dimanche 27 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, ce matin c’est vraiment une chaleur d’été. Lundi, la semaine débute avec une réunion. Me suis préparé un café, ai dormis au moins quatre heures. Je salut mon lecteur technicien de la Rolls-Royce qui lui aussi à des problèmes d’insomnie. Ma tête suggère de m’auto-dénigrer, je le ferai pas c’est pas nécessaire… Ce que j’écris c’est de l’auto-fiction, à la réunion on va discuter stratégie pour garder le dédommagement, selon mon lecteur de Deux-Montagnes on y a droit, on est pas sur le même pied que les autre patients… J’aimerais le croire… Je pense à mon voyage à Lille où j’ai parlé financement, l’institut a respecté ses engagements. Pour les voyages je vais y aller avec modération, ça aussi c’est un autre statut. Je représente les avancées des soins psychiatriques, le rétablissement possible… Étrangement parfois c’est comme si je trainais l’hôpital avec moi. J’essais de penser à une façon de pas perdre le dédommagement, l’agent de programmation parle d’une recherche sur trois ans… Il semble y croire, moi aussi j’y crois à cette façon de voir assez simple qui dis que l’implication dans les soins permet des avancées dans le rétablissement, on croit aussi être plus avancé que le conférencier de Québec. Ça prend un nouveau discours quitte à demander des changements au ministère de la santé et des services sociaux au fond tout ce qu’on veut c’est faire rayonner le rétablissement… L’expérientiel ça mérite dédommagement, surtout et je le répète on est souvent assis autour d’une table avec des gens grassement payés. On veut notre part du gâteau, le ministère estime que ça vaut pas plus qu’un lunch et un ticket d’autobus… L’argent c’est le nerf de la guerre selon moi quand on augmente notre revenu on augmente notre rétablissement… Parfois je comprends ça comme si on savait pas ce qui est bon pour nous. Je répéterai pas mon raisonnement c’est trop simple ils n’y croient pas. Je pense à tous ceux qui sont malade et payent leurs loyer, ils vivent souvent l’humiliation d’aller manger dans une cafétéria populaire où de fréquenter la banque alimentaire, l’estime de soi en prend un coup quand on peut pas choisir ce qu’on mange… Je pense à cet ami qui étais séropositif, il avait le meilleur pourtant sa vie s’est dégradée… Je pense à la lutte pour la survie quand on souffre on est souvent incapable de se battre.  Vous voyez je mélange un peu tout, la stigmatisation on sais pas toujours où ça frappe, on nous place à part souvent on ne veut pas qu’on prenne position sur notre maladie mentale, on ne veut pas nous laisser une place dans l’institution, je pense que c’est parce que ça questionne dans certaine limite les capacités des professionnels. Voilà c’est jeté comme ça sans trop de réflexion, si vous pensez à quelque chose faite moi vos commentaires. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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