mercredi 30 septembre 2020

Etoile


Bonsoir! Bonjour! Demain en ce début de mois plusieurs vont pouvoir manger à leur faim pendant ce temps là y’a des gens qui perdent leur temps à manifester contre le masque. Je sais pas ce que ça veut dire un drapeau américain dans une manifestation au parc Lafontaine à Montréal… Au cas où vous arriviez c’est le journal de mon confinement. Je vais me triturer l’âme pour vous écrire mon senti, viens un moment où je me dis j’ai tout écris, je suis en panne sèche… Y’a longtemps que je vous ai pas parlé de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il est aussi technicien en informatique et je veux le remercier d’avoir réparé ma machine… À partir de minuit ce soir on seras en zone rouge moi je continue à rester isolé à ne sortir que pour le nécessaire… Je racontais mon blues de cinq heure à l’ami, y’a plein de gens comme ça… J’aimerais avoir du succès mais je pense que mon affaire c’est sur la durée… En soirée y’a quelques chauffards qui passent rue Sainte-Catherine… Je regardais une publicité qui disait que quand les jeunes font du parascolaire ils décrochent pas, par expérience je dirais que c’est vrai j’en ai jamais fait et j’ai décroché tôt, il est trop tard pour regretter et apprendre à compter… La misère, j’ai vécu dans la misère, je me la donnais pour rien c’est toujours la psychose qui revenais, souvenir de la salle d’attente pour le psy le matin au pavillon Rosemont c’étais pénible… L’attente étais toujours plus longue que la consultation, y’avait cette injection d’antipsychotique toute les trois semaines, intra-musculaire je serais bien curieux de voir de quoi certains organes ont l’air. C’est comme si j’avais appris à mourir maintenant je suis vieux… Je suis pas devenus grand-chose… Je crois que maintenant je suis à ma place… J’ai eu des nouvelles du psy qui me soignais il est à la retraite et il s’ennuie semble qu’il a pas beaucoup de visite… Je suis curieux j’aimerais savoir comment on soigne aujourd’hui les jeunes psychotiques, les médicaments ont changés… Y’a quand même tout ce stigmate qui tourne autour des schizophrènes, j’entends toujours les gens sans compréhension dire il a qu’a se trouver une job et tout va mieux aller, souvent ce sont ces jeunes qui se suicident… Comment font ils, le chèque de sécurité du revenu paye  le loyer je crois, mais après ils mangent dans les soupes populaires, c’est difficile… Hé oui! J’ai couché sur des sofas pour plusieurs c’est encore comme ça… Je trouvais le temps long maintenant ça va trop vite… Bon! Je vous aurai écris mon blues ce soir, j’ai fait de mon mieux. Quelques mots encore pour la chute, je vous avoue que c’est pas évident. Tout est calme j’espère que ça va le rester… Je regrette d’avoir rien bâtis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!! Lâchez pas je termine. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 29 septembre 2020

Profond


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai eu une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College, c’est captivant j’ai hate de voir comment on va se débrouiller mon collègue et moi pour notre atelier en co-construction… On a encore du boulot a faire… J’ai dormis un peu, demain y’a une inspection pour la salubrité malheureusement chez moi on peut pas manger par terre. J’ai souvenir d’avoir pris le thé par terre chez un voisin turc c’étais y’a plus de trente ans… Pour la formation on m’a montré quelques applications… Je vais revenir avec mon senti, essayer d’y aller avec  l’expression de mes sentiments comme souvent je me triture l’âme, mais oui j’écris au monde avec mon orgueil maudit, tout dire et tant dire de cette blessure narcissique on ne pourras plus s’asseoir devant le miroir et les bouteilles et prendre une rasade de scotch en caressant sa bouteille de bière… Elle était la la folie a regarder sa tronche se défaire à chaque gorgées écouter la musique avec un scotch double et une cervoise ne dire que ça au barman… J’oublierai jamais ces nuits, je les regrette pas heureux d’en être sortie… Des années quand je vous dis des années à ne faire que ça de mes soirées, rentrer chez soi sans avoir parlé à personne prendre le téléphone pour appeler à l’aide et vouloir mourir, l’alcool me tuais par le fond… J’avais de la difficulté c’est peu dire avec la routine du vivre… Y’avait mon parrain le regretté qui disait que j’étais allé trop vite dans ma consommation c’est pour ça que j’avais arrêté, c’est pas faux mais on peut y voir une facette de mon alcoolisme… Et je pleurais, je pleurais ne sachant que faire de ce désespoir. Je remontais pas prisonnier de tout mes ennuis… Pourtant je suis resté vivant, on m’a offert une deuxième vie je ne bois plus et je l’ai jamais regretté… Je vous ai déjà écris là-dessus, mon vécu, mon senti j’avais l’alcool triste. Le faux repos que procure l’alcool, le profond délire dans l’ivresse… Pourtant on considère la bière comme un petit alcool que l’on tête au goulot de la bouteille comme un enfant au sein de sa mère… Quand je buvais dans ma famille on m’offrais jamais de fort ils savaient que je devenais fou… La dernière fois que j’ai bu de la vodka j’ai vidé la bouteille je me suis assommé j’en suis presque mort je crois que j’étais près du coma éthylique… Les bons moments de l’ivresse ne durent qu’un instant, la solitude se fait vite sentir pesante…  Ça m’a fait tellement mal j’y pense encore aujourd’hui. Mon ambition d’ivrogne c’étais de visiter tous les bars de Montréal. Je pense à mes regretté amis de rétablissement ils sont décédé, je leurs dois beaucoup c’est pour ça qu’aujourd’hui je ne bois plus. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!! À bientôt !!!
Bernard

lundi 28 septembre 2020

Gratitude


Bonsoir! Bonjour! Je commence par dire merci pour ses commentaires à ma lectrice privilégié. C’est toujours mon journal du confinement mais ce soir je vais essayer d’avoir un propos éloigné du virus…. J’ai un copain avec la sclérose en plaques il est admirable il en fait pas tout un plat, ce que j’essais de faire c’est de vous distraire y’a juste un problème je suis pas drôle, j’ai pas le sens de l’humour, le seul humoriste que je tolère c’est le vieux Lucien Boyer, en revenant de Rigaud! Il a fait les beaux jours des clubs dans les années soixante, on avait un de ses disques à la maison, on aimait l’écouter c’était un peu salé… Y’avait cette histoire des deux policiers qui se font demander ce qu’ils étaient par deux gay, ils répondent on est deux bœufs pour ensuite se faire répondre par les deux gay suivez nous on est deux vaches!!! Je devrais pas écrire ça on va dire que je suis homophobe mais c’est une farce je sais c’est pas politicaly correct… Je l’ai tant écouté ce disque là sur un petit pick-up… C’étais bien avant les frères Brosses, Paul et Paul, Ding et Dong et tout ces stand-up comique, est effrayante!!! Je pense à Claude Meunier un grand humoriste et à François Avard et ses Bougon… Me semble qu’en vieillissant je rie moins souvent… Le virus c’est pas assez drôle pour que ce que j’écris deviennent viral sur les réseaux sociaux… Quand y’a eu la première diffusion de la Petite Vie je la regardais pas j’étais mur pour le Arrête de boire!!! De Rock et Belles Oreilles…. Demandé moi pas des souvenirs du Bye! Bye! Le seul que j’ai c’est Olivier Guimond en soldat qui descend un escalier d’une maison de Westmount en décembre soixante dix… Pour un humour plus fin je me souviens de Bouchées Double avec les regrettés Chantal Jolis et Jean-François Doré les après-midi de semaine à la radio de Radio-Canada… Tout ça c’est de la nostalgie  un autre sur une chaine plus populaire Jacques Desrosiers et son Patof que parfois je regardais à la télévision de la brasserie avec le waiter sans oublier Claude Blanchard et son Nestor, l’énorme chaise berçante… Rire la maladie mentale m’a longtemps fait oublier ce que c’était. Le dernier show d’humour que j’ai vue en salle c’était Daniel Lemire que j’ai toujours trouvé extraordinaire… Je sais je vous fait pas rire mais si ça peux vous rappeler de bons moments ce seras ça… Quand-même j’aime bien les gens drôles ce sont souvent des personnes qui ont beaucoup souffert tout à coup je pense à Piment Fort et à Norman Brathwaithe… Bon ce seras ma nomenclature pour ce soir, j’espère que vous avez passé un bon moment, quelques mots encore faut que je fasse comme Pôpa et tchèker mes vidanges… Merci à tout les humoristes et merci à vous d’avoir lu jusque-là!!! Toujours la même conclusion!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard  

