mercredi 22 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de rentrer, les transports en commun était pas bondé c’était pas trop rock’n’roll. Je cherche à vous dire ce soir, oui vous dire vous qui êtes là et qui lisez, pourtant vous êtes des inconnus, y’a que moi et mon senti, cette langue mêlée qui s’arrête à tout bout de champs, on est pas à la campagne mais plus dans le champ lexical… Je veux faire mon smart, c’est pas nécessaire… Un mot, tendresse, voilà de quoi j’aurais besoin… Je sais! Je suis un homme personne va me bercer, je suis un homme carencé parfois j’ai de drôle d’idée… Je suis vieux sans scolarité, je transpose pour dire que je suis pas éduqué, ça me donnerais quoi à soixante ans, le temps passe je donne ce que je peux.  Non! Non! Vous êtes pas tous des inconnus, y’a des amis des frères et des sœurs qui prennent du temps pour moi, je l’apprécie. Je veux pas me dénigrer ce soir, je crois que je fais de bonnes choses. Ai ouvert un sac de chips, comme disait l’autre, « je voudrais pas crever » me suis servis un verre de boisson à l’orange, parfois coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine y’a une grande solitude, solitude d’un quartier qui n’existe plus, d’un red light disparus. Ça pas de sens ce que je vous écris, je ne suis plus un jeune homme, je crois que ça fait deux fois que je vous l’écris… Parfois j’ai cette urgence d’écrire comme si après le monde allait changer. J’écris jamais sur les drames internationaux, c’est toujours moi qui dois s’améliorer, moi qui dois donner. Y’a surement pas beaucoup de texte sur la vie d’un schizophrène nord- américain en rétablissement… Ça fait un moment que j’ai pas eu d’hallucination et c’est tant mieux aujourd’hui j’ai pas eu besoin de vérifier c’est une bonne chose. J’essaye de dire dans une tonalité qui est la mienne, les connaissant vont se faire une carrière, moi c’est l’écriture qui prends ma vie… Je crois que dans tout ce que je fais l’important c’est d’être là, présent et attentif. Aujourd’hui j’ai lu et joué, je crois que ça été apprécié. Ce soir c’est un beau grand soleil qui se couche, mercredi les mamans rentrent à la maison après être passés à la garderie. J’ai pas connus ça la garderie je suis trop vieux on commençais en première année… Je pense aux snowbirds de la Floride, parfois je m’ennuis j’aimerais ça les voir en vrai. J’aurai peut-être cette chance là bientôt, je pense aux familles de mes nièces puéricultrices, à la jeune fille qui est malheureusement malade. J’espère qu’avec l’arrivée du printemps tout ce beau monde là va revenir en santé. Ce soir je vous ai à peux-près dis mon senti, comment parfois je suis désemparé et j’écris pour écrire. Vous êtes très patient avec moi, merci, je vais essayer de vous faire une belle finale, une conclusion des familles. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire