mercredi 23 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le beau temps est revenus. J’ai dormis un peu cet après-midi. Je suis calme, me prépare un café, la grande poésie et ses mots épars semble pas pour moi. Ils se ramassent l’un après l’autre et finissent par former une phrase et parfois même dire quelque chose… Parfois mon cœur est doux, parfois mon cœur est double, y’a une discussion entre moi et moi. Le problème c’est pas que je me parle c’est que je me répond et souvent c’est pas la bonne solution… J’irai pas sur la rue et faire comme l’ami parler à haute voix, engueuler ceux qui n’y sont pas. Mercredi, milieu de semaine y’en a qui ont leurs paye aujourd’hui c’est un peu tôt dans la semaine, souvent il reste plus rien de la paye précédente… Je me souviens j’avais une ardoise dans un bar, j’y buvais de la bière à crédit. J’ai jamais compris comment ils faisaient et ce qu’ils auraient fait si j’avais pas payé. Cet après-midi j’ai fait des courses au supermarché, je pense au théâtre du Nouveau Monde qui était auparavant la comédie Canadienne, la semaine passé je jouais une sorte de trans dans des murs connus pour avoir présenté Lily Saint-Cyr, le théâtre Gayety à l’époque et ses vaudevilles déplorés par le clergé, faut dire que c’était la fin des années quarante, ce quartier de la ville était toujours le red light. Le vaudeville ça n’existe plus on a maintenant de l’humour kitch… Pour les danseuses effeuilleuses on en trouve à tous les coins de rues. Je n’y vais plus c’est pas dans mes valeurs… Me souviens des derniers burlesque, Monsieur Latulippe, Monsieur Grimaldi, Manda, LaPoune et Gilda il reste plus grand-chose de cette « école » Ti-Gus et Ti-Mousse on les voyait parfois dans mon enfance à la télévision de Télé-Métropole. Y’a eu des années où l’humour se faisait dans les cabarets, aujourd’hui je ne suis plus ça, les humoristes me plaisent moins disons que payer pour rire ça m’intéresse pas. Vous voyez j’ai perdu mon senti, il fait chaud la fenêtre est ouverte on entends les motos, les scooters et les autos… On peut rentrer à la maison à pieds en discutant avec un copain, moi je rentrais pas j’allais niaiser à la brasserie rue Saint-Laurent coin Mont-Royal, la devanture une fois ouverte donnait sur le trottoir, parfois je trainais dans une terrasse rue Saint-Denis jusqu’au jour où on m’a barré. Je buvais trop, trop vite on voulait plus me servir, une horde de portier de videur m’a jeté dehors sur le trottoir… C’était pas une mise en scène, le tordage de bras était réel, on aime bien les gens qui boivent mais pas ceux qui dérangent la clientèle. Je vous parle pas de Lucien Boyer que j’écoutais sur disque, le dernier des humoristes de cette trempe, je crois qu’il était trop vulgaire pour la télévision. Voilà! Je vous aurai encore écris un peu loin de mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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