique que je suis. Mes propos ont dus en insulter quelques un, je jouais au rockeur du bas de la ville, c’était de l’idiotie. Aujourd’hui j’ai pas bu, je vais essayer de rester sobre. J’espère que tout va bien se passer avec le courrier reçu hier. C’est samedi y’a pas de poste… Dehors des fêtards passent, ils parlent fort… J’ai jamais beaucoup dormis dans la nuit de vendredi, souvenir du Grand Salon du Domaine Mascouche, avec tous les bands de l’heure, j’y passait encore de belles nuits après ça s’est gâté dans les bars de la rue Saint-Denis en haut sur le plateau pas en bas dans le quartier latin quoi que j’y suis allé quelques fois. Je me rend compte que j’écris ça et je dis absolument rien même pas l’ivresse quand j’essayais de dormir sur le comptoir où que je me vomissais dessus, Don Juan avait une odeur de vomis ce qui est étrange c’est que je voulais pas rentrer chez moi, je souffrais. Je suis pas fier de ça mais je suis quand même heureux de dire que ce soir ça n’arriveras pas, les bouteilles de bière sont loin. J’ai pas besoin d’assommoir ni de shooter… Dehors une voiture avec la basse très puissante, c’est pas un vrai gars de char la voiture est trop petite, je pense à la Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes… Ça sert à rien que je vous raconte des histoires de bars, il s’y passe jamais rien à part les videurs qui sortent un gars un peu trop saoul et les clients qui applaudissent. Y’a beaucoup de littérature sur la décadence alcoolique, ceux qui lisent ça on pas la moindre idée de cette souffrance au mieux ils trouvent ça rigolo, pour eux ça fait du bon cinéma, justement quand je me défonçais avec un copain j’avais l’impression de jouer dans un film, encore heureux qu’ils soit rien arrivés de grave… Je jouais au dur, mais le premier vrai criminel m’aurait assommé avec une choppe de bière, où un manche de baguette de pool. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Très beau temps… Cet après-midi je me sent bien, j’ai reçu du courrier, ça coupe mon angoisse… Je lis le recueil Spirou ça me détend vraiment. Je vais le terminer et passés à des lectures plus sérieuses. Tout est maintenant vert, un week-end de trois jours, lundi c’est la journée des patriotes, l’ami avait un bon point on pourrais se servir du groupe Reprendre Pouvoir comme d’un levier pour le dédommagement mais je vois pas trop comment… Je suis calme comme souvent ça me rend muet. Je trouve pas les mots, j’espère que la super-maman de Cantley m’envoie pas des courriels infectés. Si je fais quelque chose qui lui déplait elle n’a qu’à me le dire je vais arrêter… J’ai pas envie de parler maladie, je suis pas de ceux vous savez qui justifient leurs malheurs parce qu’ils sont malades. Je sors souvent de mon moment présent, je verrai quand je serai rendus à la rivière… Parfois j’ai besoin d’être rassuré… Un bonhomme de soixante et un ans qui fait de l’angoisse schizophrénique, ça excuse rien… Y ‘a quand même toujours quelque chose qui gosse, la paix de l’esprit c’est ce que je demande. Ce soir je mange du foi de bœuf avec brocoli carottes et pommes de terre. Les légumes sont à la cuisson… J’ai souper, y’a encore eu un carnage aux États-Unis… Rien à dire là-dessus, ils veulent pas réglementer les armes à feu… Comment vous dire que je désire pas regarder les actualités, c’est juste du négatif. Lentement dehors ça se réchauffe, je pense aux mains sales de ceux qui ne veulent pas contrôler les armes à feu… J’ai trop mangé je me sent mal, j’entends les camions qui hurlent en passant devant chez moi… Je sais pas si je vais arriver à vous écrire quelque chose encore aujourd’hui. J’ai fait sauter le foi dans l’huile d’olive, c’est pas mauvais… Je fais tremper la vaisselle, rien d’important à écrire… Les merles chantent, je suis un peu mal pourtant j’ai eu un bon état d’esprit tout l’après-midi. Je l’aime bien mon petit chez nous, j’ai qu’à me rappeler ou j’étais avant j’ai pas envie de déménager… Je veux pas que ça se gâte. Le savon à vaisselle à quand même une bonne odeur. Vous voyez comment je suis pas très littéraire, j’ai pas de femme de ménage pour pouvoir me consacrer exclusivement à l’écriture. Je sais pas quel genre d’aventure vous voulez lire, je suis un peu dérangé. Combien de temps, comment le jour et tous ces ans et tous ces tours me veulent vivant me veulent amour… Encore des vers une fois sortis de l’hiver et revenus au vert, ça vaut rien c’est juste un peu pervers… Voilà! Je crois que je vais y arriver encore une fois. J’aime toujours vos commentaires. Vendredi les gens rentrent à la maison, d’autre s’en vont au chalet le préparer pour la saison. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 17 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir de ces copines qui croyaient pas que j’écrirais un jour. Je sais c’est pas un grand prix littéraire mais j’espère qu’un jour ça deviendras de la littérature… Je vous donne accès à mon senti le plus intime, je sais bien que je suis pas Saint-Denys-Garneau que je suis pas entouré de grands poètes. Je suis seul dans un univers de maladie mentale, les gens sont plein de compréhension, j’ai remarqué que plusieurs s’accrochent à une poésie surannée pendant que moi j’essais de donner une forme contemporaine à ce que j’écris… Prose versus poésie, les mots s’attachent… L’écriture est toujours dans le milieu de l’éducation, je suis vieux et j’en suis loin, j’aime savoir que vous me lisez… Ce que j’écris ça demande un effort y’a rien de donné, c’est quand même de la prose de retraité. Je pense à cette littérature qu’écrivent et que lisent les toxicomanes, ça viens souvent me chercher dans la scansion, j’aime écouter… Cette nuit j’y arrive pas, incapable de donner une métrique, une qualité à mes vers. Vous savez, vous savez y’a pas que ce vieil Émile je pense au grand poète Lucien Francoeur, un poète de l’Amérique blanche et urbaine, un « rockeur sanctifié ». Y’a ces érudits du rock’n’roll qui savent précisément comment est mort Kurt Cobain et qui adorent les vieux rockers toxicomanes comme Jim Morrisson, Jimi Hendrix et Janis Joplin et qui cherchent encore comment est décédé le Rolling Stone Brian Jones… J’ai longtemps vécu dans l’univers destroy du rock’n’roll, j’étais sentimental incapable de voir que c’était un monde psychotique et criminel. Y’a une romance dans la musique rock j’ai pas voulu mourir dans cette musique heavy, dans le heavy metal. J’avais perdus mes valeurs et je me détruisais lentement. Je pense au « Rider on the storm » sous les ponts de l’autoroute pour se cacher de l’orage en attendant sa proie, le malheureux chauffeur qui arrêteras. Tout à coup j’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes… Je sors de la douche me suis parfumé, j’aime ça, mon parfum me rappelle le voyage… Y’a aussi tous ces groupes rock de la belle époque, je vous les nommerai pas chacun a ses préférés, les revues françaises aussi Best, Rock’n’folk je sais pas si elles existent encore, Best n’existe plus mais Rock’n’Folk est bien vivant… En vieillissant j’ai perdus de l’intérêt pour le rock’n’roll mes valeurs n’y correspondent plus… J’écris, je trouve le temps, il file quand même on dirais que la vie se raccourcie… Je réalise aujourd’hui que j’ai pas besoin de tous savoir. Je reste quand même curieux, j’ai retrouvé le plaisir de regarder la télévision… C’est vendredi, dans le temps de ma débauche il arrivait souvent que cette nuit de vendredi je me retrouvais à des lieux de mon travail. Voilà! Aujourd’hui je suis chez moi, mon travail c’est de vous écrire, j’y arrive, j’y arrive. Je termine sur les quelques mots que j’utilise toujours. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un bel après-midi. Je suis allé au supermarché je viens de rentrer, avec des écrits pareil je suis plus dans le domestique que le poétique. Je pense encore au dédommagement  en bon paranoïaque j’ai l’impression qu’on veut se débarrasser de nous, c’est juste une impression c’est pas les faits cette semaine j’ai mentionné l’argent au directeur santé mentale de l’institut, il a pas dit un mot… Je pense que je fais trop de millage sur ce sujet, j’arrête ça là, je suis impuissant devant ces mesures. Pour ce qui est de mon senti ça va bien, j’entends les oiseaux dehors malheureusement j’ai pas reçu de courrier… Aujourd’hui sur Facebook y’avait de la scatologie, j’aime pas ça… Je sais pas qui a mis ça en ligne c’est pas très édifiant. Je suis vidé, c’est jeudi, la semaine se termine, les gars vont arrêter à la taverne avant de rentrer chez eux. Je pense à ceux qui boivent « normalement » les alcooliques eux vont partir sur une bringue en sachant pas quand ils vont rentrer. Parfois je réalise que ma voix compte pas pour beaucoup qu’elle porte très peu, je suis pas l’éditorialiste d’un grand journal où l’animateur des nouvelles télévisées. Ce que j’écris c’est perdue dans cette grande machine qu’on appelle les réseaux sociaux ça a pas une grande portée, les gens préfèrent l’humour et la musique aux éditoriaux. Je vous ai pas dit que dans la pièce je jouais une sorte de transgenre, je crois que j’ai réussis un ami m’a dit que c’était plus structuré que les productions précédentes, il m’a dit que j’étais pas un mauvais comédien. J’ai fait de mon mieux… Je prends une pause ça sert à rien d’être préoccupé. Mon monde de patients-partenaires s’écroule, on veut nous utiliser mais pas nous dédommager, comme souvent les bénévoles auront eu raison. Si les choses restent telle qu’elle je vais en appeler à la dissolution de mon groupe Reprendre Pouvoir, on allait le reprendre ce pouvoir mais on nous coupe l’herbe sous le pied… Je comprends que les travailleurs sociaux du ministère en appellent à la solidarité, à la dé-stigmatisation mais quand vient le temps de faire des actions qui sortiraient vraiment les patients-partenaires du pétrin, ils s’abstiennent… Je me sent comme Don Quichotte et les moulins à vent… Je me souviens d’avoir discuté avec le regretté patriarche, je luis disais que c’est pas le psychiatre qui allait me donner des milliers de dollars, on s’entends y’a une distance entre le monde des psys et le pauvre malade… Les soins c’est dispendieux mais quand arrive le rétablissement… J’entends une musique toute douce, et un chien un cabot qui jappe par-dessus… C’est des gars dans le parc qui entrainent un chien à l’attaque, ça m’énerve! Je trouve toujours ça étonnant les gens qui dans un quartier populeux font comme si ils étaient seul en ville. Viens de réaliser que c’est la police. Je termine là-dessus et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard