mardi 27 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore cette nuit j’ajoute ma voix de schizophrène en espérant qu’elle soit poétique. Je veux un peu trop je crois, j’y arriverai pas de cette manière-là mais j’essaye quand même… Y’a de grands souliers a chaussé dans la poésie québécoise, les poètes me sont toujours apparus comme des surhommes de Nietzche, des surhumains si j’ai bien compris autant dans la peine que dans la joie. J’ai un peu peur de jouer dans ce champ-là, peur du nazisme qu’il peut évoquer. J’ai lu Nietzche mais je ne me souviens que de ce concept. Je devrais me taire mais la nuit me rend volubile… Sous le régime nazi on m’aurais éliminé c’est ce qu’on faisait des invalides. Ce que j’écris c’est ma contribution à la société, bien maigre mais présent et vivant…  Philosophe où poète?  Je sais pas, j’ai pas réussis à développer une pensée qui a du sens, après ces longues nuits accompagnées d’éther tout ce que je peut dire est volatile… Je sais pas si je peux parler de concrétude, de pieds sur terre dans l’authenticité et la vérité. J’appelle, j’appelle
À la poésie       à cette narration
Du senti
Mais non, il avait tort
Y’a encore des causes
À la grandeur de l’homme…
Ça me vas pas trop bien, mais j’aurai un peu tenté, ce matin je vais poster le recueil au petit gars. Je vais aussi m’acheter des cahiers pour rédiger cette pièce sur laquelle on va travailler… Je sais pas si je vais être capable de travailler comme ça… J’ai demandé à Dieu qu’il me donne une réponse pour le départ à Lille, je l’ai Prié, vous trouvez ça rigolo? Mais c’est ma dernière instance quand l’angoisse est trop forte… Je plonge en moi
Et j’adore
Les pas les marques
Sur le sentier sentimental
L’amour fauché
Réchauffé
 Ce voyage, j’espère que la neige auras fondu. Je m’en vais chez les chtis. C’est la nuit étrangement je me sent comme un dimanche, je vois les poètes dans le désespoir, écrivant accompagné d’une caisse de bière, s’enfonçant dans la douleur éthylique en retirant des joyaux poétique. Vous vous demandez surement à quoi je veux en venir? Je tiens mon bout, juste dire que c’est possible, que tout est encore possible c’est pas la fin des temps on marche pas la tête haute en sifflant. J’aimerais bien que le désespoir m’abandonne.
Thématique solitude
Près du mot
Avec l’envie
D’en écrire gros
Impérial impériaux
Comme un salaud
Cette nuit j’ai essayé une autre forme, je voulais juste aller chercher des émotions différentes je sais pas si j’y suis arrivé. Lentement j’approche de la chute, je tombe ai perdus l’équilibre narratif, ça n’a pas de bon sens, si sens il y à… Je termine en pensant à ce départ, j’espère que je vais le faire. Je vais me préparer  pour la communication. Je veux rien briser, juste adorer. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Il est minuit le temps que je finisse. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cauchemar, j’étais dans l’atelier, je brisais les angles des pièces, trop aigu et coupant. Discutais avec le mécanicien de machine fixe pendait que le contremaitre passait, j’en avait peur, je cessais ma jasette un gars passait avec une job que j’aurais bien aimé faire avec la perceuse. C’était y’a longtemps tout ça, je ne suis plus là… Je pense à ce voyage, j’ai hâte d’avoir la confirmation… C’est difficile de vous écrire ce matin, je « travaille » mon senti, Lille je crois que ça vas être à la dernière minute, on disait que ça se ferait dans l’urgence, elle a changé d’endroit pour moi l’urgence. On me dis de pas m’en faire, c’est difficile, j’aimerais bien savoir quand je vais partir. J’attends, je veux pas payer de ma poche. Ce matin j’ai dormis ça m’ennuis de pas savoir si et quand je vais partir… La pression elle est là pour moi aussi. Je sais pas trop sous quel angle prendre ça cette confirmation de départ qui n’arrive pas. Douché et rasé voilà pour ce matin un doux parfum… Si c’est trop tard je peux toujours refuser de partir, la Société Nationale des Chemins de fer annonce une grève pour la mi-mars çe seras pas simple, je vais peut-être prendre l’avion de Paris à Lille. Je suis anxieux… Lavé la vaisselle, si il vous plait pleurez pas trop, j’ai souvent de la difficulté mais je m’en tire. Deux téléphones ce matin, un de l’agent de programmation qui me dis de pas m’en faire et l’autre de l’ami chargé de projet pour réviser la phrase qui me présente aux bibliothèques vivantes. Le téléphone sonne, y’a personne sur la ligne, j’aime pas ça pour moi c’est anxiogène. C’était le numéro du chargé de projet. J’ai de la difficulté ce matin, l’anxiété est là je pense au départ. Je crois qu’avec tout ça je vais me ramasser en prison. Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que je fais rien de grave… Pourtant je crois pas être un crotté… Je sais pas où est l’ennemi, celui qui m’en veux, ça fait des dizaines d’années que je vie avec cette anxiété c’est peut-être un résidu de la schizophrénie. Voilà où j’en suis avec les interdits… Bein oui! Je me fait dédommager pour mes activités, c’est pas une fortune ça me permet de mieux manger. J’ai mis la télé, l’émission judiciaire, les publicités me tuent. Je regarde ça je me sent mal, tous ces criminels… J’écoute ce que mon senti me dis, c’est rare que j’écris le matin. Demain je vais m’acheter un cahier, je retourne au papier. Ce matin bien qu’on m’ais dis de pas le faire je m’en fait. Elle est très laide cette phrase… Ça se promène dans ma tête, c’est-ce que je vous écris. Je crois que ce seras tout ce matin. Je vais terminer là-dessus en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, j’aurai écris à toute les heures. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 26 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le souffle m’est revenu ça marche mieux. J’y arriverai jamais à faire ma marque. J’écris oui mais il semble que ce sois pas suffisant. Je suis vieux j’ai pas le temps d’apprendre toute sortes de règles d’édition. Il fait doux, les voitures passent les fenêtres ouvertes et s’arrêtent au feu rouge, on entend la radio, des shows pour le retour à la maison. Le soleil est magnifique, je travaille les mots. Dans mon quartier je risque de mourir empoisonné par la circulation automobile. Vous le savez je l’ai déjà écrit. Vain! Ce sont de vains efforts. J’arrive à rien. Parfois je crois qu’on me vole des textes, c’est possible mais c’est pas grave… Ces jours ci c’est l’abandon qui m’habite, je pense à ce coach sur facebook, on peut pas le critiquer il a réponse à tout. Je veux pas imiter personne, je suis pas tant assoiffé de réussite. Je me permets d’écrire comme ça pour vous faire lire. Je peux pas vraiment écrire sur le succès je le connais pas. J’ai choisi l’écriture y’a longtemps, j’étais encore dans la dèche et ça semblait être ce qu’il y avait à faire… Aujourd’hui j’ai pas envie de m’auto-dénigrer, je sais pas où aller. Soixante et un ans, sénior sans métier, j’ai le temps de mourir avant d’y arriver. Cette semaine je commence une rédaction en groupe, je sais pas ce que ça va donner… Ça se transformeras pas en or, j’aimerais juste que ça se transforme en art… J’ai quelques idées que j’écris pas ici, j’attends je serai peut-être inspiré. Le grand écritoire on l’efface quand on veut, je veux juste écrire d’une manière correcte sans plus, pourtant c’est du délire je répète et répète c’est déjà sénile… Y’a un parfum de panure ce soir, c’est pas de la haute cuisine… Voilà c’est la fin du mois, les voleurs de vélo ont faim, y’a longtemps qu’ils n’ont plus un sou, à l’époque un vélo usagé sur la rue c’était vingt-cinq piastres. Je vous ai souvent écris que j’aimais pas la routine mais ce blog ça en est une. Un autre parfum, celui- là de métal, je sais pas si vous êtes déjà entré dans un atelier d’usinage y’a une odeur toute particulière, j’aime pas ça… C’est pas fin, comme dans finesse, ce que j’écris… Je tente d’écrire crûment ce qui me passe par la tête… Me tenir loin des clichés. Le soleil… En voilà un cliché je le laisse passé j’y arrive avec difficulté, j’aurais aimé être un vrai artiste, me semble que parfois c’est de la frime. Ce qui m’étonne c’est que je regarde des films comme cette série la Cure, qui me dérange, j’ai quand même visionné tous les épisodes c’étais désespérant, je voulais mourir.  Voilà! C’est ici que je vous ai amené ce soir, toujours dans le même univers. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!! Je vais essayer d’être de retour bientôt. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

