jeudi 17 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir de ces copines qui croyaient pas que j’écrirais un jour. Je sais c’est pas un grand prix littéraire mais j’espère qu’un jour ça deviendras de la littérature… Je vous donne accès à mon senti le plus intime, je sais bien que je suis pas Saint-Denys-Garneau que je suis pas entouré de grands poètes. Je suis seul dans un univers de maladie mentale, les gens sont plein de compréhension, j’ai remarqué que plusieurs s’accrochent à une poésie surannée pendant que moi j’essais de donner une forme contemporaine à ce que j’écris… Prose versus poésie, les mots s’attachent… L’écriture est toujours dans le milieu de l’éducation, je suis vieux et j’en suis loin, j’aime savoir que vous me lisez… Ce que j’écris ça demande un effort y’a rien de donné, c’est quand même de la prose de retraité. Je pense à cette littérature qu’écrivent et que lisent les toxicomanes, ça viens souvent me chercher dans la scansion, j’aime écouter… Cette nuit j’y arrive pas, incapable de donner une métrique, une qualité à mes vers. Vous savez, vous savez y’a pas que ce vieil Émile je pense au grand poète Lucien Francoeur, un poète de l’Amérique blanche et urbaine, un « rockeur sanctifié ». Y’a ces érudits du rock’n’roll qui savent précisément comment est mort Kurt Cobain et qui adorent les vieux rockers toxicomanes comme Jim Morrisson, Jimi Hendrix et Janis Joplin et qui cherchent encore comment est décédé le Rolling Stone Brian Jones… J’ai longtemps vécu dans l’univers destroy du rock’n’roll, j’étais sentimental incapable de voir que c’était un monde psychotique et criminel. Y’a une romance dans la musique rock j’ai pas voulu mourir dans cette musique heavy, dans le heavy metal. J’avais perdus mes valeurs et je me détruisais lentement. Je pense au « Rider on the storm » sous les ponts de l’autoroute pour se cacher de l’orage en attendant sa proie, le malheureux chauffeur qui arrêteras. Tout à coup j’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes… Je sors de la douche me suis parfumé, j’aime ça, mon parfum me rappelle le voyage… Y’a aussi tous ces groupes rock de la belle époque, je vous les nommerai pas chacun a ses préférés, les revues françaises aussi Best, Rock’n’folk je sais pas si elles existent encore, Best n’existe plus mais Rock’n’Folk est bien vivant… En vieillissant j’ai perdus de l’intérêt pour le rock’n’roll mes valeurs n’y correspondent plus… J’écris, je trouve le temps, il file quand même on dirais que la vie se raccourcie… Je réalise aujourd’hui que j’ai pas besoin de tous savoir. Je reste quand même curieux, j’ai retrouvé le plaisir de regarder la télévision… C’est vendredi, dans le temps de ma débauche il arrivait souvent que cette nuit de vendredi je me retrouvais à des lieux de mon travail. Voilà! Aujourd’hui je suis chez moi, mon travail c’est de vous écrire, j’y arrive, j’y arrive. Je termine sur les quelques mots que j’utilise toujours. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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