dimanche 27 septembre 2020

Songé


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vous oblige pas à commenter, c’est un exercice que je fait… J’ai terminé le visionnement de deux téléséries, Cobra Kai pour les fans des années quatre vingt et Ratched que mon lecteur de Deux-Montagnes aimerais pour ses belles bagnoles des années quarante… Ratched c’est une fiction sanglante pleine de tortures de la psychiatrie des années quarante… Ils avaient des méthodes de soin très physique et ça nourris encore aujourd’hui les stigmates que laissent les hôpitaux et les soins psychiatrique, tout les clichés de la maladie mentale y sont dans ces années la société soignait autant les tueurs en séries que les lesbiennes… Les images sont très léchées et tout y est d’une propreté incroyable si la série a du succès on va surement assister a une vague rétro… Je pense à Émile Nelligan qui était hospitalisé dans ces années je crois pas qu’il ait été torturé à l’époque la schizophrénie était désigné comme de la mélancolie… D’autre parlaient de neurasthénie. L’hospice c’était l’endroit désigné pour les malades mentaux… Dans les années quarante on stigmatisait beaucoup encore aujourd’hui la maladie et ceux qui en souffrent sont parfois victime de cruauté dans la série presque tout le monde est violent mais aujourd’hui dans la vrai vie la violence est rare… Je sais plus comment vous dire toute mes implications vont dans ce sens là contre la stigmatisation, je pense à ceux qu’on appelle les béesses qui sont souffrant et victime d’incompréhension… On ne vois que les fous furieux pour certain la schizophrénie c’est ceux qui se mutilent les parties génitales… La folie c’est aussi une grande fatigue, je crois pas qu’à l’époque des sœurs c’était toléré on avait la thérapie par le travail quelle douleur… Santé mentale et Covid-19 des temps difficiles je sais pas si une infection peut causer une psychose, faut être prudent, je pense aussi à certains alcooliques toxicomanes qui consomment en groupe…À la télé ils parlent déjà de  Noel c’est un peu tôt… Souvenir de plusieurs passages à l’urgence psychiatrique, je sacrais à répétition tellement je souffrais on m’a jamais enfermé j’ai toujours été hospitalisé de mon plein gré… Y’a longtemps déjà que ça m’est pas arrivé je me rétablis… Je pense qu’avec le temps on a moins besoin on mène des combats pour ses pairs pas pour soi… Je pense à des poètes avec qui j’ai déjà discuté ils avaient rien d’extraordinaire c’étais des hommes de lettres… Souvenir d’une ergothérapeute qui m’a beaucoup aidé elle m’a dis c’est pas parce que c’est facile que ça a moins de valeurs… Dans les années quarante je crois que c’est les familles qui envoyaient les leurs se faire soigner… J’ai su très tôt que j’avais besoin de soin c’est peut-être idiot… Y’a toujours ce mot que je déteste « normal » je suis tout sauf ça. Par rapport à quoi? Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelque mots, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 26 septembre 2020

Émeraude


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas capable d’écrire un texte comme on taille une pierre précieuse… Vous le savez avant la pandémie je sortais déjà pas beaucoup je continue donc mon confinement. Ça m’embêterais  de faire une visite et d’être infecté où d’en infecté d’autre… Je sais que j’ai des lecteurs qui mettent en doute la Covid-19, je préfère toujours ceux qui prennent des précautions… Ces jours ci le virus prend de l’ampleur y’a des éclosions un peu partout, je regarde la télévision et je pense partir pour tout de suite me souvenir que je peut pas sortir du pays, c’est tout juste si y’a des avions… Le sentiment que j’ai en ce moment c’est qu’on me hais parce que j’en demande trop…  C’est un samedi de télévision deux télésérie Cobra Kai et Ratched… J’ai  aussi fait un peu de ménage, en altitude en Suisse il a neigé vingt cinq centimètres… Je reste chez moi vingt huit jours ça va être difficile, si vous voulez me voir on peu toujours aller dans le parc en face… Je veux aller à la librairie mais je remet ça c’est pas essentiel et j’ai encore de la lecture… Aujourd’hui j’avais le souvenir du parfum des chambres d’hôtel trois étoiles, ça m’a rendus nostalgique… Cette semaine je me rappelais toutes les villes que j’ai visité ces dernières années, y’en a d’autre que j’ai pas vue j’ai hâte de pouvoir partir. Je regardais les images d’aéroports vides à la télé c’est désolant… J’ai lu que le Boeing 737 Max serait bientôt prèt j’espère qu’il vas y avoir des destinations, ça risque d’être long… Ce texte là il est pas vert comme une émeraude pas aussi précieux, je le taille quand même à la manière du bijoutier qui lui donne des carats, j’aimerais bien qu’il sois sertis dans une monture, une reliure…. Sa couleur me rappelle les plages des Antilles, douce et chaude… En ce moment y’a un voisin qui joue du tam-tam, je les aimais déjà pas au parc voilà que c’est chez moi… Bon ça semble terminé! Quand à la pierre… Je vais trop vite je vais ébrécher une facette elle est moins belle quand il y en a moins, c’est une question de valeurs… Les morales, les morales font que ça se tiens, ça parle, le reflet de la lumière, l’éclat du bien écrit… Je pense aux snowbirds qui ne pourront pas partir, je suis désolé… Je salut mes frères et ma sœur qui me lisent, je place tout ce que j’ai dans cette écriture, quand je vous écris je me sent moins seul, la solitude je veux pas que ce sois la maladie… Pourtant j’ai jamais été un amateur de bijoux même les meilleures montres se déréglaient sur moi  le chaînes ternissaient et les bagues me faisaient mal aux doigts… Je pense à mon neveu gemmologue qui collectionne les pierres une belle passion… Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard


vendredi 25 septembre 2020

Adolescence


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je pense à mon adolescence, à ce type de l’Unité Permanente anti-corruption qui porte le même nom qu’un directeur du collège où on m’avait inscrit ça me rappelle la matriarche qui me cousait de beaux vêtements, pantalon carreauté, d’autre bleu azur avec turn-up et une joli veste du carreauté à la mode de cette époque, moi j’étais si innocent que je voulais pas les porter inconscient de leurs beauté. Je voulais pas être différent pourtant… Aujourd’hui je peux vous écrire que j’ai détesté mon adolescence, y’avait les vêtements et aussi cette bande d’amis que j’invitais quand les parents étaient partis  j’étais perturbé et je buvais déjà trop… Les autres semblaient toujours mieux… J’avais une paire de bottes d’hiver imitation cuir ça aussi j’aimais pas, j’aurais préféré du vrai cuir… Je sais ça se résume pas à quelques vêtements c’était difficile sinon dur. J’ai jamais réussis à raccrocher à l’école je dirais qu’au collège on m’a pas beaucoup aidé, on peux pas changer le passé parfois je m’amusait mais y’avait toujours cette mélancolie qui surgissait… Y’a des amis qui s’enrôlaient dans l’armée moi je l’ai pas fait… À un moment les cours secondaires se donnaient en après-midi et en début de soirée… Beaucoup de difficulté à me rappeler cette jeunesse j’ai commencé pas aller prendre un café au resto et ensuite plus vieux j’allait à la taverne j’étais pas sortis du trouble, y’a eu ce moment où je cherchais à me faire soigner je visitais différentes cliniques et médecins mais j’étais incapable d’exprimer mon mal, ma maladie mentale… C’étais lourd mais lourd. Si je reviens à l’adolescence je faisait de ces crises détestables pour avoir ce que je voulais… Parfois je me calmais en écoutant de la musique sur le système de son, je me souviens que parfois je revenais de l’école intoxiqué et j’allais m’étendre sur le sofa du sous-sol pour écouter Tubular Bells de Mike Oldfield à la radio…. J’imagine que je suis pas le seul a avoir vécu des choses pareilles, ça excuse pas mes bêtises… Ça fait longtemps j’ai finis par me rétablir… Je souffrais à vouloir en mourir… Quand je vous écris j’espère que ça passe que c’est réussis maintenant c’est comme ça que je m’apaise… Ce matin j’ai marché jusqu’au centre local de services communautaire ça m’a fait beaucoup de bien j’étais détendu… Faut rester confiné vingt-huit jours je vais le faire. J’ai déjà vécu accompagné des solitudes plus intenses… Je pense à mes nièces et neveux et leurs enfants c’est peut-être difficile… Avec l’écriture de ce qui précède vous pourriez croire que j’en veux à des gens mais non je souhaite que du bonheur. Je sais pas qui a dis ça mais c’est dans les épreuves qu’on grandis, on finis toujours par apprendre, quelques mots encore j’espère que ça vous a plu. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est l’épilogue juste une finale potable. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!! À bientôt !!!!
Bernard

jeudi 24 septembre 2020

Détente


Bonjour! Bonsoir! Pourquoi encore ce soir? Plus pour la détente que pour le savoir, la semaine est presque finie avec le télétravail c’est imperceptible… Parfois je réalise pas que j’ai soixante quatre ans, je me prends à rêver du genre de boulot que j’avais dans mon jeune temps. J’ai discuté avec un des ouvriers en charge de l’entretien de l’édifice on se racontais nos dix huit ans comment c’étais facile de changer de boulot, on finissait chez un le soir pour commencer chez l’autre le matin à cette époque j’étais pas trop malheureux mais y’a quarante ans je suis devenus fou… J’ai continué à travailler c’étais difficile… Psychose toxique et dépression alcoolique voilà de quoi étaient fait mes jours, rien pour me détendre…Avec le confinement le travail est rare, souvenir du bonhomme à la retraite qui faisait du débeurrage avec moi, il parlait des Lacordaire une vieille ligue de tempérance… Dans tout les boulots que j’ai fait j’avais jamais de masque, je respirais de la peinture, de la poussière de bois et de métal, de la colle… Y’avait vraiment de quoi devenir fou… au moins intoxiqué, j’oubliais le fume de la soudure, tout pour se rendre malheureux… C’est finis tout ça, c’étais pas la scolarité ni les études et j’ai continué à travailler… J’ai survécu jusqu’ici sans métier maintenant j’apprends avec le centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College… Je reviens au masque avec la Covid-19 on est obligé d’en porter un pour pas infecter les autres. Je cherche quelque chose de léger à vous raconter, je trouve pas… Pourtant je rêvais de travailler dans un gratte-ciel du centre-ville j’ai jamais réussis, je travaillais souvent dans les petits quartiers industriel en périphérie… J’osais pas déménager un moment je me rendais à la job en faisant du stop, je trouvais que ça faisait beaucoup de chemin… Tiens un poème…
Vieux à mourir
Faible à finir
Pourquoi se punir
L’ignorance et l’avenir
La mort le soupir
C’est pas fort le respir
Oubliant le désir
Le rythme du fakir
Loin du plaisir
Tenir en mire
Tirer choisir
Pour partir
Ne plus revenir

