lundi 27 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit vingt, je vais encore une fois essayer de vous évoquer mon senti. Je m’en voudrais de pas avoir un petit mot pour mon lecteur de Pointe-aux-Trembles, il est très photogénique. Bravo! Je me prépare un café, faut pas que je crie partout que j’essaye d’être vrai, ça peux devenir comme disent les anglais « a foot in the mouth ». Je pense encore à la cigarette avec un café, c’étais bon mais je fume plus c’est fini, je me contente du café. J’ai dormis un peu, je suis insomniaque mais j’ai pas ces grandes angoisses de ma jeunesse parfois je me demande comment j’ai fait pour survivre à ça… Je me souviens de la femme avec qui j’étais accoté qui me met dehors au beau milieu de la nuit, elle fait venir la police et comme j’avais pas signé le bail « out the door I went ». C’étais pas très agréable de vivre avec elle, quatre ans d’enfer pourtant j’avais ma part d’affect déglingué qui voulais pas décoller. Maintenant je suis quand même heureux de vivre seul, de pouvoir vous écrire comme ça dans la nuit. Aujourd’hui je crois que je suis plus équilibré, ma solitude je l’assume. Je vais vous faire une confidence, je déteste dormir deux dans le même lit… Être célibataire ça m’arrange je suis pas obligé de coucher dans le bain… Mais au fond vous voulez savoir comment est mon senti cette nuit, il est bien, les voix sont muettes ce que vous avez comme écriture c’est directement ce qui proviens de ma tête, c’est pas de la philosophie c’est juste de la vie cérébrale. Je veux pas rester muet, je vais prendre un petit déjeuner bientôt. Je pense aux plaisirs alcoolique comment ça a faillis me tuer. Y’avait plus rien d’amusant dans le gouffre de l’alcool. J’en connais pour qui arrêter de boire ça prenais une cure géographique, ils quittaient Montréal pour la campagne mais la cure réussissait jamais, on les revoyait saoul dans les rues… Je me suis détaché de tous ceux là, j’ai adopté le mode de vie en douze étapes et un jour à la fois je réussis. Je salut tous ceux et celles qui se reconnaissent. Je prends mon temps, semble que ça vous touche ce que j’écris, je suis content quand je réussis. Je sais bien que mon sujet de prédilection revient souvent. J’en aurai jamais finis faut que je me rappelle… Les Honky-Tonks sont pas mal tous fermés, j’emprunte cette phrase la à Steven Faulkner un de nos grands auteur-compositeur… Ouais! On entrais au bar salon, la musique y faisait une atmosphère d’enfer, on s’entendais pas parler et on commandait une bière, voilà c’étais partis, on savait pas où allais finir la bringue, me souviens d’une fois où j’étais rentré avec une latino, je crois que c’était une fille au pair elle avait pas voulu que je couche chez elle j’étais rentré chez moi à pieds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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