vendredi 31 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le ciel s’est couvert, très ému d’entendre le Here come the sun par ces trois grands artistes https://www.youtube.com/watch?v=x7e-e_GM3wM . Aujourd’hui j’ai fait les courses payé les comptes et me voilà qui vous écris. Je crois que les gens sont heureux c’est le week-end qui s’annonce. Hier je vous ai parlé d’Espagne, j’y pense encore un peu avant de prendre une décision… L’autobus passe il est plein de monde, le vendredi soir parfois plusieurs vont à la brasserie. Moi je ne suis plus de ce monde, y’a longtemps que je n’ai pas eu un mal de tête parce-que j’ai bu. C’est tant mieux. Je vais souper plus tard après vous avoir écris. La neige à encore fondue, je regarde les cyclistes qui passent je trouve qu’ils sont pas peureux, hier j’ai vu un gars en vieille moto anglaise lui aussi il avait du courage. J’entends le train qui siffle, j’entends le train qui s’en viens, c’est une vieille chanson… Ce matin j’ai fait une opération bancaire que j’avais jamais fait, j’ai déposé au guichet tout s’est bien passé. Y’a des cloches qui sonnent, je sais pas pourquoi… Le parc va verdir bientôt quoi qu’ils annoncent de la neige pour demain. Je tourne autour du pot plutôt que d’aller vers l’essentiel mon senti, je pense aux amis aux vieux comme aux nouveaux. J’écoute mon âme, je vais me déranger si je téléphone, si je parle à quelqu’un. Je préfère vous écrire en essayant de suspendre et de surprendre l’émotion dans l’écriture… Je suis rendu assez vieux pour ne pas payer la livraison des courses au supermarché. Je suis certain qu’il y en a qui me trouvent sénile avec mon écriture, j’aurai donné aux écris, ça me permet de garder mon équilibre. Demain c’est la chronique voyage dans La Presse+ j’aime bien la lire. J’aime aussi regarder les documentaires de voyage à la télévision… Je suis bien chez-moi c’est tranquille, je pense aux deux puéricultrices cousines qui vont passer une fin de semaine de filles comme elles disent. J’espère qu’elles vont avoir beaucoup de plaisir. Je fais chauffé le four je mange une quiche, je suis à la poursuite du vrai dans mon écriture dire absolument la torture du moment et comment écrire dans l’instant ce qui me gribouille et parfois au contraire me détend. Demain c’est avril, le poisson on l’a oublié y’en a surement certains qui vont monter des canulars… Si j’y vais encore avec la vérité, je pense au rapport d’impôt, y’a encore un mois pour le faire. Y’a un gars qui parle au téléphone dans l’entrée de l’édifice. Je crois qu’il est saoul, ce soir ça vas être ça les gens vont lâché leurs fou. Ce matin j’ai vu deux jeunes punks c’était touchant de les voir ils étaient beaux. Un couple, un gars et une fille… Je sais pas quel genre de traffic fait la voisine, elle reçoit beaucoup de monde au début du mois… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je regarde les avions et les hôtels pour Barcelone cet été. Je sais pas encore si je vais partir… Ai dormis une partie de la soirée. Je pense à l’hôtel c’est comme si j’y étais… Je regarde un peu combien ça coûte… Je suis content quand vous lisez et donner votre opinion. Je pense trop à l’argent… C’est important, je dois économiser. Je rêve toujours de voyage, je vais voir pour mes revenus. Je sais je suis un méchant fou du moins c’est comme ça que je me sent… Je rêve toujours d’avion, d’attente à l’aéroport et de l’avion qui décolle… Je pense au moyen de transport entre l’aéroport de Barcelone et l’hôtel. Je vais probablement demander l’aide de l’agence de voyage… Pour économiser encore un peu je pourrais essayer de réduire mes frais de communication. Cette nuit à part de me sentir endormis j’ai pas grand-chose à vous dire. J’étais heureux de communiquer avec la nouvelle maman enseignante en design au CÉGEP de l’Outaouais. Je pense que ça va faire une petite famille heureuse… C’est toujours plus long écrire un texte que de le lire. Je veux vous aider dans vos insomnies si ça vous endort c’est tant mieux!!! C’est la nuit, demain j’irai à l’épicerie, pour le moment je mange des biscuits salés et des barres croquantes à l’avoine et au miel. Je pense aux sorties que je faisais avec la copine, je m’ennuis de ça, c’était pas parfait mais après je réalise que c’était du bon temps. Cette nuit je suis abrutis par les médicaments, si ça vous plait pas aller lire ailleurs. J’en connais beaucoup qui ne dorment pas malgré la médication, des nuits d’insomniaques et des journées dans la somnolence. Je me demande si on a déjà fait le recensement des gens soignés pour la maladie mentale au Québec. Il me semble qu’il n’y a que ça c’est probablement parce que je traîne l’asile avec moi. Bein oui! C’est la journée du supermarché, je vais me réapprovisionner. J’ai pas de lait pour le café. C’est difficile de reprendre la rédaction quand on s’est arrêté pour dormir. C’est encore la nuit, pense aux avions c’est un désennuis. Barcelone l’architecture de Gaudi, j’aimerais bien voir ça. Je regarde le montant que j’ai en banque, je vais déposer au guichet, j’écris et c’est la paranoïa j’ai peur de me faire voler. Vous l’avez surement constater c’est la journée de la paye des bienheureux. J’ai de la difficulté à nommer mon senti, je sais une chose je suis agité. Il pleut pas, c’est vendredi y’en a plusieurs qui sont content la semaine de travail se termine. Je me rappelle un week-end où j’ai passé le temps à lire Le chant du bourreau de Norman Mailer une lecture vraiment captivante pour faire un mauvais jeux de mots. Lire et écrire y’a beaucoup de ça dans ma vie, j’espère que ce que j’ai écrit vous a plu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 30 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Beau soleil aujourd’hui, la neige a fondue. J’ai vu une photo de Barcelone c’est tentant comme destination vacance. Cet après-midi je me sens bien. Je pense que je suis « zen », c’est la paix et le calme en moi quand j’écris ça c’est tout comme si j’avais rien à vous raconter. Je pense quand même aux voyages, à ceux que j’ai fait, Toronto entre autre qui est pas trop mal comme ville. Je m’y suis un peu promené au centre-ville pas loin de l’hôtel de ville. Le temps passe ça commence à faire un bon bout de temps, c’était au mois d’octobre deux milles treize. J’étais porte-parole de l’alliance canadienne pour la santé mentale et la maladie mentale. Une autre fois où j’étais porte-parole c’était au Bal des Lumières à Montréal c’était une campagne de levée de fonds étrangement je suis monté sur scène on m’a donné des cadeaux et j’ai pas dit un mot. On m’avait interviewé avant j’ai jamais vu ce qu’ils ont fait de cet interview. C’était au mois de mars deux milles treize, déjà quatre ans, je poursuis mon travail mais maintenant c’est plus dans l’ombre bien que je sois impliqué pour la deuxième année au Cabaret Poétique du TNM. Je sais pas pourquoi, je dis des bêtises…  Je crois que maintenant vous êtes nombreux à me lire, c’est tout un défi pour moi d’écrire mon senti à tous les jours… Je fais pas ça pour le prestige, je pense à mes collègues de maladie qui sont dans la rue et couchent dans les refuges, c’est dur, c’est dur, quelques un réussissent à se rétablir mais c’est difficile de vivre dans un appartement quand tu le sent envahis par des étrangers, quand tu te sens espionné victime d’un complot… Les voisins mangent des frites, c’est la fin du mois, je crois que cette nuit il vas y avoir beaucoup de gens aux guichets automatiques quoi que dans le centre-ville plusieurs sont fermés la nuit mais je crois qu’il y a quand même moyen d’avoir son argent. Je regarde dans le parc on voie le gazon. J’ai les voyages en avion qui me reviennent dans la tête, je partirai pas cette année, trop de choses à faire, je suis pas dans le jet-set… Je regarde le nombre de pages vues y’en a beaucoup mais je crois que c’est des moteurs, c’est mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a dit ça… J’aimerais ça vous dire comment je me sens dans cette fin de journée, j’y arrive jamais précisément parfois c’est plus fort, l’angoisse transparait dans l’écriture c’est rarement humoristique mon idée c’est que tout le monde fait de l’humour je vois pas pourquoi j’en rajouterais… J’essaye encore, j’essaye d’être un artiste ça me rend pas malheureux. Je suis toujours content quand je termine de rédiger. Gênez-vous pas pour me faire vos commentaires quels qu’ils soient. J’espère que je vous en demande pas trop. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