Voilà ce qu’il fait le pauvre fou il écris des poèmes, j’aime bien  les grands poètes, à mon âge la poésie que j’écris peux pas être autre chose que décati. Les hommes encore plein de sève honorent les dames autrement qu’avec de la poésie… Je  vous parlerai pas du poète qui a cessé de lire, c’est selon moi justement ce qu’il ne faut pas faire… De toute façon je laisserai ça bien que je compte pas partir demain. Voilà, c’est l’épilogue comme toujours je cherche, la pandémie vous laisseras peut-être un peu de temps pour la détente. La lecture aussi, j’aimerais bien plaire à tous avec ce texte n’hésitez pas à commenter… J’aurai rêvé sans faire fortune quand même j’aime vous écrire. Je termine finalement en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore de la même manière de la même façon. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard

mercredi 23 septembre 2020

Attelage


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai un grand sentiment de solitude. J’ai raté l’adresse à la nation du premier ministre tout ce que j’ai compris c’est qu’on est à la croisé des chemins… C’est toujours mon journal de confinement, je suis les consignes, distanciation, masque, lavage des mains et isolement… J’abandonne pas tant qu’on viendras pas à bout de ce virus. J’ai peur des promesses faites par le président américain… Ce soir je suis réfugié dans le silence j’ai un sursaut de paranoia vis-à-vis ma formation… J’aime beaucoup les télé-conférences Zoom pour rester en contact avec mes pairs… Je vieillis et j’ai parfois des poussées de maladie, la schizophrénie prends pas toujours de pause… La Covid-19 a fait  sauté les groupes, j’ai pas vue depuis longtemps mes semblables, je me suis rabattus sur le virtuel, je dis tout et son contraire… Confiné! Je peux plus m’échapper, je suis prisonnier de mon quartier, c’est vraiment devenus un goulag… J’ai des idées de fin du monde, ça va pas, ça va vraiment pas… Ça me tente pas de finir ma vie ici victime d’un virus me semble que j’ai encore des choses à vivre que j’ai encore à combattre la stigmatisation… Je continue à vous écrire c’est la meilleure façon que j’ai trouvé de vivre, de vous signaler que je suis vivant… Le complot! Cette folie s’étend maintenant dans la population c’est de l’ordre de la névrose grave… Cet après-midi j’ai discuté avec l’intervenante de ce qui faisait que les gens devenaient itinérants elle a jamais mentionné  la maladie mentale pourtant… J’ai lu une entrevue avec un écrivain qui a fait une dépression, un français, je sais pas si il se sent prisonnier… Chez moi c’est l’asile, le lieue où je trouve refuge… Souvenir d’un appartement avec un cubicule vitré dans le centre, on m’avait proposé d’y vivre j’ai dis non je voulais pas être en permanence sous observation… Mais non les policiers n’entreront pas chez moi à moins que je signale le neuf un un pour exprimer mon envie d’en finir, en ce moment c’est pas ça que je vie, on m’a laissé voyager après la pandémie je partirai encore. J’ai un passeport ce que biens des malades n’ont pas. La menace de maladie virale est réelle, j’y ai transposé ma maladie mentale ça ne fait qu’une lutte… C’est peut être la fin d’une sorte de civilisation, on devras se protéger encore longtemps… Plus de rapport intime, j’écris ça et y’a toujours le virus d’immuno déficience acquise dont on ne parle plus, il est toujours là, ça aussi y’en a pour dire que ça n’existe pas que c’est une invention… C’est triste ce soir, j’espère que mes concitoyens vont suivre les consignes… Qu’on seras pas obligé de vivre une autre quarantaine même si présentement j’en ai fait mon mode de vie.  Voilà! Personne avait prédis que ça se passerais comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vos commentaires sont les bienvenue. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!!
Bernard


mardi 22 septembre 2020

Souffle


Bonsoir! Bonjour! Quand la nuit tombe l’angoisse m’assaille tout deviens lourd… J’essais de bien respirer de prendre mon souffle, j’y arrive pas toujours… Angoisse où paranoia je suis un peu mêlé dans tout ça. Je trouve pas le rythme, la schizophrénie c’est pas un bon beat parfois je reste enfermé, une mesure contre la COVID-19. Je me souviens y’a longtemps de ça j’allais faire l’épicerie accompagné d’une intervenante ça m’apaisais, depuis j’ai vécu j’y vais seul… Aujourd’hui la caissière du supermarché m’a demandé si je voulais contribuer à un fond pour la santé mentale, j’ai dis non j’en avais pas entendu parler…Je lis un roman, une brique de Ken Follett c’est captivant… Ça s’intitule Une colonne de feu ça se passe dans les années quinze cent… Je sais c’est pas avec ce genre de commentaire que je vais vous toucher. Je reviens à l’angoisse je devrais me mettre au yoga pour faire taire mon discours intérieur. C’est toujours le même propos, le même babil que j’arrive parfois à faire plier. Je sais pas si c’est l’écriture qui me mène et m’amène, ça fait une longue histoire répétitive où je fait le tri des mots. Parfois ça donne des phrases bancales… Cette semaine j’ai parlé avec quelqu’un qui travaille en santé mentale et qui n’avais jamais vu le film Vol au dessus d’un nid de coucou, enfin c’est une question de culture générale, moi c’est le film Délivrance qui m’a longtemps empêché d’aller dans le bois l’automne… Cette année vue la crise je sais pas si il vas y avoir beaucoup de chasseur, le corona virus doit se faire rare dans le bois. En deuxième vague je pense pas qu’on puisse se louer un chalet l’automne et aller tendre des collets, perdrix où lièvres… Faut rester chez soi je crois… Pas de chevreuil en vue. Il faut rester prudent, respecter les consignes… J’ai remarqué qu’encore une fois deuxième vague oblige ils ont vidé les tablettes de papier de toilette… J’écoutais à Radio-Canada le gars de la circulation automobile, il a commenté d’un drôle de ton les campeurs de la rue Notre-Dame qui prenaient une petite bière, pourtant y’a rien de nouveau là, ils couchent pas dans des tentes parce qu’ils boivent du coca-cola… J’ai peut-être un préjugé moi qui veux combattre la stigmatisation je donne pas grand chance…  Je sais y’en a plusieurs qui souffrent comment les aider? Je crois qu’ils ont connus l’expérience des habitations à loyer modique c’est dur… Je suis intolérant y’a différentes façons de vivre la maladie mentale, la mienne est pas meilleure que la leurs. Je sais pas si les tentes c’est plus vivable qu’un logement… C’est certainement très humide, dormir par terre c’est pas évident même intoxiqué… J’aimerais beaucoup que de ce campement sorte un Woody Guthrie qui chanterais les misères de la crise. Bon! C’est la misère urbaine tout près de la gentrification… Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


lundi 21 septembre 2020

Lalala


Bonsoir! Bonjour! Voilà la deuxième vague de la COVID-19, je reste chez moi et poursuit mon journal du confinement. Je veux pas me rendre malade ni rendre personne d’autre malade, faut dire que mon studio accueillerais pas beaucoup de monde, j’ai qu’un sofa et deux chaises en plus je bois pas d’alcool… J’entends ceux qui me connaissent et qui consomment encore casser du sucre sur mon dos… Pas question d’être dans un groupe, j’irai me promener seul autour du parc… À la conférence de presse du gouvernement ils parlent déjà de Noel, je vais essayer de rester vivant jusque-là… Souvent les consommateurs se valorisent en descendant les autres, ils cherchent le prestige… Les campeurs de la rue Notre-Dame sont toujours là il va faire froid, si j’ai bien compris les refuges sont plein… Le camping d’hiver c’est difficile, je regardais un campement qu’on a démantelé à Paris je crois, il étais peuplé de toxicomanes difficile de ne pas croire que c’est comme ça ici aussi, la fin du mois approche on va payer le shylock acheter un peu de bouffe et une bouteille de vin sans oublier tout ce qui va avec après c’est vogue la galère… Je sais pas si y’a des gens infectés, c’est pas le genre de monde à attendre pour un test où être hospitalisé… Je sais qu’il y a des itinérants qui préfèrent la vraie solitude, ils ont été trahis trop souvent et seul se croient plus fort pourtant… C’est compliqué ces histoires là… Moi j’ai demandé à une travailleuse sociale de m’aider ça fait longtemps qu’elle m’a pas téléphoné, y’a deux semaines déjà le médecin a demandé des prises de sang de celles et d’urine, je les ai fait je crois pas être malade on m’a pas téléphoné… Tiens! Ce soir y’a une odeur de friture, je pense à Lille au nord de la France j’avais bien aimé mon séjour… Je crois que la COVID-19 a fait cessé toute les activités autour de la santé mentale, faut s’en remettre au virtuel  c’est difficile, je sais pas si on est plus fragile… Je me dis une chose je dois éviter l’hospitalisation… Je lis pour éviter la maladie, la psychose ça m’amène dans d’autre monde faute de pouvoir voyager… J’espère que les gens vont suivre les consignes… On est passé au travers de la première vague on devrais être capable de surmonter la deuxième… Parfois j’ai souvenir des réunions virtuelles comme si c’étais des réunions présentielles, elles sont toutes là comme si je m’étais rendus au bureau, c’est étrange… Ouais! Faudrait pas que la ville crève du virus, c’est déjà désolant pour les commerçants… Parfois le quartier est calme, j’ai pas à sortir. Encore ce soir j’aurai écris autre chose avec mon sentis, c’est presque finis j’arrive à la conclusion, j’aurai fait de mon mieux… J’essais de vous écrire l’épilogue, la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 20 septembre 2020

Mirador


Bonsoir! Bonjour! On reviens aux mesures de confinement, je vais limiter mes sorties supermarché et c’est tout. Pour ce qui y est des bars y’a longtemps que je met plus les pieds là c’est pas des endroits pour les gens honnêtes…Ce matin j’ai regardé l’émission télé La grande Librairie c’était très intéressant on y parlais de littérature, d’écriture et de lecture… Avant j’ai lu les pages littérature de LaPresse+ mes dimanches sont fait de ça et de lecture en ce moment je lis un énorme bouquin d’au moins mille pages, une épopée de l’époque de Marie Tudor… Je rêve toujours et encore de partir en voyage. Cette semaine j’aurai quelques réunions virtuelles, je pense aux femmes qui me lisent et je leurs dis merci… J’ai pris une douche je croyais avoir perdu une débarbouillette elle étais sous la pile de serviettes, me suis parfumé ça me rappelle toujours de bons souvenirs, surtout les hôtels et les voyages… Les parfums je trouve ça important, ceux de la bouffe, les pizzas et ceux de toilettes qui me font sentir bien… Je rêve, je rêve, je rêve de départ outre-mer de village médiéval, j’ai lavé la vaisselle ai mangé du foi de bœuf sauté à l’huile d’olive c’est pas mal… Je pense aux consignes contre la COVID-19 faut les respecter ça me dérange pas de rester seul, y’a toujours le téléphone… Faudra que je me méfie mon sens olfactif va bien, je vous ai déjà raconté prendre ma douche trois où quatre fois par jour parce que je crois sentir mauvais, je m’embaumais à l’eau de cologne… Eau de Floride peut-être?  Rien qui rappelle l’ail y’a longtemps que j’en cuisine plus  c’étais bon surtout avec du vin, du rouge… Des tartines de beurre à l’ail c’est pas mal, je ne bois plus de vin de toute façon les bouteilles avaient pas de fond… J’aimerais retourner à Paris prendre un café dans un bistro rue Mouffetard je songe même à une chambre d’hôtel sur cette rue avant de me rendre en Provence mais je dois attendre trois où quatre ans avant que les choses reviennent à peu-près à la normale, si c’est possible…  Avec cette pandémie on ne peux plus prendre de longues marches, faut rester chez soi pas aller trop loin… Je m’inquiétais pour rien y’a un valorisateur qui cherche des contenants dans les bacs à recyclage. J’ai pas d’ami à Paris, pas de sofa, pas de chambre de bonne, ça coûte cher je verrai… En attendant je regarde des séries documentaire sur la France. Souvenir de mon arrivé à Montréal dans un petit meublé je me voyais pas vivre là-dedans j’avais peur, pendant plusieurs années j’ai essayé de mieux me loger j’ai pas réussis j’étais trop fou… Ça fait maintenant plus de vingt-cinq ans que je suis au même endroit ma dérive est finie… Voilà! C’est la conclusion, je sais pas après quoi je courrais… Souvenir de nuits de grands tapage douloureux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard



samedi 19 septembre 2020

Pauvreté


Bonsoir! Bonjour! Je continue malgré tout malgré les larmes malgré les pleurs… Malgré la pauvreté malgré la peur… Je fait le choix d’écrire c’est mon bénévolat, je veux juste dire peu où pas… Entendez moi je suis pas un scélérat. Je me vide le cœur je sais pas pourquoi, j’écris de ma vieille patte qui fait déjà date… Ç’est déjà finis ça jamais commencé… Y’a pas vraiment de douleur autre que l’angoisse causée par une télésérie sur la psychiatrie des années cinquante et la lobotomie… Comme toujours la fiction utilise tout les clichées stigmatisant de la schizophrénie… Faut que je me le dise je suis une bonne personne… Lentement je vais y arriver je cherche comment vous raconter, je regardais par la fenêtre la police les pompiers l’ambulance étaient là heureusement c’étais pas pour moi. Quand j’écris j’essaye d’avoir du calme et de vous en donner, je pense à l’humilité à comment c’est difficile… Ça me sert à rien d’avoir la grosse tête, c’est juste un blog comme il y en a des millions. Je rêve toujours de partir mais ils disent que les choses vont revenir à la normale en deux mille vingt-quatre… Ça me rend triste j’avais trouvé là une certaine passion, les aéroports les avions… Samedi soir ça a toujours été calme après la bringue de la nuit de vendredi… Le samedi j’allais regarder le hockey chez un copain qui avait la télé câblé et quand le match étais finis je descendais boire dans le bas de la ville… J’avais l’affect dérangé je croyais que les autres allaient changer ma vie, bien plus tard j’ai pris conscience que quand je buvais j’étais très désagréable… Je pense que comme schizophrénie c’est schizo-affectif… La ville est grande je ne combats plus, y’a des gens que j’ai perdue de vue. Je vous ai déjà écris sur la peur, maintenant je suis prudent un peu moins paranoiaque… J’ai toujours de grand rêve d’écriture mais je suis un peu vieux… Enfin c’est toujours mon journal du confinement, ce matin j’ai fait les courses et après je me suis isolé… Votre ami le pauvre fou vous écris, allez-vous me lire dans la nuit? La source est taris me reste que ma pauvre imagination, la chambre d’hôtel où je dormais à Sorel on la démolissait, j’aurais pu me faire ensevelir sous les ruines… Ouais! La vie sous la pandémie est difficile mais ça donne une bonne raison de rester chez soi… Je suis assis devant l’écran d’ordi je pense à ce que je vous écris… C’est le fouillis dans ma tête, quelques mots encore au son des sirènes d’ambulance, c’est pas le moment d’être hospitalisé… Quelle chance je suis en rétablissement, la maladie mentale est pas si pire, les journées passent trop vite… J’ai l’impression de pas avoir assez fouillé au fond de mon âme, de manquer de vocabulaire pour vous écrire ce que je sent. C’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 18 septembre 2020

Singerie


Bonsoir! Bonjour! Ce soir après souper j’ai fait la sieste ça fait du bien. J’ai beaucoup rêvé mais j’ai tout de suite oublié… On est bien sans climatiseur il fait frais… J’ai regardé des épisodes de deux séries, Cobra Kai et Ratched j’essais de voir comment s’est écris, y’a une multitude de détail, on sait jamais peut être que je pourrais en écrire une… J’avoue c’est un art mon journal du confinement est pas très télégénique…On dis toujours que l’aventure est à deux pas de votre porte… Je pense à vous qui suivez religieusement les téléromans québécois, moi j’ai de la difficulté avec les publicités dans ce qu’on appelle aussi les « soap ». J’affute mon écriture, je pense à l’ennemi complotiste, je reste à l’abri chez moi heureusement on a pas encore de patrouille de milice de droite… Ce week-end la police va faire des décentes dans les bars ça deviens désagréable d’aller boire et c’est tant mieux, ça me rappelle la loi du cadenas je sais plus si c’étais Duplessis où Drapeau, le red light avait souffert. Je savais pas que l’escouade de la moralité existait encore avec les danses à dix y’a longtemps qu’on a oublié Lili Saint-Cyr l’effeuilleuse. Je sais pas comment s’en tire l’intarissable Mado, la « reine » des nuits de Montréal. Je me rappelle Jacques Normand le regretté qui chantais les nuits de Montréal, avec le temps les cabarets se sont raffinés on y entends du blues et du jazz et pour les plus torrides de la salsa qui rappelle les Antilles, y’en a pour tout les gouts mais on ne peux plus danser… Y’avait aussi toute ces consommations illégales qu’on pouvait se procurer assez pour devenir fou ça « aidait » à vivre dans la nuit, le troubadour chantait « ce que le monde veulent ce que la loi veux pas ». Dans tout ces endroits y’avait toujours un petit traffic… Depuis que le cannabis est décriminalisé je sais pas où les gens fument? Un peu peut être à la maison avant de sortir… Souvenir des afters hours où on nous servait de l’alcool fort dans des tasses à café… Y’a des personnages public qui osent pas dire qu’ils ont consommé autre chose que de l’alcool, qu’ils connaissent ça… Ils en parlent pas font les innocents quand on sait très bien que les soirées bien arrosées se prolongeait avec les substances… On se la faisait canaille dans de petits bars que l’ami disait être un « hole in the wall »… Avec la Covid-19 les nuits de Montréal sont surement mortes, le masque et l’interdiction de se déplacer, la consigne de boire assis… Faut pas se mentir les gens vont dans les bars pour cruiser ça semble plus possible… On espérait toujours faire la rencontre qui changerais notre vie, c’est un problème de l’affect… Avec le last-call qui arrive plus tôt c’est plus difficile de s’étourdir. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 17 septembre 2020

Courage


Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux de vous écrire ce soir, la vie passe et je vous raconte mes histoires. Souvenir du temps où la misère me collait, je n’avais rien à manger je préférais boire… Y’a longtemps de ça les banques alimentaires commençaient parfois j’allais me chercher un peu de baloney à l’église… Je suis pas fier de ça je suis un pauvre comme je dis souvent aux copains si j’avais eu à faire de l’argent ce serait fait… J’ai toujours eu un problème avec l’argent je la gaspillais plutôt que de payer le loyer… Faut dire que la solitude me pesait j’étais toujours au bar pourtant je parlais à personne… À l’époque le jeudi c’étais jour de paie, après le boulot je passais au guichet à billets pour ensuite me rendre à la taverne… Vous en faites pas ce soir je recommence pas ça, je suis content que le gouvernement songe à fermer les bars ça va faire réfléchir quelques clients… Les endroits où j’allais sont tous fermé, démolis où déménagés… Je vivais la nuit j’étais pas très travaillant à des moments j’ai travaillé de quatre à minuit à l’entretien ménager où balayeur, je rentrais chez moi mais je pouvais pas imaginer le balai pour les prochains vingt cinq ans…. Je vous parle pas du bistro où je m’accrochais les pieds, assis au bar devant la machine à café, je buvais de la draft et me faisait hair… Parfois j’avais un beer buddy avec qui je faisait la tournée. J’ai arrêté à temps, je faisait peur aux enfants quand j’allais chercher leur père pour une saoulerie… Je me souviens bien je recommencerai pas aujourd’hui j’ai plus de plaisir à sortir la nuit… En fait j’invente rien c’est juste l’histoire classique d’un alcoolique, je bois pas la première et ça va… Je me faisait mal en buvant et je croyais faire mal aux autres, c’est moi que je détruisais, y’avait toute l’estime artificielle que donne l’alcool quelques instants, depuis quelques temps j’essais de remonter cette estime dans des activités constructive, maintenant je sais que c’est long se rebâtir… Je voulais tellement être « normal » j’aime pas ce mot, je devenais complètement différent et psychotique c’est arrivé souvent que je termine à l’urgence de l’hôpital inconscient, schizophrène… Et je buvais, et je buvais, et je sacrais et je sacrais sans prendre conscience que je tournais en rond avec les substances et l’alcool… Je compte encore depuis combien de temps je ne consomme plus, un jour à la fois, je crois que j’embête moins les gens… Faut pas croire je suis pas enfermé mon choix c’est de ne pas boire ce soir. J’ai fait le tour des éclairages néon de la nuit… J’ai changé les spiritueux pour le spirituel c’est mieux… Ouais! Je vous aurai raconté un passage dans la soirée, on me barre plus dans les bars je n’y vais plus… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard



mercredi 16 septembre 2020

Locasse


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est difficile je suis vide. Je continue ce « journal », j’y vais le voisin sort sur la passerelle et engueule ses copains les itinérants dans un langage incompréhensible… Des pareils qui s’envoient la balle… Demain il va faire frais, je pense toujours aux campeurs de la rue Notre-Dame… Tout ceux aussi qui voient l’hiver arrivé sans abri, plusieurs n’ont que des chaussures , dehors les bottes sur la glace c’est long longtemps et encore tu est chanceux si tu en a plusieurs n’ont que des chaussures de sport… T’arrête de marcher et tu te fais des engelures… Je regarde la télévision j’aime bien quand y’a des images d’aéroports et d’avions… La Covid-19 comment ça se vie l’hiver, elle est arrivée au printemps tout s’est arrêté et en ce moment y’a de la difficulté à redémarrer. Je pense que le voisin essais d’identifier et de parler à ceux qui le poursuivent, c’est de la schizophrénie… Je veux pas flirter avec la psychose par manque d’inspiration… L’héroinomane me racontais des histoires quand il me disait étudier gratuitement, selon lui les femmes trouvaient passionnantes sa vie de voleur de pharmacie maintenant sur méthadone ça fait trente ans de ça je sais pas ce qu’il est devenus… Je suis content d’être sortis de cette maison de chambres, la logeuse s’occupait pas trop de moi, j’essais d’en demander le moins possible au médecin et aux travailleuses sociales… J’écoute ce que mon groupe veux bien me dire c’est mieux comme ça. J’aime bien ce que je fait avec le Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement, Recovery College. J’apprend toujours et je me rétablis ça fait des années que j’ai été hospitalisé, la folie me guette pas trop, j’aime bien mon studio et je suis toujours vivant j’espère le rester assez longtemps pour la pension… Ouais! Je me répète… Je trouve toujours difficile d’entendre ceux qui disent que la Covid-19 c’est une vue de l’esprit y’a des morts de trop, faut protéger nos semblables et respecter les consignes. Je reste chez moi de peur d’être infecté je vous l’ai déjà raconté… Je suis désolé je vous étire ça pour rien c’est ce qui arrive quand on veux faire l’intéressant, je vous ai donné tout mes souvenirs comme le bluesman qui vends son âme au diable, ici c’est pas le Mississipi c’est le fleuve Saint-Laurent on y travaille encore à fond de cale…Voilà! La rue est très bruyante, je pense à mon collègue formateur, je sais pas pourquoi j’associe ça… Quelques mots encore, comment vous raconter le quartier qui change en même temps qu’il est déserté… Un journaliste écrivais que c’est un asile psychiatrique à ciel ouvert enfin faut bien vivre quelques part, je crois que les maisons de chambre, j’y reviens, sont au centre-ville dans ce que j’appelle le goulag occidental. N’hésitez pas à me critiquer où à me commenter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!!
Bernard




mardi 15 septembre 2020

Doux


Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire je partirais en voyage? Parfois y’a des parfums des odeurs qui me rappellent  des  villes que j’ai visité, on a beau dire un jambon beurre à Paris c’est pas n’importe quoi… J’irais bien visiter le château de Chantilly le Musée Condé… J’aime la France… Je vois pas le jour où je pourrai y retourner en ces temps de covid-19… Ma langue c’est quand même le français avec l’accent oui mais je comprends absolument… C’est toujours et encore mon journal de confinement, ils parlent de deuxième  vagues pire que la première ça me fait peur… Je veux pas y passer surtout que ma demande de pension est faite je veux avoir le temps d’en profiter… Je pense aux amis qui étaient près a partir et que la pandémie à retenue. On viens de changer de couleur faut être plus que prudent, j’irai pas trainer dehors, les buveurs sont malheureux ils peuvent pas amener le goulot de la bouteille à leurs lèvres. Ceux qui sont contre le masque c’est je crois la clientèle des bars… Je cherche ce qu’il me faut faire pour être courageux… Le courage c’est je crois de faire les choses malgré la peur. Dans les phrases qui précèdent j’avais écris que ma demande de passion étais faite, beau lapsus, ma passion c’est ce que vous lisez et j’espère que l’esprit m’inspire… Viens d’écouter plus on est de fous plus on lit, ils parlaient de Gotlib ça éveille chez moi toute sorte de souvenir. J’aimais tellement la bande dessinée, des années à lire en même temps que je lisait des romans classiques, y’a quelques années j’étais en voyage à Paris et j’ai vu l’exposition Gotlib au Musée d’Art et d’Histoire du judaisme c’était magnifique, j’ai jamais oublié les pages dans Pilote et dans d’autre magazine. J’avais la chance d’avoir des petits frères et comme eux je lisais Pif gadget, y’avait aussi de petits recueils c’est la matriarche qui les achetait… Maintenant je lis des Marvel Comics… Je pense à Gai-Luron c’était malade, je crois que Gotlib avait fait un pastiche du cuirassé Potemkine d’Eisenstein c’était vraiment capoté… À une époque les gens de grande culture ne considéraient pas beaucoup la bédé, ils disaient qu’on y apprenaient rien, pourtant les Pilotorama pour ceux qui s’en souviennent c’étais quelques choses.  Je crois que c’est les meilleurs souvenirs de mon enfance, je rêvais la bande dessinée m’aidait… Parfois je m’amusait a dessiner mais j’ai pas continué… Y’avait tout ceux qui confondaient dessins animés et bandes dessinées c’est deux arts… Plus tard j’ai découvert le raffinement du Corto Maltese de l’Italien Hugo Pratt… Récemment j’ai replongé dans les magazines Spirou c’est jamais aussi bon que Pilote mais y’a quand même des dessins intéressants. Je vous parle pas du Concombre Masqué de Mandryka trouver un album vous aller vous régaler. Là je pense au père d’Achille Talon qui aimait bien la bibine. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard


lundi 14 septembre 2020

Simplement


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai donné un coup sur le ménage… Je trouve toujours les fins de semaines difficiles. Je pense qu’avec ma tonalité déprimante j’ai perdus plusieurs lecteurs, lectrices… Mes histoires de fou ça intéresse personne, j’arrive pas à écrire de la fiction mon imaginaire est déglingué. Je pense à tout ceux qui manifestent contre le masque, ils vont en rendre plusieurs malades à mort et vont dire que ce n’est pas de leurs fautes. Je me tiens loin de ces gens là. Pour ce qui est du succès la plupart des gens voient ça en pièces sonnantes et trébuchantes… Imaginaire paranoiaque, je suis pas Salvador Dali, ce matin j’ai encore croisé des policiers en revenant du super marché, rien à craindre j’avais un masque mais parfois… C’est la fin de l’après-midi, l’ami disait que j’étais parfois nocturne d’autre fois diurne c’est pour voir si ça change mon écriture… À la radio ils parlaient d’un auteur américain qui avait signé un contrat de trois cent millions de dollars avec une compagnie de production… Je crois que je vais continuer à tricoter, c’est quand même toujours mon journal du confinement, plusieurs ont dû s’y mettre avec plus où moins de succès, les plus jeunes vont dire plus tard « dans le temps de la crise » une dame me disait qu’elle aurais jamais crû voir ça de son vivant… Je suis simplement ça fait une écriture compliqué, j’ai retrouvé des photos que j’avais égaré, je me dis toujours quelqu’un est entré et les a remis là, ça aussi c’est de la folie ma grande thématique. Les schizophrènes ça écrit pas, c’est pas crédible… Tout ce que je peux faire c’est marcher et encore j’espère que bientôt ils vont ouvrir les frontières, je crois qu’on en a pour un bout de temps. Vous croyez que je vais arrêter, mais non, les neurones et les synapses se bousculent dans ma tête. Je connais pas de langage technique, tout ce que j’écris c’est de la « culture » générale… Je regrette beaucoup de plus avoir de musique avec les mots, ça chante plus, ça ne fredonne même pas… Je prends de votre temps, j’écris ça pour vous donner le mien… La radio est toujours sur la même station, tout ces mots pour ne pas mourir sans rien dire pourtant j’ai tout ce qu’il me faut je manque de gratitude… Je sens que vous vous éloignez de mon blog, ne m’abandonnez pas… Comme toujours je regarde le boubla et je pense à la Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu… Mon exotisme à moi il étais dans les soins psychiatriques, je me suis rendu… Maintenant c’est la retraite, ce que j’écris paye même pas le beurre de peanuts sur mes toasts, quand même y’a qu’en faisant ça que j’arrive à être â peu près bien. Voilà! Je termine, quelques mots encore pour pas trop vous dépayser, conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 13 septembre 2020

Vocalise


Bonjour! Bonsoir! J’ai fermé la télé, ce soir je vie comme si on voulait me faire planter…. La peur l’angoisse d’utiliser des photos sans permission, ai souper d’un smoked meat. Je crois qu’on veux me faire décompenser… Ça sert à rien on écris pas pour devenir célèbre… J’écris que des bêtises ce matin j’ai regardé la grande librairie, on y avait invité des femmes, je sais pas trop comment dire, je veux pas parler pour elles mais elles avaient vécu des épreuves… Je regarde trop de télévision, j’essais de lire et les livres que j’ai lu on peux pas me les enlever… C’est pas des voix que j’entends c’est le voisin qui crie, je sais pas ce qu’ils attendent pour s’en occuper… C’est pas très bon ce que je vous écris en cette fin d’après-midi, y’a des auteurs qui citent les grands écrivains, je suis incapable de faire ça… Je suis très négatif, ce que je vous écris c’est n’importe quoi… Y’a longtemps que j’ai pas eu de vos nouvelles j’arrive plus à vous plaire avec mes écritures je pense à la grotte et à la source du coteau on y montais en traversant, malgré le danger, l’autoroute vingt-cinq derrière l’école polyvalente… Autour de la maison du patriarche tout était en chantier, c’était une des premières sur la rue on venait tous d’ailleurs… Je vous raconte pas quand j’étais camelot j’avais réussis à faire faillite ça montrais bien où je m’en allais, un grand bum qui ne réussis rien, la seule chose que j’ai réussis dans ma vie ce sont mes vingt-sept ans de sobriété. Ça aussi c’est à moi on peux pas me les enlever… Quand je vous écris comme ça, ça m’apaise, je chasse le sentiment de solitude… Quand-même je me rétablis de cette sordide schizophrénie, ça été long je savait pas ce que je faisais… Je suis ému, l’automne s’en viens, l’hiver avec le masque ce seras pas facile, j’essais de trouver des souvenirs communs à toute la famille, y’en a pas beaucoup un moment j’étais pas souvent là, j’empêchais mes frères de profiter du sous-sol, je m’en excuse… Tiens tout à coup chez moi ça s’est calmé… L’angoisse m’a un peu lâché, je me confine je veux pas être victime de la COVID-19… J’étais perdus j’avais pas d’ambition et quand j’en avais j’avais personne pour m’aider, y’a quarante ans de ça la psychologie en était qu’au nouvel âge… Ça été long avant que j’admette que j’étais malade mental et alcoolique… Quand je pense à l’alcool, je pense à son omniprésence pour moi, l’alcool m’a permis de faire un bout mais à un moment ça ne marchais plus je m’enfonçais dans les bas-fonds… Maintenant j’ai tout ce qu’il me faut, je dis merci avec ce parcours ça aurait pu être pire. C’est la conclusion je dis aussi merci à tout le monde de m’avoir lu jusque-là!!! N’hésitez pas à commenter, la machine aime ça, l’épilogue c’est toujours difficile. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard

samedi 12 septembre 2020

Dire


Bonjour! Bonsoir! Il fait beau temps mais je suis un peu triste… Je devrais pas le voisin s’est calmé, chez moi c’est tranquille. Je sais pas pourquoi parfois quand j’écris je pense à mon beau-frère d’Aylmer peut-être parce qu’il raconte si bien, j’aimerais faire comme lui avec ma prose… Je suis solitaire et je pense à ce voyage à Boston avec la douce du moment… Je me dis qu’une fois la pandémie stoppé j’irai passé du temps en France à Paris et en Provence… Ce matin j’ai lu les chroniques voyage de LaPresse+ c’est ce qu’on peut faire au Québec, malheureusement j’ai pas de voiture… Je pense aux enfants de mes sœurs et aux petits enfants, j’espère qu’ils font un beau retour à l’école, je crois qu’il y en a un qui patine et joue au hockey, c’est bien… Moi je continue mon cheminement dans la sobriété ça va bien, un jour à la fois… J’essais de méditer un peu et de prier… Je pense aux changements de personnalités de ceux qui consomment de l’alcool les plus aimables et sociables deviennent dangereux et détestable… Pour vous je sais pas mais pour moi c’est comme ça. Je voudrais pas perdre cette stabilité chèrement acquise… Hier soir je regardais la télévision et je me disait que j’aurais pas été capable d’imaginer avoir un écran haute définition et un ordinateur performant, merci à mes lecteurs, celui qui est chauffeur d’autobus de la couronne nord et l’autre qui habite Deux-Montagnes, je mentionne même pas ma tablette ça fait beaucoup de bébelles… Je vous mentionne pas mes lectures, un bon livre ça bat bien des amusements… Vous écrire c’est aussi un plaisir. Je prends le temps…
Poésie?
Soir et nuit
L’envie
Le désir
Pire
Soupir
Un où deux mots
Escargots
Lents qui mirent
Désir
Vouloir sentir
 C’est une autre tentative d’une sorte de poème impressionniste, j’arrive pas toujours à toucher… Les grands textes savants c’est difficile. J’ai beaucoup lu avec l’âge je me rends compte que rien ne bat l’expérience vécu, parfois les grands maitres écrivains décrivent bien mais on comprend qu’une fois dedans… Quand j’écris je pense souvent à nos grands auteurs ceux qui m’ont accompagné pendant toute ces années autant dans mes bibliothèques que dans la Grande Bibliothèque… J’ai toujours aimé le papier… J’aborderai pas le sujet de l’intelligence au Collège d’Enseignement Général et Professionnel on m’a dis que je comprenais pas ce que je lisait pourtant… Hugo, Flaubert, Stendhal c’est quand même bouleversant de beauté n’avoir compris que ça ce serait suffisant… La littérature celle que j’essais d’écrire est souvent remplie d’orgueil pourtant je termine souvent en pleur quand les mots me font mal… Y’a aussi le savoir l’adresse à trouver le bon mot, c’est difficile, je me répète… Voilà! C’est presque la chute, vous êtes lecteurs mes seuls juges, toujours la difficulté d’une conclusion…. Je termine en épiloguant comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je souhaite que ça vous plaise. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 11 septembre 2020

Copier


Bonsoir! Bonjour! Je viens de finir un atelier une formation je sais plus trop sur Zoom. Ici j’en suis qu’au copier-coller, j’apprend un peu les fonctionnalités de Zoom. Je suis perdu dans tout ça j’avais oublier qu’on expérimentais les modes de présentation virtuelle. J’avoue que je trouve pas ça facile, je doute de ma place parmi ces docteurs ces étudiants universitaires… Pourtant au départ j’ai passé une entrevue et on m’a engagé mais comme toujours au moindre obstacle je veux abandonner… Je suis triste je vois bien que je suis pas tellement intelligent… J’essaye de me rétablir… J’ai oublié de prendre le nom de l’artiste qui présente cette magnifique enseigne de motel, ça rappelle les années cinquante l’époque où on en cachette tout étais permis, l’enfance aussi et le moment où pour la première nuit il a fallu quitter le domicile familial… Si vous voulez voir l’enseigne elle est dans l’exposition Aires ouvertes dans le quartier gay… Les motels miteux le long de la deux on s’y arrêtais pour une passe rapide, une petite vite comme on dis… À un moment dans ma paranoia je ne couchait plus chez moi, c’est là que j’ai connus les mauvais hôtels et motels. Je sais pas si vous vous souvenez du Two Hundreds Motels de Frank Zappa j’avais eu le disque en cadeau même aujourd’hui je sais pas comment le qualifier, du rock abstrait? De la musique absurde? En fait les albums de Zappa c’était toujours des concepts étranges… Il avait réussis à intituler une pièce « Shut up and play your guitar » faut le faire, c’était un grand critique de la musique populaire américaine… Mais disont que je lui laisse ses muses les Mothers of Inventions. Mais oui la semaine passée je me suis acheté de la lecture heavy et j’ai marché sur la maintenant désolante rue Sainte-Catherine, c’est triste les terrasses ouvrent tard… Plus de karaoké ça va faire des malheureux mais j’ai jamais rencontré le bonheur dans les bars… Pour revenir à Zappa le magazine Rolling Stone avait toujours des critiques particulières de ses shows… Je crois qu’avec Cheecch & Chung ils étaient l’esprit californien, c’étais pour Zappa sauté à jeun… La musique c’est plus ce que c’étais y’a différent courant chacun trouve sa niche… Je m’excuse à l’artiste qui a créé l’enseigne j’ai pas trouvé son nom, si vous le savez dites le moi je le mentionnerai. Quand je vous écris ça m’apaise, je reste un sans génie mais j’y met tout mon cœur, j’essais d’être honnête… La musique à l’époque j’écoutais celle des plus vieux, ceux qui allaient à l’université, vous voyez je tourne en rond jamais à ma place… C’est mon senti pour aujourd’hui je vous permet de rire… J’écris c’est pas la vie de rock star, je pense à la cent dix sept du regretté Tabra interprété par Éric Lapointe. Voilà! C’est la chute, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir ! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 10 septembre 2020

Fatras


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis fatigué, vous me dites c’est pas de la littérature on trouve ça dans les bouquins… Une autre semaine de passée. Je reste confiné ne participe à aucune activités de groupe. J’aurai vécu quelques crises sans parler de toute ces périodes de chômage et de maladie. Je me souviens je regardais les annonces classées des journaux pour trouver un emploi, une job, j’ai jamais été capable de les garder, maintenant je suis en pré-retraite dans un an ce seras vraiment ça… Le football américain commence ce soir… Y’a eu un temps où je fréquentais des bandits, j’avais raison d’avoir peur. Je me vois marchant seul dans la foule sur la rue Sainte-Catherine ouest, j’étais déjà déprimé la schizophrénie s’en venait… Je vous parlerai pas des femmes j’ai jamais su comment m’y prendre avec elles… Souvent je discutais avec les femmes qui avaient déjà un copain, sans parler lorsqu’elles étaient deux a s’asseoir avec moi. Je devenais fou je savais pas laquelle choisir… Tout ça c’est des confidences un psy dirais de pas vous les faire… Je pense à un cousin avec qui j’avais traversé le pont Pie-IX pour se rendre au baseball du parc Jarry, c’étais probablement quelqu’un de plus fréquentable que ma gang… Je vous raconte ça c’est des enfantillage on peux pas revenir sur le passé… Aujourd’hui je pensais à Charlie, moi j’étais un fan du magazine Charlie Mensuel, les articles et les bandes dessinées en série… À part la littérature j’ai jamais eu de grandes passions, j’étais plutôt dépendant affectif, c’étais mon malheur qui se conjugue très bien avec schizo… Je viens de terminer la lecture d’un roman cruel, ça donnait pas dans l’Arlequin… C’est toujours étonnant mes retours sur le passé quand je vous écris… J’ai jamais su diriger un canot… Mais oui, je suis vieux et j’écris pour ne pas tout rater à la fin il resteras ça et encore qui liras? La culture c’est une affaire de sociologue, ça prend du temps et parfois c’est pas tout beau, les prolétaires comme moi c’est tout juste si je sais me servir d’un couteau et d’une fourchette, je mange avec mes mains… C’est quand même fascinant de voir l’intérêt pour les téléséries je crois pas que ça existais y’a cinquante ans… Ouais! Parlant culture cette année ça auras pas été le B.B.Q. l’automne s’en viens et je crois vous avoir déjà raconté mes expériences de cueilleur de pommes… J’irai plus passé la nuit au Dunkin Donuts de Granby… Je crois que les campeurs de la rue Notre-Dame sont toujours là bientôt il va faire froid, ils ne se contenteront pas d’un refuge ça va leurs prendre un logis, la ville a acheté un édifice rue Hutchison, ça va être convertis en logement si les paliers de gouvernement s’y mettent. Quand même je sais qu’il y a encore plusieurs itinérants juste en passant Square Gamelin. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 9 septembre 2020

Trait


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est calme, je viens de terminer une petite réunion virtuelle de travail d’une fois à l’autre la mémoire me joue des tours… En ce moment je lis un roman difficile qui traite de pédérastie chez les prêtres comment peut-il y avoir des gens aussi cruel… Ça me tord le cœur. Juste de vous écrire ça je crois que vous allez vous éloigner de moi. Je sais pas trop… Le temps passe si vite et les stigmates sont toujours là, j’aurais pas cru me rendre à soixante quatre ans, je suis encore curieux de voir où la vie va m’amener… Encore réparé une chaise je vais devoir pensés a m’acheter du mobilier… J’ai parlé du voyage à Londres avec un collègue, du thé et des sandwichs que j’avais pris avec la charmante directrice. Elle était très occupée au téléphone c’était à l’époque de la réforme Barette dans le système de santé, j’avais parlé devant un auditoire de professionnel, ça devait pas être marquant je me souviens plus de mon propos je devais délirer. Par la suite à l’institut j’ai rencontré des psy français qui étais là et qui se souvenait de moi. Je continue à m’impliquer au centre d’apprentissage santé et rétablissement, Recovery College… J’essais de voir les effets de la COVID-19 sur les gens qui ont un problème de santé mentale, moi le premier. La pandémie a stoppé toute les activités, tout les comités administratifs où je pouvais participer à partir de mon savoir expérientiel… Je sais pas comment maintenant on traite les psychotiques à l’hôpital… La santé on entends parler que de ça, je me tiens loin… J’ai changé de chaise avant de me péter la gueule… Marcher dans Londres, Abbey Road, Hyde Park, Speakers Corner, Trafalgar Square, la Tamise, les pubs… C’était bien. J’ai raté la relève de la garde… Je reviens dans mes vieilles affaires c’est la nostalgie ces petits bars dans les rues où tout le monde se connait, le restaurant de poissons frais… Le temps passe j’espère un autre voyage je ne sais où après le vaccin, tout ça c’est comme si ma vie était en suspend. Cette semaine le football américain commence, je sais pas comment ils s’arrangent avec la pandémie moi j’irais pas probablement qu’ils vont jouer pour la télévision dans des stades vides. C’est long apprendre à vivre avec cette maladie qui rôde… J’ai sommeil pendant ce temps là le monde brûle… Le voisin du dessus piatonne, pas moyen d’avoir un peu de calme… Le goulag occidental ce seras toujours ça avec ses poches de solitude et de pauvreté… Bon! Je suis presque rendu à la chute ici ça circule plus le soir que le jour… Les artistes ont de la misère ils peuvent pas donner de show autre que virtuel, ça me fait de la concurrence…. Faites vous en pas j’y arrive, j’espère que vous aimez ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion je termine à la prochaine je l’espère !!!
Bernard

mardi 8 septembre 2020

Averse


Bonsoir! Bonjour! Ce soir ça va mal, les voisins piochent au plafond dehors ça sent la pluie qui tombe… J’ai peur des américains qui se promènent armés… Le voisin a recommencé a gueuler sur la passerelle, j’ai peur qu’il me tue il dit qu’il s’en fout… Je comprends l’amie qui habitais une habitation à loyer modique mais qui a laissé tomber, ils fument  ils boivent ils délirent comme plusieurs autre… Je sais pas pourquoi il est comme ça je lui ai rien fait, il se rend pas compte de tout ce monde qu’il dérange… Je laisse passer. Ça me rappelle plein de choses, j’ai pas envie d’aller coucher à l’hôtel… Maintenant c’est plus tranquille, ça sent la bouffe de « greasy spoon »… Y’a pas de littérature a faire avec le malheur, dans un refuge personne endurerais ça, je crois que ce voisin sort de prison… C’est une difficulté dans ma vie, je sais pas quoi faire c’est difficile de vous écrire. Le gars je veux pas le stigmatiser mais il est trop malade, il a pas toute sa tête la schizophrénie cogne fort, j’en ai connu des comme lui un moment, ils se sont enlevés la vie… Dans ces moments là je pense à ma puissance supérieure, j’ai pas envie de recommencer la même vie que dans la maison de chambre… J’aimerais qu’il y ait une intervention avant qu’il arrive un malheur, je suis bien seul là-dedans… Je vais rester tranquille et vous écrire… Aujourd’hui j’avais du courrier pour ma pension de vieillesse, j’en ai parlé à mon lecteur de Deux-Montagnes qui va me donner un coup de main. Je sais pas pourquoi j’ai peur de vous avoir écris ça, je vais rester aussi pauvre… Les histoires de petit vieux ça fait pas de la bonne littérature… Je pense au centre d’apprentissage santé et rétablissement, j’en ai encore à apprendre… Ce soir je me sent abandonné, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a fait une bonne pêche, de la truite,  un bon poisson… Demain déjà mercredi en ce moment c’est silencieux et angoissant… J’essaye de comprendre ce que je fait pourquoi je suis ici, j’en suis responsable… Faites vous en pas trop je suis pas psychotique, mon âme est vivante… J’ai toujours cette folie de vouloir savoir comment ça seras quand j’aurai finis mes jours… Je suis juste le fils d’un commis de camp de bûcherons dans son temps dans le bois il travaillait encore avec des chevaux… Encore une bonne odeur, du café… Des chevaux aux machines, du bureau au télétravail une nouvelle façon de faire qu’ils avaient annoncés… Bon! Je sort le moins possible, j’essaye de me tenir loin de la Covid-19, le virtuel ça vaux pas le présentiel mais on verras avec l’expérientiel, ce sont quand même un peu des mots désincarnés. Voilà! Je veux terminer sur une bonne note, pendant ce temps là on cogne les portes. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!!
Bernard


lundi 7 septembre 2020

Esprit riche


Bonsoir! Bonjour! La fête du travail se termine si ce n’étais de la Covid-19 tout rentrerais dans la normale… Quand je suis très fatigué la télévision m’abrutis. J’y entend des mots comme abattoir et au visionnement d’émissions françaises y’a des images où est inscrit le journal de Québec et dans le même programme un gars avec un fleurdelysée pas rapport sur son chandail… Un journaliste parlait des gens qui cherchent la notoriété, je me demande ce qu’il faisait là… Je pars à la chasse de mon senti de mon monde intérieur. J’écris ici parce que j’essais de donner du sens à ma vie… Blogueur! Je sais pas… Je préfère me considérer comme un écrivain du vingt-et-unième siècle comme j’ai déjà écrit je veux mettre un peu de poésie dans cette machine, un peu de ce qu’il y a de bon dans l’être humain… Souvenir de sœur Sauvé qui enseignait, elle nous montrais comment écrire l’arobas sans nous dire à quoi ça pouvait servir à l’époque le courriel existais pas… Ça remonte au temps du téléphone à roulette, les copains ont tous finis par se marier et faire des enfants maintenant ils sont à leurs retraite… J’écris pas beaucoup sur Terrebonne où j’ai fait plein de boulot, j’ai fabriqué des skis, des portes de garage, j’ai été assembleur taqueurs comme on disait dans le temps… Je travaillais toujours assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage, souvenir encore de voyager en automobile avec le patriarche on roulait sur l’autoroute vingt-cinq en écoutant Jacques Proulx qui nourrissait mes angoisses du matin… Je suis devenu ça, un homme qui essais de combattre la stigmatisation due à la maladie mentale… Je me rétablis j’ai beaucoup plus de temps fait derrière que devant… Le patriarche est décédé y’a un moment de toute façon j’arrivais plus à communiquer avec lui… J’ai plus de démangeaisons et de courbatures ça fait du bien. Parfois ma lectrice de l’Outaouais me manquait, elle et son mari on fait leurs vies dans ce pays, ils ont eu deux beaux enfants qui à leur tour ont fondé une famille… Y’en a une autre qui parfois me manque mais elle est partie pour de bon elle était malade… Elle serait fière de son fils et de sa fille… Pour l’instant ce que je regrette le plus c’est de ne plus pouvoir voyager, je reviens souvent là-dessus mais c’est une grosse part de ma retraite… Voilà! C’est mon senti y’a longtemps que je m’en était pas servis, ça me rend triste… Y’a un parfum de savon ça sent bon, avant j’avais pas peur de sortir mais j’avais pas d’argent pour les courses maintenant j’ose pas sortir…. Ça tire à sa fin pour ce soir, si jamais vous y pensez faites une petite prière pour moi c’est toujours utile. C’est un peu ça l’esprit riche la prière et la méditation, bien respirer aussi… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez- pas on y est, à la prochaine je l’espère !!! Ciao.
Bernard


dimanche 6 septembre 2020

Dérangé


Bonsoir! Bonjour! Pour le voisin qui crie je sais pas trop quoi faire. J’ai peur que ce sois un terroriste… Ça me paralyse… J’ai téléphoné au centre de crise semble qu’il n’y a que la police qui peut intervenir. Je deviens tout mêlé je confonds un voisin avec l’autre mais ce soir c’est assez calme… Je comprends mieux la stigmatisation mais l’échange le dialogue semble impossible… J’ai peur de décompensé de faire une psychose… L’ami m’a rassuré c’est bien évident que si ça devient dangereux j’appelle la police… Pourtant la journée avait bien commencé, j’ai fait une marche d’une heure et demi, me suis acheté de la lecture, un roman dur entre autre… C’est assez facile de parler rétablissement quand autour y’a que des gens qui vont bien…  Je suis très angoissé, je viens de parler avec le voisin en question, lui ai demandé si il avait besoin d’aide, il m’a répondu non mais moi à première vue je crois qu’il décompense… Je lui ai aussi précisé que si je l’entendais encore j’appelais la police, j’espère que ça va le calmer un moment… Voilà! Ça fait plus de vingt ans que j’habite ici, j’en suis toujours à ça pourtant je fais de mon mieux… Ce soir… Comment dire? J’interagis tout mes préjugés remontent à la surface pourtant je devais pas le dire que je téléphonerais à la police… Souvent les gens qui ont le plus besoin d’aide la refusent. Je comprends aussi que dans le parc en face ça crie…  Je vous livre ça à chaud sobrement. Je vais essayer de m’enligner sur autre chose, je pense à Lou qui dans le temps me parlais du « Grand Salon du Domaine Mascouche » un endroit où j’ai passé de bien belles heures, tout ces musiciens, tout ces bands à toutes les fins de semaine… Moi qui ais tant aimé la musique j’en écoute plus. J’étais à jour dans mes connaissances du hit-parade ça me permettais de discuter avec mon lecteur enseignant à la retraite et ancien disc-jockey… Lentement je me calme, j’apprécie les commentaires de ma lectrice                       secrétaire exécutive de syndicat à la retraite. J’entends plein de choses que j’ose pas écrire, y’en a qui sont encore dans le traffic de vélo volé, vingt piastres le prix d’un quart de coke… Je vous illustre ça avec un bouquet d’hémérocalle dans le parc en face…. Le voisin a qu’a parler sur un ton normal ça me dérange pas, je crois que c’est ce qui est difficile pour lui…. L’automne arrive lentement, les enfants sont à l’école y’en a qui finissent leurs saisons de baseball… Le bruit c’est un ressac ça part et ça reviens, je m’apaise… Pourtant quand je l’entends c’est l’enfer… Voilà quelques heures de ma soirée, encore un stigmate que j’ai pour les campeurs rue Notre-Dame selon moi ils sont la cause de tout ce brouhaha. Voilà c’est finis je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Si vous voulez vos commentaires sont toujours bienvenus. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard



samedi 5 septembre 2020

Soir fou


Bonsoir! Bonjour! Ce soir la schizophrénie est très présente, le voisin gueule et cogne sur le fer de l’escalier. En ce moment il s’est calmé… Je vous écrirai pas un polar, je suis pas allé à la librairie peut être demain… J’ai parlé voyage avec l’ami, Nouvelle-Zélande où Australie quand les avions reprendront leurs vols, que les frontières seront ouvertes et la Covid-19 disparue… Pour le voisin je veux pas appeler le neuf un un, je fait pas confiance à la police. Pour bien écrire semble qu’il faut pas faire de la littérature, souvenir que moi aussi je gueulais et dérangeait le voisinage. Les passants demandent au voisin si ça va il répond oui… Je crois qu’il essais de se sevrer de ses médicaments… Je me sens impuissant devant lui… Il est pas conscient de sa maladie, psychose? Peut-être… Il ramasse le ballon des gars dans le parc… Parfois tout redeviens tranquille… Je sais pas pourquoi personne, aucun intervenant s’occupe de ce gars, je pense à Pinel… Quand il se passe des choses pareilles je suis désemparé… La job que j’ai c’est de garder toute ma conscience, je suis sortis pour essayer de lui parler, j’ai pas eu de réponse. Je pense qu’il veux pas avoir affaire à moi, il reste dans son délire… Je pense à téléphoner au centre de crise mais comme c’est pas pour moi je sais pas ce qu’il ferais… Je l’ai entendus dire « ça fait du bien à mon cœur »… Finalement comme voisin j’ai changé quatre trente sous pour une piastre… Je vais rester patient y’a surement un travailleur social qui va lui rendre visite… C’est difficile de pas stigmatiser quelqu’un comme ça, il semble pas comprendre que crier comme ça c’est un manque de respect pourtant c’est ce qu’il crie respect!  Maintenant y’a de la musique, à l’entendre gueuler comme ça je comprends pourquoi y’a des gens qui sont effrayé… Il s’est peut être fait un cocktail d’alcool et de produit chimique avec les médicaments c’est assez toxique… C’est pas moi le gérant de l’immeuble, je vais rester tranquille chez moi advienne que pourras… Je rentrerai pas en contact avec lui des plans pour m’infecter au Corona virus. Je vous raconte ça c’est assez heavy, il parle de numéro de téléphone je crois qu’il veux acheter des substances, semble que possession simple c’est plus un délit… Ça me ramène loin en arrière à mes années de consommation… C’est ça le goulag occidental, tout les abandonnés du pays qui brûlent leurs économies, c’est pas le jet-set c’est le trottoir, la rue… Je sais pas pourquoi j’ai ces trois mots « désir égale danger » aujourd’hui à la radio un expert en toxicomanie parlait d’un organe du plaisir qui manquait dès l’enfance aux toxicomanes… Moi j’ai toujours des cravings mais ça dure jamais longtemps… Je remercie pour cette autre journée sans consommer. Voilà! C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


vendredi 4 septembre 2020

Invisible


Bonsoir! Bonjour! Encore des problèmes avec le voisinage, le fils de l’ancienne voisine qui envois quelqu’un, une jeune femme, le chercher à l’appartement que sa mère a quitté. Il peu pas entrer les serrures ont été changé, le gars il est un peu désorganisé… J’écoute les mots qui me parcourent la tête, comme souvent la nuit j’ai peur je confonds ça avec de l’angoisse. Je reste calmement chez-moi… C’est pas les vendredis soir du temps de ma grande folie, je préfère maintenant vous écrire entouré de souffrant… Y’a toute sorte de monde, c’est le goulag occidental un endroit où on exile les plus mal pris, les multi-poqués, les services sont-là mais la plupart nient qu’ils sont malades, qu’ils ont des difficulté. Ils trouvent  tout ce qu’il leur faut pour assouvir leurs mauvaises habitudes… Parfois je suis fatigué de tout ce brouhaha la folie me gagne je cogne à la porte voisine, je sais qu’il n’y a personne… À moins d’aller vivre en ermite dans le bois y’a pas moyen d’éviter les voisins… Je sais pas pourquoi je reçois un courriel de nouvelles de la Fédération des Travailleurs du Québec… Tout à coups ça se calme… Je pense à mes dix-huit ans à mes petits frères, j’étais pas vraiment un exemple… Je travaillais et le soir je trainais dans les bars jusqu’au moment où je suis devenu malade. Maintenant je suis revenus, je suis pas millionnaire mais en rétablissement, la vie m’a appris quelque petites choses qui me permettent de mieux vivre… Ce soir tout à coup j’ai de la peine je sais pas trop pourquoi… Soixante quatre ans j’aurai un peu vécu… J’ai terminé le mauvais roman, je vais peut-être me rendre à la librairie mais c’est pas une sortie essentielle… J’ai beau moi aussi souffrir de schizophrénie, je stigmatise le voisin qui verbalise la sienne… Je peux avoir une très bonne philosophie droit et devoirs mais quand il décompense je sais pas trop quoi faire. Le voisin c’est un grand poète qui réinvente le langage, si seulement il l’écrivait… La lumière se fait plus rare les journées raccourcissent , de plus en plus de gens font du télé-travail le centre-ville ne seras plus jamais ce qu’il était… On parle de deux où trois ans avant que tout soit rétablis, d’ici là je vais essayer de me trouver une destination voyage… Maintenant la nuit les gens sont moins insouciant ça ne les empêche pas de boire. Voilà, septembre débute un mois encore et les campeurs devront se trouver un abri. Je sais pas ce qui arrive avec les snowbirds et la Floride… J’ai une petite fringale, je vais peut être terminer en me demandant ce que je vais grignoter…. J’ai ouvert un sac de chips crème sûre et oignon… Je les mangerai pas toutes j’ai sommeil. Bon! C’est la chute l’épilogue lâchez pas on y arrive presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard