jeudi 24 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Rien d’onirique cette nuit juste la réalité, y’a une odeur de fumé… Ai regardé une émission voyage en Indonésie à la télé, je sais pas si j’irais, c’est surtout des temples qu’il y a à voir… J’y vais comme toujours avec mon senti parfois je me vois comme un pauvre idiot un pauvre innocent de l’ancien temps, on les gardais chez soi je sais pas trop pourquoi. Je crois que c’était plus économique… Je suis assez intelligent pour me débrouiller dans la ville, la première génération sans rejeton de Montréalais… Maintenant les « fous » sont laissés à eux même dans les rues, ils ont peur de l’hôpital… Je me rappelle ces mauvaises revues trouvées dans les fossés de l’autoroute. Ils marchent parfois ils sont en bande de deux où trois et commettent de petits crimes, la police les connait… Ai pris une douche et me suis parfumé, me rappelle du patriarche qui croyait que j’avais fumé du pot parce que j’avais les yeux rouge, c’était le savon de la douche qui causait une irritation… Jeudi déjà, on m’a dis hier que ça prenait quarante-cinq jours pour rétablir ma marge de crédit après une fraude, y’a un mélange de parfum de pâte pâtissière et d’odeur de mouffette… J’ai pas encore compris pourquoi « les fous » ordinaires associent toujours le mythe d’Émile à leurs malheurs, une sorte de névrose? Ils associent tous leurs destins à ça… À Terrebonne y’avait pas énormément de malade mentaux, je me souviens qu’à la sortie de l’école y’avait des hommes qui attendaient en lisant des revues cochonnes. Vous l’aurez lu cent fois celle là, l’association de la lecture à la perversité… Le jour se lève les oiseaux chantent, mais oui il faut lire, se faire une tête même si on risque d’être isolé, seul, avec des copains qui ne lisent et encore ils regardent les photos du journal de Montréal. Me souviens qu’après avoir passé la nuit dehors je trouvais irritant d’entendre les oiseaux, j’arrivais pas à dormir et me sentais coupable… J’ai longtemps vécu comme ça, maintenant les nuits je les passes chez moi, insomniaque, je manque d’inspiration… Me souviens que je puais le tabac et l’alcool et que dans l’autobus à moitié ivre j’essayais d’engager la conversation avec une jeune fille. Je ne suis qu’une pauvre chose, un être humain… J’essais de me trouver des qualités, la persévérance en est peut-être une, une tête de cochon comme on dit. Écrivain c’est rien, les gens préfèrent les cols bleu probablement parce qu’ils sont plus près du quotidien, à l’école on décourage systématiquement ceux qui veulent faire des « carrières » artistique. Les professeurs cherchent le génie comme ils est pas là souvent on te dirige vers la plomberie si t’est chanceux, sinon tu deviens un drop-out laissé à lui-même… Je termine et je retourne me coucher, j’aimerais bien avoir de la poste ce matin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! C’est finis encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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