mercredi 29 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore à essayer de vous toucher. Jeudi et demain c’est la paye, la co-directrice d’un programme de santé mentale doit m’appeler bientôt pour un dédommagement. Je suis endormie, je vais me préparer un café. Je crois qu’il est trop tard pour me faire livrer une pizza. Je cligne des yeux et je vois d’étranges personnages. Ils semblent sortis direct d’un roman de science-fiction. Je pense que les gestionnaires ne croient plus en leur programme santé mentale et dépendance, on était supposé siéger sur des comités mais y’en a plus. Pour ce qui est de consommer à la sortie de l’atelier au TNM pour un alcoolique et un toxicomane c’est vraiment le moment critique, y’a des bars pas loin… Vous inquiétez pas j’irai pas, je préfère être abstinent chez moi… C’est encore mon thème de prédilection. Je prends mon temps pour vous écrire. Je me vois dans ma jeunesse entré à la brasserie à onze heure du matin, c’était avant que je tombe malade, je crois que la bière si tôt le matin a contribué à la maladie… Ce soir je me sent bien, il a pas encore commencé à pleuvoir, je crois que c’est pour demain aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Je médite sur ce que je vous écris, les bars sont encore ouvert je crois pas que j’y rencontrerais des gens honnêtes… Y’a toujours cette voiture au silencieux brisé qui passe. Avant je rencontrais une femme je voulais aller au lit tout de suite, je pense à ces femmes avec une culotte de cheval, ça faisait pas vraiment de différence pour moi. Y’a un âge où fréquenté les bars branchés c’est plus très important c’est comme je disais à l’autre je m’y suis jamais fait d’amis… Je vous dirais que ce soir j’aimerais bien avoir une présence avec moi mais écrire prend toute la place, vous écrire c’est comme si vous étiez là en chair et en os. Tout ceci c’est une espèce d’autofiction même si j’arrive pas à bien définir le genre… Cette nuit je suis pas fatigué, je trouve pas le point, le point de fuite dirait on en peinture, qui me permettrais de vous étonner. Oui je voudrais fuir vers de nouveau monde déjà vieux et vous l'écrire ces mondes ils sont dans mon âme, bousculée, envahie, trahie, je cherche et elle cherche à trouver l’esprit qui n’est pas nécessairement maudit… Je prends la place qu’on me laisse celle-là que vous lisez présentement. Tout ça c’est des histoires d’éthylisme  comme celle d’Alambic Dieudonné Corydon Talon le père d’Achille Talon. J’accumule plus les cannettes vides, l’alarme d’une voiture retentis… Alambic ça lui prenait toujours une cannette de bière bien mousseuse, il était toujours paf… C’était moi je me reconnais plus en lui qu’en Achille. De temps à autre il se blessait si je me souviens bien et Achille devait en prendre soin. J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement la neige fond, j’ai hâte de prendre un café dans le parc avec l’ami, ça devrait être bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé combien coutais les billets d’avions pour l’Europe. Je pense à Londres, j’avais bien aimé marcher le long de la Tamise voir Big Ben aussi… J’hésite à programmer un départ, je veux pas être mal pris avec plus une cenne en banque… L’institut tarde à me dédommager pour certaines activités. J’attends… Viens de laver la vaisselle, ai trouvé un morceau de jambon dans l’eau c’est comme si on l’y avait jeté pour me harceler. Cet après-midi j’ai entendu parler de schizophrénie de façon brillante à la radio http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2016-2017/chronique.asp?idChronique=432326  surtout pour décrire ce que j’entends, le sens que prennent les mots. Le soleil perce un peu… Les actualités parlent d’employés radicalisés à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, ça m’enlève pas le désir de partir. Les hautes gommes ont tous quelque chose à dire là-dessus… J’essais encore une fois de vous raconter mon senti quand je suis seul chez moi, parfois la solitude est bénéfique émotivement la télé viens pas me chercher comme si on y parlait de moi… C’est toujours le sens des mots, j’arrive pas à vous l’écrire, « j’arras tua pire » quelque chose comme ça qui détourne la compréhension, où comme « nettoie tes lunettes » qui voudrais dire tu vois pas clair. C’est difficile pour moi de vous décrire ça, ça fait mal… C’est la folie de la maladie, j’essaye de me rétablir je crois que j’y arrive mais y’auras jamais de guérison, c’est ce qui fait que certains s’enlèvent la vie, moi je me donne une chance quand je vous en parle. Soleil demain, ce midi j’ai rencontré un ami qui vieillis il devient sourd. Je l’ai invité à venir prendre un café… Y’a de l’écho dans la télé. C’est ça la terreur on se demande qui on devrais renvoyer, pourquoi et comment, faudrait pas attendre qu’il arrive un drame. J’ai coupé le son de la télé. C’est comme souvent pas très poétique ce que je vous écris, j’ai mal à la terreur, j’essaye de poétiser dans la douleur, où sont les tueurs? Faudrait les arrêter, ma paranoïa est vrai, c’est une vrai peur… Y’a beaucoup de gens qui ne voyageront pas à cause de cette terreur, comme souvent je répète mes mots en pensant à mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est une sorte de déjà-vu, voilà! Faut pas qu’il s’inquiète le lecteur, y’a des impressions comme ça que je suis incapable de traduire en mot, les gens qui me lisent sont de bonnes personnes… Dans mon cas quand on dis pauvre fou, c’est vrai… Je pense aux itinérants qui passent la journée dehors comment ils doivent avoir hâte que le temps se réchauffe, c’est très décousu ce que j’écris, ça l’a toujours été, c’est toujours la chronique du goulag occidental. Je suis pas Soljénitsyne et même lui c’est pas tout le monde qui le connais. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Voilà! C’est encore moi ce matin en direct de l’institut universitaire en santé mentale  de Montréal. On fait un retour sur les journées bibliothèque vivante. J’avais un petit problème avec Facebook je l’ai régler. J’aime beaucoup me retrouver seul dans une salle de réunion. J’ai des souvenirs.Je vous laisse là-dessus. Merci!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

mardi 28 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard

lundi 27 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit vingt, je vais encore une fois essayer de vous évoquer mon senti. Je m’en voudrais de pas avoir un petit mot pour mon lecteur de Pointe-aux-Trembles, il est très photogénique. Bravo! Je me prépare un café, faut pas que je crie partout que j’essaye d’être vrai, ça peux devenir comme disent les anglais « a foot in the mouth ». Je pense encore à la cigarette avec un café, c’étais bon mais je fume plus c’est fini, je me contente du café. J’ai dormis un peu, je suis insomniaque mais j’ai pas ces grandes angoisses de ma jeunesse parfois je me demande comment j’ai fait pour survivre à ça… Je me souviens de la femme avec qui j’étais accoté qui me met dehors au beau milieu de la nuit, elle fait venir la police et comme j’avais pas signé le bail « out the door I went ». C’étais pas très agréable de vivre avec elle, quatre ans d’enfer pourtant j’avais ma part d’affect déglingué qui voulais pas décoller. Maintenant je suis quand même heureux de vivre seul, de pouvoir vous écrire comme ça dans la nuit. Aujourd’hui je crois que je suis plus équilibré, ma solitude je l’assume. Je vais vous faire une confidence, je déteste dormir deux dans le même lit… Être célibataire ça m’arrange je suis pas obligé de coucher dans le bain… Mais au fond vous voulez savoir comment est mon senti cette nuit, il est bien, les voix sont muettes ce que vous avez comme écriture c’est directement ce qui proviens de ma tête, c’est pas de la philosophie c’est juste de la vie cérébrale. Je veux pas rester muet, je vais prendre un petit déjeuner bientôt. Je pense aux plaisirs alcoolique comment ça a faillis me tuer. Y’avait plus rien d’amusant dans le gouffre de l’alcool. J’en connais pour qui arrêter de boire ça prenais une cure géographique, ils quittaient Montréal pour la campagne mais la cure réussissait jamais, on les revoyait saoul dans les rues… Je me suis détaché de tous ceux là, j’ai adopté le mode de vie en douze étapes et un jour à la fois je réussis. Je salut tous ceux et celles qui se reconnaissent. Je prends mon temps, semble que ça vous touche ce que j’écris, je suis content quand je réussis. Je sais bien que mon sujet de prédilection revient souvent. J’en aurai jamais finis faut que je me rappelle… Les Honky-Tonks sont pas mal tous fermés, j’emprunte cette phrase la à Steven Faulkner un de nos grands auteur-compositeur… Ouais! On entrais au bar salon, la musique y faisait une atmosphère d’enfer, on s’entendais pas parler et on commandait une bière, voilà c’étais partis, on savait pas où allais finir la bringue, me souviens d’une fois où j’étais rentré avec une latino, je crois que c’était une fille au pair elle avait pas voulu que je couche chez elle j’étais rentré chez moi à pieds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte et j’ai changé ma photo de profil sur Facebook. Demain j’ai une réunion du conseil d’administration des usagers. Pour la photo, vous pouvez voir « ma grosse face lette ». Je suis à bout, j’ai plein de choses à lire et à faire comme rédiger le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide Reprendre Pouvoir… Je suis pas supposé travailler pourtant… Viens de voir qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui ont apprécié la nouvelle photo de votre humble serviteur, merci! Je pense à ce gars chez qui j’avais été souper j’avais mis des vêtements propres lui il appelait ça des fringues d’une façon condescendante… J’ai mis la télé, on parle beaucoup de ce temps là de la légalisation de la marijuana, moi je trouve ça débile combiens de psychotiques ça va créer, y’a pas d’étude qui le dis. Lentement la neige fond, j’ai hâte de voir du vert… Bell va développer sa fibre optique à Montréal, des millions de dollars. J’ai fait la sieste une heure, j’essais toujours de vous traduire mon sentis. J’ai beau être un bénéficiaire je me sent pas comme ça, j’essais de me réaliser avec ce que je sais faire, écrire est une de ces choses là. J’aime beaucoup recevoir vos commentaires. Ça brasse comme on dis, ça brasse émotivement. Je pense à ce gars bronzé que j’ai croisé, il avait toutes les apparences d’un toxicomane, c’est à croire qu’il l’avait écrit dans le front, je lui laisse une chance… Je suis mal placé pour juger. Encore ce soir je crois que j’y arriverai pas, j’écoute ce que ça me dis… Je suis touché par ces artistes qui décèdent, je pense au regretté Marcel Dubé, un dramaturge un peu négligé. Je vois un gars qui marche sur la rue en fumant une cigarette, faut savoir qu’on en fabrique encore dans le goulag occidental… Je suis accroché sur ma photo, je crois que c’est ça avoir un gros ego et être narcissique mais la photo est bonne pareille. J’ai souper d’un sandwich jambon beurre, j’écoute les actualités y’a plus de nouvelles sur la police que sur les criminels c’est pas bon signe. On veut que la police mette son uniforme, je deviens paranoïaque pourtant j’ai pas fumé de pot ni pris aucune drogue pas plus que d’alcool… Les gens rentrent à la maison après une dure journée de travail… On parle de mettre plus d’argent en santé mentale… Je sais pas comment ils vont faire ça, aux actualités on en parle pas beaucoup de santé mentale quand il est question de budget provincial. Je pense au lieu où on peut exprimer notre douleur, notre mal et comment la santé mentale se résume pas toujours par l’expression de ce mal. Je vais terminer en vous remerciant tous pour les compliments sur la photo de votre humble serviteur. Je termine donc encore une fois en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu tard pour commencer à blogger, c’est lundi matin les gens s’en vont au boulot, moi j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Je sais pas comment parler de mes « amours » ce week-end j’ai entendu un gars parler de ses amours hygiéniques. J’y crois pas y’a pour moi toujours un côté affectif à la sexualité, on fait pas l’amour comme ça et bonjour à la prochaine! Je sais c’est un sujet délicat présentement je suis incapable de m’investir émotivement et j’ai pas rencontré la bonne personne voilà pour ma vie intime… Il pleut, c’est encore la nuit, un bref moment pour parler de l’aspect sexuel de mon senti, présentement je suis abstinent et c’est pas plus mal. Je crois que je devrais pas m’engager plus loin là-dessus, c’est un monde qui m’appartiens et c’est pas très viril d’écrire là-dessus… Je sais pas trop quoi vous écrire d’autre sans faire de la « littérature » de voyeur. Souvenir d’une flamme qui avait loué un appartement au sous-sol et les voisins qui venaient écornifler à la fenêtre pendant qu’on faisait l’amour. Je pense à ces publicités qui disent qu’on est pas un homme si on fait certaines choses. Je sais qu’elle doit dire oui avant de passés à l’acte, je préfère m’abstenir c’est trop compliqué… Je sais que je vais déplaire en écrivant là-dessus, je suis quand même engagé avec personne, je suis pas abonné à une agence de rencontre ni ne vais cruiser dans les bars je suis un peu vieux et je pense au MTS voilà pourquoi j’ai plus de désir. En anglais ils appellent ça des « fuck friends » j’y crois pas je le répète y’a toujours un aspect émotif dans la sexualité. Le passage dans lequel je suis me plait, une libido très basse qui me permet de respirer par le nez, après ça vous saurez tout et comment me faire chanter.  Je ne vais plus dans les bars de danseuses je trouve que c’est pas une bonne façon de faire et c’est pas dans mes valeurs. La fille et son poteau ça me dis pas grand-chose, y’a toujours ces odeurs de bière renversée sur le tapis une odeur d’œufs pourris. Je veux pas encourager le trafic de femmes… Ça commence crû cette semaine, je pense à ce qui se passe dans les chambrettes de maisons closes, ça me fait mal juste d’y penser… Ce matin je suis honnête et réveillé, me suis fait un café, j’ai l’amour tout mêlé c’est une question d’affectivité, pardonnez-moi mesdames je tourne en rond. J’ai pas beaucoup écris sur cet aspect de ma vie tout simplement parce que c’est un aspect pas très vivant. Je sais pas pourquoi je pense aux pushers probablement parce qu’il sont étroitement lié avec le monde des pimps. Je crois que j’en ai finis pour celui-là, c’est un sujet délicat, j’espère que ça vous déplait pas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 26 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis désoeuvré cet après-midi, pas grand-chose à dire comme souvent le dimanche. J’ai fait quelques prières… Le ciel est couvert. Je sais pas trop ce que je vais manger ce soir. Hier à la session photos on a un peu discuté voyage, je vais attendre avant de partir, faire attention au budget… J’ai toujours la Chine en tête, y’a un ami qui y est allé y’a quelques années, il avait un ami chinois chez qui il pouvait séjourner en Chine. Il est courageux, les points de repère en Chine c’est difficile les noms de rues et de commerces sont illisibles pour un occidental. Moi je pense y aller dans un voyage organisé, ça coûte cher mais je crois que ça vaut la peine. Je me souviens que P.-E.-T. et Jacques Hébert y était allé y’a longtemps. Je pense aussi au Docteur Bethune qui soignait les chinois pendant la guerre contre les japonais. Je crois pas que le petit livre rouge de Mao-Ze-Dong me servirait à quelques chose. Je préfère rêver avec le cerf volant du bout du monde. J’ai bien aimé aussi le film de Bernardo Bertolucci, le dernier empereur, http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19434661&cfilm=2865.html . Hé oui! Je vieillis et voudrais voir le bout du monde… La voisine du bas est chinoise de Shangaï, j’ai toute les misères du monde à communiquer avec elle. Je pense à ce que ce serais si c’était des millions de chinois. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord à longtemps fait la livraison pour un restaurant chinois, il doit surement avoir quelques notions de cette langue. À vrai dire je sais vraiment pas si je vais partir, je veux pas dépenser mes économies et recommencer à taper mon lecteur de Deux-Montagnes à la fin du mois. Je suis loin de mon senti, je suis plus dans le rêve, dans l’imagination orientale… Hier y’a un avion qui partais pour Shangaï qui a atterris d’urgence à Montréal, il y avait un moteur de défectueux, on dit qu’il aurais pu faire le voyage juste avec un moteur, mais c’était plus sécuritaire de faire demi-tour, semble que cette manœuvre est assez conventionnelle, que tout le monde était en sécurité, on leurs à trouver un autre avion et ils sont partis. Je me souviens du pavillon de la Chine à Terre des Hommes, j’allais y flâner, en pensant aux communistes chinois, c’est déjà de l’histoire ancienne,  je crois que la Chine est maintenant dans une économie de marché. Je crois que c’est une « dictature » bien qu’on ne le dise plus, qui s’ouvre sur l’occident, en Chine il y a maintenant une énorme classe moyenne. Les gens veulent vivre comme en occident, malgré la pollution que cause toutes les voitures, les gens étouffent en ville, du smog on appelle ça du smog dans les énormes embouteillages de voitures. La ville oui! Mais j’aimerais voir la campagne et les monuments chinois. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Très agréable session de photos hier. Vous verrez les résultats bientôt. On est une belle gang c’est rare que je dis ça mais je le pense vraiment. J’ai aussi bien aimé manger au restaurant. Je sais pas comment faire pour vous exprimer mon senti cette nuit… Je suis dû pour cette chronique, je rêve encore pas mal aux avions, je retournerais bien à Paris, hier j’étais avec un copain qui lui est allé à Munich boire de la bière, pour moi il en est pas question je m’intéresse surtout au vieilles pierres… Je pense au magnifique musée du Quai d’Orsay… Je sais pas pourquoi j’ai la chanson Cette voix que j’ai dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=wiuOZmqOfx0  une belle chanson.  Je pense à ma longue plongé dans la folie, à comment j’en suis sortis entouré de gens qui se rétablissent… Hier j’expliquais mon mauvais rapport avec les substances, la consommation… Je pense qu’on crois pas que je suis méchant quand je bois, l’important c’est que moi je le sache et que j’évite de boire. Je me vois encore me promener dans Paris… C’est peut-être une ville très touristique mais y’a tant de choses à voir. Si  c’étais pas si cher je partirais demain. Ce matin j’ai sommeil, je me sent pas très fort, je sais y’en a qui rigolent quand ils me lisent mais c’est pas plus mal pour ça. Je racontais à l’ami que j’avais vu l’exposition Mapplethorpe à Paris http://www.musee-rodin.fr/fr/exposition/exposition/mapplethorpe-rodin  Je crois que c’étais là, c’étais très audacieux… J’essaye toujours de comprendre ce rapport avec la sexualité dans l’art, les œuvres me choquent pas mais je trouve beaucoup plus choquant de voir deux hommes qui s’embrassent remarquez que deux hétéros qui s’embrassent ça me choque aussi. En fait c’est tout mon rapport avec la sexualité qui est difficile. Mon Éros est souvent vécu avec le Thanatos, la maladie, la mort. Je me compte chanceux de pas être malade de ma vie sexuelle, de mes mauvaises habitudes… Je sais pas ce que je raconte, cette nuit je suis pas mal endormie. Hier dans le repas y’avait beaucoup d’ail, on se racontais comment maintenant en banlieue y’avait beaucoup de restaurant à cause du stationnement… Je pense à la santé mentale comment on est ostracisé quoi que hier avec la gang je me sentais pas comme ça… Dans le goulag occidental tout est trop neuf, encore amener à changer, y’a toujours des travaux sur les rues… La voisine tousse, elle fume trop, je l’entend râler. J’ai souvenir de la salle du centre de loisirs derrière l’église, je crois qu’aujourd’hui ce sont des bureaux de la commission scolaire à moins que ça ait encore changé, je crois pas, c’était encore comme ça aux funérailles du patriarche.  Cette nuit c’est pas un grand texte, la job de planteur au bowling je l’ai pas fait, c’est des vieilleries maintenant on joue sur des appareils électronique. Voilà ce que j’avais à dire cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 24 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est minuit, il a cessé de neiger. Ce matin je vais dans un studio de photos me faire immortaliser pour la postérité. J’ai dormis un peu c’est toujours tranquille dans l’édifice. Je me souviens je regardais avec envie ces édifices réservés au plus de cinquante-cinq ans en croyant qu’ils étaient plus tranquille. J’en ai soixante et c’est calme où j’habite. Je pense au Smithsonian aux différents musées que j’ai visité. Je vais vous illustrer ça avec une sorte d’hymne à la voiture intitulé Preamble une œuvre de mille neuf cent quatre vingt sept des plaques d’immatriculation sur du bois et du vinyl par Mike Wilkins… Je vais être franc avec vous, j’aimerais écrire des textes forts à toute les fois que j’écris mais c’est difficile. Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes amateur de voitures vas aimer l’œuvre que j’ai choisi en Amérique tout tourne autour des voitures. Mais faut pas oublier que le métro est là pour nous aider à fréquenter différents commerce de quartier, le goulag occidental est très bien pour les transports en commun. De ce temps ci je suis partis sur une virée de différents véhicules. Je me suis préparé un café, je m’en allais écrire que j’avance au cœur des mots mais c’est de l’orgueil mon écriture est beaucoup plus simple que ça… Je pense que je vais aller voir au musée des Beaux-Arts l’exposition Chagall et y’a celle des Impatients au musée d’Art Contemporain, peut-être la semaine prochaine… Le cœur des mots ça tranche ça promet presque l’arrêt cardiaque, l’infarctus… Jeudi, j’expliquais comment il faut prêter l’oreille aux gens qui souffrent d’un problème de santé mentale. Moi je crois qu’ils sont assez fort pour trouver des solutions… Ce qui est difficile c’est de réaliser que votre vie se défait dans la vingtaine, que vos espoirs sont défait ça prend beaucoup de courage pour accepter ça, on y parviens pas du premier coup… La maladie vous force à revoir vos valeurs. Je suis pas malheureux d’avoir fait passé l’argent en second… Je pense à l’amour, à l’amour franc et loyal pas la sirupeuse et sentimentale, la dure et entière où on s’engage, ce que j’ai pas réussis à faire. Maintenant c’est vraiment la nuit, je m’étais promis de me lever et de vous écrire, c’est ce que je fait, me suis rasé, ai pris une douche, j’aime bien le parfum d’after-shave, à l’époque on préférais l’odeur de la sueur à la Brut trente trois. Étrangement je pense aux produits Amway, je sais pas ce que ça deviens. J’ai pas encore rencontré de millionnaire qui vend ces produits là. C’est assez difficile de vendre quand on traine avec soi un parfum de fond de tonne, l’odeur de la bière qui cogne. La semaine passée pendant la tempête, j’ai vu les camions de bière avec les livreurs qui semblaient épuisés. J’en écris pas plus sur mon sujet de prédilection. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite neige, on en a pas encore finis. Je suis calme cet après-midi comme toujours je cherche une façon de vous rendre mon senti. Je regarde une mouette voler dans les flocons… Vendredi fin d’après-midi. Les gens rentrent chez eux c’est le week-end qui commence. Je pense à ma journée bibliothèque vivante d’hier, c’était riche et agréable. Je crois que maintenant vous êtes plusieurs à me lire, je veux pas vous déplaire, mon senti passe aussi par ce que je mange, ce soir des filets de poissons. J’ai de la peine toujours peur de pas y arriver, de raconter toujours la même histoire. Faute d’avions je voyage en autobus, le service est bon, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus sur la couronne nord… Quand il fait tempête les autobus sont pleins. Ça fait plus de vingt ans que j’habite le goulag occidental. Je suis bien installé. Ce soir je suis calme, j’essaye de trouver un à propos, hier j’ai croisé un gars qui faisait l’escorte masculine, il avait une maladie mentale mais étais incapable d’accepter les soins, il dénigrait toute la psychiatrie, une sorte de délire de persécution, il disait qu’on lui jouait dans l’âme. Je veux pas le dénigrer, ce que j’ai compris c’est que c’était un gars qui avait toujours été institutionnalisé. Je l’ai pas rencontré à l’institut mais ailleurs. Pendant la bibliothèque vivante y’avait pas beaucoup d’hommes qui nous consultait, je sais pas pourquoi souvent les hommes dénigrent les soins… C’est toujours le stigmate que ça laisse, je pense à ce mot que je déteste, autonome, j’essaye bien de l’être mais c’est difficile. Je crois que parfois c’est important de demander de l’aide on peux pas tout faire tout seul. Probablement que je comprends pas le sens du mot. Y’a des gens qui ont besoin de parler d’être écouté, faut parfois savoir se taire. Hier je racontais aux dames que j’étais heureux et pourquoi pas? Je reste un peu fou mais d’une folie douce pas douloureuse où quand elle l’est j’essaye de l’exprimer ici. Je veux aussi vous dire à tous que j’apprécie votre lecture. Je sens que j’écris pas dans le vide. Il neige beaucoup mais ils annoncent de la pluie pour demain. La télé est sur les actualités, on parle de l’oléoduc que les américains ont accepté. J’ai souper c’était bon, je suis pas Truman Capote pour parler de morts et de meurtres… Je suis content de pas être dans un refuge pour itinérant… Parfois ce que j’écris c’est moins fort, je sais pas pourquoi je pense encore aux autobus qui sont pleins à cette heure. Voilà! Je me laisse aller sans censure, si au moins j’avais quelques chose à raconter pour terminer, mes textes sont pas toujours aussi fort l’un que l’autre, je me suis reposé, je vais peut-être vous revenir un peu plus tard, un peu plus inspiré. Je vous dirais que c’est un texte de l’heure du souper. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 23 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai participé à la bibliothèque vivante. J’ai eu de beaux échanges avec les gens qui m’ont choisis comme livre. Quand je fais des activités comme celle là, j’ai parfois l’impression que l’institut c’est chez moi où au moins mon milieu de travail. Pour les personnes qui se demanderais, non, non , non j’habite pas là. Je suis pas institutionnalisé… C’est la nuit comme toujours je suis dans mon senti… Des journées comme hier ça fait beaucoup de parlage, semble qu’il y a un nom pour le déni de la maladie, que c’est un symptôme. Je crois que j’en souffre, c’est un piège dans lequel il ne faut pas que je tombe, je dois continuer mon traitement. Les gens sont heureux pour moi, que je sois en rétablissement, je les en remercie. Demain j’ai une session photo, je suis pas aussi beau que les bébés de ma lectrice puéricultrice et photographe mais j’espère qu’il va faire une bonne job. Je pense que j’ai le syndrome d’Émile, j’écris à partir des lieux où il a terminé sa carrière d’écrivain, y’avait pas qu’Émile qui a fréquenté ces lieux, le docteur Ferron aussi et Claude Gauvreau, y’en a surement d’autre que je ne connais pas, le docteur Ferron trouvait dommage que Gauvreau pendant ses séjours se tenait avec des espèces  d’abrutis, il comprenait pas, il aurais aimé discuté avec lui, Gauvreau lui aurais aimé qu’on le soigne comme en France à partir d’une psychanalyse. Je crois par contre que Gauvreau connaissait assez bien son subconscient.  Si il est possible de le faire… Je voudrais pas… Je crois que Péladeau père a fréquenté l’institut sans parler de Guy Latraverse. Une belle chanson qui illustre bien ce qu’étais la folie y’a pas longtemps. https://www.youtube.com/watch?v=g4kZjwfnKTU  Le parc Belmont… Je veux bien réintégré la société mais je veux pas travailler à autre chose que ce que je fais maintenant. Je sais je suis un peu vieux pour faire le poète, la poésie doit avoir la fraicheur de la jeunesse, ma prose est pathétique, je courais dans les cégeps après les rockers sanctifités, je me suis retrouvé à écrire décati dans des lieux d’enfermement de poète adolescent. Aujourd’hui pour moi la poésie est dans les rues du goulag occidental, au milieu d’illettrés qui savent à peine lire la boîte de corn-flakes. J’ai connus des hommes de lettres qui ont fréquentés l’institut, des poètes méconnus qui se sont accroché à la bouée Émile faut savoir qu’à l’institut Émile étais déjà finis ses grands poèmes étaient derrière lui, on lui a rendu hommage au carré Saint-Louis… Cette nuit je vous ai écrit ça et j’ai rien vu, comme tout adolescent sensible j’ai pas pu m’empêcher d’accroché aux vers du poète de l’école de Montréal. J’ai jamais pris la décision d’écrire c’est en moi, j’écris ça comme ça j’ai pas le talent du regretté Roger Tabra, il étais plus très jeune. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! J’essaye de vous écrire quelque chose de plus consistant ce matin. Je suis très en avance.j’ai hâte de rencontrer les gens qui vont m’emprunter comme un livre. Je vais leurs raconter mon histoire. Merci à Florence pour son commentaire. Si vous êtes à l’institut venez me lire au 3ei Bédard. Je termine ici et remercie tout le monde.

Bernard

mercredi 22 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à vous et à vous et à vous, tout ceux qui arrivent pas à dormir… Pour ceux qui sont curieux et voudraient me rencontrer, je serai dans le cadre de la campagne À livres ouverts au centre de documentation de l’institut universitaire en santé mentale de Montréal au 7401 rue
Hochelaga Pavillon Bédard 3e étage local BE-315-34. Je pourrai répondre à vos questions les plus indiscrètes sur la schizophrénie et la comorbidité. Il me feras plaisir de vous rencontrer,à partir de 11 hrs à 13 hrs 30, je serai un livre ouvert que vous pourrez emprunter. On vous y attend en grand nombre. Mon horloge interne est dérégler c’est pas tout à fait la finale pour cette semaine, samedi j’ai une séance photo et après la semaine va être terminée. J’entends la rumeur de la ville, c’est la nuit plusieurs veillent, à cette heure-ci les gens honnêtes dorment. Moi je suis insomniaque, je me promène entre le théâtre et le témoignage… Ce que vous lisez ici fait aussi partie de l’ « œuvre », c’est le fouillis dans mon senti, c’est le prix à payer pour le rétablissement de la schizophrénie. Je sais pas si j’arrive à défaire les stigmates, les miens et ceux de tous ces gens qui vivent et soignent la santé mentale. Je tiens pas absolument à être normal mais juste tranquille et serein dans cette maladie. Maintenant je mène une vie rangé je sais que ça plait pas à certains qui préfèrent écluser des bières à s’en rendre malade, voilà pour certains où est le normal, dans l’alcool, à jeun vous devenez un paria et un vendu, remarquez qu’ils calculent pas le capital de Molson et des micro-brasseries. J’aime pas leurs donner ma paye. Bon! Je reviens encore avec mon sujet de prédilection, faut dire que je promène l’asile sur mon dos, y’a longtemps que j’ai pas entendus parler de la camisole de force chimique… J’allais vous écrire sur la société mais je préfère pas, tant que je me comporte en bon citoyen la société me le rend… Je crois que je vais arriver à terminer ceci avant la fin de la nuit sans trop de pause pour l’angoisse ma muse. Je sais pas si je suis créatif mais j’aime bien toutes ces implications sociales au travers de cette écriture. Tout à coup y’a un parfum de vieux cahiers pourtant j’ai pas de papier, j’en utilise pas pour l’instant… Je pense, pour terminer, aux voyages à ces endroits où je voudrais aller, me semble qu’il y a encore beaucoup de choses à voir en Europe. J’aime bien les publicités de fromage québécois, « les champs déguisés », « le chemin de compostage ». Je pense à cette vie qui se raccourcie de plus en plus, à ces douleurs de petit vieux. Je sais pas si les temps ont déjà été meilleur pour voyager, faut pas céder aux terroristes. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de rentrer, les transports en commun était pas bondé c’était pas trop rock’n’roll. Je cherche à vous dire ce soir, oui vous dire vous qui êtes là et qui lisez, pourtant vous êtes des inconnus, y’a que moi et mon senti, cette langue mêlée qui s’arrête à tout bout de champs, on est pas à la campagne mais plus dans le champ lexical… Je veux faire mon smart, c’est pas nécessaire… Un mot, tendresse, voilà de quoi j’aurais besoin… Je sais! Je suis un homme personne va me bercer, je suis un homme carencé parfois j’ai de drôle d’idée… Je suis vieux sans scolarité, je transpose pour dire que je suis pas éduqué, ça me donnerais quoi à soixante ans, le temps passe je donne ce que je peux.  Non! Non! Vous êtes pas tous des inconnus, y’a des amis des frères et des sœurs qui prennent du temps pour moi, je l’apprécie. Je veux pas me dénigrer ce soir, je crois que je fais de bonnes choses. Ai ouvert un sac de chips, comme disait l’autre, « je voudrais pas crever » me suis servis un verre de boisson à l’orange, parfois coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine y’a une grande solitude, solitude d’un quartier qui n’existe plus, d’un red light disparus. Ça pas de sens ce que je vous écris, je ne suis plus un jeune homme, je crois que ça fait deux fois que je vous l’écris… Parfois j’ai cette urgence d’écrire comme si après le monde allait changer. J’écris jamais sur les drames internationaux, c’est toujours moi qui dois s’améliorer, moi qui dois donner. Y’a surement pas beaucoup de texte sur la vie d’un schizophrène nord- américain en rétablissement… Ça fait un moment que j’ai pas eu d’hallucination et c’est tant mieux aujourd’hui j’ai pas eu besoin de vérifier c’est une bonne chose. J’essaye de dire dans une tonalité qui est la mienne, les connaissant vont se faire une carrière, moi c’est l’écriture qui prends ma vie… Je crois que dans tout ce que je fais l’important c’est d’être là, présent et attentif. Aujourd’hui j’ai lu et joué, je crois que ça été apprécié. Ce soir c’est un beau grand soleil qui se couche, mercredi les mamans rentrent à la maison après être passés à la garderie. J’ai pas connus ça la garderie je suis trop vieux on commençais en première année… Je pense aux snowbirds de la Floride, parfois je m’ennuis j’aimerais ça les voir en vrai. J’aurai peut-être cette chance là bientôt, je pense aux familles de mes nièces puéricultrices, à la jeune fille qui est malheureusement malade. J’espère qu’avec l’arrivée du printemps tout ce beau monde là va revenir en santé. Ce soir je vous ai à peux-près dis mon senti, comment parfois je suis désemparé et j’écris pour écrire. Vous êtes très patient avec moi, merci, je vais essayer de vous faire une belle finale, une conclusion des familles. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris du plus profond de ma nuit d’insomnie. J’ai le système respiratoire sec, ça respire très mal… Il est deux heure trente, me suis préparé un café Cet après-midi je vais faire de l’art-dramatique, quand je fait ça je pense toujours à la pièce « Appellez moi Stéphane ». Hier j’ai pris une douche et je me suis parfumé, je suis incapable de faire de l’humour disjoncté. C’est pas drôle mon affaire, pas drôle du tout… Je me sens out, comme le frappeur après trois prises et trois hommes au bâton, je suis vraiment mort, j’ai swingné la dernière balle, on va me renvoyer aux mineures. Je sais pas si les snowbirds en Floride vont aller voir les matchs d’entrainement? Je sais que le baseball c’est pas vraiment leurs tasse de thé, il y a plus d’équipe au Québec. J’ai joué dans mon enfance à deux niveaux j’ai débuté pee-wee pendant une année pour ensuite joué niveau Bantam une autre année. J’étais pas bon, trop nerveux je savais pas quoi faire avec la balle, j’aimais quand même encourager mes coéquipiers et porté l’uniforme avec la casquette. Je crois que j’ai jamais attrapé une balle j’étais incapable de la juger, je courrais après dans le champ gauche. Mon appareil respiratoire se dégage faut pour ça que je prenne un café… Je me rappelle avec l’ami on avait essayé de jouer avec le midget intercité, le président de la ligue nous avait vite repéré, on s’était vite sauvé en sautant la clôture, je m’étais blessé, une broche m’était entré dans la cuisse, je me rappelle encore ça a laissé une cicatrice. On pouvait pas jouer dans les ligues organisées de toute façon on iras voir les pros au parc Jarry… À l’époque c’était tout baseball y’avait pas de ligue de soccer, on avait essayé de me faire arbitré des matchs là aussi j’étais pourris, je connaissais pas les règlements. Dans le sport on a pas grand-chose a faire des sentiments, c’est pas du jeu d’acteur. Je me rappelle du coéquipier qui disait avoir uriné dans la bouteille d’eau… Y’a eu aussi l’année où on était en éliminatoire contre l’équipe du copain qui lançais, j’étais frappeur de relève j’avais réussis à cogner dans le champs gauche, mais c’étais Gazelle le meilleur voltigeur de la ligue il avait attrapé la balle. Je sais pas trop comment vous illustrer ça, je vais utiliser une photo du parc à l’époque où on y jouait encore à la balle. C’est toujours la nuit, ça fait vingt minutes que les bars sont fermés, j’ai aucun regret de n’y être pas allé et préféré vous écrire. Dans le temps la pratique de baseball c’était la course et comment couper le bâton. Y’a quelques coéquipiers qui portaient ce qu’on appellait des « spikes » des crampons ils mordaient mieux sur le terrain. Voilà, les grandes ligues commencent bientôt. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vous marquerez vos parties préférées. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 21 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est des souvenirs de Trieste en bordure de la mer Adriatique et du charmant hôtel où on habitais. Je pense au concierge de l’hôtel qui m’avait préparé un excellent café à trois heure du matin. Sur l’heure du midi une journée j’étais allé aux toilettes dans un bistro bondé, pour le service j’avais pris un café pendant que le bistro s’était vidé, le barista étais content. Dans ce voyage j’ai passé beaucoup de temps avec l’adjoint à la direction quelqu’un que je trouve éminemment sympathique. Je pense au Harry’s bar là où James Joyce à beaucoup écris. Y’a ce souper aussi où on avait mangé d’excellente charcuterie, c’était un repas du nord je crois. On était en décembre si je me souviens bien il faisait doux, on a visité un atelier où ils confectionnaient des vêtements, c’était une coopérative, j’avais discuté avec un sculpteur… J’ai bien aimé marcher sur la grande place c’était d’une beauté… Me souviens aussi de cet unité de soins psychiatrique qui étais vide, de la directrice tout de mauve vêtue qui nous a expliqué, de cet édifice où on donnait les consultations et de cette femme qui m’a demandé comment on disait café en français, elle était toute heureuse d’apprendre que c’est à peu près la même chose qu’en français. Je vous raconte ça parce que je veux pas l’oublier on en fait pas souvent des voyages comme ça avec des directeurs d’hôpitaux qu’on sait pas comment nommer. Y’avait aussi le cheval bleu de Basaglia le père de la désinstituniolisation, Trieste une ville magnifique notre directeur de la psychiatrie m’avait fait prendre une petite carte de la ville avant de partir, un souvenir, on étais partis pour l’aéroport en taxi qui filait à fond de train. Si je me souviens bien on a pris on vol jusqu’à Milan ensuite de Milan à Amsterdam et d’Amsterdam à Montréal on avait attendu quatre cinq heures à Amsterdam. Je partirais encore… J’aime beaucoup le sentiment qu’on à avant un départ, les surprises qui nous attendent, je me souviens d’avoir un peu discuté avec Franco Rotelli le successeur de Basaglia, il m’avait parlé de liberté, égalité, fraternité c’était d’une beauté. Je crois vous l’avoir déjà raconté ailleurs, souvenirs aussi de ces intervenantes qui s’appelaient opératrice dans un local vide qui nous expliquaient leur travail… C’est comme ça que je me sent aujourd’hui je me réinvente un voyage, j’allais écrire je me réinvente un travail… Je suis privilégié d’avoir fait ce voyage, je suis toujours en rétablissement, et je parle encore de pleine citoyenneté qu’on peut pas vivre enfermé… Je peux quand même pas vouloir plus pour les autres que pour moi, parfois dans mon senti je me réfugie dans des voyages que j’ai fait, ça me rassure sur la liberté que j’ai mon passeport est bon. Ce voyage c’était une belle folie, la directrice avait du courage, j’espère repartir un jour pour en apprendre plus. Je termine merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 20 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis solide ce soir. Ça m’a fait du bien. Je pense à vous qui lirez cette nuit. J’essaye d’avoir un peu de courage et d’écrire, écrire ma peur, mon angoisse quand le téléphone sonne et que ça parle pas à l’autre bout… Je sais tant que ça parle pas de vous mon blog vous le tolérez… Hier j’ai regardé l’émission Dubaï : Ultimate airport c’était vraiment intéressant… La dernière fois que je suis partis je suis allé à Washington, c’était bien. Je me trouverai bien une autre destination. Je me suis promené dans ce qu’ils appellent le mall avec tous ces monuments aux hommes célèbres et aux vétérans, les soldats morts pour la patrie, pour la liberté… Vous allez me dire cette liberté-là elle est relative si tu a pas d’argent. Je suis d’accord je crois qu’on est aliéné par le capital. J’essaye de me mettre dans la peau d’un jeune homme qui s’engage dans l’armée américaine, pourquoi il va se battre dans les horreurs de la guerre… Dans certaines familles l’armée c’est de père en fils et pour plusieurs c’est la seule façon de s’en sortir. Je pense à un ami, un ancien soldat de l’armée canadienne qui après l’attaque sur les Twins towers croyait que c’était la fin du monde, l’apocalypse et s’était caché avec ses armes dans le bois, la police l’avait délicatement sortis de là, il avait quand même vécu au moins un an dans le bois survivant avec ce qu’il avait appris à l’armée. Ça parle pas beaucoup de moi cette nuit dans ma famille on est pas très très militaire… Je pense au syndrome post-traumatique comment c’est pas vraiment nécessaire d’avoir servis dans les forces pour en avoir un, les alcooliques font la preuve de ça, leurs consommation est devenus une guerre dans des milieux violents, dans des ghettos… Hier soir je parlais avec l’ami sur ces choses que la télévision rendait plus belles, comment s’était arrangé avec le gars des vues. La guerre c’est la mort et la mort c’est jamais beau… Je reviens à mon goulag occidental à comment c’est loin des ghettos, des bas-fonds américains, cette nuit encore on a pas réussis à faire taire cette voix folle, je pense au « private » dans le film full metal jacket qui tue son supérieur pour ensuite s’enlever la vie… J’aime pas les armes à feux, j’en ai eu une qu’une seule fois en main et j’ai pas su quoi en faire. Ça me calme de vous parler de ça, c’est aussi mon senti, ce qui me viens à l’esprit cette nuit… C’est bien évident que contre des soldats je serais sans défense. Je souhaite que le pays reste en paix. C’est toujours la nuit, je termine ceci j’espère que je vous ai accompagné pendant votre insomnie. Je vous souhaite du repos et de la paix pour ce qui reste de cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’était une belle journée encore aujourd’hui mais maintenant le ciel commence à se couvrir. Je me sent calme mais il semble que l’émotion vous fait réagir. Je veux pas jouer à ça pas simulé un senti dépressif comme toujours j’ai quelques ennuis mais qui n’en a pas, ce matin en me rendant à une réunion je me suis dit aujourd’hui je décide d’être heureux  j’ai presque réussis. On a pas de nouvelles pour une subvention des activités d’art dramatique, on attend. C’est la journée du bonheur, j’aurai essayé, le chemin est maintenant devenus plus praticable. La schizophrénie m’a laissé un répit, je sais quand même pas pourquoi je fais les choses, je veux faire disparaitre les stigmates qu’imposent la maladie mentale… On dis souvent je l’ai pas écrit dans le front mais je sais que je suis différent, ne serait-ce que ce qu’a laissé les psychoses à répétition, on s’en tire pas indemne. Je sais pas comment vous traduire ce fameux senti, comment faire pour dire écrire, écrire pour se libérer oui mais le prix est parfois cher payé. C’est quand même important d’écrire sa journée quelle quel soit. Je comprends pas vraiment le rapport entre la névrose psychotique, je sais pas si ça immunise, et l’écriture… Je suis pas un héros j’essaye juste de vous accompagner. C’est le printemps, quand même je serais pas au courant de tout ce qui se passe dans l’actualité c’est pas grave. Je suis sortis et j’ai pas croisé de voiture de police, tant mieux… Je dois me mettre en tête que si on veut m’arrêter on va passer chez moi. On m’a signalé de dire que je suis prudent pas paranoïaque, un euphémisme? Lentement la neige va fondre, on va sortir de l’hiver. Je vais continuer à rêver de voyages et d’avions, on veut du rétablissement mais sans donner les moyens financiers qui vas avec. Ce matin j’ai un peu parlé de cette atteinte à ma virilité, une amie m’a rassuré en me disant qu’il ne connaissait pas ça, que c’était un ignorant. Effectivement ça marche quand c’est le temps… On parle de prendre certains moyens pour dénoncer au cas où on serait pas subventionné. C’est pas de l’ergothérapie qu’on fait ça demande plus de moyens, et ça donne de l’espoir à plusieurs. Les décideurs veulent pas donner de la valeur à ce qu’on fait pourtant… Je préfère répéter au théâtre que d’attendre à la salle d’urgence. Je m’étais dit je leurs en parlerai pas mais c’est fait. Des heures et des heures à attendre à l’urgence, sans savoir, dans l’angoisse et le mal à l’âme de la solitude. J’étais hospitalisé et je sortais au bout d’une semaine avec le même entourage malsain… J’ai arrêté et j’ai essayé d’aider j’ai pas réussis on m’a envoyé promener. Ma vie a changé, ce soir j’irai pas à l’urgence… Je vais prier même si ça vous semble ridicule, veuillez me pardonner. Je vous laisse merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je reviens encore cette nuit un peu pour tenir compagnie à mes amis insomniaques… Je suis réveillé viens de regarder un match de hockey abrégé. Quoi vous dire de mon senti cette nuit, y’a rien qui s’impose, ce matin j’ai une rencontre de mon groupe d’entraide… Je pense au « Are you experienced » https://vimeo.com/109988488 de Jimi Hendrix, vous verrez une magnifique vidéo psychédélique… Parfois je pense au pouvoir de ceux qui nous payent, ma participation citoyenne au programme santé mentale et dépendance. J’ai comme l’impression qu’on étire l’élastique pour nous faire retourner à nos mauvaises habitudes, à nos intoxications. C’est ma paranoïa mon angoisse qui me fait penser comme ça… Je décide de pas consommer pour aujourd’hui pour le moment c’est suffisant. Je retombe dans mon sujet de prédilection… Je pense au barman qui passe devant les bouteilles et le miroir comment c’est pas facile d’arrêter cette habitude. Je vais aller vers autre chose, c’est une mauvaise nostalgie pourtant faut savoir où on était pour ne pas y retourner, les bars à la mode cette odeur de souffre et de sueur. J’ai peur de vous parler de cet ancien senti quand je sortais avec l’idée que la ville m’appartenait trop nono pour voir que la police voulait ma peau. Je reviens avec la télévision http://ici.tou.tv/decouverte beaucoup aimé ces émissions sur les avions, toute l’organisation que ça prend pour que les vols soient sécuritaires… La semaine passé j’ai fait une erreur j’ai confondu Taï-chi et yoga deux arts du mouvement, l’un est chinois l’autre est indien des indes… Maintenant quelques mots à ceux qui m’ont connus dans ma dérive à l’époque où j’étais un drifter, c’est finis tout ça je me suis rangé, je suis honnête et je fais encore une fois mes excuses à tous ceux que j’ai malmené, à toutes celles aussi. Là encore je vais essayer de passer à autre chose. Les gens rentrent au boulot ce matin, le week-end est terminé pour plusieurs, il a pas été assez long, c’est un lundi matin poqué… Je pense à l’époque où je faisais de l’entretien ménager comment je détestais ça… Je pense à ce geste que je fais tous les matins que le bon Dieu fait, devinez! C’est tout simplement de mettre mes lunettes sans lesquelles je ne vois rien… Cinq heure du matin la ville s’éveille… Ai mis la radio du matin, le chauffage fonctionne, je baille… Je crois que c’est l’arrivée du printemps à six heure trente ce matin. Je sais plus quoi vous écrire j’écoute la radio, la météo. Je vais y arriver, c’est l’équinoxe du printemps… D’habitude je me lève tôt quand je pars en voyage, j’ai de la difficulté à trouver les bons mots, les mots tout courts… Je trouve plus, je trouve pas, je sais pas ce que je fait là… Une journaliste de la Guyane à la radio, le département le plus violent de France. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard