jeudi 29 décembre 2016

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Tempête de neige… J’ai vu qu’il y avait un commentaire d’un nouveau lecteur qui a apprécié un texte. Merci! Dehors c’est tout blanc et les sons sont amortis par le manteau blanc. Je me prépare un café. Je suis pas allé faire les courses, ça tombe et ça tombe tout un chacun rêve de farniente et de pays chaud… Y’en a toujours un pour nous sortir l’histoire de la tempête du siècle, disons que maintenant c’est la tempête de la semaine… Les charrues déblayent les rues. L’été c’est d’autres sortes de charrues qui déblayent le trottoir. Elle est vieille celle là… J’écoute ce que dis mon senti, tout est au ralentis, lentement la nuit arrive, je sais qu’il y en a qui en ont déjà assez de la neige, moi je crois que je vais en profiter pour aller patiner. Je pense à nos amis français qui ont pas de neige, venez faire un tour ici, y’en a et on est accueillant, on peut pas aimer la neige mais c’est quand même beau ce blanc immaculé. Sans compter que ça donne du travail à beaucoup de monde. Ai terminé mon café je digère la pizza que j’ai mangé ce midi, j’ai hâte au jour de l’an pour aller chez ma lectrice retraitée de l’Outaouais. Je suis assez calme, j’ai pas mal, je sens bon et tout ça à la première personne du singulier. Vous voyez qui je suis, égocentrique, narcissique, je l’ai déjà écrit. Je sais pas trop comment vous dire, je fais pas de yoga et j’ai pas de yogi… De temps en temps je regarde par la fenêtre les épandeuses de sel qui passent… Bientôt janvier, va falloir s’amuser sinon l’hiver vas être long. J’entends le bip, le signal des camions qui reculent. Ça se calme lentement la chute de neige. Y’a aussi les clignotants qui avertissent les voitures. L’autobus arrête devant chez moi elle n’est plus déroutée. Je pense au match de hockey ce soir, une équipe avec une grande histoire mais qui réussis pas à la réécrire. La matriarche m’a déjà dit qu’on reverrait plus de coupe à Montréal. Le hockey c’est maintenant trop gros et c’est une affaire de gros sous. Je regarderai pas le match ça m’énerve trop. Je vais plutôt lire un excellent roman, très français avec des citations américaines, on y fait la navette entre la France et différentes villes universitaires américaines. Je peux pas dire qu’il fait noir c’est éclairé et c’est tout blanc. J’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, j’ai chaud, je suis anxieux et j’ose pas vous parler de mon futur passage à la télé. C’est bientôt le début de l’année, le temps passe trop vite quand on vieillis, c’est de la folie et j’en rie.  Finalement dans ce texte je vous écris ce que je peux pas faire, pourtant je peut écrire, voilà… C’est la fin pour ce soir, je me sent bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!


Bernard





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