samedi 4 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi y’a de mes posts qui disparaissent. Ça doit-être quelqu’un qui aime pas ça qui au lieu de passer son chemin les effaces. C’est pas très grave, si vous lisez ceci c’est parce que le blog est toujours là… Cette nuit je suis debout et je vous écris. Je pense aux amis qui veulent savoir comment je me sent… Hier j’ai discuté schizophrénie avec une jeune fille. Je l’ai entendu me traiter de guidoune mais j’ai pas eu le temps de vérifier. Je lui ai raconté mon passage dans la folie, je crois qu’elle me dénigrais parce qu’elle ne voulait pas qu’on devienne amis mais y’a autre chose qui me dis que c’est de l’ordre de la maladie. Cette nuit je suis triste, j’arrive pas à écrire pour le cabaret poétique. J’essais d’écrire un dialogue plutôt cru mais j’ai pas d’inspiration. Samedi matin les bars sont fermés mais je crois qu’il y a un grand évènement à Montréal. J’y vais pas j’aime pas beaucoup les foules et je n’aime plus la nuit. J’aime pas être toujours seul, quand j’essaye de rencontrer de nouvelles personnes les voix deviennent omniprésentes. Hier au bistro, le manteau d’une dame assise à une table près de moi étais tombé par terre, elle m’a remercié deux fois de lui avoir signalé… Cette nuit je vous écris ça et je pense à mourir. Hier c’était le bonheur, cette nuit c’est le désespoir. Je sens que partout y’a des gens qui me veulent du mal. J’ai envie de tout abandonner ça, je veux pas donner prise à ceux qui aiment pas ça, l’amie disait qu’il y avait des jaloux c’est vrai mais je m’empêcherai tout de même pas de vivre. Ouais! J’ai retrouvé mon post je crois carrément que c’est un épisode de paranoïa… Cette nuit vous voyez c’est mon monde intérieur, la folie, je sens un parfum de graisse à patates frites. Y’a pas si longtemps on pouvait devenir millionnaire à faire des frites. Je pense au Salut Galarneau! De Jacques Godbout que par ailleurs je n’aime pas beaucoup. Je sais pas comment vous trouvez mon propos c’est comme si je tournais aux alentours de rien. Y’a la génération de mon père qui est presque toute disparue, comment dire c’est quand même eux qui ont créé l’assurance chômage, l’aide sociale, et l’assurance maladie faut les respecter et s’assurer que tout ça dure. Je crois que la caisse d’assurance chômage est pas mal pleine. Je sais pas trop pourquoi je vous parle de ça. Je crois que si ces programmes-là avaient pas existé on m’aurait, comme avant, enfermé à l’asile. Hier je racontais à la jeune fille qu’il y avait beaucoup de paranoïaque mais qu’ils en étaient pas tous conscient. C’est une façon négative de se donner de l’importance… Voilà à quoi ressemble mon univers mental cette nuit. Je vais essayer de terminer d’une bonne façon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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