samedi 31 décembre 2016

Au présent

Bonne année! Bonne année! À quelques heures de la fin de deux milles seize je vous souhaite du bonheur, de la patience et tout ce que vous pouvez désirer qui est bon pour vous. Je m’excuse auprès de tous ceux à qui j’ai envoyé une chaîne de lettre pas sollicité, d’habitude je continus pas la chaîne mais je sais pas pourquoi ce soir je l’ai fait. Ça vous montre que votre humble serviteur est pas parfait, je vais essayer de mettre un peu d’humilité quand je fais ces erreurs, c’est pas pour mal faire. Je sais pas si ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais se rappelle de la maison de Sa Tante Émilie au bout de la rue des Érables à Dolbeau, moi je me rappelle y être arrêté une fois avec Maman avant d’aller aux vêpres. C’est vieux tout ça je pense que papa passait l’hiver au chantier, on allait fêter chez pépère en face de l’église à Normandin, on y allait en autobus moi je marchais dans l’allée et maman me disait de m’asseoir. Plus tard une fois déménagé à Terrebonne en visite à Dolbeau au Lac maman était toute fière que je dise au marchand que j’habitais maintenant à Terrebonne dans une jolie maison. Mémère avait des bouteilles de liqueur Jumbo qui était presque plus grande que moi. Y’avait aussi une tante qui jouait de l’harmonium c’est des souvenirs d’enfance, pépère sonnait les cloches électriques, il était bedeau, je pense qu’on pouvait voir le vicaire qui lisait son bréviaire en marchant sur la galerie du presbytère. Cette église là elle à brûlé, je me souviens aussi de la fontaine qu’il y avait en avant. Bein oui! C’est le Saint-Cyrille-de-Normandin du regretté Dédé Fortin et le miens aussi. Je marchait aussi avec l’oncle sur la rue principale pour aller au snack-bar parfois en visite on allait à la ferme expérimentale et d’autre fois à la Chute-à-l’ours. Un ami me rappelait qu’en enfance on était heureux mais on le savait pas. Papa aimait bien raconter qu’avant qu’il se marie on le prenait pour un médecin avec sa valise de cuir. À Normandin y’avait aussi deux oncles de papa, y’en a un qui s’appelait Phédyme je crois, l’autre je me souviens pas. C’est là aussi que j’ai connus le petit chien Miki qui est déménagé avec nous à Montréal-Nord pour ensuite nous suivre à Terrebonne. Je me rappelle que ma grande inquiétude c’est qu’on ais pas la télévision, j’essayais de la faire fonctionner mais y’avait pas d’antenne, le câble fallait pas y penser on a été branché très tard, on avait le deux, le dix, le six, le douze sur une grosse Admiral vingt six pouces des années soixante. Ce soir je m’amusait à compter ça faisait combien de temps, presque cinquante ans et malgré tout ça a passé très vite. Je pense que je vais terminer cette histoire du jour de l’an. Je vous souhaite encore une bonne année!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernar

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dehors une voiture klaxonne.Tout est gelé. Une chanson que j’aime beaucoup de Plamondon, L’amour existe encore https://www.youtube.com/watch?v=r-ijby2pnls  C’est mon côté ringard, quétaine dirais-je. La télé diffuse le bulletin du matin. Je suis pas inspiré, je reçois des courriels qui tentent de me vendre des exercises d’écriture. Je serai pas encore à la télévision ce soir, j’y crois plus, ils ont surement quelques choses de plus intéressant que moi comme reportage. J’écris ça et c’est comme si c’était interdit… Ça tourne en obsession, c’est pas si important que ça. Samedi de veille de jour de l’an, j’ai hâte de voir les enfants. Je suis un peu triste, les rues sont très tranquilles, je veux voir de quoi ça a l'air ce reportage. Je pense que tout est fermé aujourd’hui. J’ouvre et je ferme la télé suis anxieux… J’avais perdu mon chiffon à lunette par distraction je l’avais jeté dans les déchets. Je l’ai récupéré dehors dans le bac. Pour revenir à mon senti, ma journée est vide, je suis morron j’ai encore écris à la journaliste j’espère qu’elle diras pas que je la harcèle. Tout est tranquille… La journaliste dis qu’il n’y a aucune anxiété à avoir que c’est très bien comme entrevue… Bon! Semble que ça va être diffusé dans quelques jours… J’ai mangé du pâté à la viande et j’entre pas dans la polémique pâtés à la viande versus tourtière. C’est pas fort le texte aujourd’hui, je termine mon année, me suis calmé, souvent le patriarche travaillait la veille du jour de l’an mais ce que je me rappelle avec plaisir c’est quand il préparait son punch, pour ensuite se raser et faire sa toilette. Il portais sa belle habit, son beau costume trois pièces avec sa chemise et sa cravate. Il était chic le patriarche. Moi quand j’étais plus vieux et installé dans mon alcoolisme, je passait le réveillon dans un club du bas de la ville, le bar était ouvert si on avait acheté son billet. J’ai passé des années dans ce bar là et on m’a jamais offert une bière, il n’existe plus. Je sais qu’il y en a qui sont fort sur le brandy moi je suis content d’être à jeun, j’emmerde moins de monde. La neige a recommencé à tomber. Je me souviens j’avais dix huit ans et mon plus jeune frère en avait onze, son anniversaire c’était entre Noël et le jour de l’an, c’est un lecteur qui part bientôt pour la Thaïlande. Il aime beaucoup l’Asie. Ma lectrice de Terrebonne est allé au Japon semble que c’est extraordinaire, j’en doute pas moi c’est la Chine qui me parle j’ai vu un spécial de dix jours hier à là télé. Pour l’instant je pense à vous tous mes lecteurs pour les plus jeunes je leurs souhaite du succès dans les études, les plus vieux du succès dans leurs entreprises et de beaux voyages, Je vous fait tous un hug virtuel. Bonne année!!! À la prochaine j’espère!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

vendredi 30 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je mange une clémentine. Lentement le soleil se couche, il fait froid. J’ai le souvenir de partie de pêche sur la glace à Carillon avec le grand-père de mes cousins. Je me souviens surtout qu’il m’avait donné un morceau de saucisson de salami, que j’avais adoré. On péchait quelques perchaudes en espérant que mordrait un brochet où un doré. J’aimais ça mais il faisait froid je me réfugiais souvent dans la cabane, elle était chauffé au bois, parfois j’enlevais le grésil de glace sur les trous pour pas que ça gèle et je rentrais au chaud. Je crois qu’on peut encore pêcher il faut louer des brimballes, je me souviens plus quelles sortes d’appât on met après ça. Parfois on entendait des motoneiges passées. Y’avait assez de glace pour que les voitures se rendent aux cabanes, c’était le lac des Deux-Montagnes le même que celui où habite mes lecteurs partis en voyage au Mexique. Parfois ça glissait sur la glace je tombais pour aussitôt me relever. Je me souviens pas comment on faisait quand on avait envie, je crois que c’était la bécosse. Avec eux c’était comme si j’avais trois où quatre grand-pères. On attendait que ça morde que les brimballes grouille parfois on étais chanceux d’autre-fois moins. Je pense qu’ils se faisaient des ponces de gin, miel eau chaude et gin c’était une façon de se « soigner » de casser une grippe, un rhume. J’y suis pas allé souvent mais j’aimais ça, mon lecteur de Terrebonne est un grand amateur de cette pêche, qu’on appelle la pêche blanche. C’est pas la même chose que la pêche aux poissons des chenaux où on pêche dans la cabane et où pullulent les poissons, ça mord tout le temps aux appâts, des morceaux de foie. Cette pêche là j’y suis allé adulte, j’aime bien le village de cabanes à Sainte-Anne-de-la-Pérade, on peut aussi marcher sur la rivière gelé, je crois que cette pêche est ouverte, elle est commencée. Pour le lac des Deux-Montagnes on peut voir les cabanes à partir du pont de Vaudreuil sur la vingt. C’est beau c’est pittoresque. Quand ça mordais fallait vite tirer la ligne et décrocher le poisson on se gelait les mains dans l’eau froide et on se dépêchait de remettre nos mitaines. Ça faisait de belles journées dehors où on dépensait notre fou, on rentrais fatigué mais heureux, je pense à mes culottes de laine qui me piquaient bien qu’elles étaient très chaude. Je pense qu’on y allait surtout le dimanche. Je crois qu’on perçais les trous avec une tarière, la glace était pas tellement épaisse et l’eau étais pas si profonde. La nuit viens de tomber, c’était encore des souvenirs d’enfance, des jours où j’étais heureux et je le savait pas. Je pense que mon lecteur de Terrebonne m’a dit que c’étais possible de pêcher sur la glace dans le vieux-port de Montréal. J’irai faire un tour. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonsoir! Bonjour! J’attends impatiemment qu’on diffuse le reportage auquel j’ai participé. C’est la nuit et comme souvent vous voyez j’écris. Je suis réveillé c’est l’insomnie, j’entends les voisins qui ronflent mais c’est beaucoup moins pire qu’à l’époque où j’habitais une maison de chambre, la tuyauterie me tenait réveillé toutes les nuits. Bientôt le jour de l’an, là Saint-Sylvestre, les skieurs sont heureux on a eu de la neige et y’en auras d’autre bientôt. Je me fouille l’âme et fait mes meilleurs vœux à tout le monde… Ai terminé la lecture d’un roman très français, il est très bon, je vous en parlerai dans mes humeurs culturelles… Je cherche quel propos vous tenir, je pense à l’homosexualité, le goulag occidental est pas loin du village gay, qui est je dirais un peu en décrépitude.  Y’a des gays qui sont des caricatures mais qui ne me font pas rire, ont les vois souffrir de leurs genre c’est pas jolie. Je pense à ces amis que j’avais qui sont disparus, et à cet autre qui draguais sur la rue mais qui une fois rendus chez lui disait qu’il avait peur des itinérants, c’est un fait ce soir y’a de jeunes gay qui ont pas d’endroit où couché. Certains d’entre eux vont s’abriter dans des crack house et fumer pour arrêter leurs têtes qui s’emballe mais qui n’en auront jamais assez… Je pense aux dents gâtées des fumeurs de crack, c’est un jour de l’an triste plusieurs ne rentreront pas chez eux tout simplement parce qu’ils n’en ont plus. On oublie aussi souvent que le sida fait toujours ses ravages on en parle moins, les utilisateurs de drogue injectables sont moins glamour et on attend l’ouverture des sites d’injections supervisés. Dangereux, c’est un jeu dangereux https://www.youtube.com/watch?v=5E79lzmGzf8 . Les bars vont bientôt fermés pour une partie de la nuit ça auras fait la job d’abri maintenant faut prendre son grabat et trouver un endroit où s’écraser pour pas geler. Ce monde la je l’ai connus, j’en parle en connaissance de cause je suis bien chez moi mais peut-être que vous n’aimez pas ça. À Montréal on parle de laisser des bars ouvert jusqu’au petites heure du matin mais on est pas à Las Vegas… Je pense à ceux qu’on retrouve mort d’overdose dans un banc de neige… Je suis pas beaucoup dans mon senti avec ça, à l’époque j’aurais pu me faire assommer où empaler avec une queue de billard. J’étais inconscient c’était il y a maintenant longtemps mais ce soir je consomme pas j’ai pas envie de tout recommencer. La nuit faut pas respirer, les parfums sont dégueulasse et le gros Bukowsky il était quand même pas si romantique dans son écriture alcoolique, c’est vrai que sa folie était ordinaire et moi j’ai quitté ce monde là, j’en connais pas qui écrivent saoul, à l’ivresse manque l’introspection, la connaissance de soi est distortion. Je termine c’était une nuit au goulag occidental. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard


 

jeudi 29 décembre 2016

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Tempête de neige… J’ai vu qu’il y avait un commentaire d’un nouveau lecteur qui a apprécié un texte. Merci! Dehors c’est tout blanc et les sons sont amortis par le manteau blanc. Je me prépare un café. Je suis pas allé faire les courses, ça tombe et ça tombe tout un chacun rêve de farniente et de pays chaud… Y’en a toujours un pour nous sortir l’histoire de la tempête du siècle, disons que maintenant c’est la tempête de la semaine… Les charrues déblayent les rues. L’été c’est d’autres sortes de charrues qui déblayent le trottoir. Elle est vieille celle là… J’écoute ce que dis mon senti, tout est au ralentis, lentement la nuit arrive, je sais qu’il y en a qui en ont déjà assez de la neige, moi je crois que je vais en profiter pour aller patiner. Je pense à nos amis français qui ont pas de neige, venez faire un tour ici, y’en a et on est accueillant, on peut pas aimer la neige mais c’est quand même beau ce blanc immaculé. Sans compter que ça donne du travail à beaucoup de monde. Ai terminé mon café je digère la pizza que j’ai mangé ce midi, j’ai hâte au jour de l’an pour aller chez ma lectrice retraitée de l’Outaouais. Je suis assez calme, j’ai pas mal, je sens bon et tout ça à la première personne du singulier. Vous voyez qui je suis, égocentrique, narcissique, je l’ai déjà écrit. Je sais pas trop comment vous dire, je fais pas de yoga et j’ai pas de yogi… De temps en temps je regarde par la fenêtre les épandeuses de sel qui passent… Bientôt janvier, va falloir s’amuser sinon l’hiver vas être long. J’entends le bip, le signal des camions qui reculent. Ça se calme lentement la chute de neige. Y’a aussi les clignotants qui avertissent les voitures. L’autobus arrête devant chez moi elle n’est plus déroutée. Je pense au match de hockey ce soir, une équipe avec une grande histoire mais qui réussis pas à la réécrire. La matriarche m’a déjà dit qu’on reverrait plus de coupe à Montréal. Le hockey c’est maintenant trop gros et c’est une affaire de gros sous. Je regarderai pas le match ça m’énerve trop. Je vais plutôt lire un excellent roman, très français avec des citations américaines, on y fait la navette entre la France et différentes villes universitaires américaines. Je peux pas dire qu’il fait noir c’est éclairé et c’est tout blanc. J’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, j’ai chaud, je suis anxieux et j’ose pas vous parler de mon futur passage à la télé. C’est bientôt le début de l’année, le temps passe trop vite quand on vieillis, c’est de la folie et j’en rie.  Finalement dans ce texte je vous écris ce que je peux pas faire, pourtant je peut écrire, voilà… C’est la fin pour ce soir, je me sent bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!


Bernard





mercredi 28 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai perdu mon canif, ça me fait chier. Je le trouve pas c’est des choses qui arrivent. Ça allait trop bien fallait que je perde quelque chose. Je cherche dans les coussins du sofa il est pas là. Je me promène à quatre pattes sous la table et je trouve pas… J’abandonne, j’abandonne, je l’ai perdu, je l’ai perdu il est pas dans les poches de mon manteau, il est peut-être dans le sofa chez mon frère… Il est seize heure trente, ça va mieux,  j’ai parlé avec l’ami sclérosé, il disait que sniffer de la coke c’est une façon cheap de se droguer, je trouve ce débat de toxicomane niaiseux comme de chercher la meilleure façon de s’intoxiquer. Ce soir je remercie tous ceux qui m’ont envoyé un message hier… Je parle pas plus longtemps de ça. La télé est sur les actualités demain la folie de fin d’année va être là, ils vont déposer le montant d’argent mensuel, plusieurs vont se croire assez fort pour résister ils vont tenir quelques heures, à peine une journée, moi je veux juste tenir une journée. J’essaye de revenir à mon senti, je sais je parle toujours de la même chose, demain on mange de la salade au macaroni et de la pizza. Je devrais pas écrire sur mes défauts comme ça, on va me stigmatiser mais le but est justement de dé-stigmatisé  de se rétablir et d’être honnête… C’est les actualités en boucle, toujours les mêmes nouvelles. À la fin de la semaine je devrais être dans le bulletin. J’ai hâte de voir. J’ai déplacé les chaises pris le marteau pour essayer d’en réparer une, j’ai regardé, j’attends un  peu pour figurer comment je vais m’y prendre. Ai mangé ma laitue, je pense aux visages perdus, aux amis qui sont partis, j’aurai traversé une autre année mais contrairement à l’habitude l’an passé je suis allé à Cuba. J’avais toujours passé l’hiver entier au Québec… Une année qui commence bientôt, « C’est dans le temps du jour de l’an on se donne la main on s’embrasse ». Je sais pas si vous avez connu le temps de la bénédiction paternelle dans mon enfance je me suis fait bénir plusieurs fois par mon père et mon grand-père… L’ami au téléphone avait de la difficulté à comprendre que je parlais du chèque  https://www.youtube.com/watch?v=vwUHpDvOxRo , il va se gâter comme il dis, commandé de la bouffe au restaurant. J’en ai assez pour ce soir, la télé parle de terrorisme en France. Je suis heureux, l’ami à arrêter de fumer… Je pense à cette femme la belle-sœur d’une copine qui me traitais de pédé. On se sent mal accueillis. J’essaye de pas faire de médisance, les gens sont comme ils sont, avec leurs bagages de bonheur et de malheur. La nuit est tombée, j’essaye de terminer ce texte, mon senti ce soir s’est caché pas grand-chose c’est assez fade. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 27 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vais être franc avec vous je m’ennuis. J’ai des gros cravings mais j’ai pas envie de retourner dans le monde de la consommation. Je demande à ma force supérieure de me protéger. J’essais de me rappeler où j’étais l’an passé… C’est un jour à la fois, je veux pas pogner le bord de la rue. Je dis une prière ce serait pas drôle une rechute, il est un peu trop tôt pour la débâcle, le fleuve et les rivières sont à peine gelés. Moi c’est justement pas ça que je veux être gelé, je veux garder toute ma tête. Ça fait un bout de temps sans alcool et sans autre produit, j’ai pas envie de me descendre plus bas que je suis. Lentement la nuit s’en viens et je crois que les journées rallongent. Je pense aux bons parents que vous êtes et à ceux que j’ai rencontré dans mes brosses ils étaient dégueulasse juste d’amener un enfant de trois quatre ans à la brasserie on fait pas ça! Ce soir les gens rentrent à la maison y’en a qui ont pas fait le pont. Je pense à la violence de l’alcoolique, je sais je l’étais en paroles et en actes et après c’était la psychose et l’inconscience… Je me faisait renfermer pour une semaine dans l’aile psychiatrique et j’avais pas ma leçon pas si tôt sortie que j’avais une bière à la main, j’ai gâché ma vie comme une moppe qui danse à gogo. Y’a longtemps que j’avais plus de plaisir, schizophrénie et co-morbidité, je sais qu’aujourd’hui on préfère parler d’épisodes psychotiques. C’était long et triste beaucoup plus triste qu’aujourd’hui. Dans l’aile G les patients me disaient souvent que j’avais pas d’affaire là, on croyait que j’étais étudiant, pourtant… Attendre, attendre devant une télévision brouillée que le psychiatre passe pour me donner mon  congé, j’avais peur de rester là pourtant les lieux physiques de ma folie sont pas importants où que je sois je reste fou mais j’essais de me rétablir en étant responsable de ma pleine citoyenneté. Vous croyez peut-être que je m’apitoie, je suis pas un saint je vous raconte pour pas que d’autre tombent dans le même piège. Ça fait des années que j’ai pas été hospitalisé, me souviens de mon état à mes retours à la maison, sortir était presque aussi difficile que d’y rentrer. Je vous raconte pour me souvenir pour pas recommencer. Je ne dénie plus rien, je suis malade et je me soigne je prends mes responsabilités. Vous pouvez m’appelez la soucoupe si vous voulez mais au moins je suis pas enfermé. Je suis désolé de pas pouvoir faire de cadeaux à tous les enfants. J’en ai deux pour les enfants de la puéricultrice de Cantley. Là je sais je me répète, je vais essayer de prendre ça avec sérénité. Ce soir si vous savez pas trop quoi faire faite une prière pour moi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit j’arrive pas à dormir j’essaye donc de vous écrire. J’ai hâte de voir tout ce beau monde au jour de l’an. J’espère qu’il va faire assez beau pour qu’on prenne la route. Me souviens de m’être rendu avec un directeur d’école dans une camaro à Saint-Roch-de-Mékinac. Il faisait tempête on s’étais quand même rendu. C’était une maison qui appartenais au scouts du Canada. Une ancienne base des scouts du Québec. À cette époque j’étais pas encore malade, j’avais encore du plaisir. Me suis rendu là assez souvent, me souviens d’une fois où un copain voulait réchauffer son sleeping bag, il l’a mis sur la fournaise on l’a oublié et il a pris feu. Je suis loin de mon senti cette nuit tout ça c’était un peu le début de ma schizophrénie qui s’organisait… Ça me fait plus rien de pensés à ça c’est loin et j’ai pardonné. Je croyais pas vraiment devenir une épave, a living wreck qu’ils disent en anglais je crois… C’est la Saint-Sylvestre qui s’en viens, on pense à nos deux lecteurs à Cozumel… Je sais pas si à Cuba il faut se mettre une petite laine, je préférerais la Guadeloupe quoi que quelques jours à La Havane ce serait pas mal. Je pense à la serveuse qui me demandait si j’allais revenir… Je sais pas vous, mais moi au secondaire je passais mes journées à la bibliothèque de l’école à lire des romans de la collection Signe de piste, ça me faisait rêver parfois j’étais incapable d’arrêter de lire je croyais que les scouts c’était ça, mais pas du tout. Je pense que à la fin de mes écritures il y a la mort, c’est ça qui fait que je prends mon temps. Je disparaitrai pas comme Saint-Denys Garneau une fin d’écrivain snob, d’autre se remettent à boire et ont les jambes nécrosées par le diabète parfois même on les amputes… Le suicide chez les écrivains y’en a eu plein, ne plus pouvoir tolérer la puissance des mots se sentir obliger de se dire, d’être vrai loin de la fiction… Pendant tout ce temps j’ai essayé de noyer ce désir, j’y suis pas arrivé, j’ai arrêter de boire y’avait une fenêtre temporelle j’en ai profité. Cette nuit j’ai le cœur sec, l’âme errante, l’esprit malsain. J’ai plus de souvenirs je vous emmène dans mon senti personnel pendant ce temps là les malades rêvent à la pizza de fin de mois. Pauvres cloches… Y’a longtemps que j’ai mis les pieds à l’urgence de l’hôpital, je pense à mon dossier psychiatrique à ce qu’il est devenus, à ce psychiatre que j’ai vu une fois à l’urgence mais que je détestais… L’hôpital c’est pas Septième Nord https://www.youtube.com/watch?v=90xJTODX04s  Ils ne m’y verront plus jamais à l’hosto, l’aile des malades mentals. Je sais vraiment pas comment terminer cette nuit, je vais me recoucher et dormir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je compte mal les mots, au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 26 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’espère qu’aujourd’hui tout le monde est heureux, on s’en garde un peu pour le jour de l’an. Dehors ce soir c’est glissant faut être prudent. Je suis moins sensible y’a des choses que je crois comprendre. Il pleut ça va peut-être tourner en verglas. Tout à l’heure y’a eu une panne d’électricité pas très longue. J’ai mangé la bûche en chocolat. À la télé une publicité de Bell on cause pour la cause, la santé mentale, ce soir c’est bien je souffre pas trop… Je pense aux enfants à qui je souhaite de la santé… J’essais de garder un équilibre, le soir est tombé, il fait noir, cette année j’ai pas mangé de la traditionnelle dinde de Noël, du ragout du pâté à la viande mais pas de dinde. Pour l’écriture je donne mon « goddam best » pense toujours à Jos dans race de monde de VLB, « Gériboire Jos! » Non! Je fais pas semblant d’être malade mental, c’est difficile à expliquer mais avec le temps ça va mieux. Je sortirai pas ce soir, j’ai eu le temps de me rendre au supermarché avant que la pluie commence. J’essaye de pas faire de médisance, les gens sont comme ils sont, j’espère qu’ils me laissent écrire… Me souviens d’avoir bu l’eau de la rivière à Saint-François pas loin de Saint Pie je m’étais carrément empoisonné, la nuit j’ai eu une grosse fièvre et les yeux remplis d’une espèce de limon blanc, l’asthme s’ y étais mis je dormais dans la tente roulotte. De l’eau de la rivière aux Vaches c’était à ne pas boire. Ça fait partie des fois où j’ai failli mourir. On va peut-être dire que je ment mais je m’en souviens maintenant même si j’étais un enfant. Je me souviens plus si j’étais avec mes frères et sœurs il me semble que j’étais seul. Ça reste que ce soir je suis pas fier de vous écrire ça, des épreuves voilà ce que c’est on en a tous dans une vie. C’est pas grave… Bon on va mettre une chanson de Georges Michaël https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ c’est des souvenirs du temps où je croyais que l’amour c’était une chanson, là aussi j’étais malheureux. Je me suis longtemps essayé au bonheur avec ou sans copines j’y arrivais pas, j’éclusais la bière sans parler des autres substances encore une autre maladie… Heureusement ça fait des années que je me rétablis juste pour aujourd’hui. Une autre grande chanson https://www.youtube.com/watch?v=f4kYaHkkMbU Écoute pas ça de Jean-Pierre Ferland, j’aurais aimé écrire ça à une femme sans parler de la spectaculaire guitare. Je suis vieux, les jeunes filles m’ont abandonné et je crois pas être partie pour une autre relation. Comme d’habitude je vous ai écrit un pot pourris de mon senti, j’entends la pluie qui grésille semble que ça va s’améliorer bientôt… Ce soir la tête me pète, j’ai écrit ça pour vous et vous et vous. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souper hors-pair hier chez mon lecteur de Terrebonne un vrai cordon bleu. Je le remercie pour l’invitation. Ce matin je suis debout tôt, dans ma tête j’entends le Halléluia de Leonard Cohen. Je pense à ceux qui ont passé la nuit dehors en saluant le lecteur qui est au Mexique. Il est toujours question de mon senti pendant que pour vous c’est peut-être le hang-over du lendemain de veille. Je me prépare un café, toujours insomniaque. Me suis brûlé les lèvres le café est trop chaud. La prochaine sortie c’est pour le jour de l’an chez ma lectrice de l’Outaouais, ça promet… Je me joue dans le nez en essayant d’enlever une peau morte, je sais c’est dégueulasse, le patriarche faisait ça lui aussi devant la télévision. J’ai réussis à me nettoyer le nez. Dimanche prochain je vais amener les bédés pour les petits gars de la lectrice puéricultrice de Cantley. C’est pas que je crois qu’ils ont pas les moyens c’est juste que je trouve que c’est une bonne idée de donné une seconde vie à ces livres. Hier avec le lecteur de Terrebonne on parlait de ceux qui trichais aux examens scolaire et qui recevais leurs diplômes, nous on avait la satisfaction d’avoir essayé honnêtement même si on réussissais pas. Je lui racontais comment je trouve que le temps passe vite. La matriarche est toujours en forme et dynamique, elle nous racontais des histoires de sa jeunesse c’est intéressant. Terrebonne, Terrebonne, Terrebonne, j’y ai beaucop souffert et m’y suis bien amusé, je me rappelle avoir patiné sur l’étang y’a longtemps maintenant je patine dans le Vieux-Montréal pour moi c’est moins loin, plus accessible. On m’a dis qu’on pouvais pêcher sur la glace dans le Vieux, j’ai pas vu, j’irai bien un de ces quatre. J’ai terminé mon café. http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/les-chaussures-italiennes.html pour ceux qui veulent avoir accès à « l’œuvre » complète les chaussures sont aussi pour ma lectrice secrétaire à la retraite de l’Outaouais… Mon rhume est passé, j’ai repris mon souffle, suis moins congestionné. J’en connais qui se sont surement acheté un billet pour ce party de club au bar ouvert, on s’en promet mais on va être saoul avant minuit et le décompte, y’en a d’autre qui vont regarder le maintenant traditionnel Bye-Bye moi ça jamais été ma tasse de thé pourtant je suis un grand téléphage. Cette semaine je vais en profiter pour regarder les différents Bowl du football collégial américain. Faut pas oublier nos amis bénéficiaires on est en fin de mois, je suis certain qu’ils ont hate au mois de janvier. Je sais pas si c’est encore la semaine des visites me souviens de mon enfance où avec le patriarche et la famille on rendait visite à un oncle et à l’autre. Je me rends compte que je vous raconte la même histoire des fêtes en banlieue. J’essaye de livrer la marchandise quelques mots et mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 24 décembre 2016

Au présent réveillon

 Joyeux Noël ! En ce moment dans plusieurs églises on chante le Minuit Chrétien « Peuple à genoux attend ta délivrance » c’était assez heavy comme chant de Noël. La messe de minuit j’ai décidé de plus y aller quand j’ai vu que plusieurs faisaient comme moi et y allait qu’à Noël. On payait pas notre dîme et on voulait une messe majestueuse bein voèyons! De sa chaire le curé nous rappelait à l’ordre du bon chrétien assister à la messe tous les dimanches, moi ça fait des années que j’ai pas communier je crois pas que j’aurai jamais le cœur assez pur pour ça, le pardon de Dieu c’est pas pour moi… Si je me souviens bien le patriarche chantait dans la chorale de la messe de minuit. Je sais bien qu’il aurais aimé chanter le minuit chrétien mais c’était décidé longtemps d’avance . On rentrait à l’église par la porte de côté en espérant apercevoir une copine avec qui rigoler, on finissait toujours dans le jubé pas loin de la chorale et de l’orgue. La messe de minuit c’étais pas une messe à go-go ça respectais le décorum liturgique. J’ai souvent compris, debout, assis, à genoux plusieurs fois comme une espèce de gymnastique avant d’aller se goinfrer dans le ragout de boulette, la tourtière et les pâtés à la viande parfois quand le party étais poigner on me demandait d’y aller d’une petite gigue de mon cru accompagné de mon parrain à l’accordéon où de mon grand-père à l’harmonica. Je me souviens de tout ça c’était toujours l’enfance… Ma sœur qui chantait à capella avec la cousine le succès du moment et tous y allait de leurs ritournelle merci à La Bonne Chanson de l’abbé Gadbois, c’était le Québec rural ramené dans une maison de banlieue du milieu du siècle. Ce Québec là il est loin, tiens minuit quarante la messe va bientôt se terminer, on niaiseras pas sur le parvis de l’église on va s’engouffrer dans la voiture du patriarche pour aller aux plus sacrant aux cadeaux, enfants ingrats pour qui le patriarche avait acheté un cadeau particulier pour chacun de nous, la remise des cadeaux on faisait ça assez vite parfois la visite s’en venait, de la visite rare du Lac Saint-Jean. Lentement les voitures se garait dans le stationnement et dans la rue on aimait bien aller voir qui avait le plus de voitures devant chez lui. Pour moi tout ça c’était le bon temps et ça resteras toujours, y’avait toujours un mon oncle pour raconter une histoire salée que de toute façon on comprenais pas. Je pense qu’ils jouaient aussi aux cartes, un jeu qui s’appelait youcoeur que j’ai jamais compris à un autre moment c’était un jeu d’argent style poker qu’on jouait à la cenne noire. Et y’avait la tante institutrice avec qui on jouais aux jeux de société reçu à Noël. C’étais ça… Joyeux Noël et merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent spécial de Noël

Ils étaient tous branchée qui sur le p.c. d’autre sur la tablette et encore sur le portable. Ils avaient tous une connaissance virtuelle des gens avec qui ils communiquaient parfois s’inséraient dans tout ça  des amis des amours des parents, on échangeait sur l’actualité la guerre, la terreur et tout ce qui dans notre pays faisait peur, les voisins, les passants avec qui on discutait voyait des terroristes partout étrangement c’était les immigrants qui avaient le plus peur des nouveaux arrivants, on criais aux faux passeports. Y’avait ce gars qui comme ça pensait aux idées radicales pourtant… Toujours surpris de voir ces itinérants pacifiques qui auraient eu de bonnes raisons de se révolter, ils se calmaient dans l’alcool, la difficulté elle était là accepter l’autre dans ses différences. Le gars aimait pas beaucoup les autres langues , l’anglaise surtout on le taxait de racisme, comme souvent on disait que les québécois n’était qu’une autre race à intégrer à la masse anglophone canadienne.  Pourtant c’était, le peuple fondateur, on en accueillait d’autre qui apprendrais le français. Je sais, je sais les contes de Noël c’est pas politique on a plutôt besoin d’allégorie pour faire oublier nos compatriotes à la sécurité du revenus. Je suis pas un bon conteur mon gars n’attend plus mes histoires, il est branché sur les jeux en ligne. Je sais pas pourquoi tout le monde est victime de la machine. Moi je pense souvent à partir pour le grand nord donné un coup de main aux autochtones essayer de comprendre leurs cultures et pourquoi certains se noient dans l’alcool malgré le grand esprit manitou et avec l’idée folle de rencontré le petit renne au nez rouge. J’arrête ça là ce mauvais conte ce que je veux c’est de l’amour pour tous pour tout le monde qu’on oublie la haine et qu’on écoute l’autre qui qu’il soit. Je veux pas faire la leçon mais cette peur de l’enfer que véhicule certaines religions c’est pas très bon, la nuit de noël les gens se sont tous branchés en réseau sur le réseau et y sont allés des vœux de circonstances, c’était le début de quelque chose. L’admission qu’il n’y a pas une religion meilleure que l’autre que la puissance supérieure qui que l’on soit nous accueille tous dans son giron… On y croyais à cette célébration médiatique qui mettrais fin à toutes les guerres ignobles, un mot dialogue. J’aimerais bien avoir une écriture fédératrice faire que mon gars ait une ouverture d’esprit et plusieurs autre aussi. Je pense aux commerce des armes qui fait l’affaire de quelques tarés. La chanson de Brassens disait « Mourir pour des idées oui mais de mort lente ». Cette machine informatique est pas toute bonne ni toute mauvaise. Si ce n’était que des langues ça irais mais y’a aussi les idéologie, ça fait bien des mots savants pour un simple conte d’une réunion virtuelle pour la paix. Pour en revenir au réseau les gens préféraient être branché plutôt que de manger… La dinde, la dinde on pouvait la commander d’un poulailler écologique où on la nourissait au grain dans un espace décent, le réseau c’était aussi la coopération à plusieurs les dindes étaient pas chère et je crois qu’elles sont kasher. J’ai un peu de peine j’aurais aimé vous écrire un beau grand conte informatique, les réseauteurs sont tous là à manger de la dinde. On rêvais de réseau de la terre comme d’une belle grande famille qui échangeait dans les bons et les mauvais jours, c’est pas devenu ça mais une guerre de pouvoir à qui auras plus de donné sur son prochain pour les vendre demain. Mais non l’esprit est pas devenus informatique. Je crois qu’il est important d’avoir une force spirituelle. Le lendemain de Noël les gens se sont débranchés et on méditer d’autre qui ne savaient pas ce que c’était on prier, ils se sont tous calmé et un par un la paix les a gagné.
 
Bernard Saulnier
Noël 2016

vendredi 23 décembre 2016

Au présent







Bonsoir! Bonjour! Y’en auras pas d’histoire ce soir mais peut-être celle d’une application qui rapproche les gens. Dans la famille avec Facebook on se parle plus, on se voie plus souvent et c’est tant mieux. Je suis pas le grand écrivain que j’aurais aimé être mais je pense que mes proches estiment ce que j’écris. Ça me fait quand même du bien de vous écrire. J’ai un peu de peine à vous écrire mon senti, je pense que les journées ont commencée a allongée, il fait clair plus longtemps… Vous savez moi je suis égocentrique et hypersensible ça me rend pas la vie facile pourtant depuis que j’ai changé de vie c’est plus simple. Si vous saviez comment l’abstinence m’est chère ça été tellement long cette débâcle dans ma vie, je savais pas quoi faire et j’avais toujours plus peur. Ce soir je suis toujours dans le goulag occidental, il fait doux les gens passent sur le trottoir. J’ai lu un magnifique passage sur l’autre de Marcel Proust, je comprends que selon lui l’autre est insaisissable… Noël c’est beaucoup l’autre le plaisir d’être ensemble, y’a le pardon aussi dans cette fête le sauveur est né il nous a pardonné… Je mélange peut-être mes références liturgique, je pense à mon bôf athé qui fabrique de si belles choses il a surement un brin de spiritualité. Y’avait cette comptines que les mères chantaient aux enfants « Petit Jésus bonjour, mes délices, mes délices, petit Jésus bonjour mes délices et mes amours » Peut-être que les mamans pourraient la chanter aux poupons. C’est vieux tout ça l’étonnant c’est que je m’en souvienne encore… J’ai les larmes aux yeux ce soir vingt-trois décembre, on a beau dire Noël c’est pas les magasins… Toujours le souvenir de ces Noëls chez le patriarche on était gâté et on le savait pas. Y’a des gens qui vont s’habiller de neuf, un type condescendant chez qui on m’avait invité disait que j’avais mis mes fringues. Je sais pas il aurait peut-être préféré que j’arrive avec mes jeans graisseuses, je lui pardonne je veux pas devenir aussi aigris que lui… La vaisselle est lavé, je vais me faire une salade… Le soir est tombé, souvenir de ce copain qui s’était stationné en double sur Sainte-Catherine me laissant dans la voiture, lui il était partis magasiner une bague pour sa femme, c’était dans une autre vie. Je pense que la sobriété ça m’amène un peu de sagesse, j’aimerais bien que mes copains d’antan vivent ça, mettre fin à la torture de la consommation… J’ai hâte de voir ce qu’a donné l’interview avec Caroline Lacroix. Je vais être patient… Je suis heureux ce soir je suis chez moi pas à l’hôpital. Je sais que ce soir plusieurs ont faim, ils n’iront pas dans les soupes populaires, les groupes communautaire, ça prend beaucoup d’humilité pour manger là mais parfois la faim à le dessus. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!


Bernard




jeudi 22 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai soupé d’une salade vinaigrette italienne avec des pâtes sauces rosés. Mon rhume semble s’éloigné lentement. Je vous ferai pas les actualités, m’en tiens à mon senti, cet après-midi j’ai fait une colère, trop de bouffe personne pour la manger… Je remercie ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais pour les conseils, j’ai acheté de l’acétaminophène fort. Je suis souvent en larmes dans le temps des fêtes, me suis acheté de la lecture. Le patriarche de son vivant disait « on pleure pas! C’est le temps des fêtes » et c’est vrai, une chose qu’on oublie souvent Noël et le jour de l’an c’est joyeux. Tout à l’heure dans l’autobus un gars disait « et glou! Et glou! Et glou! » je crois qu’il va en écluser quelques une pour après se demander d’une humeur dépressive pourquoi il est seul. Je suis content et ému de savoir qu’il y a cette année de nouveau beau enfants dans la famille élargie. J’écoute ce que ça dis ce soir, je suis heureux et content d’être sortis de mon cauchemar alcoolique, le temps a passé c’est toujours un jour à la fois, le moment présent bien que ce soit difficile… Y’a un ami qui a arrêter de fumer, bravo! Pourtant il disait je vais virer fou si j’arrête, ce midi je lui ai fait un gros hug il sentait pas la boucane… Vous savez quand je termine de vous écrire comme ça je suis heureux, j’essaye de vous toucher avec mes émotions mais c’est pas facile mais oui! Je vous aime tous du plus jeunes aux plus vieux lecteurs…  Je pense à la pipe de l’oncle disons qu’il étais pas Magritte, dans le temps des fêtes c’était toujours le meilleur tabac à l’odeur sucré, pépère aussi fumait ça.  Je me souviens qu’il y avait des chroniqueurs qui expliquaient comment faire une pipée bien tassée! Autre temps autre mœurs, on fume plus pas même du vapotage. Jeudi soir c’est la paye avant Noël, je pense qu’il y en a une gang qui vont se défoncer. La matriarche me parlait de la croix de la tempérance,  c’était les Lacordaire je crois pas qu’ils réussissaient à rendre les vrais alcooliques sobre. Une pensée aussi pour ma regretté marraine qu’on a perdus un peu tôt. Les fêtes c’est ça aussi on se rappelle les bons moments passés avec la famille et les amis, la ribambelle de cousins et de cousines… Parfois on dis des choses sur la parenté, mais on les penses pas, si y’en a qui sont encore blessés on demande pardon. J’ai pas été épargné par la bêtise, je suis pas plus fin que les autres, on pourrait me donner des leçons… Deux jours encore et c’est Noël, je vais peut être essayer de vous rédiger une histoire pour ce qui s’en viens. Je sais pas si j’ai encore assez d’imagination. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Une excellente soirée!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 21 décembre 2016

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Gentil petit rhume, un peu de fièvre. J’ai de la misère à rester hydraté. Ce soir on a soupé en gang avec les voisins, beaucoup d’entrée, fromage, saucisse cocktail, salade, crevette et beaucoup de bonnes choses avec comme plat principal du pâté à la viande et j’entre pas dans la polémique de la tourtière du lac Saint-Jean, du pâté à la viande, du ragoût de boulette et des pommes de terre comme dessert de la bûche crème glacée à la vanille et une autre au chocolat. Il reste encore des aliments pour au moins deux ou trois repas… J’éternue et le nez me coule, je me sent faible, j’essaye de dormir mais je cherche un mot je sais pas lequel c’est comme un tic. Je délire… J’espère qu’ils vont arrêter le terroriste de Berlin. Je pense que j’ai attrapé mon rhume en prenant du sirop Buckley à la bouteille mais je me soigne quoi! Pour ce qui est de mon senti j’arrive pas à dormir. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes qui voyage en train pour le boulot. Ils partent bientôt pour l’aéroport ça peut-être plus agréable que la gare. C’est niaiseux écrire avec un petit rhume, je reviens toujours avec le plaisir que j’ai à prendre l’avion j’irais bien dans le sud mais accompagné d’une jolie femme ce qui s’avère impossible pour le moment. Demain midi je dîne au restaurant, de la pizza… Un petit mot pour ma lectrice aux com de l’ínstitut je risque de passés la voir en après-midi. C’est assez épeurant d’écrire de façon aussi insignifiante… Parfois on pourrais intituler ça Bernard et les avions, souvenir de la prise de bec avec le gars qui voulais son siège, je me trompais j’étais pas assis sur le bon, son siège étais sur l’allée. L’avion Toronto-Montréal étais presque vide. J’ai un lecteur le chanceux qui s’en vas en Thaïlande, un méchant décalage horaire. Je crois que je vous en ai déjà parlé. J’ai de la difficulté à me renouveler. Le sirop m’aide un peu à pas trop éternuer et renifler, j’ai moins de frissons. C’étais dur ce soir le groupe au souper, à l’époque on nous aurais tous enfermé maintenant on est en liberté quoi que j’aime pas beaucoup l’argument de livraison des repas parce que eux ils travaillent. Ils travaillent mais ils n’en reste pas moins différent. Je sais j’ai fait des boulots et j’en étais pas moins différent. Bientôt ils vont prendre leur retraite et ils auront gagné une montre, pas plus avancé… Mais oui! On est tous différent et j’ai de la difficulté à l’accepter surtout qu’aujourd’hui y’a plusieurs publicités télévisé sur la différence, comment dire? Un Québec pluriel, les valeurs de l’autre intégré aux nôtres. J’aimais pas beaucoup à la taverne me faire dire que j’étais pas intégré, je déteste ce mot je préfère dire que je me désintègre, je disparait. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce comme le ragoût!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard


 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis de retour c’est la nuit. J’ai regardé le match en reprise. Dans mon cas on compte pas les dodos je dors très mal. Je pense aux gars qui passent la nuit dehors où d’autre pas beaucoup mieux dont le logement est infesté de vermine, c’est pas drôle. Souvenir de ce co-loc qui voulait pas se débarrasser de ses meubles envahis par les coquerelles. On déménageait pour s’en débarrassé et il les a trainé avec nous! Je devrais pas écrire là-dessus ça porte malchance, le gars je l’ai jamais revus. J’ai hâte de voir l’entrevue que j’ai donné à Radio-Canada. Je pense que j’ai un petit rhume. Je sais pas comment va le bon docteur Poitras. Je pense qu’il est à la retraite me souviendrai toujours de sa réponse quand je lui ai demandé si j’allais guérir « ça se guéris pas mais ça se traite » qu’il m’a répondu. J’étais assez désespéré mais aujourd’hui je sais que c’était une réponse honnête. Ce papier pour la sécurité du revenu avec un seul mot, schizophrénie, j’en voulais pas de cette maladie. J’étais dans le déni et je vivais très mal. J’ai plus de rencontre avec le psy, je suis en première ligne comme ils disent, j’ai un médecin de famille dans un groupe de médecine familiale. Je sais pas si le psychiatre a cessé de me voir parce que j’étais trop malade, un cas désespéré, où parce que j’allais mieux et que je n’avais plus besoin de ses soins spécialisés. Hier le Canadien a gagné son match, c’est bien… Je pense à ma sœur qui est partie, décédé, je sais pas quel genre de soins elles avait mais ils ont raté pour sur. Je pense à ses enfants mon neveu et ma nièce je les aime de tout mon cœur même si je les vois pas souvent. J’aime pas beaucoup quand on pose comme normal pour moi y’en a pas de normal nous avons tous des cultures différentes et on se rejoint avec nos valeurs… J’hésite à vous écrire là-dessus, je veux blesser personne. Ça fait quand même partis de mon senti… C’est mon soixantième Noël déjà, y’en a eu des bons et des moins bons… Me souviens de ces magnifiques crèches que la matriarche faisait sous l’arbre de Noël, on y voyait aussi les cadeaux qui s’accumulaient dans leurs bel emballage y’en avait pour tout le monde, les enfants recevaient beaucoup de jouets. Maintenant les enfants ce sont mes neveux et mes nièces qui les ont. C’est là que je vois que j’ai vieillis, j’ai quand même la « nostalgie » de l’ancien temps quand je m’enfermais dans la chambre avec les enfants et que je leurs chantait des chansons en m’accompagnant à la guitare. Quelques mots encore, la nuit s’achève, j’ai pas beaucoup dormis toujours l’insomnie. J’ai quand même hâte de voir tout ce beau monde. Y’a un couple qui va passer un premier Noël avec son enfant, Raphaëlle je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard


mardi 20 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormi toute la journée, suis désolé. Quelques jours encore avant Noël, ai fait chauffé une pizza. Cauchemars des cauchemars voilà pour la sieste. Je commence à manquer de thème, cet après-midi j’ai râpé du fromage. J’ai souper, bientôt c’est le congé scolaire pour les enfants. Ce soir il fait froid c’est un peu ça le goulag occidental. Ça me dérange pas tellement de rester seul à Noël… Me souviens de soirées bar ouvert, je m’y saoulait jusqu’à plus soif. C’est vrai qu’elles ont de beaux yeux les lectrices de nouvelles, un auditeur parlait de yeux de biches. Je sais pas si c’est péjoratif… Je mange trop de sucré, deux barres au chocolat … Terrorisme en Allemagne revendiqué par daesh, on en vois pas la fin de cette guerre. Je pense aux jeunes terroristes dans nos pays qui vont accepter d’être seul jusqu’au moment où ils vont frapper, je dois garder l’esprit ouvert même si en acceptant ces migrants y’a des risques. Mais oui c’est du populisme je sais pas comment pensés autrement. J’ai fait trempé la vaisselle… Le journaliste parle de craintes qui peuvent être réelles. Quand je regarde ça, ça m’angoisse. Je vais essayer de m’éloigner de ça je dis des bêtises. Je sais pas pourquoi la télé est sur les actualités. Me souviens plus des Noëls des années quatre-vingt, je crois que ça allait bien politiquement quand à ma vie dans ces années là elle préparait sa débarque. Tout à coup je pense à ma schizophrénie, ça aussi c’est une thématique récurrente, je pense à cette personne qui disait que ça paraissait pas. C’est dans la tête man! C’est dans la tête! Je me promène pas tout nu dehors bien que parfois j’en ai envie. Cet après-midi dans le parc en face un gars boxait contre le poteau, son sparring partner, il parlait seul, disons que sa schizophrénie est différente de la mienne…  Mes lecteurs de l’Outaouais vont pouvoir s’acheter du cannabis mais sous ordonnances médicales. Moi j’irai pas jouer là-dedans même malade ça me rendrait psychotique. Ce soir je m’arrache le cœur pour vous écrire… C’est la nuit et disons que mes positions éditoriales sont discutables. C’est toujours une tentative… À la télé un gars prononce des mots négatifs comme si il jouait au scrabble. Beaucoup de nouvelles mais qu’est-ce que je fais avec ça, ça me dis pour qui voter? J’ai plus grand choix, je sais que dans le temps des fêtes faut pas parler de politique c’est nocif, ça crée la chicane. Je pense qu’en ce moment je vais vous écrire sans trop y pensés, ça va avec le texte, je réfléchis pas j’écris et j’espère que ça me causeras pas d’ennuis. Encore quelques mots, je parlerai pas des autochtones j’en suis pas un mais ça me désole de voir comment ils vivent parfois. C’est pas fort mon texte ce soir, mélange de musulman et d’autochtone. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 19 décembre 2016

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis heureux l’application Facebook est réparée. C’est la grosse nuit, me suis servis un jus d’orange. Mardi déjà, ça avance vite… Souvenir de tous ces hommes seuls au Welcome Hall, ils assistent à la messe pour ensuite manger un repas de Noël. Je m’en souviens bien j’étais un de ceux-là. Je veux pas y retourner ça prendrais pas grand-chose… Je préfère prendre l’avion, je ne sais pour quel départ, les vieux pays sont toujours tentant bien que le terrorisme est en train de scraper toute l’industrie touristique… Dans l’immeuble y’a un jeune homme pas mal trop seul pour son âge, un terroriste? La terreur c’est ce que ça fait on soupçonne les voisins. Je sors de la douche, parfum d’eau de toilette, j’ai beau dire que je suis pas un gars de plage mais la plage de Sainte-Anne en Guadeloupe c’est difficile à battre, les Caraïbes et la baignade. Je sais pas si l’ami me lis mais je veux juste lui rappeler que c’était des bons moments et je l’en remercie. Je peux pas dire que ma vie a pas changé, des voyages, des amis tout ça je crois en me rendant utile… Je vais essayer de me tenir loin de mon thème de prédilection. Je suis pas guéris j’ai qu’un sursis quotidien. Je crois que mes snowbirds de l’Outaouais vont partir bientôt. Je suis invité pour le jour de l’an j’ai bien hate. Je pense au Noël chez le patriarche à cette fois où la matriarche est tombé malade on était tous désemparé, les quatre frères les sœurs étant occupé avec leurs familles. https://www.youtube.com/watch?v=Hc7KAy3sz5o Marc Gélinas et ensuite Ma blonde et les poissons de Michel Rivard https://www.youtube.com/watch?v=E1McGjUdTdk  J’y retournerais mais ça me prendrais un hôtel proche de la plage et de la compagnie. J’ai pas de permis de conduire je pourrais peut-être louer un petit scooter où une mobylette. Je vais être dégueulasse je me suis enlevé une peau dans le nez, ça me fait du bien ça me détend. Le bleu de la mer c’est dur à battre, je sais pas si y’a des risques de se faire piquer par les oursins, à Sainte-Anne la plage était tranquille, Au Gosier y’avait plus de monde. Des accras ces boulettes de poissons panés et frites c’est délicieux. Au restaurant je croyais que si je demandais du poulet on allait le tuer devant moi. Quand je vous parle de bouffe comme ça j’ai faim, c’est ce que je vais faire après avoir terminé cette rédaction, manger. Moi à la plage je crois que je ressemble à Aldo Maccione https://www.youtube.com/watch?v=eTm0X93l8vk  avec mon corps « d’Appolon ». Dans la froidure du goulag occidental je rêve de pays chaud, de sable fin et de mer. Je suis aussi ça https://www.youtube.com/watch?v=8ly2wZwy9s4  Je me rappelle ma lectrice de l’Outaouais avait une chaise semblable, je savais pas plus qu’Elvis comment l’utiliser. Je m’arrête ici en pensant à Basse-Terre capitale de la Guadeloupe. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a un petit bug pas très grave avec Explorer, mon lecteur de Mascouche a essayé de le réparer mais il a pas trouvé de toute façon je suis capable de faire d’autres choses. Lentement je lis de la bande dessinée pendant que dehors c’est froid, on gèle. Parfois quand j’ai des bugs comme ça je crois que c’est de la persécution, paranoïa peut-être? Ai fait une sieste, je vous reviens c’est difficile d’écrire mon senti. Il fait noir les jours sont de plus en plus court. Je pense à cet ami qui avait le VIH, ll est disparus, je crois qu’il est décédé. J’ai passé une couple de veille de Noël chez lui c’était intéressant… J’ai un peu de nostalgie, le jour de Noël c’est dans une semaine. Je crois que ce soir les magasins sont pleins. Je me croyais dimanche soir on est plutôt lundi soir. Demain je vais préparer le souper, un ragout de boulettes, pour les voisins. Mon lecteur de Mascouche, le chanceux, s’en vas en Thaïlande. Je serais bien allé mais ça demande trop de mon bas de laine. Deux semaines c’est pas suffisant pas le temps de vraiment se rétablir du décalage horaire. Je peux pas vraiment utiliser de truc pour dormir sur les longs vols. Je crois que depuis le Tsunami la Thailande à bien besoin de touristes… On est une famille de voyageurs, y’en à qui sont allés en Turquie et avant en Grèce , d’autre vont au Mexique, d’autre en Asie et d’autre en camping motorisé en Floride moi je suis allé à Cuba et en Guadeloupe. Les avions me font toujours autant tripper. Je sais pas trop où aller cet hiver. J’aimerais bien me louer une cabane dans le bois pour chauffer le poèle et lire après être sortie dans le grand froid. C’est pas pareil comme les voyages dans le sud évidemment mais entendre le feu crépiter y’a quelque chose de plaisant là-dedans. Avec mes frères et mes sœurs on était une assez grosse famille, six enfants c’est pas la douzaine de certaines mais je trouve que c’est beaucoup, suffisant en tout cas pour ne pas s’ennuyer. La lectrice puéricultrice de Cantley dans l’Outaouais en à quatre de nos jours c’est beaucoup, c’est une femme généreuse, les grands-parents sont bien heureux, le lecteur informaticien à le sien et les enfants de mon autre sœur ont tous les leurs, c’est bien! Dans le temps des fêtes je pense beaucoup à eux je suis ému… Cette semaine je crois vous l’avoir dis je vais dîner au restaurant Italien avec les amis du groupe d’entraide. Les années passent et c’est toujours un jour à la fois. Je suis plus calme et pense aux amis qui sont partis pourtant c’est la fête de la naissance, un sauveur est né… Partis comme c’est là je verrai pas l’hiver, je m’ennuis pas quoi que je pense à tous les disparus. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 18 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir Facebook plante chez moi et je sais pas pourquoi. Dans sept jours on sera à Noël. Je pense à tous les bénéficiaires de la sécurité du revenu qui auront de l’argent seulement au jour de l’an où un peu avant, ça fait des Noël triste… Ce soir je suis tranquille, j’ai un souvenir d’avoir chanté Partons la mer est belle, dans une grosse fête, j’avais fait un tabac dirait nos amis français, c’était une sorte de concours d’amateurs que le regretté ami Raymond voulait absolument gagner, il parlait toujours de son projet « Moi je construis des marionnettes » https://www.youtube.com/watch?v=gk1Q3aqHC-o  C’était déjà vieux, Raymond il était resté accroché sur ces projets pour jeunes adultes chômeurs, remarqué que moi, c’était pendant l’année internationale de la jeunesse en mille neuf cent quatre vingt cinq, j’avais l’idée de fonder un journal http://archives.radio-canada.ca/sports/jeunesse/clips/6908/ , la ressource en a démarré un qui existe encore qui s’appelait le Ruisseau et maintenant c’est sous le titre de Mentalité https://www.facebook.com/Maison-L%C3%89chelon-Revue-Mentalit%C3%A9-684593921684523/ C’est une longue histoire tout ça, c’est là que j’ai commencé à écrire avec parcimonie. Écrire! Voilà je me souviens d’avoir suivis des ateliers au Loisirs littéraire du Québec, je vous parle de mon échec à l’étude en traduction… Ce soir je sais pas trop quoi vous écrire, je pense aux gars qui sont disparus c’est pas de beaux souvenirs… C’est pour ça que j’écris je veux pas disparaitre, je croyais pas me rendre à soixante ans. L’ami viens de me téléphoner parfois j’ai pas envie de parler. Je sais qu’affectivement je suis dérangé. C’est juste pour aujourd’hui ce que j’écris, le dimanche c’est tranquille les gens s’en vont au travail le lundi. La semaine prochaine ce seras la trève des confiseurs, y’en a qui vont s’en donner à cœur joie en ski. Je sais pas si la pêche sur la glace c’est pour bientôt… Je pense aux cabanes sur le lac des Deux-Montagnes et aux poissons des chenaux à Sainte-Anne-de-la-Pérade… J’ose plus marcher tôt le matin depuis que cette fille m’a agressé en me poussant dans le dos. Je suis vite à bout de souffle. C’est vraiment n’importe quoi ce que je vous écris j’essaye d’y mettre un sens une espèce de pensée linéaire mais je l’ai pas ça saute de gauche à droite… Je pense que j’ai déjà des problèmes aux poumons, je ferai pas de vieux os… Je vous parlerai pas de la boucane, de ces fous qui veulent vendre du pot, c’est nocif je vois d’ici les psychotiques, ça auras beau être légal ça va rendre les gens malades… Je sais que pour certain c’est un médicament mais va falloir qu’ils contrôlent ça plus que ça. Je vois la foule devant les échoppes de vente, j’ai pas vu personne là-dedans qui avait pas un air de miséreux. Je ne fume plus et je ne veux plus fumer d’un côté on ne veut plus de cigarettes de l’autre… Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

 

 
http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/les-chaussures-italiennes.html

samedi 17 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Hier soir j’ai souper chez mon lecteur de Deux Montagnes, c’était très agréable et je l’en remercie lui et sa dame. La matriarche étais là et trois autre lecteurs et lectrices. Je sais quand j’écris je peux pas plaire à tout le monde et à mon père. J’essaye de vous ménager, je crois que bientôt je vais retourner dans mes cahiers de papier. Ce soir Facebook a planté, je soupçonne quelqu’un… J’ai regardé la reprise du match de hockey, on a gagné… Moi j’ai l’idée qu’on veut se débarrassé de moi, je vais continuer quand même à écrire jusqu’à la fin, de toute façon je me fais vieux et dans le goulag occidental on meurt plus jeune à cause de la pollution atmosphérique. C’est la nuit je crois qu’on me déteste, je suis un grand niaiseux, ce que je réussis c’est de vous écrire, une grosse salope voilà! Cette nuit je me dénigre pourtant on est dans le temps des fêtes on devrait tous baigner dans l’amour et je pense à cet enfant blessé d’Alep, je devrais me taire je suis privilégié. La neige s’est arrêtée, j’ai beaucoup apprécié que la matriarche me parle de la grand-mère paternelle, la mère du regretté patriarche. Je crois que j’ai un grain d’elle… Je reste tranquille chez moi, les bars sont ouverts encore une heure, j’ai pas d’affaire là… On a parlé d’un ami qui attend la mort, c’est triste il a le cancer… Ce soir je vais essayer de pas me détruire, mon « édifice » d’écriture à pas des fondations très solides, je devrais faire livreur de dépanneur quoi que livrer à des gens à crédit c’est pas très payant. Mon lecteur et sa douce de Deux-Montagnes s’en vont à Cozumel https://fr.tripadvisor.ca/Tourism-g150809-Cozumel_Yucatan_Peninsula-Vacations.html  je leurs souhaite un beau voyage. Moi je part pas, c’est un peu la cigale et la fourmi, je veux pas trop chanter et me ramasser avec rien. Tout à l’heure j’ai écouté Gérald Godin https://www.youtube.com/watch?v=NBmRCPfV7lk assez vindicatif, y’a pas grand-chose à dire après ça. Je commence à avoir sommeil, la nuit est bien avancée, je suis un mal-aimé. Ce soir au souper je vous ai raconté des anecdotes que vous connaissez. La matriarche savait pas que j’allais voir le baseball au centre civique de Terrebonne il y a longtemps avec le regretté patriarche. Cet endroit-là a changé de vocation c’est devenus un stationnement pour le théâtre. Quoi que je fasse je serai jamais à ma place, je pense aux gars de la rue j’ai peur d’aller les rejoindre. Le pudding aux chômeurs était excellent. Cette nuit je sais pas où me garroché veuillez me pardonner pour ma bêtise, la bêtise c’est aussi un bonbon, un berlingot à la menthe moi je suis plus un berdingo. En tout cas c’est pas que je vous aime pas, j’ai de la misère à m’aimer c’est comme on dis charité bien ordonné commence par soi-même. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis à la gare centrale. J’attend le train pour me rendre chez mon lecteur de Deux-Montagnes. Ça fait longtemps que j’ai écris dehors de chez moi. Je veux pas encore me faire voler ma tablette. Y’a du monde, ça circule, ici ça parle anglais. J’en ai pour deux heures à attendre, c’est bien, je suis ailleurs, je fait pas les cents pas chez moi. La musique est pas mal c’est pas de la mauvaise musique de Noël. Les gens parlent de réveillon je crois, c’est des langues que je reconnais pas... Me suis payé un bon café un espresso double allongé. La gare est décorée, je sais pas si y’a des gens qui vont passé Noël dans leurs régions... Les gares c’est moins agréable que les aéroports c’est quand même toujours des départs et des arrivées. J’aime quand même ça, du vieux jazz. Quand les gens rigolent je crois qu’ils se payent ma gueule c’est ma folie...Je vous laisse là-dessus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 16 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’hésite à vous écrire ce soir, je sais pas quoi vous communiquer. Mon bon vieux senti veux prendre des vacances pourtant je suis pas mort… On a de la neige tôt cette année, j’aime pas ça quand on fait de la scatologie en parlant de la neige. Je suis bloqué, j’ai la jarnigoine endormie… Je pourrais facilement prendre une photo et coller ça avec ce bout de texte ce serait mon blog ce soir. Mais je le ferai pas, c’est toujours dans la durée que ça se pose. Je suis seul chez moi, je regarde les voitures qui passent, je pense à cette jeune fille malade que j’avais rencontré dans un bistro, elle aussi souffrait de solitude, je suis allé chez elle, c’était dans la petite patrie, nous étions deux perdus, elle est bien vite disparue. Tout à l’heure j’ai rencontré l’intervenante, elle a dit merde, je sais pas pourquoi. Parait que je suis partout, ça soigne ma paranoïa. Toutes ces interventions médiatiques vont se terminer un jour, je n’y mettrai pas fin par un suicide. Je confie tout ça à Dieu…Cette machine mérite t’elle que j’y consacre tout ce temps. J’écris comme un enfant, le gars de la caisse populaire a été gentil ce matin, y’a des jours comme ça, je suis sortis et j’ai pas croisé de voiture de police, ça aussi c’est bon pour ma paranoïa. Un cancre voilà ce que je suis un cancre pas une bolle. Hier je racontais que ça fait plus de vingt ans que j’habite au même endroit, on me félécitais pour ma stabilité. Je peux pas dire grand-chose j’ai pas d’endroit où fuir. Ce soir ceux qui rentrent à la maison à pieds vont devoir marcher vite. Ce matin place Gamelin les gars essayaient de se réchauffer dans la station de métro. J’en entendais un brassé un contenant de comprimés. C’est pour se geler d’une autre façon. Ça pas de bon sens ma prose elle est pas bonne, je devrais retourner sabler des skis où en moppologie pourtant j’aime ça écrire, semble que ça suffit pas, alors voilà j’y vais, je vous écris ça… D’une façon je suis content de plus avoir à faire de démarche pour me trouver une job. Un blanc de vingt ans dans le c.v. ça s’explique mal. Je suis trop vieux… J’aurai le mérite d’avoir tenu un moment cette espèce de journal du temps qui passe. Le merde qu’elle a lâché peut-être que ça s’adressais pas à moi… Voilà les épines sur lesquelles j’accroche, ce soir je suis heureux le loyer est payé et c’est chauffé. Je prends peut-être un peu trop de café mais enfin… Dehors y’a une patrouille de police qui arrête une voiture. Je vais où avec ça, ça fait pas très, très, temps des fêtes. Il fait tellement froid les clous éclatent on se croirais dans les belles histoires des pays d’en haut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 15 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me questionne sur ma prose. Est-elle assez fluide? Est-ce que ça coule à la lecture? Je sais pas ce que ça vaut. Je sais que d’un côté c’est pas de l’or de l’autre c’est pas de la merde. Je cherche juste l’équilibre. Faut que je vous l’écrive, aujourd’hui j’ai donné une entrevue à une journaliste de Radio-Canada. J’ai hate de voir le résultat final. J’aime beaucoup faire ce genre de chose. Je suis un peu ému, je pense à l’ami Luc qui s’est déplacé pour ça. Luc c’est un gars avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir en voyage… C’est déjà le soir, il fait noir, j’étais heureux d’accueillir chez moi tous ces gens aujourd’hui. Va falloir que je la travaille ma prose… Facile à dire difficile à faire faut que j’évite les clichés comme celui-ci. Aujourd’hui j’ai eu une invitation au théâtre, y’a des gens qui pensent à nous tous du cabaret poétique. Parfois je vais trop vite, je prends pas le temps de bien choisir mes mots. Je doute, je crois pas avoir une si bonne plume que ça, une patte… Quand-vous me lisez et que vous m’en parlez, souvent j’ai pas retenus ce que j’ai écrit. Je dois comme me l’écrivait le poète prendre tout mon temps. Je suis un peu déçu le texte que j’avais écrit pour le site de l’institut est pas bon, je me dis on peut pas tout réussir. Le goulag occidental c’est pour vous tenir tout près de moi mes amis. Aujourd’hui à l’émission radiophonique Folie Douce ils parlaient d’analphabétisme, je pense à tous ces gens qui ne peuvent me lire mais y’a tous ces autres qui me lisent avec un regard critique en disant c’est de la schnout ce qu’il écris. Quand J’écris ça je pense à tous ces « artistes » du Cheval Blanc, du Quai des brumes qui éclusent la bière avant d’aller pondre… Moi ça va beaucoup mieux depuis que je ne me saoule plus, j’y arrive un jour à la fois. Je sais que les afficionados du houblon considèrent pas la toile, l’internet comme un lieux artistiques pour eux c’est du délire de matante, l’avant-garde elle est pas là, j’ose pas écrire que je suis déjà post-moderne, une vieille prose pour un vieil homme… Je sais pas avant de travailler le fond faut travailler la forme? Cet après-midi j’ai dormis ça a été une grosse semaine, la semaine prochaine c’est les différents soupers des fêtes, je crois que ça va être agréable. Encore pour en revenir aux poules des tavernes, on fait pas d’omelettes sans cassés des œufs, un autre cliché, comme de cassé du sucre sur leurs dos, ce jeux là je veux pas trop le jouer ça pourrait me couter beaucoup. Parfois j’essaye trop d’être parfait, je ne suis qu’humain, simplement humain, pour toucher un faut que je parle de l’autre, je sais pas si vous comprenez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 14 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme toujours dans ces moments la  je pense aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je faisais du karaté dans le sous-sol  avec mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées, je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots. Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 13 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me suis calmé… J’ai reçu le recueil du magazine Spirou, si vous saviez ce que ça me fait quand je le tiens dans mes mains, une douce émotion comme dans mon enfance, c’est très agréable. Je crois que je vous ai déjà parlé de mon amour perdu pour la bande dessinée, amour que j’ai retrouvé avec la simplicité de Spirou… Je cherche un conifère dans le parc en face, y’en a qu’un. Pour revenir sur la bande dessinée les dessins ont beaucoup évolué, les scénarios aussi, j’écris scénario parce que pour moi c’est semblables aux cinémas. J’ai vu le film l’Arrivée, un film intelligent sur les extra-terrestre, je vous en raconte pas plus je veux pas vous couper le plaisir de le voir. Il ont déjà déneigé le devant de l’édifice, la rue est prête pour la circulation dense de la rentrée à la maison. Parfois j’écris et je vous laisse connaitre la cuisine de mon écriture, la recette, ça peut être raté quand j’y met trop de condiment où que je fais pas assez chauffé, je suis pas le Bocuse de la littérature web, c’est parfois cru comme un tartare, ça me fait parfois frire la neurone, sauté la synapse, sans parler de ces retours en arrière genre baloney. Je remercie de leurs commentaires mes deux lecteurs… Fin de journée plusieurs vont s’asseoir à la brasserie, j’ai en tête la publicité du gars qui achète de la bière et qui se fait offrir une baguette magique pour savoir ce que sa blonde va faire, elle est tannée de le revoir rentrer saoul et le quitte… Moi j’ai plus de blonde mais je ne rentre pas saoul, je passe mon tour j’ai assez donné dans l’ivrognerie. Dehors une dame est tombée sur le trottoir, elle a glissée, incapable de se relever un passant l’a aidée. Les éboueurs discutent de je sais pas quoi… Ce soir y’a de la neige au nord, les déneigeurs sont heureux ça leurs fait du travail. Y’a pas beaucoup d’émotions dans ce que j’écris aujourd’hui ça manque de vernis. Lentement la nuit arrive, demain j’ai une grosse journée pas le temps de m’ennuyer. Aujourd’hui j’ai fait du ménage… L’autobus de la dame est arrivée, c’est toujours plus long l’hiver, ça fait des années que je vous écris, j’en tire toujours une petite satisfaction, ça me rend pas millionnaire le but c’est pas celui-là, c’est de me rétablir un peu plus chaque jour. Parfois j’avance un peu comme ce soir d’autre fois je recule comme hier soir. C’est pas de la grande prose, je m’appelle pas Jacques Ferron, mais c’est la mienne celle d’un petit vieux qui est jamais allé à l’école, a jamais étudié. Je fait ce que je peux avec ce que j’ai vous me direz. Y’a des choses qui nous font sentir moins que rien, le mémorandum de Dieu par exemple ça me tue. J’arrête là-dessus, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

lundi 12 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! À soir je suis à boutte, j’ai pas dormis hier, m’a dire comme l’autre ils passent la gratte et pour ceux qui font la fête y’a pas de nez rouge ce soir. Je me suis mis en bedaine, j’ai l’air d’un gros bougon. Semble qu’ils vont ramasser la neige demain… Je fais tremper la vaisselle… Quatorze centimètres de neige aujourd’hui. Jeudi je donne une entrevue j’ai peur que ce soit pour me couler moi et mon goulag occidental enfin je vais la faire je crois pas que ce soit très grave. Je cherche à montrer de la sensibilité comment mettre un mot sur ce que je sens, je ressent quand je suis fatigué comme en ce moment. C’est l’angoisse, j’ai le gout de prendre la fuite je sais pas vers où… De toute façon le loyer est payé et j’ai nulle part où aller j’ai pas envie d’aller vivre une psychose en terre étrangère. Les verbes doivent être au présent, c’est une difficulté je conjugue très mal… La vaisselle est lavé, je l’ai fait pendant qu’à la télé ils parlent des réfugiés, je sais pas qui à part moi écoute les actualités, je discute presque jamais de ça mais parait qu’en société ça prend un niveau de littératie, si on peut dire, semblable à celui d’une classe sociale moyenne… Une autre chose qui m’énerve c’est ceux qui se promènent à bicyclette dans la neige, je l’ai déjà écrit… Le store est ouvert, la fatigue semble vouloir s’éloigner c’est probablement l’éclairage de l’écran… J’attends encore mon recueil de Spirou… On m’a pas reparlé du texte que j’ai écrit pour mes humeurs culturelles sur un roman de Henning Mankell. Je téléphone demain au responsable pour savoir ce que ça deviens. Mais oui c’est l’hiver dans le goulag occidental, j’habite sur une île humide même l’hiver. Si y’a personne qui sait lire ça donne quoi d’écrire? La neige a cessé, l’éclat des lampadaires reflètent sur le blanc, c’est plus clair au bord du parc, le jour le plus court s’en viens après les journées vont s’étirer, une vieille estie de thématique dont je suis incapable de me passer. Ce matin je pensais à comment on est bien en enfance… Le goulag occidental c’est pas le grand lac des esclaves, c’est pas aussi froid quand même on est loin de l’équateur. Ici dans l’ouest il fait moins trente-trois on retrouve des gens morts gelés. Ça me fait changer d’avis sur mes désirs de départ j’ai pas envie qu’on me retrouve gelé dans une congère sur le bord de la rue. J’aimerais ça écrire fort et dire, dire, dire à quoi je veux en venir, la répétition mon’Onk ça me connais. Les petits gars vont pas à l’école et font des buttes pour s’amuser… Je sais pas comment ça se présente pour les enfants en Outaouais. Je termine lentement, la circulation automobile est déjà tranquille. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard