dimanche 30 mai 2021

Huard


 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore ce soir je vous donne de quoi lire, il pleut … Je pense à mon adolescence ces longs moments où je m’ennuyais. La solitude qui me faisait faire les mauvais choix, je me souviens pendant les jours de pluie où quand on voulait sortir de chez le patriarche le soir on savait pas où aller se mettre à l’abri, Terrebonne la banlieue… J’ai oublié le nom de plusieurs endroits que j’ai fréquenté à Montréal de toute façon ils n’existent plus. Faudrait relire Christian Mistral on fréquentait les mêmes endroits … Aujourd’hui les consignes sont tombées, je crois que ça va être possible d’aller prendre un café, l’asile y’a plus besoin de le construire on le traine avec soi. Je suis toujours étonné de voir tout ces gens autour de moi qui ont affaire à la santé mentale, c’est encore mon journal du confinement je prends pas de chance je reste chez moi. À l’époque y’avait pleins de bars rue Saint-Denis en vieillissant on a migré plus à l’ouest rue Saint-Laurent, je suis toujours étonné d’entendre tout cet anglais au centre-ville et sur le Plateau. Bientôt dans une couple de mois j’aurai soixante cinq ans déjà mais en juillet y’a l’anniversaire de mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes il est quelques années plus jeune que moi. Je sais pas, je sais plus les mots me laissent tout nu dans la rue. Demain je serai pas mal occupé une rencontre informatique Teams avec mon groupe d’entraide Reprendre Pouvoir, une préparation de la formation stigmatisation du Centre d’apprentissage santé et rétablissement et une projection de vidéo au Théâtre du Nouveau Monde. C’est difficile de vous rédiger ça ce soir, je vais tenter encore une fois mon senti, la blessure c’est cicatrisée la douleur est « sourde ». Y’a un parfum de campagne, champêtre c’est bon… Je me souviens du marais derrière la maison du patriarche on y ramassait des grenouilles parfois y’avait des couleuvres et je vous parle pas des moustiques pendant une couple d’été on y a vaporisé un insecticide. La nuit arrive quand même les journées s’étirent demain il va faire plus chaud, mon monde intérieur ne dis rien. J’écoute pas, je pense à ce copain à qui son père prêtais sa voiture on allait en ville prendre une bière … Plus tard j’étais incapable de boire seul je voulais que tout les amis y soient. Ça fait longtemps, je sais pas pourquoi je pense à mon neveu j’espère qu’il est heureux de voir que je reste sobre. Parfois au bar je rencontrais des « amis » je savais pas quoi leur dire quand ils me demandaient si je connaissais le staff, j’étais trop saoul et je leurs parlait seulement pour commander des drinks. Parfois je passais la soirée à boire sans dire un mot. C’étais d’une tristesse à mourir. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

Asphalte

 


Bonjour ! Bonsoir ! Ce matin j’avais presque terminé mon texte sans le vouloir je l’ai effacé. Je crois qu’hier soir les   terrasses des cafés devaient être pleine pour regarder le match. L’équipe locale a gagné, à l’avant match télé un animateur a lu un superbe texte remplis d’émotion. Je pensais à l’ami critique d’art, je crois pas qu’il est un grand amateur de sport, ce matin il dois dormir… L’émotion dans le sport c’est assez difficile. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma lectrice privilégié on lui en souhaite un joyeux. Le couvre-feu est levé hier dans la nuit ça gueulait. C’est difficile d’écrire deux textes en si peu de temps. Je sais pas si l’ami historien de l’art est déjà allé en Corse si oui est-ce que ça vaux la peine ? Je regarde une magnifique émission sur Dieu avec Morgan Freeman on y apprend beaucoup de chose malgré tout c’est très spirituel. C’est toujours mon journal du confinement, j’y vais comme toujours avec mon senti. Ce matin sur TV5 à dix heures y’a la Grande librairie une émission que j’aime bien où on entend les auteurs parler de leurs œuvres… Étrangement y’a un parfum de France ça fait du bien. Hier à la fin du match après le but gagnant la télévision a été coupé comme si on voulait m’enlever mon plaisir, c’est peut-être de la paranoïa. Je me rappelle à l’époque avec la matriarche la radio coupait dans les moments importants. J’ai le match d’hier dans la tête. Demain c’est le visionnement, ce matin le fond de l’air est frais comme ils disent … Je suis bien réveillé j’ai fait mon lit, j’aime bien ces matins je suis moins angoissé. La série se transporte à Toronto pour le match final, y’a des heureux. Le soleil se lève … Ce sont de court et fugace instant de bonheur, je crois être hyper-sensible pourtant j’arrive pas à nommer cette sensibilité ce senti. Je me prépare un café, hier pour la première fois depuis plus d’un an y’avait un public au centre Bell. Je suis de bonne humeur ce dimanche matin… Je sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls Royce a regardé le match et si oui comment il l’a trouvé ? Matin ensoleillé quand tout s’efface il ne reste qu’à réécrire une autre rédaction. J’arrive pas à qualifier ce que je vie, une sorte de bonheur matinal … J’ai quand même hâte de pouvoir partir c’est une liberté qui me manque. J’aimerais pouvoir faire un feu de camp pour y faire cuire le petit déjeuner, quelques mots encore de mon confinement je sortirai pas plus, je veux pas tomber sur une éclosion. Voilà! J’y arrive lentement, j’écoute pour terminer mon monde intérieur, il ne crie ni ne hurle c’est pas un loup. Ce matin ça sent la verdure,  comme toujours arrêtez pas là … Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici !!! Je sais pas si ça va durer tout ça !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


samedi 29 mai 2021

Valise

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris de la nuit ai dormis un peu. C’est toujours mon journal du confinement. Certaine mesures sont tombés plus de couvre-feu les terrasses étaient ouvertes partout je sais pas si y’a eu beaucoup de monde… À la télé y’avait un type qui buvait sa bière à neuf heure du matin, il disait que c’était un petit déjeuner traditionnel  un alcoolique ? Y’en a que la pandémie a pas rendu plus intelligent. J’espère qu’il y a pas eu de gel chez ma lectrice privilégiée de Gatineau, que ses jardins sont restés beau. Ce soir y’a un match au domicile de l’équipe locale qui fait toujours face à l’élimination. Ils vont jouer devant deux mille cinq cent spectateurs dans les gradins. Lundi visionnement au Théâtre du Nouveau Monde et le lendemain on donne une formation sur la stigmatisation. Je commence a être a bout c’est toujours le même senti. Je suis pas trop angoissé, je sais pas si les terrasses sont restées ouvertes toutes la nuit ? Souvenir d’un passage à Upton dans les Cantons de l’est chez un ami comédien j’avais pris deux grosses bière chaudes comme petit déjeuner c’était dégueulasse. Je suis toujours fasciné par la place que prend l’alcool dans nos société. Dans l’OBS on nous dis que c’est certainement la substance la plus ravageuse. Je suis content d’avoir arrêté tout ça y’a des gens qui m’ont jamais vu ivre et c’est tant mieux … Y’a eu ce presque guet apens à Upton je m’en souviens encore aujourd’hui j’ai eu très peur. Je souhaite que bientôt la vie reprendras ses droits qu’on vas y aller pour le cours des choses. Je sais pas pourquoi je crois qu’avant que je vienne au monde le patriarche avait un restaurant à Québec drôle d’idée !!! Parfois y’a des choses qu’on ose pas écrire, d’autre souvenirs d’attente dans la voiture pendant que les parents visitaient une tante qui testait sa foi au couvent elle y est pas restée tant mieux. Je mélange les choses c’était peut-être ce qu’on appelait à l’époque l’école normale. Souvent pendant ces balades en voitures on arrêtait à la laiterie pour du fromage en grains, c’était bon, j’ai gardé l’habitude d’en acheter. C’est loin tout ça j’aimais bien regarder le paysage défilé pendant que la matriarche nous indiquait où on pouvais voir des animaux, veaux, vaches, bœufs, chevaux, cochons c’était amusant … La matriarche a toujours aimé les fermes, toujours eu un grand respect pour les agriculteurs. Moi je suis vraiment urbain je fait pas la différence entre une génisse et une vache …. La ferme j’ai connus ça chez un oncle de la matriarche il nous gardait, j’avait tellement peur que les parents nous abandonnent nous donnent en adoption mais partout y’a des bonnes choses c’est là que j’ai découvert Onésime dans le journal Terre de chez nous. Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


jeudi 27 mai 2021

Redoute

 

Bonsoir ! Bonjour !  Votre humble serviteur est malade, il a de la difficulté à marcher pourtant j’ai passé des examens chez le médecin on a rien trouvé. Je veux vivre assez vieux pour profiter de ma pension de l’âge d’or. J’en demande pas beaucoup pour le bonheur juste de pouvoir vous écrire comme ça à tout les jours. Je vous place une photo de moi avec mes nouvelles lunettes. L’équipe locale a comptée le premier but, c’est toujours mon journal du confinement. On a un autre but, un petit mot pour la super-maman à propos des  petites lampes bleu qu’elle m’avait donné un noël, y’en a une qui est finis et l’autre tire à sa fin. Elles ont rendue de fier service, la dernière j’ai un peu peur de mettre le feu avec … Je vais me magasiner une lampe sur Amazon. Péter la switch péter l’ampoule il va faire noir, débranché la télé, rebranché trouver un endroit pour l’autre lampe pendant ce temps là c’est le match. J’ai chaud le climatiseur démarre pas. Finie la lampe, super-maman, elle est au vidange. Je trouve du rythme mais je pue, pris une douche. J’ai peut-être de la misère à marcher parce que je me parfume trop me met de la poudre sur la poche. Ça sent bon, j’ai ramassé plein de poussière, je regarde pas le match ça m’énerve, la télé diffuse … Je lis l’OBS de la semaine c’est intéressant. J’avais peur pour le feu. Tout est O.K. J’y vais avec mon senti, je m’agite arrive pas à écrire. Tout ce que j’entends c’est les commentaires des analystes du match, les jours s’étirent demain y’a des règles de confinement qui vont être levé, le match est égal partout… Bon ! C’est en supplémentaire … En fait ça m’occupe le ciboulot je veux moins mourir. L’équipe locale a gagnée, j’ai débuté ce texte avec la maladie ce soir je le suis moins. J’ai essayé d’avancer une bibliothèque pleine de livres c’est impossible… J’avais débranché le frigo je l’ai rebranché ça fonctionne, c’est pas de la grande écriture… Mon discours intérieur est faible ce soir, je pense trop à la littérature. Je crois que l’éclairage du parc est là parce que les sports d’équipe seront permis bientôt, fallait que je vous l’écrive ça viens de s’éteindre … Pépère est magané, encore une formation stigmatisation a donné et je crois qu’après ça va aller à l’automne si on veux bien de moi, Ce matin j’ai demandé l’heure a un bonhomme qui a pas voulus me la donner, en revenant j’ai croisé quelqu’un qui m’a dis bonjour c’est sympathique. La prochaine co-construction c’est mardi prochain. C’est la chute pour ce soir, quelques mots encore pour vous traduire mon état c’est toujours la même chose quand je suis pas trop angoissé j’arrive pas à écrire, c’est l’épilogue la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!! Bye

Bernard


mercredi 26 mai 2021

Cassiopée


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était mieux, je suis allé faire des courses et dans l’après midi je suis allé chercher mes lunettes. J’ai marché  jusque chez l’optométriste rue Ontario, j’en ai beaucoup perdu mais je tiens debout. Demain déjà jeudi c’est toujours mon journal du confinement, je vais pas m’infecté dans la foule des parcs. J’essais de sortir seulement quand c’est nécessaire mais vous savez tout ça. On viens de me téléphoner pour savoir pour qui je voterais au élection provinciale et si j’étais près à faire du bénévolat pour le parti, disons que j’aime bien le parti qui nous dirige présentement mais j’ai pas envie de faire du bénévolat pour eux j’en fait déjà ailleurs. Y’a déjà quelques jours c’est Steven Guilbeault qui m’a téléphoné du parti libéral Fédéral … Je sais pas si les deux niveaux politique se cherchent des petits vieux pour travailler à leurs réélection. La peur s’empare de moi je crois qu’ils vont couper mes allocations parce que je m’implique pas, c’est de la paranoïa … Je pense à la pleine citoyenneté en santé mentale ce serais peut-être important d’être là pourtant parfois ça joue dur dans ces affaires là. Je vois pas comment ils vont faire pour tenir de grosses réunions politique  ils voient  le déconfinement ? Moi c’est la quatrième vague que je veux éviter… J’irais en politique mais ce serais pour représenter mes pairs qui souffrent de maladie mentale, éviter de laisser les jeunes malades à la rue, Leurs donnés une option, un logis et du support. Essayer de faire comprendre que la maladie c’est pas de la paresse, les combats contre la psychose sont long et difficile et toujours mais toujours le stigmate à cause de la différence, on ne cadre pas n’entre pas dans les normes pourtant souvent c’est créatif. Je pense à toute ces jobs qui rendent malade et la difficulté d’en sortir … Y’a une job a faire, faire prendre conscience de la maladie défaire le déni, offrir des soins plus accessible. Je parle beaucoup pour dire que le rétablissement est possible ne jamais oublier qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père. Les voix parfois nous quittent ne reste plus que l’angoisse. Je pense à tout ceux à toute celles dont on a abusé et qui se vendent dans la souffrance. Je sais ils veulent rien savoir de moi mais je suis prêt à écouter. La politique et les infrastructures je veux bien mais me semble qu’on devrais investir plus dans l’être humain. Je sais pas comment faire … C’est trop simple mes affaires y’a pas de solution facile, je pense à ceux qui me sont proches et j’espère qu’ils auront pas des vies de barreaux de chaise. Je suis comme Cassiopée je tourne autour du Pôle la tête en bas, je vous écris ça parce que je suis étourdis. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est terminé c’est la chute. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard  

 

mardi 25 mai 2021

Santé mentale


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir les choses se sont replacées. Je remercie ceux et celles qui m’ont écouté. Tout devrais être o.k. pour le mois de septembre. J’ai pas envie de vous raconter les défauts des autres je pense aux miens. La pandémie semble moins virulente faut quand même respecter les consignes. Je vie toute sorte d’émotions j’ose pas vous l’écrire la souffrance semble générale, Je me questionne sur mes implications. C’est trop près, je reste bien qu’un court moment, ai arrêté le climatiseur, au fond j’ai pas à m’en vouloir je fait de mon mieux. Finalement le gars aux cheveux longs avais raison la vie c’est un combat pourtant y’en a d’autre qui disent qu’il faut lâcher prise c’est insignifiant … Les faits c’est que je suis fatigué, j’ai commencé tôt ce matin a attendre au téléphone c’est jamais aussi pire que je le crois… Ce soir j’hésite à écrire je pense à celui qui parlais de redondance qu’il aille au diable.  Je pense au ressentiment et au pardon comment c’est important… Le mois de mai tire à sa fin je vais le terminer la semaine prochaine au Théâtre du Nouveau Monde, le visionnement d’un film dans lequel je joue. J’ai peur que ce que je raconte ce sois mal interprété pourtant mes visions sont pas mauvaises. Je devrais pas trop pensés à la pension de vieillesse peut-être que je me rendrai pas là …  L’anxiété, l’angoisse sont je crois des composantes de la schizophrénie et même les paranoïaques ont des ennemies, c’est pas moi qui l’ai dis. Parais que le tissu urbain est un facteur créant la schizophrénie j’aurai appris quelque chose aujourd’hui… J’étais inquiet pour ma déclaration de revenu du gouvernement fédéral, ils l’ont bien reçu. Encore l’angoisse j’attend autre chose dans la poste … J’ai terminé la lecture de l’OBS de la semaine, méchante manie … Écrire, c’est une façon de tuer l’angoisse une forme d’ergothérapie dirais le vieux poète.  Je suis content d’avoir acheté une chaise de bureau, je suis mieux assis et je marche mieux. J’espère que tout ça c’est crû, je veux pas que ça cuise que ça reste raw comme ils disent en anglais. Pourtant y’a rien de sexuel dans ce que j’écris aujourd’hui, vous connaissez mon point de vue. C’est la nuit vendredi y’auras plus de couvre-feu, en  ce moment les gens restent chez eux, je croyais pas y arriver. Vous faire de la lecture pour quelques instants, ce mot là me fait pensés à un groupe d’il y a longtemps Harmonium. Ici je peux parler de ce que je veux pas de silence pas de tabou, j’écris ça pour vous faire constater ma santé mentale. J’ai presque terminé parfois j’ai de la difficulté avec ceux qui sont différents quelques mots encore pour la chute l’épilogue c’est très difficile… Je sais pas, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

lundi 24 mai 2021

Fleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore ce soir j’ai les bleu. Je vous écris parce que ça me soulage. J’ai regardé une émission sur le monde intérieur pour moi ça se traduis souvent par la prière. Ces beaux jours me font mal, ce soir tout ce que j’écris est pourris c’est toujours mon journal du confinement pourtant dehors ça s’améliore, c’est lourd mais c’est lourd pourtant je suis loin de la psychose. J’ai hate de voir du monde, la semaine prochaine c’est la projection et la dernière présentation sur la stigmatisation. Le Zoom le téléphone c’est bon mais ça vaux pas les vrais présences. Souvenir du temps où j’avais une automobile, je roulais, roulais jusqu’au bout du chemin. Les truckers voyagent aller-retour du Saguenay à Montréal, à la fin de l’été ce seras les bleuets. Ces temps ci on prépare les champs les plantations les semailles « Autant en emporte le vent ». À genoux, à genoux voilà ce que je dois faire, je cherche de l’humilité … Mais non je suis pas un curé ceux là y’a longtemps qu’on les a oubliés. Ces maudits malaises je m’en passerais, je m’arracherais l’estomac au couteau à la fourchette à la cuillère … Un souper ! Faire un souper de mes entrailles et vous l’offrir comme à des anthropophages. J’ai le blues inquiet d’attendre, l’attente c’est ma vie dans l’angoisse. J’écris rien sur le match l’équipe locale c’est de la vieille histoire. Bon ! Je suis parfumé ça fait du bien, une douche parfois ça replace les esprits. J’en finis pas d’écrire des niaiseries je pense aux grandes écrivaines, Gabrielle Roy, Marguerite Yourcenar sans oublier ma lectrice privilégiée. Moi mon bonheur il est pas d’occasion et mes mémoires sont pas celles d’Hadrien … Je veux bien mais j’y arrive pas ce soir … Bon ! Pas d’alcool pas de tabac je continue en essayant de sublimer rien de subtil juste écrire. La renommée je sais pas ce que je ferais avec ça. Je préfère les abbatiales on y prie en paix, pourtant j’ai peur des moines. Je sais pas pourquoi je suis rendus là, je sent venir la pluie. Dans ma tête j’entend le morse d’un vieux télégraphe je comprend pas le code… Demain présentation du deuxième atelier sur la stigmatisation, ce soir je suis à bout, je vais essayer de me rendre à la toute fin c’est pas très poétique. Pauvre fou ! J’essais de lire mes notes mais j’oublie le contexte, c’est pas fort. Je sais pas pourquoi je pleure c’est la douleur de la nuit. Aujourd’hui certaines mesures de confinement ont été levées, moi je continue à être prudent même vacciné j’attend la deuxième dose. Voilà! Quelques mots encore, je lis L’OBS c’est intéressant mais c’est loin. Je vais avoir mes nouvelles lunettes bientôt. Je laisse la mort là et je vie c’est bien comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard




dimanche 23 mai 2021

exagone


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis triste, j’anticipe les problèmes financier de la retraite. Je me sent battu mais battu, un problème attend pas l’autre mais c’est un long week-end faut laisser passé. Un mot me viens, désemparé, encore les envahisseurs qui m’ont rendu visite pourtant je suis pas sortis depuis quelques jours. J’ai jamais trouvé de solution à ce problème qui surgit quand je ne l’attend plus. Ai exprimé mes angoisses à des amis ils ont écouté, je vais régler ça mardi. Comme solution c’est jamais définitif mais je finis toujours par me calmer. N’empêche quand j’affronte ça et que je l’exprime on me dis que je suis brave, c’est la maladie mentale … J’ai de la difficulté à écrire un moment je me trouve chanceux et l’autre malheureux. Je pense à cette artiste qui disait qu’il faut continuer malgré tout c’est ce que je fait. Au bout ça va peut être donner une « œuvre » faut que j’ais un peu d’humilité. Je crois que je vais arrêter tout ça déplier la chaise berçante m’asseoir et prendre un café en laissant le temps passé. Pourtant j’espère toujours me rétablir quand je termine, je me tiens loin des paradis artificiel. Je suis si lent si lourd, l’ami me disait que des erreurs administratives étaient possible. Une semaine encore et c’est la journée des allocations. J’ai encore deux formations sur la stigmatisation a donner. Je crois que l’amie va être bonne dans le rôle que je lui ai écris. Ma parenté de Gatineau a de beaux petits enfants. La super-maman et la designer sont très jolies aussi. J’essaye de me calmer moi qui croyais qu’une fois à la retraite y’aurais plus de pression y’en a encore … De toute façon au travail et à la maison j’étais aussi fou. Je pense aussi aux neveux et à la nièce de Terrebonne ils ont de beaux enfants.  Je suis dans un sale état c’est la vie qui bat. Qui aurais cru ça vingt sept ans dans le même logement un jour à la fois. Si vous savez pas trop quoi faire faites une petite prière pour moi ça peux pas faire de tort. Des pages de mots presque du délire, la fête des patriotes. Je suis perdus condamné à vivre au bord de la psychose j’aurai mal vécu ce qui me manque le plus ce sont les voyages les heures dans l’avion, l’attente à l’aéroport. Bon je vais me trouver un discours pour finir je pense aux amis qui ont mis fin à leurs jours ils en avaient surement assez. Tout laissez là et partir pour ne plus revenir, rendre des gens malheureux. Je pense à eux. Damné de damné! C’est pas là que je veux aller, je les prie où qu’ils soient, je vous dirai pas pourquoi. Je vous donne le droit de pas aimer ce que j’écris, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 22 mai 2021

Autorité


 

Bonjour ! Bonsoir ! Samedi tranquille, je pense à ma pension de vieillesse. Ils disent que dans certain cas on a pas a faire la demande on reçois un avis c’est automatique. J’attend il reste encore quelques mois. J’ai un drôle de sentiment comme si j’étais en voyage un jet lag, c’est étrange … Aujourd’hui j’ai beaucoup regardé la télévision, le premier épisode de la deuxième série Yellowstone et un documentaire sur Dieu avec Morgan Freeman. Je suis toujours anxieux, j’espère que ces affaires de pension ça va se régler sans problème. J’y vais avec mon senti, je dis à l’écris. La semaine passé je me suis inscrit au recensement, je trouve pas quoi vous écrire. Je pense à des gars du bas du fleuve avec qui je travaillais dans une sorte de plastique de polyuréthane, y’avait un de ces fiume de quoi se saouler, les fusils à peinture et le thinner je suis devenu fou à travailler là sans protection. C’était des conditions pour devenir schizophrène j’ai arrêté, je croyais qu’on me volait mon lunch mais j’en avais pas, c’est un passage dans une shop ensuite j’ai de la misère avec la chronologie ce fut d’autre shops et la misère. Y’avait un gars qui jetait du compound dans les égouts de quoi polluer les cours d’eau, il avait été mis à la porte, un autre qui travaillait sur une contrôle numérique énorme, une des premières, la dernière fois que j’ai entendus parler du gars qui travaillait là-dessus il s’étais suicidé.  J’ai fait deux où trois passages dans cet atelier ensuite deux où trois dans un autre soudure et assemblage. Travaillé aussi le bois des skis à un endroit et des portes à un autre. J’ai ramassé des restants de fenêtres pour les mettre au chemin pendant qu’on installais des neuves et des portes d’acier, j’étais aussi helper sur la livraison à un autre moment je travaillais dans la récupération de carton et de papier à l’époque c’étais pas fréquent. J’ai terminé tout ça dans l’entretiens ménager que j’ai abandonné. Ça me fait mal de vous écrire ce calvaire des jobs, c’étais y’a longtemps et j’étais jamais à ma place. Je racontais comment à mon âge côté travail j’avais plus de compte à rendre à personne. J’étais malheureux mais malheureux… Tout ça fait pas de la grande poésie pas un bon curriculum vitae pour la littérature. Je vous écris ça et j’ai envie de mourir Je vais vous illustrer ça avec une église de New-York. J’étais tellement fou paranoïaque ça m’empêchais de bouger comme si j’étais toujours au prise avec l’angoisse de la mort … Voilà on ne peut plus voyager, j’hésite mais je veux pas déménager j’ai une certaine stabilité. Je viens de rebrancher le routeur je commence à savoir comment ça marche. C’est la conclusion j’espère que ça vous plait, c’est difficile d’arriver au point final. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

vendredi 21 mai 2021

Sauté


 

Bonjour ! Bonsoir ! Je m’excuse auprès de mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes. J’ai finis par trouver avec son aide ce que je voulais faire. Je suis tellement anxieux j’arrive pas à dire ce que je veux. J’ai de la peine je veux pas le déranger. J’ai toujours de la difficulté dans mes contacts avec les autres, les contacts humains. Je me souviens plus vous l’avoir écris mais la projection de notre docu drama a lieux au Théâtre du Nouveau Monde le trente et un mai. J’ ai envie de pleurer je fait ce que je peut pas toujours ce que je veux. Le regretté patriarche m’a déjà dis ça. Aujourd’hui c’était l’anniversaire de la matriarche, quatre vingt onze ans et en bonne santé. J’aimerais ça me rendre là … Bientôt je serai un vrai retraité, j’allais écrire un vrai regretté. Parfois je manque de temps pour tout lire ce que je veux lire et regarder ce que je veux, pour moi le plus important c’est écrire. Je pense au magnifique musée Rodin à Paris je vais y retourner aussitôt que c’est possible, j’aimerais avoir une chambre rue Mouffetard… Ça aussi vous le savez mon amour de la France un pays avec tant d’histoire. Ce soir j’écoute pas les actualités je rêve je pense à tout ce qu’il y a de beau dans ce pays…

Je m’arrache au mal

D’une façon sidérale

J’irai au pal

Au bout de la talle

Comme dans un bal

Du supplice de tantale

La tête sur la dalle

Les dents de métal

Du tout marital

 

Voilà c’est un cours poème ça m’allège me fait perdre la peine. Les gens sont comme ils sont c’est à moi de changer de les accepter … Dans cette solitude j’arriverais pas à exprimer ma douleur à une amie. J’ai commencé ma lecture de L’OBS c’est difficile d’avoir en tête tout ces acronymes pourtant c’est intéressant… J’ai finis de visionner la première saison de Yellowstone je sais pas qui est le directeur de la photographie mais les images sont superbes … C’est toujours mon journal du confinement. J’aimerais vous passez un senti de douceur, d’amitié. C’est le week-end, je reste casanier, je sors pas dans les foules des parcs je veux pas me faire infecter. J’allais déjà plus aux tam-tams parc Jeanne Mance j’y retournerai pas. J’essaye de mettre de la couleur dans ce que j’écris j’y arrive pas toujours. Parfois je crois être le seul à pas visiter la matriarche, je lui téléphone … Mais ça développe ma culpabilité. Ce soir j’écoute je regarde une nouvelle édition de Des racines et des ailes, une façon gracieuse de m’évader. Pas de bistro même en déconfinement j’irai pas, je suis misogyne. Moins que rien voilà comment je me sent. L’oncle avant de mourir me demandait si j’étais encore capable de me torcher maintenant il bouffe les pissenlits par la racine. Voilà ! C’est tout ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère.

Bernard

jeudi 20 mai 2021

Grand soir

 

Bonsoir! Bonjour ! Vague de chaleur dans l’est, le climatiseur est installé, j’ai la Tunisie en tête ça semble un beau pays. Je crois qu’il est trop tôt pour s’y rendre. Je vais plutôt vous écrire mon senti, je sais pas si y’a encore des médecins qui écrivent. Les camions qui passent sont très bruyant ils semblent pas conscient qu’il y a des gens qui habitent là. Je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes, j’aimerais bien lui parler à propos de ma pension bientôt. J’ai mis la télé sur le match de hockey ce sont les séries éliminatoires.Y’a un voisin morron qui saute sur la passerelle il réalise pas qu’il dérange tout le monde. Ouais ! Ce soir je suis irritable … Aimer d’amour https://www.youtube.com/watch?v=gPRMk5m3O4Q Une bonne chanson un bon vidéo avec des magnifiques danseurs et je me demande toujours si le guitariste est gaucher où droitier. Boule Noire ! Partis un peu trop tôt son vrai nom c’était Georges Thurston. J’ai l’âme en paix je pense à la matriarche ce seras son anniversaire, je vais lui téléphoner. Ce matin je suis allé au supermarché et suis arrêté au bureau de poste pour acheter L’OBS … Le mode automatique du climatiseur fonctionne très bien. Je me torture a essayer de trouver quelques choses de mes entrailles à vous écrire… Parfois je pense à mon séjour en maison de chambres j’aurai pas le temps de vous écrire une série télévisée sur ce bas fond alcoolique de toute façon je suis certain que ça déjà été fait et ça fait plus de vingt-cinq ans toute sorte d’histoire entre la gérante, le shylock et le conseil d’administration … Les emprunts au bonhomme à sa pension ancien chauffeur de taxi c’est loin tout ça faut que je me rappelle pour ne pas y retourner. Ça existe encore, ces bonhommes là sont disparus ils auraient plus de cent ans . À l’époque je faisait n’importe quoi pour une bière. Y’avait aussi un ancien prospecteur chercheur d’or sur des lots du nord de l’Abitibi, ils vivaient de ça et n’aimais pas les canadiens français, y’avait aussi un préposé au bénéficiaire un peu gay chanteur western dans un bar de la rue Guy, il venait des maritimes. J’oublierai pas la portière teigneuse comme un pitt-bull qui rêvais d’un énorme boyau d’eau pour arroser les gars qui buvaient trop. Quand je suis partis y’avait une dame incontinente qui buvait du vin. Ça fait deux soirs que j’écris sur ces mondes du lumpen prolétariat je réalisait pas, j’ai survécu. Y’avait quand même un oasis où je trouvais refuge, la travailleuse sociale et la psychiatre du centre local de service communautaire m’observait dans leurs bureau en se demandant si je sniffais de la colle. C’est loin tout ça et ça me fait mal de vous l’écrire, j’y retourne pas ce soir. Voilà ! C’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


mercredi 19 mai 2021

Regard


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je manque d’inspiration c’est pas facile de trouver un sujet neuf. C’est toujours le journal du confinement, confinement qui envahis toute les sphères de ma vie. Les autorités déconfinent mais il faut quand même garder les mesures… J’ai oublié comment on appelle ces règles, des mesures sanitaires. Aujourd’hui j’ai eu une rencontre Zoom avec mes collègues du centre d’apprentissage santé et rétablissement. On a discuté, j’ai parlé de mes dernières formations. Tout le monde est gentil … J’y vais encore avec mon senti, j’écoute ça ne dis rien que le ronronnement du climatiseur, je pense aux écologistes … Ce matin y’a deux gars qui sont passé pour une consultation sur la construction d’un édifice derrière l’église rue Fullum. J’ai finis de lire L’OBS de la semaine et j’ai toute la misère  du monde a terminer un mauvais roman. Toute ces lectures c’est pour donner du courant à mon écriture, à mon « style ». Je m’éloigne de l’écran et je regarde les mots et les caractères je trouve ça beau. Je vous en parle souvent mais je pense aux amis qui ont étudié aux arts graphiques. Je viens de raconter comment j’ai vécu la stigmatisation quand j’ai dis que je souffrais de maladie mentale, comment certaines personnes se sont éloignés à cause de leurs ignorance, tout ça c’est un long et difficile combat j’ai beaucoup de travail sur moi à faire. Tout à coup je me sent mal, j’ai de la difficulté à accepter l’autre, je suis méchant il a lui aussi le droit d’être différent. Mais oui il faut suivre les consignes, dans un peu moins de deux semaines je vais visionner au Théâtre du Nouveau Monde la vidéo à laquelle j’ai participé, j’ai hate. Je pense à cet ami que j’avais il y a longtemps, un marocain qui est maintenant je crois en charge de la vidéo au Conseil des Arts du Canada. Aujourd’hui j’ai réfléchis sur ma situation de retraité comment personne peux mettre de pression pour que je retourne travailler de toute façon je suis déjà très occupé. Souvenir de ce lieux sans noms où on retrouvais tout ceux qui souffraient de solitude et erraient dans Montréal, la folie y avait libre cours et les nuits finissaient souvent dans la dope et l’alcool parfois on y apprenais la mort d’une connaissance ce qui empêchait personne de s’enivrer , des lieux de gros mal à l’âme. Je vous raconte ça et j’ai peur je veux pas y retourner. Pardonnez moi, pardonnez moi tout ceux qui m’ont fréquenté à cette époque là. Bon on peux pas refaire le passé je fais des amendes honorables. Parfois j’ai envie de me transpercer le corps à coups de couteau pour laisser s’échapper la douleur, j’oublie d’avoir de la gratitude pourtant tout va vraiment mieux. Voilà c’est la chute c’est encore une tentative. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 

mardi 18 mai 2021

Oublie

 

Bonsoir ! Bonjour ! Emporté par la formation et la lecture de L’OBS ce soir je vous avais presque oublié. Parfois j’utilise pas les bons mots … Je pense aux stigmates à la série télé Yellowstone où les cowboys sont marqué d’un Y au fer rouge. J’avais un ami maintenant décédé qui disait que j’habitais un bloc de lesbienne sinon de fou c’est une forme de stigmatisation. Plus d’une douzaine de personne pour suivre la formation beaucoup d’interaction ,,, J’ai installé le climatiseur, mangé une couple de bagel et je pense à cette formation en ligne … Je leurs raconterai pas que j’ai un texte publié dans un livre, je sais plus, le recueil mille mots d’amour d’il y a quelques années, la défunte revue Ad Hoc où encore Hache. Le gars se cachait pas d’être bipolaire il avait lu un de mes textes dans un livre disait il et il l’avait aimé. Je l’ai remercié et signalé le monde de différence entre la schizophrénie et la bipolarité. J’avais le sentiment d’avoir trop parlé que les étudiants m’en voulaient qu’ils attendaient que je me plante. J’ai glissé un mot à mon collègue sur l’art crû et l’art cuit d’Henri Barras, le technicien est revenu avec Claude Lévi-Strauss. J’avais encore perdu une occasion de me taire. Encore deux formations a donné et une réunion de la communauté de pratique comme ils disent, après je me repose un peu plus de deux mois avant mes soixante cinq ans. C’est toujours le journal de mon confinement, ce soir ils ont présenté le programme de déconfinement pour les prochains mois c’est plate le gros party c’est pas pour bientôt. Je pensais à mon prochain voyage peut-être louer un vélo électrique pour le transport, la Provence et la Corse je sais pas si il y a beaucoup de pentes. Pour le moment j’ai hate de voir la vidéo qu’on a tourné ça devrais être prêt dans une semaine … Je vais encore tenter le senti, je me sens lourd et endormis, c’est encore l’heure du couvre-feu on reste chez soi. Je suis fatigué je pense juste a aller me coucher et dormir, c’est pas fort de métaphore, la demoiselle parlais de ceux qui ne partaient pas avec des chances égales dans une course les stigmatisés, la couleur, la grandeur, la grosseur, les unijambistes enfin tout ce qui ralentis, Moi je lui ai dis que j’aimais pas son exemple de course j’avais pas compris. Enfin avec mes différentes activités et ce que j’écris ici j’espère participer à la lutte contre la stigmatisation. C’est presque la chute encore quelque mots j’y arrive, j’y arrive, les yeux me ferment tout seul, je suis fatigué je me répète … Voilà ça vous feras quelque chose à lire de pas trop demandant j’y arrive lentement. Je cherche pas trop c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là  !!! Lâchez pas on y est arrivé. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


lundi 17 mai 2021

Traineux


 

Bonsoir ! Bonjour ! Un mot qui m’exaspère, normal , qu’est ce que ça veux dire en temps de pandémie ? Je sais pas si normal ça veux dire aller se saouler la gueule dans les bars réouvert … Un autre aussi, terrasse on entends que ça on va ouvrir les terrasses comme si y’avait que ça, moi j’aime bien le matin quand y’a personne. Je vais au coin de Laurier et DuParc. Mais c’est quoi une terrasse normale ? Un endroit où on perd son temps, où on bois et regarde les gens moi je préfère prendre lentement un allongé en mangeant un muffin faut croire que c’est le lot du normal, rien de déviant et de dérangeant comme d’aborder les autres clients … Les restaurateurs, justement restauré en temps normal ça veux dire refaire ? Ils la veulent tous sur la rue leurs terrasse en tape-à-l’œil pour les clients. Je me souviens du Saint-Sulpice une grande cour la dernière que j’ai fréquenté avant de me faire virer et assommer. La pandémie à pas mal mis à sac le lot du normal pourtant chez moi à part la schizophrénie c’est tout à fait le syndrome ordinaire de l’envahisseur. Les créatifs aiment bien être différent sans trop se dire normal, je vois ça comme un concept donc y’en a plusieurs qui trouvent les choses anormales, l’antonyme je crois, on aime pas se faire déranger dans notre routine nos habitudes. C’est pas normal qu’on aime pas la différence. Je comprends quand même que les gens veulent faire rouler leurs commerces mais je crois pas qu’une fois sortis de cette histoire ça revienne comme avant. Il fait un temps d’été, je préfère la cour de la super-maman aux terrasses, une fois ouvertes les parcs vont être plus tranquille. J’habite pas Paris je vous parlerais pas du normal des terrasses. Quand on a une maladie mentale on cherche tous ça le normal, c’est une job de sociologue, les groupes se définissant différemment. Normal on peux parfois le confondre avec l’ordinaire, vous écrire comme ça peux paraitre anormal pourtant … Suivre la norme mais qui la fait la norme elle est pas pareille pour tout le monde. L’écriture normale veux pas que tu sois dans la marge, pourtant c’est normal d’avoir une mise en page. Sur le Plateau quand les terrasses seront ouvertes les riverains vont se plaindre du vacarme des clients selon eux c’est pas normal que les gens s’amusent. Voilà! C’est toujours normalement mon journal du confinement, je peux pas vous écrire de la terrasse … Ce qui serais normal c’est que je vous écrive mon senti, ce qui précède c’est ce qui m’irrite. Ce serais pas normal que je vous partage mon monde intime pourtant … Bon ! Souhaitons nous le meilleur jusqu’à l’ouverture des terrasses et si vous avez pas aimer ça c’est normal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je finis toujours de la même façon c’est normal. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

dimanche 16 mai 2021

Coupant


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris d’une manière plus confortable j’ai maintenant une chaise de bureau. Aujourd’hui je suis sortis un peu, marché une bonne demie heure avec mes courses . Demain je prépare encore une fois un atelier sur la stigmatisation, ce soir on est bien la fenêtre est ouverte. Je pense aux recettes de souper que plusieurs de mes lecteurs, lectrices préparent, moi c’est souvent la même chose ce soir un steak coupe française avec brocoli, chou-fleur, carottes, pommes de terre, c’est pas mal. Pas de vin pas d’alcool avec tout ça j’ai pas besoin d’apéritif ni de digestif, j’en finis jamais avec ça … Souvenir que le dimanche la matriarche nous préparait souvent du poulet, le beauf était là et le regretté patriarche lui promettait souvent une addition ça tournais en rigolade. La table familiale le dimanche c’étais très vivant. J’ai aussi une rencontre avec mon groupe d’entraide par ordinateur. Ce seras encore le senti, la pandémie est pas finis ça va prendre encore beaucoup de temps avec les consignes. J’essaye de sortir que pour le nécessaire vous le savez je l’ai déjà écris. Aux actualités ce soir ils ont montré un hôpital exemplaire où les juifs et les palestiniens travaillaient ensemble c’était émouvant vu les circonstances. Bientôt le parti provincial Québec Solidaire seras plus bicéphale je crois que c’est une bonne chose n’empêche je les ai toujours vu comme le parti des pauvres socialistes. Je devrais leurs dire merci ils sont probablement à l’origine de mon loyer subventionné, j’écris ça parce que je suis paranoïaque … Un vieux fou quoi ! Ce matin je regardais la grande librairie les écrivains disaient qu’ils étaient heureux quand les gens s’y rendaient. Pour moi c’est plus simple je veux juste faire lire un minimum sur mon blog … L’OBS prend beaucoup de mon temps, je trouve rien d’intéressant à lire même dans La Presse + du dimanche. Je reviens toujours avec mon histoire de québécois analphabète y’en a plus qu’on pense ils étaient trop occupé à compter leurs piastres pour lire. Moi je suis encore ici parce qu’il y a eu la lecture c’est important. Pour le moment je lis Emmanuel Carrère. C’est touchant sans être bouleversant mon monde intérieur est pas chamboulé, un court passage m’a rappelé mes hospitalisations en psychiatrie, heureusement je me rétablis je me sens mieux que dimanche passé à cette heure ci … Avec la lecture j’ai meublé mon cerveau mais à un moment va falloir que je trouve un dépose meuble et ne garder que l’essentiel, c’est difficile plusieurs livres méritent d’être lu plus d’une fois. Je sais pas pourquoi le Ringolevio d’Emmett Grogan reviens et je pense à l’auteur éditeur dernier des beat Ferlinghetti qui viens de mourir. Sa librairie City Lights où je suis passé dans mon voyage à San Francisco … J’ai essayé encore une fois j’espère que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


samedi 15 mai 2021

Fauteuil

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai une nouvelle chaise c’est plus confortable dehors on entend quelqu’un qui joue du bouzouki. La Grèce on en rêve ils ont beau faire il est quand même trop tôt. Il fait un temps superbe c’est mon journal du confinement. Je lis l’OBS y’a plusieurs pages sur ce président de gauche qu’était François Mitterand. La politique chez nos cousins français c’est presque des couronnements mais c’est quand même la république. Toujours mon senti, je suis heureux  je mange à ma faim ça a pas toujours été comme ça, à l’époque je vivais dans un taudis sans téléphone infesté de cafards. Je pense qu’on nous donne de faux espoirs les rencontre ce seras pas pour cet été mais plutôt à l’automne enfin si c’est l’été on iras … J’avise ma lectrice privilégié retraitée du syndicat des enseignants du collège de l’Outaouais que j’aime bien la série Yellowstone des cow-boys contemporain. Une famille qui me fait pensée à des parrains western. Ce soir c’est bien la fenêtre est ouverte, j’entends de la musique, les enfants qui jouent, qui crient c’est bien c’est vivant, les voitures passent dans la ruelle y’a peut-être un jeune qui va s’inventer une histoire du quartier. Je pense aux enfants de la super-maman qui se font des souvenirs de cours boisées ils en auront toujours à raconter. Souvenir de la matriarche dans la remorque du petit tracteur comme si elle était toute jeune. Y’a une odeur de tabac frais pas roulé mais y’a longtemps que je ne fume plus. J’entends une chanson qui parle de Californie où je suis allé à mon dernier voyage. Je vous illustre ça avec les phoques de la baie de San Francisco … Ce couvre-feu ce confinement c’est comme si on était des enfants qui ne peuvent plus sortir pour jouer dehors, punis. Les compagnies d’aéronautique vont construire des centaines d’avions. Je sais pas si les vols vont devenir fréquent comme avant, je le souhaite, avec l’ami on a parlé de la Provence et de la Corse pour quelques mois on irais hors saison touristique à l’automne c’est surement pas mal, dans deux ans je dirais. J’aime ça vous écrire, je suis pas un grand romancier c’est plutôt de l’ordre du « diary » pour l’écrire en anglais. Aujourd’hui j’ai parlé à personne c’est pas plus mal, le silence parfois a du bon mais je me trompe j’ai dis quelques mots au voisin du dessus qui m’a répondu être handicapé à la suite d’un accident. Je vais fouiller mon monde intérieur, j’arrive pas toujours à nommer cette exiguïté entre l’âme et le cœur, l’essentiel sentiment pourtant … Vendredi à la formation j’ai bien aimé qu’on  parle de la foi. Je vais dans cette direction là avec la gratitude. Bon !!! Le soir c’est tranquille en ligne. Je vous aurai écris encore une fois. C’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


vendredi 14 mai 2021

Drelin

 

Bonsoir ! Bonjour ! Drelin c’est parce que je suis sonné, belle journée quand même. On a donné la dernière formation sur le rétablissement c’était très intéressant. Chaque participants avait son mot a dire, les participantes aussi, on a tous appris un de l’autre. Il fait très beau temps, les enfants jouent au ballon dans le parc… Dans quelques mois j’aurai soixante cinq ans, la retraite je crois pas que je deviendrai centenaire c’est pour ça que j’écris j’ai pas de temps à perdre. Une amie française est partie chez elle à Nice semble que l’avion étais plein malgré la pandémie, les étudiants retournaient chez eux, moi je regarde les bulletins de nouvelles français et je lis l’OBS une vrai obsession. On enlèveras pas les masques avant l’automne j’aimerais quand même bien voir la famille cet été. J’ai vu mes deux plus jeunes frères l’an passé c’est tout je parle à la matriarche au téléphone … J’ai raté des nouvelles sur ma tablette… Le soir je regarde sur les conseils de ma lectrice de Gatineau la série Yellowstone, les images sont extraordinaires le Montana des vastes prairies et des montagnes. Faute de pouvoir voyager on se dépayse comme on peut. Le soleil se couche le ciel se couvre, le ramadan est terminé y’a un parfum  de thé. J’entend un avion qui passe, je sais pas trop quoi écrire quand je suis fatigué. La semaine prochaine on donne une autre série de formation en co-construction sur la stigmatisation. J’aime ça travailler là-dessus ça remonte mon estime c’est pas automatique mais ça le fait, j’ai eu de bons commentaires mon collègue à dis que j’étais à ma place … Je crois que les gens peuvent pas sortir et font de beaux tours de machines. Y’a un locataire voisin qui nourris les oiseaux. C’est tellement tranquille on s’inventerais des folies pour ne pas s’ennuyer à moins de faire comme le voisin et de parler seul sur la passerelle. Je croyais que c’étais une voiture mais c’était un gars qui passait sur le trottoir en chantant et en jouant de la guitare. Depuis que j’ai posé mes choses dans ce studio je veux plus déménager, j’ai qu’a pensés à la chambre où j’étais y’a plus de vingt cinq ans ça me donne la frousse tout ce que j’écris c’est variation sur un même thème… Je me suis commandé une chaise de bureau avant de me péter la gueule sur la chaise de cuisine. Je sais pas si y’a que moi qui vois ça mais y’a jamais eu autant d’artistes de poètes depuis les réseaux sociaux, je sais pas, je sais plus comment me recycler, je suis trop vieux pour faire autre chose qu’écrire. Voilà c’est presque terminé pour tout  de suite la conclusion la chute l’épilogue, le voisin est bruyant c’est comme si il étais seul enfin faut faire avec !!! J’espère que ce texte vous plait et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


jeudi 13 mai 2021

Commun


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense que ce que j’écris c’est du domaine du commun pas trop raffinée. Me viens en  tête les noms de grands auteurs dur et délicat, je les nommerai pas on a tous nos favoris dans la littérature, il y eu de grands hommes aux grands mots. Je me suis attaqué à la lecture de grandes œuvres mais je suis revenus à mi-chemin pour lire d’autres écrivains suggéré. J’essais de me souvenir je devrais relire encore les œuvres maitresses mais le temps manque pourtant les classiques sont toujours à relire. Je me suis fait faire d’autre lunette qui ressemble au lunette du grand poète rapaillé. Commun parce que dans la communauté avec la pleine citoyenneté contre l’ordinaire de la psychose du pauvre. Mes fréquentations des psychiatres sont allé jusqu’au voyage a partager les repas à la même table. Trop impressionné en Italie dans un bistro j’avais demandé au directeur de l’hôpital psychiatrique de Québec comment je devais l’appeler il m’avait répondu monseigneur. Je crois que je vous l’ai déjà écris, c’étais désagréable comme réponse je m’en suis pas fait un ami. Commun aussi parce-que je voudrais qu’écrire sois simple et expressif sinon impressionniste, de belles images pour les cœurs tendres. J’essaye de faire un rapport entre la psychiatrie citoyenne, déjà passée de mode, et la communauté élargie ces jours ci je suis plus dans le centre d’apprentissage santé et rétablissement à la co-construction de formations qui parlent, quand même c’est toujours mon journal du confinement qui m’aide à vivre … Demain c’est la dernière formation d’une série de trois sur le rétablissement mon collègue va partager son vécu à partir de son regard de professionnel. Cette semaine y’a les jardins et les potagers moi j’ai pas le pouce vert et mon écriture est pas très organique étrangement ça m’attire pas pourtant ça devrais en ces temps d’écologie de récupération et de recyclage. Je pense aux khmers rouge qui rééduquaient les citadins en les envoyant travailler la terre de la campagne ici on a connus les communes qui visaient l’autarcie c’était un mode de vie assez dur. Souvenir d’un été à la campagne tout ce que je faisait c’est tondre le gazon c’était assez touriste mon affaire. Je sais pas pourquoi l’agriculture ça m’intéressais pas chez le patriarche au printemps je passais le rotoculteur pour le potager c’était tout, les urbains sont pas très bon pour faire pousser des choux pourtant c’est économique. Semble que les mains dans la terre çâ apaise, j’ai jardiné un peu dans le jardin sans pesticide de ma copine du temps c’était difficile. Ce soir ça sent le purin, un bon engrais de chez nous, combien d’année faut la retourner la terre pour quelle devienne bonne à cultiver ? … Je pense aux tomates cœur-de-bœuf comment ça fait de bonnes sandwichs. Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Les étés sont court faut regarder pousser. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

mercredi 12 mai 2021

Autrement

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’avais hâte de vous écrire, j’ai brisé ma routine y’a un match qui a débuté à dix sept heure … J’ai commencé à visionner la série Yellowstone, ça s’annonce bien … Cet après-midi j’ai discuter quelques minutes avec le propriétaire … Parfois je pense à mes funérailles c’est idiot, ça viendras bien assez vite. C’est toujours le journal du confinement. Quoi dire de mes nuits? Bientôt je vais visionner la vidéo qu’on a tourné, la fondation de l’Institut va utiliser quelques mots de l’interview que j’ai donné à Radio-Canada. Ils s’en servent pour le rapport annuel de la fondation. Je regarde des séries télévisées et je pense à tous ceux qui les écrivent, je sais pas si on peux parler des scripteurs, des mots des phrases j’en vois et j’en entend partout, viens de finir la lecture de l’OBS … Je continue à lire le roman de Carrère, demain je prépare la formation sur le rétablissement et vendredi je la donne c’est la dernière de cette série, les gens apprécient. J’aime bien la liberté d’écrire ici pas de consignes ni de thèmes que mon senti … L’équipe locale a perdue le match. Il est dix neuf heure trente j’ai pas de malaise les muses sont absentes et j’ai pas de mentor sinon pas ailleurs que dans la lecture. J’ai fermé la télé j’écoute la chaise et le plancher craqués. Je baille je m’endors pas vraiment il est trop tôt, les autobus rentrent au garage, hier matin en attendant d’entrer chez l’optométriste un jeune noir s’est arrêté tout près de moi je sais pas ce qu’il voulais peut-être me vendre de la dope je vois pas autre chose. Il semblait avoir passé la nuit dehors. Mon règne achève encore une dizaine d’années mais je suis pas pressé. C’est difficile de trouver des mots des phrases originales de parler librement de mon senti, je veux pas inventer de personnages autre que moi-même. Peut-être que vous serez les premiers à rire de moi mais peut-être aussi les premiers à pleurer. Je suis un blessé spirituel, je cherche l’esprit … Ce soir je sais pas comment y arriver, je pense à des lecteurs que j’ai fréquenté y’a longtemps, un humoriste qui dois se payer ma gueule aujourd’hui si t’est pas drôle tu mérite pas de vivre moi je suis pas capable de faire des farces avec mon quotidien y’a trop de gens qui stigmatisent. J’ai presque terminé quelques mots encore pour dire que j’ai de l’espoir. Je suis content d’être rendus à cet âge j’ai plus de compte à rendre, je veux juste essayer d’aider ceux qui souffrent dire que le rétablissement est possible mais c’est pas facile. Bon j’arrête je capote, écrire c’est pas la fin du monde c’est le début de mon monde, ça me libère … Voilà comme toujours j’espère que ça vous plait, je vous salue tous et vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


mardi 11 mai 2021

Vaudou

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer une série de formation sur la stigmatisation. J’ai brièvement expliqué que j’essayais de la combattre que je suis un être humain irréductible à la maladie. Aujourd’hui c’étais une très bonne journée, je suis heureux de mon implication. Je suis sortis deux fois un examen de la vue et l’épicerie … C’est la journée du recensement c’est fait. J’aime beaucoup raconter mon histoire parler aux gens. Demain à la fin de l’après-midi y’a un match de l’équipe locale, mercredi déjà, les séries éliminatoires de hockey vont bientôt commencer. Je pense à tous ces gens que j’ai rencontré dans mon parcours de rétablissement, j’ai beaucoup voyagé et j’ai pas consommer. Le paranoïaque en moi crois parfois qu’on m’a emmené si loin pour que je boive de l’alcool dans quelques mois ça va faire vingt huit ans que je suis sobre … C’est mieux comme ça, ce soir je suis heureux sans trop savoir pourquoi. Il fait pas tellement chaud j’avais laissé une fenêtre ouverte. J’espère que la CoViD-19 va diminuer, je vais peut-être essayer de voyager… Je crois qu’il y auras toujours des gens dans le déni de leurs maladie mentale, ils disent eux mais pas moi … Ce matin j’ai acheté des croissants chocolatine soixante sous plus cher que d’habitude y’a pas une once de chocolat dedans je crois être responsable de ça qu’on veux me faire payer c’est de la persécution, c’est la folie…  Y’a Stairway to heaven qui me joue dans la tête, j’aimais bien  la musique rock de la fin des années soixante dix début quatre vingt https://www.youtube.com/watch?v=xbhCPt6PZIU en fait c’étais début soixante dix. Me voilà  en fait j’ai pris soin de mon cheval c’est presque un journal hippique, c’est presque la guerre, Jérusalem, ils lancent des pierres sur les services de l’ordre encore une fois. Intifada ? Je reviens sur les disques trente trois tours je les aimait bien des œuvres d’art à part entière. J’ai beaucoup de difficulté à rester éveillé, je pense à la vieille moto de ma nièce, je crois que c’est un investissement une Triumph custom Bonneville ça ne peut que prendre de la valeur. C’est encore et toujours mon journal du confinement, je sais plus trop ce que je voulais vous raconter. Triumph c’est anglais mais c’est bien accepté par la communauté de motards américain. J’en ai connus un je crois qu’il était TDAH ou qu’il étais trouble de la personnalité limite il se battais  souvent dans les rassemblements, il défendait ses couleurs. Sa moto est depuis longtemps dans le salon de sa maison de plein pieds de Villeray. Je rêve de cheval dans les plaines centrales américaines, de cow-boys qui couche dehors en écoutant Springsteen au souvenir de Brokeback Mountain un homosexuel père de famille qui donne des raclées aux motards. Quelques mots encore, les motos m’ont toujours fascinées mais j’au toujours eu peur de les chevauchées. Voilà c’est terminé, comme toujours je vous remercie de m’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard

 


lundi 10 mai 2021

Collant


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis désolé pour hier j’étais un peu bouleversé, trop renfermé aujourd’hui j’ai fait le tour du parc et marché jusqu’à la pharmacie ça m’a fait du bien. Ce soir je suis un peu mieux souvent mon monde intérieur est désaccordé . Pour ramener la paix souvent je prends une douche et me parfume ça m’apaise, j’aime quand ça sent bon… Je suis plus à l’époque du patchouli et de l’encens pas plus que de l’after-shave Amway. Souvenir du patriarche qui faisait des présentations et prenait des commandes pour ses produits, ça marchait pas tellement il a abandonné. Moi je vends rien je fait juste profiter les gens de mon expérience de la maladie et du réseau de santé mentale. Demain on termine une série de présentations et vendredi une autre … La douleur est partie pourtant c’est ma muse elle ronronne comme une grosse chatte et se promène autour de moi sans jamais s’arrêter, une douleur vivante à mes pieds. Cet après-midi j’essayais de pensés à ce que ça serais si j’avais un chien, j’en aurai pas ça sert à rien ça demande trop de soin. Pourtant j’aime ça si j’avais le choix ce serais un Bouvier Bernois de belles bêtes. Quand je vous écris je deviens calme quand même tout les soirs c’est un défi je trompe l’ennuis, c’est encore et toujours mon journal du confinement avec ses événements cérébraux et le senti de la nuit. Les bars sont ouvert en Abitibi ce seras la saoulerie c’est permis, je ferais pas un voyage pour ça, je me rappelle des mouches noires dans ce coin de pays, les épinettes du parc De La Vérendrye  parfois y’avait des autochtones qui marchaient le long du chemin. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce il connait la pêche autant qu’un indien il est bien bon pour arranger le poisson. Je sais pas ce que la COVID-!9 va faire des pourvoiries. La matriarche a aussi une histoire amérindienne dans le bois elle avait un arbre à qui elle parlait elle était jeune le regretté patriarche l’avait coupé, c’est désolant. Il fait noir la nuit est tombé j’ai du plaisir à vous écrire ce soir. Je sais pas où j’irais chercher des grenouilles et des crapauds pour les entendre coasser ça aussi ça me calmerais, derrière la maison du patriarche y’avait un grand marécage remplis de ces bestioles. C’est loin y’a longtemps, y’avait un petit lac avec quelques barbottes et ce que j’appellerais une cour à scrap. Je vous raconte ça j’ai pas pêché souvent, l’eau descendait du coteau et y’avait quand même la rivière des Mille-Îles pas loin. Avant que les terres du nord de Terrebonne deviennent des lotissement c’étais surtout des chalets de l’époque où y’avait que le vieux pont. Terrebonne couronne nord c’est là que j’ai « grandis » que j’ai fait les quatre cents coups. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

dimanche 9 mai 2021

Corps


 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai vraiment mal, mon député m’a téléphoné je crois qu’il voulait savoir si j’étais vacciné, je pense  qu’il y a une mauvaise coordination à moins que mon goulag ce soit vrai je suis un espèce de prisonnier enragé qu’on garde en vie … Ouais! Y’a pas de miracle faut laver la vaisselle, téléphoner parler essayer de s’expliquer en finissant par aller se coucher. La difficulté c’est d’être seul avec sa douleur psychiatrique, être fou et l’accepter. Je crois qu’il fait trop beau, ça monte et ça descend mon âme est grise mon cœur est gris que le diable l’emporte la poésie je suis finis c’est que de l’ennuis. Je pense toujours à ce vieux poète qui a finis ses jours à l’asile aujourd’hui il serait dans un centre hospitalier de soins de longues durées, l’idée c’est de s’arracher au mal pas de mourir, mais je veux tout tout de suite. Je constate l’inutilité de tout ça, je sheare je vire et c’est pire faut que je me tire… L’inspiration dans la douleur ça mène à rien tiens tiens je pense au regretté Langevin et comme un nono aussi à Garneau, je conte c’est pas très beau… On fait pas de la grande poésie dans la douleur et le malheur Mais non, mais non c’est pas des chansons, je suis aller joué dans mes vieilles affaires c’est pas aidant c’est de la nostalgie de mort vivant. Je me relis j’ai déjà écris ça, je suis un « poète » décati qui se répète dans des airs d’apocalypse, d’armageddon,  c’est un jeu dangereux. Des mots, y’avait TiTi qui écrivait, un être étrange mais le moins bête de nous tous. Écrire le malheur ça donne rien, ça dégage même pas les voies respiratoires, que des bêtises … Si non sa voix ça voie c’est selon, de mauvais jeux de mots pour être plus léger… J’aimerais bien me laisser emporter par le vent du bonheur il est pas là et la question c’est pas ça mon rire ne vaux pas cher et il me frappe dans la chair. J’ai  toujours le syndrome de l’envahisseur ça fait quand même quelques jours que je suis pas sortis y’a personne qui a envahis mon studio … C’est ma folie je suis parfois pas très rétablis mais c’est pas linéaire. Le rétablissement c’est toute une affaire … Voilà  ! Ça m’encourage de vous écrire faites vous en pas trop j’y vais un jour à la fois. Quand même j’ai hate de m’asseoir au bord d’un feu et de discuter du temps qui passe, ça me rend triste de ne pouvoir vous voir. Cette semaine je donne un atelier sur la stigmatisation et un autre final sur le rétablissement. J’entends les oiseaux siffler et quelqu’un a crier mon prénom, lentement la nuit s’en viens et j’en profite pour terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous inquiétez pas, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 8 mai 2021

Couleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui samedi je suis resté en silence j’ai parlé à personne. Ça m’apaise, c’est toujours mon journal du confinement. Je pensais à l’écriture électronique une façon d’être écologique après coup. Pas de papier et pas d’arbre abattus, je vais être franc avec vous je ne viens que d’y pensés et j’aime bien les vrais livres. J’ai lu l’OBS et regardé la télé, mon senti voudrais que j’écrive que je me vide la tête, dehors ça ressemble à l’été. Ces jours ci y’a beaucoup de reportage sur des taudis au loyer dispendieux, ça fait plus de vingt cinq ans que je demeure ici, y’a pas de bestioles je trouve ça bien. J’ai vu quelques reportages sur des villages Corse j’irais bien y passés quelques semaines, entendu un architecte français qui disait que Montréal était très bonne à vivre. C’est vrai qu’au printemps ensoleillé c’est réjouissant y’a une chose qui m’énerve c’est l’obsession des terrasses de bistros, je préfère tranquillement le matin m’asseoir sur un banc de parc. Je suis les consignes, les arbres sont feuillus et oui j’ai parfois besoin du silence méditer et ne pas communiquer verbalement. Ce que j’ai à dire c’est ici, la fenêtre est ouverte j’entends les jeunes qui jouent au basket c’est vivant… Quand je pense aux grands écrivains ça me paralyse dans ma tentative de dire mes états d’âme, les petits vieux disent que je suis neurasthénique pourtant … Le moteur c’est parfois la douleur, je sais que je ne guérirai jamais, il est un peu tard mais le rétablissement est possible. Je pense aux études que j’ai pas faite vendredi on me disait que mon vécu valait bien des diplômes, je vais essayer d’en faire profiter d’autre avant de mourir. J’entend le train. Bientôt on seras tous vacciné, j’ai hâte de rencontrer les membres de ma famille, la matriarche, la super-maman et tous et toutes les autres. Ce que j’aime c’est qu’à  mon âge on m’oblige plus à rien, j’écris peut-être trop vite quelque chose va arriver une raison d’être anxieux. Tout à coup y’a le parfum viril du Saturday Night Fever la toilette avant de sortir pour aller danser… Je m’y suis trop attardé je ne me douchais plus, je gardais mon odeur de sueur. Je sais pas trop comment mettre de la couleur dans ce que j’écris, tout est gris le bleu est partis je l’ai dis. Je sais vous croyez que je souffre de déficience intellectuelle mais non ! J’écris pour me rétablir une sorte d’analyse transactionnelle comme ils disaient dans le temps. Les voitures passent les vitres baissées on entends de la musique techno parfois ils empruntent l’automobile du père. Je vais dire comme mon lecteur technicien de la Rolls-Royce on sort plus on est trop vieux on s’est habitué au couvre-feu. Pour revenir à la couleur ce seras toujours le bleu blanc rouge du canadien. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


vendredi 7 mai 2021

Vrac

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous livre ma pauvre petite pensée en vrac. J’ai dormis un peu et je pense aux enfants et à la petite Raphaëlle. Toujours de bons souvenirs de mon lecteur fonctionnaire au Conseil du Trésor. C’est toujours mon journal du confinement, je sais pas pourquoi je me rappelle une foire dans le bas du fleuve c’étais coordonné avec la radio on partais de Saint-André-de-Kamouraska. La SEBKA, pour aller se baigner au Lac Pohénégamook  c’étais un samedi la région était à la fête, on se promenais en voiture sur les petites routes c’était amusant. À la base de plein air y’avait des groupes qui sortaient je ne sais d’où, ils se cachait de la pluie dans une espèce  de grange je crois qu’ils étaient là pour faire de l’escalade un joyeux groupe… J’ai hâte à la fin de la pandémie pour aller jouer aux poches chez la super maman . J’y vais avec mon senti, j’aimais quand même dormir sous la tente. Je sais pas si c’est un plaisir décati et faire fi de l’écologie que de se promener sur les petites routes de l’arrière pays, de la poutine d’une cantine à patate sur le bord de la route, je pense que la plus près de Montréal est à Lanoraie, une vrai ! J’ai ouvert le sac de chips. J’aimais bien quand la douce conduisait parfois on allais jusqu’à Saint-Donat au parc du Mont-Tremblant, là aussi le long de la route y’a une cantine digne des années soixantes ça a bien vieillis… Hier j’ai donné la formation sur le rétablissement, les gens aiment ça ils en reste qu’une a donner, la semaine prochaine je débute avec la stigmatisation la dernière d’un bloc ensuite c’est la dernière sur le rétablissement. Je suis loin de mon senti on m’a encore dis que je m’exprimais bien. On m’a rassuré c’est pas de ma faute si des gens ont raté la formation… J’ai pris une douche, me suis parfumé c’est pas une mauvaise odeur malheureusement je trouve pas l’inspiration.  J’aime ce que je fait j’espère que ça aide vraiment les gens. Je suis content d’être chez moi, je pense aux itinérants aux nomades ma petite idée sur le camping urbain c’est qu’ils sont tous un peu dépressif si ce n’est psychotique. On devrais leurs offrir un camper et qu’ils aillent se promener dans la nature on fournis l’essence … Je sais pas si vous avez déjà essayé de dormir dans une voiture c’est difficile tellement humide … Je me répète j’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné, j’espère que j’ai pas blessée l’amie avec mon texte à propos de lesbiennes je suis certain qu’elle joue bien. Ouais ! J’ai presque terminé pour ce soir, je suis seul devant mon écran je regarde les  mots s’y étaler on  est plus à l’époque de wordperfect, c’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


jeudi 6 mai 2021

Marqueur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer une révision de notre présentation. Je suis pas certain d’être bon, de faire un bon coup … Je lutte contre l’inavouable, aujourd’hui je suis sortis j’ai réussis à marcher d’un bon pas. J’espère que ça va s’améliorer encore … J’ai lu le roman Yoga d’Emmanuel Carrère ça démarre lentement mais le bonhomme a du vécu … Je vous ai jamais parlé de ma vie sexuelle, j’en ai pas ça me fait trop mal pourquoi chercher quelque chose qui me blesse, là aussi je suis abstinent. Je pense aux idiots qui m’envoient des courriel m’offrant des services de ce genre. Je pense aussi à l’amour comment j’ai jamais été amoureux et le serai jamais mon affect est trop déglingué et qu’est ce qu’aimer veux dire ? J’ai de la difficulté à partager mon quotidien, je crois que c’est là que ça commence… Je vous écris ça et ça me fait mal c’est douloureux. Je suis comme un chien blessé qui boîte, j’ai passé une grande partie de ma vie a boire en cherchant une partenaire mais ça concordait pas. Au théâtre j’ai joué des rôles de femme, je me crois assez viril pour faire ça … Trop de bruit, trop de temps je ne bougerai pas je vais mourir ici, y’a longtemps on m’a brisé on m’a cassé et j’ai pas répliqué … On voulais m’enlever la permission de vivre comme si je devais être condamné à une peine de prison. Je m’arrache la grosse veine je suis pas médecin je sais pas le nom jugulaire ? Carotide ? Pourtant j’aime beaucoup discuter avec mes pairs peut-être que je confond la schizophrénie avec autre chose ? Une orientation sexuelle?  Bon ça deviendras pas porno ça aussi je suis plus capable et ça me manque pas, ce soir je médite et je dors chez moi. Je vous écris ça et j’ai beaucoup de peine, de la difficulté à accepter ce que je suis un pauvre homme. N’empêche adolescent je les trouvais belles les filles mais une d’elle a dis de moi que j’étais un gros cochon. J’aurai vécu jusqu’ici pour vous raconter ça le bruit d’un radiateur dans un studio. C’est assez étonnant comment on peut résumer la douleur et les années en quelques mots, Je suis pas millionnaire et j’ai jamais agressé de femmes pourtant je doute. Ce soir le soleil se couche beau. Parfois y’a des raisons à la psychose, y’a ce gars qui disait que j’allais finir voleur de sacoche c’est pas ça que je fait j’aide mon voisin à se sortir de cette sordide schizophrénie. C’est assez difficile à définir à dire les symptômes positifs et négatifs. Je vais m’arrêter là-dessus c’est encore et toujours le même délire. Dites le je suis un vieux chien, c’est difficile. Je termine c’est la chute la conclusion. J’y vais avec l’épilogue ordinaire pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas vous y êtes à la prochaine je l’espère !!!

Bernard

mercredi 5 mai 2021

Leroy

 

Bonsoir ! Bonjour ! La pluie a cessé, je lis L’OBS c’est intéressant. J’arrive pas à terminer le roman Yoga, c’est toujours le journal du confinement. Je crois que les mesures seront allégées. Je pensais partir dans deux ans je crois que je pourrai pas plus qu’un mois à cause des médicaments … La télé est sur une chaîne sportive y’a un match de l’équipe locale à Ottawa. Dimanche c’est la fête des mères. C’est difficile d’écrire mon senti, « C’est dans le mois de mai que les filles sont belles Oh gué! » Au printemps quand j’étais adolescent je rêvais de me faire une copine, une blonde, j’y arrivais pas je comprenais pas. Seul je suis longtemps resté seul j’usqu’au moment où une femme plus vieille que moi est entrée dans ma vie. Je vous dis la vérité je l’aimais pas mais elle me sortais de ma solitude. J’ai passé quatre ans d’enfer avec elle, c’est vieux. J’avais l’affect défuntisé, je trainais dans les bars et les tavernes de Montréal. Je vais essayer de diriger mes écrits ailleurs ce soir. Je reçois des spams c’est désagréable comme si c’étais pas permis d’écrire on voudrais de l’écriture qui dis rien incompréhensible… La semaine passée l’ami sclérosé disait que j’étais hyperréaliste j’ai jamais réfléchis à ça … J’ai fermé la télé, dehors c’est gris. Je ne joue pas, je ne joue plus, je veux juste écrire hier on parlait d’asile, de refuge… Si jamais j’ai besoin j’irai à la maison du père même si c’est difficile de dormir dans un dortoir, on offre des chambres d’hôtels aux campeurs de la rue Hochelaga c’est certainement très difficile de vivre sans chez soi … C’est bête, j’écoute et je trouve pas, les journées s’étirent toujours y’a plein d’odeurs qui me montent au nez. C’est vrai que mon écriture peux être absurde quelle mène à rien pourtant je dis mon senti douloureux. J’essais de nommer le parfum je trouve pas, Les lilas c’est pour bientôt ? Hier on nous montrais du muguet,  bientôt ça devrais fleurir j’attends les tulipes,y’en a peut-être déjà chez mes amis de Gatineau. Je vais vous faire une confidence, j’ai peur personne pour me protéger je dois prendre soin de moi seul sans compter sur le regretté patriarche. La peur c’est l’histoire de ma vie je l’aurai endormis. Soixante quatre ans bientôt soixante cinq je suis plus un enfant … Souvenir d’avoir été incapable de me trouver un logement décent à Terrebonne, j’avais plus de chômage aucun revenu autre qu’un petit chèque de bien être social. J’en avais parlé au psychiatre qui m’avais fait un certificat médical, le montant étais substantiel mais de toute façon je consommais presque tout, malheureux… Tout à coup y’a un parfum de pizza du restaurant. Quelques mots encore avant la chute, les voisins cognent les portes je comprends pas ils ont pas l’air d’être conscient qu’ils sont pas seul. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


mardi 4 mai 2021

Entrée

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce soir je crois que je termine avec quelque chose intitulé entrée. Je reçois des courriels inutiles. Je crois que c’est parce que je parle trop dans les formations, je suis allé dire j’ai jamais tant travaillé depuis que je ne travaille plus… Je veux pas être à côté de la track, c’est remplis d’obstacles, je réalise que de la stigmatisation y’en a partout ne serait ce que dans ces courriels à connotation sexuelle … On ne veux pas on ne veux plus que j’écrive, ici il n’est pas question de schizophrénie je ressent de la haine. À soir j’ai juste le gout de pleurer de partir de m’en aller c’est une idée de gars bein magané, qui veux sortir pas entrée. Je suis gêné par les mots qui courent comme des azalées des fleurs d’été … Je sais pas où j’irai le sais tu toi bébé ? Le stigmate c’est comme une armée qui veux me défaire me faire plier. Jamais plus je n’oserai vous dire ayez pitié j’irai au champ attendre le blé. Je laisse la porte débarré venez la chercher la machine désirée je vous donnerai les clés et vous l’emporterez vous l’emporterez au feu d’un brasier bien allumé. Je voudrais tout casser tout abimer a m’ennuyer et je continue à délirer le sexe ça me fait mal comme un organe coupé j’ai arrêté j’ai pas besoin de votre pitié continuez à me harceler. Je suis un fermier fermer avec des problèmes de santé qu’on vois surtout dans la féminité. Je vais me coucher je vais me coucher vous m’enlèverez je suis pas donné après ce seras la dernière virée une histoire d’égo plombé dans la ruelle la publicité, franchement je sais pas dessiné je m’excuse de vous avoir trop regardé c’étais avant c’étais signé je vous dis tout désespéré. Hé oui ! Hé oui ! Je vais pleurez tout ce temps à m’ennuyez avec mon slam allumé je veux comme eux m’arrêter m’entendre dire des saletés, je me sent menacé  enterré à la pelleté dis moi dis moi comment me rendre en Vendée la France la liberté l’égalité la fraternité … Pis toé tu boé moé j’ai arrêté je veux toujours et encore m’en aller, donne le moé donne le moé le temps qu’il fait le mal de pieds, allez allez allez c’est inversé traversé par la mouvance par les tranchées. Ollé! Ollé! Beurré Beurré Beurré dans la vallée dans la contrée je suis partis sans arriver il est minuit presque passé faut enduré faut enduré … Je m’en sortirai un peu pincé des écritures galvaudés un rien galvanisé. Parfois écrire s’est se saouler, se mettre nu déshabillé on y arrive qu’à côté. Voilà ce soir je voulais vous raconter j’y suis entrée et j’ai coulé des mots sans planifier ce seras ça ce seras entier. Voilà! Voilà ! C’est terminé et comme toujours je veux vous remercier et espéré que vous avez aimer. À la prochaine peut-être que j’y serai …

Bernard