dimanche 25 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout, j’ai dormis un peu, pense au voyage à Lille. Je devrais préparer la communication bientôt. Je vais me préparer un café. Pas encore minuit techniquement on est toujours dimanche. Je poste le recueil Spirou bientôt… J’espère que les petits gars aiment ça. Hier soir j’étais incapable de regarder la télé, c’est juste du show, du mensonge, les shows qui parlent des shows. Ces gens là nous parlent jamais de leurs quotidien, ils nous disent jamais qu’ils trouvent la vie plate quand ils font du ménage… Je suis probablement dans l’erreur, ce sont des artistes qui ont réussis. Je parlerai pas de ceux qui sont accusés de délits sexuel… C’est assez étonnant de voir que lorsqu’ils sont en position d’autorité ils en abusent… Je pense que l’émission Tout le monde en parle va surfer là-dessus longtemps.  En fait je suis jaloux j’aimerais qu’ils m’invitent à cette émission mais je crois que je saurais pas quoi dire. Les ratés on les invites pas. Bon je laisse ça là l’autodénigrement je vais essayer de me concentrer sur mon senti. Cette nuit comme souvent j’ai de la douleur, mais non je l’ai pas lu à l’ombre des jeunes filles en fleurs. La littérature ça intéresse personne, l’ami disait qu’il était accroché au livres qu’il en étais dépendant pour se « guérir » il est entré dans une bibliothèque pendant que les gens cherchaient un titre et il s’est dit qu’il n’avait pas besoin de tout ce savoir, reste quand même que quand on lui parle on a affaire à un érudit. Je pense aux médicaments à comment ça travaille l’âme… Le psy à Lille dirige ses équipes par téléphone, c’est ce que j’ai vue à ma première visite, je suis sortis de la salle j’était épuisé. J’ai pleuré… C’était à la fondation de la pleine citoyenneté où de la psychiatrie citoyenne si vous préférez.  Ça dort dur chez les voisins je les entends ronfler. J’ai terminé mon café je suis plus réveillé, je pense au train à grande vitesse en France à comment je veux pas me perdre dans la gare. Si j’y vais-je crois que je vais filer directement à Lille à ma sortie d’avion…. J’ai hâte d’avoir plus de détail. Tout ça c’est pas mon senti ça indique pas que mon âme est chamboulée, que la douleur m’agresse et m’oppresse. Je crois que pour me rendre à Lille c’est la gare du Nord. Je fais confiance si ce voyage à a se faire il va se faire. J’espère qu’à la fin du mois de Mars il y auras du beau temps en France. Le mois de février se termine, les gens commencent à avoir faim, c’est toujours la même histoire de prestataire. Encore cette nuit je vous en aurai écris un autre, me souviens du train entre Besançon et Lille, je crois qu’il y a eu un transfert à Paris. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un dimanche gris, je pense au snowbirds en Floride. Je crois que la super-maman s’en va les rejoindre pour la semaine. Il me reste qu’un magazine du recueil à lire après je le poste au petit gars… J’ai rédigé le compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. J’ai mis le chauffage c’est encore l’hiver, je pense à l’ami sclérosé à comment ça va être difficile de prendre un café dans le parc cet été. Lentement le printemps arrive, pourtant il va surement tomber encore de la neige… Je regarde mon agenda je suis mêlé le mois de mars est occupé. J’entends la sirène de l’ambulance, ça me rappelle la psychose, comment on m’amenait systématiquement à l’hôpital, la maladie mentale… Ce gars, décédé aujourd’hui, qui gobait toutes sortes de médicaments sans que ça lui soit prescrit… C’était y’a longtemps, je suis sortis de ce monde-là, heureusement… Je suis qu’un pion dans le système de santé mentale, un client, un patient… Je vous raconte des vieilleries maintenant je me rétablis, j’essais d’être émotivement stable. Y’a des percées dans les nuages on voit un peu de bleu… Je sais pas pourquoi j’écris ça… Je persévère dans l’écriture même si c’est pas facile. Tout à coup je suis tendu, je sais pas d’où ça viens, j’ai regardé la visite commenté du premier ministre en Inde on semble pas apprécié, controverse sur la façon dont ils s’habillent toute la famille. Je reviens à mon senti, je sais pas pourquoi cette tension tout à coup… Je crois que j’ai pas assez dormis et trop « travaillé » la rédaction parfois ça demande beaucoup. Je suis tout simplement fatigué… Hier les gars sont allé au hockey, je crois qu’ils se sont bien amusés. Viens d’écouter grand corps Malade, un maître! L’idée c’est pas de faire comme lui mais de s’inspirer, étrangement j’ai un déjà vu, comme si on pouvait me lire avant que j’ais terminé. J’ai pas le rythme… Moi j’ai encore peur le dimanche soir, l’angoisse me ronge me tue… Quand-même, j’espère partir bientôt, je vous en parle pas plus, pas trop. Ce soir j’ai envie de tout sacré ça là, ça donne rien j’y arrive pas. J’ai pas la patience du travail pour que ça donne un beat. Pourtant let’s go let’s meet… La rencontre j’aimerais l’avoir mais c’est pas dans mon pouvoir, j’écris n’importe quoi quand viens le soir. C’est toujours l’histoire du miroir. Y’a des poètes majeurs, moi je suis un mineur, je creuse et j’ai peur du coup de grisou, je prends mes jambes à mon cou et je courre partout. Je suis rien, l’autre est tout, moi pas très fin je cherche le pou. J’aurais pas dû écouter ça… Ce sont mes mots c’est moi que j’écris là. Bon bein voilà! Je cherche la chute, la fin, je trouve pas. Je termine comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Pour tout de suite c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 24 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de samedi à dimanche, je pense toujours à ce voyage è Lille, l’agent de programmation et deux directions vont essayer d’avoir du financement. Notre communication à été acceptée, je pense que je l’incarne bien… J’ai hâte de préparer tout ça, je vais en profiter pour passer quelques jours à Paris. La snowbird semble d’avis que je vais y aller. Je pense au beffroi de Lille, à la gare aussi. Ce que je veux communiquer c’est comment l’institut permet ce voyage, le rétablissement et la pleine citoyenneté, la rétribution aussi pour toutes nos activités comment ça semble vouloir disparaitre malgré toute son importance dans le rétablissement. J’espère que j’en dis pas trop, je vais devoir préparer la communication judicieusement. La différence d’avec l’autre demande c’est que cette fois ci c’est pour moi seul. Je me croise les doigts. Je reviens à mon senti, c’est quand même pas un voyage sur la lune que je vais faire, la France c’est civilisé, l’ami semble dire que d’ici la fin mars la Seine va être rentré dans son lit. Tout à coup je pense aux avions, à l’aéroport, au départ à comment j’aime ça, malgré ma schizophrénie je me débrouille… Je me visualise déjà à l’aéroport, j’arrive toujours très tôt pour voir le flux des voyageurs. Je vais essayer d’allonger mon séjour de cinq six jours faut que j’arrête je vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La photo qui illustre mon texte c’est une petite place à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, j’aime bien y passer quelques heures.  Dehors un gars passe et gueule je ne sais quoi, probablement un intoxiqué voilà où j’en suis ce soir… Souvenir du chauffeur catalan à Madrid, un excellent service et le sourire aux lèvres. Hier j’ai croisé le type qui avait la même adresse que moi quand il est passé au comptoir du centre local de services communautaire. Il habite effectivement le même édifice que moi… Le congrès est ouvert à tout le monde qui a un intérêt pour la santé mentale. J’ai vu que mon lecteur de Deux-Montagnes était en bonne compagnie pour le match au centre Bell, faites le message au jeune homme que la lecture s’en viens encore un recueil Spirou… Je trouve que le temps passe trop vite je sais pas à quoi m’attacher, je regarde le calendrier et les mois passent sans que j’ais rien vue. Lentement je vieillis, j’arrive pas à vous raconter une histoire qui tienne, j’écris juste ce qui me sort de la tête, je veux pas écrire de façon plus « classique ». J’espère que j’en ai pas trop dis sur le voyage, mais ça fait aussi partie de mon senti pour ce soir. Encore quelques mots pour la finale… Y’a un lourd silence qui me pèse, j’arrive pas à le traduire en mots c’est trop angoissant. Les automobilistes dans le coin pensent que la rue c’est une piste de course. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense à ce voyage à Lille, de vrai montagnes russe, un jour je pars l’autre je pars pas. Je sais pas trop si je vais étirer mon séjour, Paris est encore inondée peut-être que d’ici là la Seine vas avoir retrouver son lit. Cette nuit je ne dors pas, je vais me faire un café, ai mangé une couple de muffins. La prochaine étape je crois que ce seras de faire les réservations, d’organiser le voyage… Je sais qu’il y a des amis qui travaillent pour moi. Un séjour à l’hôtel ça risque d’être bien. J’espère avoir plus de nouvelles la semaine prochaine… Faites une petite prière pour que je le fasse ce voyage. Je crois que je le ferai seul, fin mars c’est Pâques presque le printemps… J’y croirai à ce voyage quand je serai assis dans l’avion où quand j’aurai passé les contrôles à l’aéroport… Je vais essayer de lier les deux, travail et tourisme, y’a encore des choses que je veux voir à Paris. Un ou deux jours à Lille en plus du congrès je crois que c’est suffisant pour voir le principal. À Paris pour mon court séjour j’aimerais avoir un hôtel pas loin de la rue Mouffetard. Les délais sont très court pour les réservations je sais pas si ça va être possible. Ça devrais le faire mais ça va coûter plus cher. Je vais essayer d’être là deux jours d’avance pour le congrès. Encore là c’est pas un départ certain. Cette nuit j’en ai finis avec ça, je retourne à mon senti, je suis un peu anxieux pourtant y’a aussi une sorte de calme, je suis heureux que dans l’édifice la nuit ce soit tranquille, les gens dorment et c’est tant mieux. Moi pendant ce temps-là je me triture l’intérieur pour vous donner de la chair à lire. Les poètes écrivent pas rapidement, pas plus que sur demande. Je suis pas souvent inspiré, je crois que mes lecteurs, lectrices savent ce que je fais avec l’écriture, une sorte d’exorcisme, une façon de me débarrassé  du mal encore faut-il croire à Dieu et au diable… Chaque fois je sors un peu de l’enfer je poursuis le chemin des valeurs éternelles. Je sais que pour certains d’entre vous mentionner les valeurs c’est ringard pourtant… Quand je vous écris, je suis toujours honnête ça part de ma passion intérieure, j’écoute et je vous l’envoie en mots. Samedi, je crois que l’ami va passer, on va aller prendre un café, c’est mon confident je lui parle souvent, il me ramène toujours à la réalité. Je termine, j’écoute les bruits, ça ressemble à une trame sonore des vieux films de l’Office National du Film des années soixante-dix, des documentaires… En tout cas, je vous l’aurai dit comme je peux mon monde intérieur… J’ai toujours aimé les fins de semaine c’était pas le temps de se chercher une job, voilà c’est ça pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 23 février 2018

Au présent

Bonsoir! Je viens de regarder en rafale la série La Cure. Ça me pose des questions sur ma sobriété. Je pense à mes « ennemis » comment ils aimeraient que je consomme, que je reprenne ma destruction… Mais aujourd’hui j’irai pas… J’ai trop été fou longtemps, je veux rester sobre pour respecter mes vrai valeurs. Je veux aussi continuer à donner l’exemple si par mon abstinence y’en a un qui fait un jour de plus ce seras gagné. Quand je parle de mes ennemis c’est de la paranoïa, j’espère que malgré tout on m’en veut pas… Y’a un voyage qui mijote… Je pense à l’avion. C’est terminé pour ce soir, j’ai trop visionné de documentaires. Si je rédige ça, c’est pour mieux me connaitre, j’ai souvent eu mal mais lentement je me rétablis. Je vous ferai pas de la psychologie cheap, l’âme humaine est plus grande que ça sinon à quoi bon une puissance supérieure. Je pense à tous ces destins, tous ces rêves brisés… Parfois, comme ce soir, mon écriture est nulle. La ville est grande, la vie passe après le boulot, c’est toujours ma thématique de prédilection… Parfois la solitude me travaille mais même en groupe j’ai mal. J’espère que ça va marcher pour le voyage. J’ai un peu peur mais j’irai quand même. J’ai une communication à
faire sur l’empowerment à l’institut, les innovations participatives et peut être que je vais parler de ce blog. Je pense à la gare à Paris pour me rendre à Lille. Ça rebondis de tout côté ce voyage, y’a rien de certain encore mais ce matin y’avait de bonnes nouvelles. J’essais d’être sérieux… Ça se promène dans ma tête, la vrai folie… La vérité c’est que je sais pas quoi vous écrire à part mes réflexions d’alcoolique abstinent. Je vous parle pas de la schizophrénie certains disent que c’est une vue de l’esprit. Soixante et un ans j’ai plus l’âge pour aller niaiser dans les bars, de toute façon je crois que je suis assez déniaisé. J’aimais bien quand même prendre un café dans un bistro avec ma copine mais ça vous l’avez déjà lu… Ce soir le désir d’écrire est obscur. À Lille si j’y vais, je serai le messager de l’institut. Je vais me préparer avec le responsable de la programmation. Je vous l’ai déjà dit, c’est toute la difficulté d’écrire du nouveau. Je vais prendre des notes sur les innovations en santé mentale. Quand je reviens à vous mes lecteurs, lectrices j’ai moins peur. Mon malaise c’est un peu calmé y’en a de vous qui vont dire que mon écriture tiens de l’obsession, c’est possible. Ça me soulage écrire, je suis peut-être trop ambitieux,  j’aimerais passer à l’histoire, c’est une autre espèce de folie. Ça sent les frites comme dans un restaurant graisseux… Je me vois l’été sur le bord de la deux, le chemin du Roy. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 22 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nui je pense au cauchemar, on racontais avoir rêvé d’un local blanc avec plusieurs portes et une femme avec un haut de forme qui nous dirigeais, tout ça je l’ai pas vu c’était raconté dans le cauchemar… Hier soir j’ai encore eu beaucoup de plaisir à regarder des Racines et des Ailes et tous ces gens qui tentent de relancer la France rurale c’était sympathique. Il est tard dans la soirée de jeudi, me suis levé et j’écris, encore cette semaine une émission qui disait que la poésie étais morte, mais non c’est juste qu’elle porte tous le désespoir du monde. Je mélange pas les chansonniers et la poésie… Encore une fois je puait, ai pris une douche et me suis parfumé… Bientôt vendredi, je ne cherche plus l’ivresse, je veux parler de mon rapport avec l’oralité comment je buvais au goulot de la bouteille, plusieurs dirais que j’ai pas été sevré, la bouteille à mes lèvres et c’est terminé je descends aux enfers… Je sais pas si les alcooliques font des fellations par procuration à téter le goulot de la bouteille qui a une forme de phallus, pourtant à côté y’avait un petit verre de fort, du scotch, on en faisait cul-sec… La dernière fois que j’ai rencontré un représentant de bière, il m’expliquait que la bouteille valait plus que ce qu’il y avait dedans. Je pense aux bières en fût, c’est surement très payant… J’ai abandonné le vaisseau, c’était le radeau de la méduse, j’essayait de ne pas sombrer j’ai survécu ai atteint le rivage… J’aimais bien manger des biscuits salés avec des langues, des saucisses, des œufs dans le vinaigre. Rien de très nourrissant, j’avais souvent la diarrhée. Il y eut un temps où je mangeais de vrai repas à la brasserie, dans les émissions de voyage je suis toujours étonné de voir comment on mentionne, tous ces bars tous ces bistros avec des vins à n’en plus finir. On semble pas pensés que plusieurs d’entre nous somme pas intéressé par l’alcool, la musique le tapage c’est terminé, je préfère le silence et la méditation… À la taverne les gars s’assoyaient avec moi, on collait les tables, mais est venue un moment où j’avais plus d’argent, où je ne pouvais plus boire qu’une bouteille de vin par mois, j’étais idiot. L’argent est revenue je l’ai bue vous savez tout ça, c’est terminé depuis des années mais les poètes sont parfois de tristes alcooliques. Plutôt que le goulot pour se soigner vaudrait peut-être mieux qu’on se serve d’une suce, comme un nourrisson, un grave retour en arrière. C’est de la folie ce que je vous écris là, j’ai pas de pouvoir sur la bouteille, je me vois assis au bar à regarder le temps qui passe sans dire un mot… La mort m’attendais, je l’ai déjoué j’ai arrêté voilà j’ai finis de cuvé. Je m’arrête là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, jeudi matin, je pense pas être intemporel. Les gens s’en vont au boulot, ça sent déjà la fin de semaine, ceux qui ont des enfants la préparent avec des activités. Je crois qu’il y auras pas de patinage il fait trop doux, ils vont peut-être aller glisser où au cinéma… J’aurais de la difficulté si j’avais des enfants j’ai déjà plus d’idées… Hier j’ai regardé le canal évasion, des émissions voyages c’était très intéressant, y’a longtemps que j’avais pas regardé six heures de télévision. San Francisco, Rome et on termine avec Paris où j’ai bien envie de retourner mais avec le copain on parle plutôt d’un voyage en Thaïlande… J’ai toujours ce désir de me retrouver à l’aéroport pour un départ, je suis maintenant bien réveillé comme si je partais ce soir… Semble que mon chien est pas mort pour le voyage à Lille, j’attends les nouvelles. On est dans la dernière semaine de février, j’essais comme toujours de me connecter à mon senti. J’ai pas à sortir aujourd’hui mais je dois quand même renouveler ma carte de transport en commun. Je suis tout déphasé, j’essais toujours… Je pense à une ressource pour trouver du travail, elle s’appelle l’Arrimage mais maintenant je suis arrimé à l’écriture, de toute façon tout ce qu’on m’offrirais c’est du travail d’entretien ménager où de garde de sécurité, ça m’intéresse pas… J’ai pris mon café, je pense aux avions, à l’aéroport comme toujours tellement obsédé que j’y reviens. La semaine prochaine je vais acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais aussi parler avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui s’y est rendue trois fois. Sur mon ordi y’a un bouddha qui veille sur moi, je connais pas les rituels bouddhiste, je me contente de le regarder. Ce matin je suis vide pourtant je cherche à nommer les choses comme le désir, la nostalgie et plus souvent l’anxiété et l’angoisse quoi que ce matin mon senti est pas comme ça… Le jour se lève souvenir qu’à l’époque à cette heure-ci j’étais déjà au boulot, je passais la serpillière dans les installations des piscines olympiques ça à pas duré longtemps. Je suis plus tordu que la moppe… Y’a une odeur de graisse de fast food je vais à mon petit déjeuner. Bon! Parfois j’ai envie de terminer ça au plus sacrant, mais les textes sont pas toujours égaux comme mon senti est pas toujours le même… J’ai mangé je vais terminer ça et retourner me coucher… J’y arrive! J’y arrive! J’ai un petit mal de tête, ça arrive pas souvent, quand le temps est plus doux j’ai moins de difficulté à marcher. Je termine et je retourne dormir, y’a toujours ce parfum, j’ai le nez sensible. Je pense aux snowbirds qui se baignent dans la mer en Floride. Voilà je les salue! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque- là!!! Ce sera tout pour le moment, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 21 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! En voilà deux rapprochés, ce matin j’ai fait prendre d’autre photos pour une affiche des lectures offertes par les libraires indépendant du Québec. Février tire à sa fin, encore une semaine… J’ai remarqué que lorsqu’il fait moins froid j’ai moins de difficulté à marcher… Je pense à toutes sortes de voyages que je veux faire. J’aimerais beaucoup prendre l’avion pour Outre-mer. J’attends je lis je regarde, ce temps ci de l’année y’a des vols pas cher… Le soleil me manque, je vous écris et quand je fais des fautes de frappe, je pense que quelqu’un à déprogrammé ma machine, paranoïa!!! Je m’arrête et je réfléchis… Soudain un appel téléphonique de l’étranger, je réponds et personne ne parle. Dans le « journal » un cinéaste parle d’une langue québécoise qui disparait, du manque d’héritier, je me sent touché tout ce que j’ai trouvé a faire pour renforcir le français c’est d’offrir des bandes dessinées au petit gars, même la matriarche à de la difficulté à garder cette belle langue d’antan. Quand je vous écris j’espère que ça participe à la survivance d’une langue. Je me souviens de la conversation que j’avais eu avec ce monsieur à Paris, il me comprenait très bien mes autres visites aussi en province de Paris et en département outre-mer les gens me comprenaient aussi très bien. Souvent avec la matriarche on parle du temps qu’il fait comme des marins sur un vaisseau à voile, on parle du vent, du grand vent parfois elle a d’autre expressions maritimes du temps des goélettes, dont je ne me souviens pas… Le patriarche et elle avait beau pêché dans les lacs de la côte-nord la mer étais jamais loin. Souvenir de mot péjoratif, j’essais de trouver, parfois la matriarche à aussi de la nostalgie pour son enfance sur une ferme, elle aime bien les émissions qui traitent du terroir. Je suis pas d’une famille urbaine, je crois que ma génération est la première en ville… J’ai pas fait d’enfant de toute façon ils auraient pas hérité de grand-chose comme dans la chanson Papa was a rolling stone… Je me serai quand même ancré dans ce quartier que j’ai surnommé le goulag occidental. L’ancien faubourg à m’lasse, ça aussi se perd enfin s’est perdus. Y’a des choses perdus je sais pas si c’est à cause de l’éducation où des communications, bien sûr qu’on écriras plus jamais pareil et encore faut avoir pris le temps d’apprendre. Dans mon milieu c’est pas des intellectuels. Je peux quand même pas dire que j’en suis un, juste un fou… Voilà j’ai soixante et un ans, je partirai encore juste pour reprendre les voyages que j’ai pas fait dans ma jeunesse, elle à pas été formé. Je suis très montréalais, cette ville m’a vue dans tous mes états de l’euphorie à la psychose. Je m’ennuie pas de l’hôpital, ce matin je suis allé à l’institut je cherchais le bureau de quelqu’un deux jeunes femmes m’ont répondue dont l’une avec un ton méprisant. Merci!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petit matin, j’ai rêvé que j’étais avec mon copain et une gang de gars, là-dedans y’avait un gros bonhomme qui faisait la cuisine, il grillait de la viande pour lui seul. Moi je cherchais une poêle pour un énorme morceau de foi après lequel y’avait une attache en plastique que j’ai enlevé. Sur la table y’avait des petits pains et de la laitue… et tout d’un coup je me suis réveillé. C’est mon senti endormis du matin, plus tard je vais à l’institut pour des photos… Je suis très occupé au mois de mars, lentement je me réveille… Me suis rasé, ai pris une douche des matins comme ça me font toujours pensés aux voyages. Je pense à la plaza Mayor de Madrid et à la statue de Philippe III. J’y étais l’été passé… Beaucoup aimé me perdre dans Madrid… Mon parfum c’est le Burberry Brit Rhythm, il sent très bon. J’ai ouvert la radio, ce sont les actualités, ça m’intéresse pas… Je pense plus à l’aéroport à comment j’aimerais partir, attendre pour un départ. La neige fond, y’a des gens qui devront prendre garde aux inondations… C’est le matin très tôt, je suis pas très inspiré. Je me suis recouché, maintenant c’est le vrai matin il fait clair. J’ai dormis une couple d’heure… L’angoisse est partie, hier j’ai finalement retrouvé le texte que je cherchais dans mon ordi. J’étais content. Je veux terminer ce texte, c’est pas fort. Je vais me préparer un café, je veux écrire trop vite j’y arrive pas. Je vais peut-être le terminer plus tard ce texte… J’entends pas mon senti, il me dis rien, rien que des balivernes des histoires sans nom comme disait l’autre je me sent tous chose y’a pas de raison… J’attends un coup de téléphone du médecin, où de l’infirmière, ils ajustent ma médication pour la tension. Je veux finir d’écrire celui-là avant de sortir, je vais y arriver mais quand je suis trop pressé ça donne rien de bon… Ce sont des urgences que je me donne, j’attends pas c’est pas le corridor de l’hosto… J’avais complètement oublié l’avoir mis de côté ce texte… J’écoute ce que ça me dis, j’y vais, j’y vais pas, je crois avoir le temps encore pour quelques mots. J’écris comme si c’était une sorte de fuite, pourtant je devrais être plus calme plus posé mon senti me fait pas mal. Ce matin je vous illustre ça avec la statue de Philippe III . C’est rare que j’écris avant d’avoir une activité, souvent j’attends et je tourne en rond avant de partir. J’arrive toujours un peu trop d’avance et je tue le temps comme je peux… Ce seras pas le texte du siècle, je suis pas assaillis par mon senti… Au moins je sens bon, mais y’a pas de parfum pour les photos, on est pas rendus là. Je termine sur ces niaiseries en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je m’y ferai jamais. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 20 février 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Il fait doux, il pleut, on pense déjà à la cabane à sucre, du sirop d’érable… Ce soir c’est tranquille, mon senti est en paix… Parfois c’est con ce que j’écris. Je devrais me censurer. Aujourd’hui j’ai lu le recueil Spirou, vous direz au petit gars qu’il s’en vient. La lecture des bandes dessinées me détend. Une chronique par jour ça me demande beaucoup, je souhaite la bienvenu aux nouveaux, nouvelles, lecteurs, lectrices… Je sais pas trop quoi vous raconter on dirais que j’ai fait le tour de mon jardin… J’ai mis deux jours à chercher un texte dans l’ordi, je l’ai finalement trouvé comme si le fait de parler à une amie m’avait détendu assez pour chercher au bon endroit. Ce soir la paranoïa est absente, c’est bien… Je pense encore à l’Europe, à la France, l’agent de programmation à pas tout jeté par-dessus bord, il attend une réponse pour la communication qu’on voudrais faire, si c’est positif il essairais de m’envoyer là-bas. Je me croise les doigts. Hier, j’ai envoyé les documents pour mon rapport d’impôt à mon lecteur de Deux-Montagnes, tout semble O.K. Au mois de mars je vais être occupé, j’irai dans quatre bibliothèques vivantes où je suis un livre. Je commence la rédaction d’une pièce de théâtre, et je participe à une lecture offerte par l’association des libraires indépendants. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je cherche comment écrire de la poésie, parfois elle est obscure plus obscure que tout ce que je peux écrire quand j’essaye de mettre des mots sur ce que je ressent dans le moment présent. Y’a toujours tout ce babillage, ces mots qui ne sont pas essentiels qui demandent de prendre le temps pour les choisir… J’aimerais vous dire, j’aimerais vous dire afin de briser le silence des malaises provenant de l’enfance… S’agit pas d’une analyse, je laisse là la psyché. Demain je me rends à l’institut pour une séance photo. Vous avez peut-être besoin d’un fil conducteur dans la lecture de ce que j’écris, j’arrive pas à raconter linéairement, vous développer ça comme une belle histoire un beau conte, c’est à l’intérieur de moi que ça se passe ce sont des remous comme dans une rivière dangereuse au printemps. Parfois j’arrête et je cherche, souvent ce sont des souvenirs que j’ai déjà écrit… Je suis à court d’invention. Je pense aux grands philosophes et poètes grecs. Je les ai lu mais j’ai rien retenus. C’est pas brillant tout ça, la nuit m’ennuie, j’écris, je survie… J’essais aussi de vous toucher je sais pas si j’y parviens, l’émotion manque parfois… Je recommence toujours, la roue tourne comme la meule du moulin elle broie mon senti pour en faire une farine du terroir, une farine qui sans levain ne sert à rien… Voilà j’en suis au pain, et au fournil mais rien ne lève. Je termine donc et j’attendrai la levée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà pour moi c’est la chute. À la prochaine j’espère!!!


Bernard

lundi 19 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La soirée est bien commencée, ça coupe la routine d’écrire toujours à la même heure… Cet après-midi j’ai regardé une émission qui passait au rayon x l’aéroport de Francfort, c’était très intéressant, ils expliquaient l’atterrissage d’un énorme avion et j’ai beaucoup aimé les experts qui gèrent les foules, ça me donne le goût de prendre l’avion, de vivre ces moments d’attente avant le départ… Plus je vous écris moins j’ai de secrets pour vous. Avec l’écriture en ligne on a pas la distance que permet le livre, je suis tout près de vous, vous pouvez me questionner tout de suite… Parais que Facebook est de moins en moins populaire chez les jeunes. Il me semble que le blog reste toujours une belle plateforme pour qui veut écrire… Je sais la légitimité est pas là, pour beaucoup ça a pas autant de valeur que l’imprimé, d’autre vont dire ce ne sont que des mots pourtant… Écrire c’est pas une mode faut savoir, je disais à un copain qu’en écriture on pouvait pas se permettre d’être juste pas pire, qu’il faut travailler et je dirais s’investir dans ce qu’on écrit. Je pense à ces courriels que je recevais, des cours sur comment écrire et comment faire pour être édité, j’y crois pas… Cent fois sur le métier remet ton ouvrage ça j’y crois beaucoup, c’est pour ça que j’écris beaucoup, à tous les blogs j’essais de m’affiner, mes textes j’aimerais bien qu’ils soient comme un bon vieux fromage… Je sais je suis n’importe qui, je devrais pas donner de conseil. J’aime pas beaucoup l’écriture uniforme lu partout. Comment vous dire ma difficulté à faire de belles images, de belles métaphores, ce qui est facile pour moi ce sont les lapsus, prendre un mot pour un autre, je me souviens d’avoir lu ornière en voulant dire une sorte de buisson quand ce sont les traces que laissent une voiture sur le chemin. Ça ressemble peut-être à un laïus ce que je vous écris là, mais je suis aussi fort sur le pléonasme… Je me répète à écrire les choses dans le même sens. La semaine prochaine je commence l’écriture en groupe d’un texte inspiré d’un de nos grand auteur décédé récemment, je sais pas si je vais être capable de le faire, c’est un défi… Si ça marche pas j’abandonnerai tout simplement. J’ai quand même hâte de commencer… Voilà je viens de nettoyer mes lunettes avec le souvenir de Johnny le guitariste qui nettoie les miennes, il était assis au bar il voulait me faire comprendre que je voyais pas clair… Une anecdote, ça reviens souvent dans les mêmes lieux mes histoires, ce soir j’avais presque réussis à pas mentionner mes vieilles habitudes. J’y vais pour finir sans trop me poser de questions, en pensant à ce sympathique prof de CÉGEP. Je pense qu’il a fait une bonne job avec moi. Je suis content de l’avoir rencontré. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 18 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Votre insomniaque de service est encore devant son écran. Je croyais être tôt le matin mais c’est encore la nuit… Ce matin je vais à une réunion de mon groupe d’entraide, ceux que je vois là sont des gens qui ont souffert, aujourd’hui c’est une réunion administrative je crois pas y dire grand-chose… Je vais attendre la semaine prochaine pour acheter le Lonely Planet de la Thaïlande… Hier j’ai écouté l’émission entre le Lot et la Dordogne des Racines et des ailes https://www.youtube.com/watch?v=1sjyCJfXEgk c’était magnifique ça me donne l’envie de retourner en France. Je regardais ça et je me disais j’aime beaucoup les français. En tout cas de la façon que les montre cette émission. Les beaux paysages de même que les villages et bâtiments historiques, les supers artisans du terroir et les places du marché magnifiques. Je sais bien qu’ils embellissent les choses mais ça me donne quand même le désir d’y retourner. Pour l’instant c’est pas ma destination privilégiée, j’irais plus vers l’Asie… C’est pas avant l’automne prochain, ça donne le temps de se préparer. Cette fois ci je partirais pas seul, je sais que vous me le souhaitez ce voyage, faites une petite prière… La matriarche et moi on regarde pas mal les mêmes émissions, des voyages et des pays à faire rêver… Je veux aller voir ailleurs si j’y suis, du nom d’une célèbre émission de radio française, c’est plus la bas si j’y suis https://la-bas.org/ je l’ai écouté longtemps celle-là, sur ma machine. Maintenant j’écoute la radio des copains http://www.antenne.qc.ca/  l’émission Folie Douce qui traite et essais de démystifier la maladie mentale. Je sais que c’est pas écris dans mon front la schizophrénie, mais souvent les gens me regardent d’un drôle d’œil. Je reviens à ceux qui appellent les médicaments des peanuts c’est un grand manque de respect… Ce sont des espèces d’orthodoxe de la maladie, ceux que j’appellerai péjorativement des guéris… Quand on sait qu’il n’y a pas de guérison mais juste du rétablissement… Je sais pas pourquoi je pense aux centres de dégrisements, j’y suis jamais allé avant même d’arrêter je savais pas que ça existais… Combien y’en a qui vont se perdre dans la nuit, se retrouver sans un sous, sans un endroit pour dormir, ils vont tout boire puisque de toute façon y’a plus assez d’argent pour louer une chambre d’hôtel. Bientôt trois heure et on va marcher, marcher dans le quartier gay et peut-être se prostituer pour avoir un endroit au chaud. Je sais pas pourquoi cette nuit j’en viens encore à ça, les voitures passent et me font peur… Je suis bien chez moi, y’a pas de last call pour terminer. Je prends mon temps. J’aime les nuits calmes où j’ai pas besoin d’appeler le neuf un un, l’appartement remplis avec deux policiers et deux ambulanciers et moi non-violent. Cette nuit je termine comme ça, je vous laisse avec mes derniers mots. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Mal à la fesse, souvenirs d’injections d’antipsychotique retard, toutes les trois semaines… C’était ça où la folie, la maladie mentale a fini par s’atténuer… J’ai de la difficulté quand on fait l’amalgame maladie mentale et tueur comment vous dire cette douleur maladive, ce besoin de soins… Parfois on me laissait retourner chez moi sans atténuation de la maladie, j’avais mal mais mal à en pleurer, douleur morale mêler avec l’excès de consommation, le désir d’en finir… C’était y’a longtemps déjà ça m’a gâché la vie, la schizophrénie. Je vivais toujours avec des retours à l’urgence de l’hôpital, parfois on me gardait dans les corridors de l’hôpital d’autre fois on me renvoyait avec un rendez-vous pour le lendemain à l’urgence psychiatrique. Je me suis perdus là-dedans, je savais plus ce que je faisais là mais j’avais toujours mes angoisses paranoïaque… Je rencontrais le psychiatre qui à part les médicaments semblait bien impuissant à m’aider dans mon rétablissement. Haldol, Lagarctil, Piportil, Ativan, Kémadrin voilà avec quoi on me soignait ça faisait aussi mal que la maladie. Je devrais pas vous dire ça, j’en révèle trop… Mais je préfère vous écrire qu’appeler le neuf un un et prendre l’ambulance pour l’hôpital. Maintenant mon mal il est pas vraiment urgent… Je peux pas expliquer comment ça s’est passé la dernière fois qu’on m’a hospitalisé, un vieux psychiatre m’a parlé en me disant je crois que le monde de l’hôpital était artificiel, que personne ne vivait là je crois, étrangement mes psychoses ont cessé… J’avais aussi essayé de me pendre dans ma chambre, on m’a mis sous observation la nuit avec des caméras. Je vous raconte ça c’est loin derrière, je jurais à n’en plus finir… Cet après-midi je veux pas y aller, ça fait moins mal et je vois pas ce que pourrais faire des étrangers. On ne garde plus les fous, ils sont tous libre et peuvent refuser les soins moi je les ai accepté je savais que j’en avais besoin. J’avais quand même peur dans l’aile psychiatrique… Des jours et des jours à faire l’aller-retour, c’était la comorbidité cette façon de se tuer à consommer mais un jour j’ai tout cessé, je suis devenus un peu plus équilibré. Je vie un peu plus en paix, l’hôpital maintenant je peux m’en passer, j’espère que je ferai pas de rechute, je suis moins malheureux. C’est pas de la romance c’est vrai autant que peux l’être une hallucination. Des heures et des heures à attendre la nuit à l’urgence souhaitez moi que ça n’arrive plus, j’ai longtemps été en pleurs, d’autre fois je ne parlais plus muet j’attendais… Je croyais qu’on pouvait voir ma schizophrénie en me regardant… La dernière chose que je me rappelle avoir raconté à un psychiatre c’est « Moi j’écoute plus la station de radio CHOM c’est fait pour les chômeurs! » Voilà! C’est mon senti pour aujourd’hui. Je termine là-dessus en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! J’ y ai mis tout mon espoir, à la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit et je suis debout. Je remercie les lectrices pour les commentaires. Beaucoup de temps encore avant de vraiment croire à ce départ… On a lancé l’idée je sais pas où elle va tomber. Ce soir il fait chaud chez moi, je pense à l’ami avec qui je dois partir, si ça se fait ça risque d’être sympathique… Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a conseillé d’acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais attendre encore un peu… J’ai quand même hâte de me retrouver à l’aéroport et d’attendre l’avion. Les avions j’aime ça je trouve que c’est un beau mode de transport, l’aéroport aussi les arrivés et les départs. De longues heure de vol pour la Thaïlande des escales dans différents aéroports, c’est toujours possible d’aller faire un tour à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau avant de partir, juste pour sentir l’émotion des départs. Un petit message pour mon lecteur de Deux-Montagnes je marche toujours même si c’est difficile ça semble pas vouloir se rétablir mais je lâche pas. Dans le moment y’a un parfum d’encens pourtant je suis pas encore au temple… Dimanche, j’ai jamais travaillé le dimanche, c’était toujours une longue journée, souvent on ne pouvait pas boire, la brasserie étais fermée on savait pas quoi faire parfois on allait au cinéma,où on regardais à la télé la reprise du film biographique sur le clarinettiste Benny Goodman ça se terminais toujours par son mariage, comme si après y’avait plus rien. Cette nuit je sais pas où vous amener, un peu de neige est tombé, un temps y’avait ces dimanche tout de mélancolie, d’ennuis de je ne sais quoi, il a fallu que je vive un peu avant de me rétablir. Je rêvais d’un autre temps, d’une autre époque de ma vie. J’avais l’affect dérangé, ma concubine m’avait mis à la porte j’arrivais pas à m’en détacher, ça faisait mal pourtant c’était pas de l’amour ce niaisage à la porte de chez elle. Ce sont des souvenirs douloureux, je recommencerais pas ça… Ça fait plus de trente ans tout ça, j’étais pas Don Juan… Je suis un peu étourdis par tout ce temps qui est passé, maintenant je suis seul dans ma tanière et j’apprécie. Toujours le parfum qui me rappelle différents voyages que j’ai fait, les chambres d’hôtels… Pourtant cette nuit je suis chez moi, j’ai un coup de blues… Je crois être un homme transformé, j’ai le senti désaffecté, je pourrais quasiment dire désinfecté. Je pense aux chambres de bonnes de Paris c’est surement très difficile d’y vivre… Je sais pas vers quoi vous amener pour terminer, souvent quand on se promène sur les grandes rues on croise des femmes au parfum sublime, c’est à faire rêver… Ici l’hiver on a pas le temps de s’arrêter pour respirer ces parfums. C’est le petit matin j’essais de terminer, quelques mots pour dire que j’apprécie votre lecture. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Malheureusement le sens olfactif y est pas. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 17 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, ce matin je suis allé marcher dans le village, en tout j’ai marché une heure sans arrêt. C’est pas beaucoup mais j’essais de m’y remettre… Ça me fait mal de marcher maintenant, je sais pas ce que j’ai, si c’est mon âge? Je veux pas arrêter… J’ai peur d’être très malade, j’en ai parlé au médecin il a rien dis sauf examiner ma tension… Ce soir je suis incapable pourtant il me semble que j’ai fait de mon mieux… Je trouve l’hiver long, cet après-midi j’ai pas dormis. J’essais de vous écrire comme toujours à partir de mon senti, c’est toujours des tentatives… Pour souper j’ai mangé des hot-dogs à la saucisse tofu. J’essaye de manger mieux voilà encore une autre tentative… Je commande pas de film à la télé, j’économise pour un futur voyage, si je suis pas mort d’ici-là. Ce soir j’ai beau avoir la volonté de vous écrire j’y arrive pas… Lentement la nuit arrive et j’ai peur de la maladie… Le patriarche a vécu quinze ans après sa retraite si je suis chanceux ce seras ça pour moi aussi, c’est angoissant… Mes souvenirs je les ai tous écris, j’en fabrique quelque un aux enfants en leurs donnant des bandes dessinées. J’ai toujours trouvé ça réconfortant dans mon enfance ces énormes recueils Mickey qui venait de chez Emmaüs. Je sais l’imprimé c’est d’un autre âge quand même c’est du bel ouvrage. C’est un peu un héritage que je veux laisser, comment étais le monde avant l’internet, les réseaux sociaux, mon bôf parlait de choses surannées, je crois qu’il faut que ça passe par là avant de devenir vintage. Je sais pas ce que je cherche à lire des bandes dessinées, je parle pas de roman graphique j’y crois pas. J’ai pas de muse plus que d’égérie, je vous écris ça seul sans accompagnement de toute façon ça donnerais que des prises de becs… Je trouve l’hiver lourd dans le goulag occidental en face du garage de la société des transports de Montréal. Le samedi soir à toujours été plus tranquille, les gars s’occupaient avec la famille de leurs fiancées, quelques un juraient à leurs douces de ne plus jamais boire pour recommencer tout de suite la semaine suivante. J’aurai pas construit grand-chose sauf ces quelques mots que j’oserai pas appeler œuvre. Après le jeune fou je serai devenu le vieux fou de qui les plus jeunes vont se payer la gueule. J’aurai tout raté mais j’ai quand même pas jouer à ça, le gars straight. Parfois j’écris trop vite, je veux pas terminer, je prends plaisir à cette prose. Je pense aux sorties que je faisais je voyais pas l’heure de rentrer. C’est y’a longtemps déjà maintenant je veille chez moi. C’est pas une manie c’est la schizophrénie qui me tiens à terre avec les « hallucinations ». Voilà pour les explications. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! L’espoir est quand même bienvenu. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 16 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On est pas encore samedi. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a donné plein de conseil pour un voyage en Thaïlande. J’ai encore beaucoup le temps d’y penser mais c’est très attrayant. Hier une mésaventure au centre local de services communautaires, la personne, un asiatique qui passait au guichet avant moi a donné une adresse qui ressemblait étrangement à la mienne. Je lui ai demandé si c’est bien cette adresse là qu’il a donné mais il semblait pas comprendre. J’hésite à dire que j’ai eu une hallucination… Voyage! Voyage! On m’a conseillé d’acheter le Lonely Planet de la Thaïlande… J’ai encore le temps d’y penser mais je crois que ce serait un voyage amusant avec l’ami col bleu. C’est la soirée de vendredi à samedi, le début du week-end. Je remercie mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord ses conseils sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Le fils de mon ami col bleu devrais être de retour jeudi prochain, lui aussi va nous en dire plus. Je me le met bien en tête ce voyage-là, c’est surement très beau… Si je m’écoutais je partirais demain matin. J’ai déjà hâte d’être à l’aéroport. Ça m’a fait du bien de dormir ce soir cet espèce de vide au plexus solaire s’est apaisé… Je reviens avec mon senti, la rue Sainte-Catherine est très tranquille. De ce temps-là j’aime bien écouter les émissions de voyage au canal Évasion à la télévision… Dans deux semaines je commence les ateliers de rédaction d’une pièce de théâtre. J’ai quelques idées mais je sais pas si ça va les intéresser, c’est certain que des ateliers d’écriture ça peut-être questionnable comme soin à la maladie mentale, mais ça m’aide ça m’aide vraiment… Je sais que pour plusieurs, judéo-chrétien entre autre, le travail se doit d’être une torture, moi si ça deviens ça je m’en retourne chez-moi. Je sais le temps va passer vite, je verrai rien et je serai assis dans l’avion. On m’a conseillé Air China y’a des correspondances pour la Thaïlande semble que c’est pas cher. Je pourrais en profiter pour visiter Beijing… Je dois la garder vivante cette flamme de voyage… Là-bas pour manger c’est pas beaucoup plus cher qu’ici… Je m’y vois déjà en balade sur la plage. Je sais je suis un pauvre fou, je vais attendre quelques mois et je vais contacter l’amie agent de voyage. On a pas décidé encore où on allais en Thaïlande, ni même si on y allait on laisse l’idée se développer. J’ai commencé à regarder, ce seras une des rares fois où j’aurai hâte à l’automne… Voilà c’était un peu ça mon senti ce soir… J’aurais jamais cru partir à l’aventure comme ça. Je vais espérer le faire. Je termine ça et je retourne aux émissions de voyages à la télévision. Paranoïa j’entends des voix dehors je crois qu’ils gueulent après moi. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je recommence la rédaction de ce texte, la Thaïlande est attirante malgré que j’ais un peu peur à cause des histoires de drogue. Je vais en parler au copain col bleu et au lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je pense qu’il y est allé deux fois… Je vais attendre une couple de mois pour faire les réservations. Je pense qu’on volerais sur un A-350 d’Airbus équipé de moteurs Rolls-Royce mon lecteur technicien à cet endroit serait fier de le savoir. J’ai comme pogné le fix sur la Thaïlande je sais pas pourquoi, je crois qu’on peut se loger et manger pour pas cher je vais m’informer auprès de mon lecteur chauffeur d’autobus. Je sais pas si le copain serait d’accord qu’on fasse affaire avec mon amie agent de voyages… Je suis pas partis encore, je réfléchis partir avec un compagnon de voyage c’est surement très différent. Je partirais pour un mois, je sais que le copain veux partir plus longtemps, moi j’ai pas vraiment les moyens pour plus, tout ça c’est mon senti de cette nuit. Je me donne le temps de changer d’idée… J’aime pas tellement attendre des mois avant de partir. Je suis bien à l’aéroport quand je monte dans l’avion, je vous l’écris et je me sent un peu euphorique… L’écran m’hypnotise, je vois pas la nuit passée. Je peux toujours changé d’idée pour le moment c’est comme ça… Y’a aussi le Viet-Nam, le Cambodge, le Laos tous des pays très exotiques… Quelqu’un m’a aussi parlé de l’Amérique du Sud mais je crois pas… Y’a des voyageurs qui veulent toujours économiser sur tout, pour moi c’est pas une bonne idée… Y’a toute cette idée qu’un endroit touristique c’est pas bon!  Mais pourquoi pas, je suis un touriste veux veux pas. Cette nuit je vois pas le temps passé, en voyage je veux surtout pas chercher les ennuis. Tout ce que je veux faire c’est m’asseoir profiter de la chaleur et du paysage. Ces derniers textes sont illustrés par des photos de mon lecteur chauffeur d’autobus de la rive nord, ça donne envie d’être-là d’y aller. Je vais laisser mijoter tout ça, en parler et je verrai si je pars où pas. C’est loin encore avant de partir l’hiver est pas finis. Je sais pas si l’ami qui souffre de la sclérose en plaques va pouvoir prendre un café dans le parc cet été. En voyage le copain col bleu parlait de se louer une villa pour se loger semble que c’est pas cher… Voilà! C’est un autre projet de voyage je sais pas si ça va marcher mais ça coute rien d’y penser. Aujourd’hui j’ai rendez-vous au centre local de services communautaires je fais vérifier ma pression… C’est toujours le problème de la finale, de la chute comment ça va tomber. Lentement la nuit se termine, je vais quand même retourner au lit et essayer de rêver aux pays chauds du bout du monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 15 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense encore à partir mais ce seras pas tout de suite… Il pleut un peu, la neige fond c’est triste. J’ai regardé la vidéo https://www.facebook.com/splash.simon/videos/876685675766641/ d’un gars qui a arrêté de consommer j’endosse ce qu’il dis mais je suis pas aussi enragé que lui. Je crois que je vous parlerai pas de ça cet après-midi, je me répète… Je regarde dehors par la fenêtre, y’a beaucoup de circulation, les gars s’en vont à la taverne, ils ont de la difficulté à trouver une table tellement c’est plein, ça commence par une draught et on sait pas où ça va mener. C’est la solitude au milieu de la foule, y’a longtemps où je suis allé chez quelqu’un et qu’ils étaient heureux de me voir. Avant j’allais chez les gars avec une caisse de bière, je me saoulais avant de descendre dans le bas de la ville. J’avais de la difficulté à être bien là où j’étais, parfois je marchais pour ensuite entré dans une taverne inconnue c’était une taverne gay… J’ai changé de vie y’a longtemps, je pense à ma frangine décédé qui le serait peut-être pas si elle avait arrêté… Déprimé par l’alcool, on voit tout noir. Les endroits à la mode ne m’intéressent plus, j’ai longtemps rêvé de travailler dans le centre-ville dans une tour à bureau mais j’avais pas l’instruction pour être cadre. De toute façon j’étais mal partout j’y arrivais pas. De ce temps-là je regarde des émissions voyage et je suis toujours étonné de voir tout le vin qu’ils boivent. Ça vous plait pas je suis certain ce que j’écris là… Les habitudes d’un alcoolique. Je suis à court de sujet, j’arrivais de travailler, prenais une douche et je partais me saouler sans manger… Voilà, maintenant je fais plus ça, je prends plus d’alcool. C’est toujours la même histoire, je suis passé près d’y passer. J’ai mal de vous raconter ça cet après-midi, y’a des gens qui m’ont aidé, je sais pas ce qu’ils sont devenus. Vous voyez comment je suis fou, comment je me répète, la rue Saint-Laurent et le Mile End c’est pas pour moi, je préfère rester chez moi… Tous ces gens avec qui je buvais devenaient-ils psychotique entre deux cuites, c’était mon cas… À la fin on m’hospitalisait plus, on me laisser dégriser dans ma paranoïa. Rien n’empêche que ça me fait mal de vous raconter ça… Si tu veux arrêter de boire écris moi je te dirai comment j’ai fait. La ville vie, j’arrive pas à vous écrire autre chose cet après-midi. J’en connais beaucoup qui sont mort au bout de leurs maladie mentale, ils ne pensaient qu’à se détruire moi j’essaye de me rebâtir… C’est toujours la même complainte, j’essaye en vous écrivant de pas être trop suicidaire. Maintenant j’ai peur de sortir, j’aimerais quand même rencontrer quelqu’un, une femme avec qui partager. Voilà ce que j’avais à vous dire maintenant. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 14 février 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Encore une fusillade, je pense à nos Snowbirds en Floride… Ce serait sympathique l’automne prochain de partir pour la Thaïlande, un long voyage en avion mais des paysages superbes… Je paranoïe un peu, j’ai rien réservé mais j’ai déjà peur de ne pas revenir. Ce soir comme toujours je vais y aller avec mon senti et essayer de faire des images qui vont vous parler… J’ai enregistré des émissions télé de voyage mais la métaphore c’est pas mon fort, je suis plutôt un adepte du pléonasme, je vous le dis deux fois… Je force trop ce seras pas bon faut que ça coule simplement… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord semble avoir apprécié que j’ais utilisé une de ses photos dans le texte précédent. J’en utilise une autre ça me donne envie de partir… Un peu plus tôt ce soir je me suis couché j’ai dormis un peu maintenant je suis debout et je vous écris… Ce petit sommeil ça calme cette angoisse toujours omniprésente au début de la nuit… Je suis content j’ai vu que la snowbird a lu un texte. Je sais pas pourquoi au lendemain de la Saint-Valentin je pense à l’amour à ces couples qui durent, ce que j’ai toujours été incapable de faire. Me suis douché et parfumé, ça sent bon et ça fait du bien, un autre privilège se doucher quand on veut. Y’a plein de mots qui me passent dans la tête, plusieurs personnes que je ne nommerai pas ça fait plus de vingt ans que je les ai vus mais ils ne m’ont jamais contacté pourtant je ne me cache pas, ils sont peut-être trop occupé avec l’alcool. Ouais! L’automne prochain dans les pays chauds ce serait bien, un voyage différent accompagné de mon buddie… Pour le moment c’est l’hiver dans le goulag occidental, je salue les lecteurs russe. Mon nombril est tellement gros je vais exploser… Je crois qu’aujourd’hui plusieurs attendent leurs paye, c’est jeudi… On va commander de la pizza… Je pense à la Guadeloupe où on pouvait manger du poisson frais et de la pizza parfois du poulet. Bientôt ce seras les rapports d’impôts, j’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes va pouvoir faire le mien, l’an passé tout s’est bien déroulé. Je reviens à mon senti, avec ces camions qui passent faut pas avoir le sommeil fragile… Encore quelques mots, je suis perdu. J’ai encore hâte de prendre l’avion… Pour la Thaïlande y’a une escale… Je sais pas si c’est possible de se rendre à l’aéroport et de prendre un vol comme ça à la dernière minute et que ce soit pas cher…? De temps à autre reviens l’histoire du toxicomane qui se dopait dans un pays reculé, moi j’y crois pas à les entendre ils sont les premiers à avoir fait ça en Afghanistan où en Colombie à croire qu’il y avait pas de police, surtout que souvent après s’être fait prendre c’était la peine de mort. Voilà! Je termine à la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! En ce beau mercredi c’est la Saint Valentin la fête des amoureux, malheureusement je suis célibataire… Pas de cadeau en vue. J’ai jamais fêté ça, je crois que j’ai toujours été seul en ce temps de l’année. Hier au téléphone j’ai pas mal discuté voyage avec l’ami col bleu. Je crois qu’ensemble on pourrais louer une villa en Thaïlande… J’ai discuté  aussi avec quelqu’un qui a beaucoup voyagé, il m’a pas donné les bons couts. Si tout va bien l’an prochain à ce temps ci on serait là-bas… Je vais demander l’avis d’un autre grand-voyageur le chauffeur d’autobus de la couronne nord… Les conseils c’est jamais de trop… En attendant je rêve en regardant des photos. J’ai dormis mon désir de mourir est partis. C’est la nuit, ça pourrais être un voyage sympathique, en attendant je vais essayer de faire des économies… Pour mon senti c’est moins douloureux, je suis moins malheureux… J’ai hâte de monter à bord d’un avion et partir à l’étranger. En attendant y’a des amis qui veulent écrire sur moi, j’attends de leurs nouvelles, ça risque d’être intéressant… Le temps passe quand même vite, faut vivre y’a pas de temps à perdre. J’ai jamais compris mon angoisse quand la nuit commence. C’est comme si j’étais seul dans un gouffre nocturne… En discutant avec l’ami j’ai réalisé que ne pas avoir de permis de conduire c’est pas un handicap, on peut se payer un chauffeur pour pas cher. Je me vois déjà à l’aéroport c’est pas avant six mois… En attendant je vais regarder les émissions voyage sur le canal évasion… Hier j’ai pas voulu montrer le recueil Spirou c’est peut-être pour ça qu’on m’a donné les mauvais prix, en fait je crois que ça coûterais cher si je voulais partir tout de suite. Il m’a donné les prix les plus chers, y’a beaucoup moins dispendieux avec deux escales. Voilà la folie est repartie, la manie des aéroports et des avions… L’ami m’expliquais qu’en cette période ci de l’année il était dépressif, c’est pour ça qu’il veut partir à la chaleur… Moi je partirais un mois à l’automne… Je vais peut-être en parler à l’amie agent de voyages. Lentement la nuit avance et je rêve éveillé, je rêve éveillé du bout du monde et de ses temples. En attendant je reste chez moi au chaud, insomniaque comme toujours… Je veux pas mettre le bordel dans les relations avec les amis. Je pense aux snowbirds en Floride qui attendent de la visite. La super-maman s’en va en vacances une semaine. Ouais! La Thaïlande avec l’ami col bleu à la retraite ce serais bien… Le bleu de la mer, le sable fin, les palmiers voilà un fameux cliché… Cette nuit mes états d’âme étaient pauvres. Ça faisait pas mal. Parfois j’en viens à bout de ces malaises de cette solitude. Lentement c’est la descente vers la fin de ce texte. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 13 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement le ciel se couvre. J’ai le recueil Spirou en main, j’ai commencé la lecture… Ai discuté voyage avec les amis, pour aller au bout du monde ça coute cher… Vais voir, attendre un peu peut-être que je vais avoir assez d’économie. Février c’est vraiment l’hiver, tout ce qu’on voie dehors c’est de la neige, ça me déprime… J’ai une pensée pour le Mon pays c’est l’hiver de Gilles Vigneault… Y’a des autobus scolaires qui passent, les enfants vont bientôt terminer leurs journée de classe… Hier j’ai vu un reportage où ils apprenaient les mathématiques avec des blocs de couleur un peu comme moi à l’époque des réglettes qui me donnaient de la difficulté. Je me souviens en revenant de l’école on jouait dehors et on était heureux de rentrer à la maison se réchauffer. Jusqu’en secondaire trois j’avais pas de difficulté à faire mes devoirs mais ensuite j’étais incapable.  J’ai bien essayé de me reprendre mais j’ai pas réussis, j’avais besoin d’aide j’en ai pas eu… J’ai oublié d’acheter un cahier pour « travailler » un peu ce que je vous écris… Je sais pas si on peut qualifier un bonhomme de soixante-et-un ans de grand bum, mais ma vie ressemble à ça… Quoi que je fréquente plus les salles de billard… Je reviendrai pas sur le passé ça sert à rien… J’ai pas envie de revenir sur le marché du travail, pour plusieurs t’est rien si t’a pas ça une job, ma schizophrénie me le permet pas… Retourner balayer et faire le ménage ça m’achèverais. Y’a des gens qui me disent que je suis pas obliger de travailler, mais oui, je préfère écrire. Je me fait peut-être croire que c’est du travail parfois je crois que ce sont des illusions. J’écris à la mort, je sais pas trop quoi lui dire, elle m’emporteras pas tout de suite avec ses promesses hypocrites. La routine semble que ça en prend une, mais moi j’en veux pas… Je vous écris comme ça, parfois j’ai le désir qu’elle m’emporte. Je crois que ça fait partie de ma schizophrénie. J’aime pas beaucoup rendre la maladie mentale responsable de mon état. J’aimerais bien réussir à écrire quelque chose de sensé mais je suis brisé… Je crois pas que l’entretien ménager soit un bon moyen pour remonter mon estime… Je vais me démolir avant de faire ça de retourner là, voilà… C’est peut-être que je suis trop orgueilleux. C’est comme si j’avais tout essayé et que je voulais pas aller me péter la gueule encore une fois. Y’a un monsieur en djellaba avec sa canne qui attend l’autobus. C’est la soirée qui commence dans le goulag occidental, l’angoisse s’installe lentement… Je vais m’arracher le cœur et vous le donner vous en ferez ce que vous voudrez je serai bien débarrassé, ça me fait mal à crier, j’ai pas envie de l’hôpital je vais me calmer. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 12 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Merci pour les commentaires sur le blog précédent. Vous pourriez dire « get a life » mais c’est de ça qu’il s’agit j’essais de m’en écrire une vie. Cet après-midi je vais aller au comptoir postal chercher le recueil de bandes dessinées. J'ai hâte de le lire. Il est minuit vingt-sept, c’est un peu mon journal de bord que je vous écris, capitaine d’un navire qui avance pas vite pris dans la glace… Pourtant je voyage en avion, la saleuse passe devant chez moi, du sel pour faire fondre la glace noire. Je sais pas si je suis les règles françaises compliquées quand je vous écris… J’ai dormis dans la soirée je vous écris de la nuit, de mon insomnie. Je vous parlerai pas de départ c’est pas dans le programme de si tôt. Je pense à la bouteille de rhum qu’ils avaient laissé dans la chambre à Cuba évidemment je l’ai pas bu ça me rend beaucoup plus fou… J’entends la machinerie qui ramasse la neige, je sais pas pourquoi j’ai ce mauvais souvenir d’il y a quarante ans qui me reviens. Le patriarche a toujours cru que j’apprendrais un métier, il m’a pas beaucoup aidé pour ça… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord semble bien se débrouillé… Écrire c’est la seule chose que j’ai appris et pour les hommes de la génération du patriarche ça vaut pas grand-chose ça leurs prenait de la brique et de la planche du deux par quatre aussi de quoi bâtir maison…  Souvenir de tout ce brouhaha qu’avait causé l’oncle qui voulait m’inscrire en éducation spécialisé, le patriarche avait tapé une crise en disant qu’il était capable de s’occuper de ses enfants j’ai toujours eu l’impression qu’il s’était pas beaucoup occupé de moi. C’est y’a longtemps tout ça, les acteurs de ce triste moment sont tous décédé ne reste que moi. J’oublie tout ça, je peux pas réinventer les mêmes moments je fouille dans les racoins de ma conscience pour trouver de la nouveauté, me souviens des copains qui brûlaient des dollars en papier… Je pense que la schizophrénie m’a infantilisé, longtemps après un moment j’étais incapable de garder un travail. J’étais pas assez mature, la souffrance du schizophrène est difficile à dire, j’ai essayé un peu en ergothérapie, ça m’occupais sans me soulager cet hôpital de jour. Je regrette de pas avoir voyagé plus tôt, mais comment dire à ta mère que tes copains c’étaient des trafiquants de drogue. Maintenant j’ai quitté ce milieu-là y’a longtemps. Je voyage la tête tranquille avec ma sale gueule… Je devrais pas vous faire ce genre de confidence, c’est loin derrière. Je vie sobrement, j’ai quand même détesté mon adolescence. Lentement j’avance dans mon radotage, j’ai pas fait beaucoup mieux cette nuit pas beaucoup de nouveau. Voilà ce seras ça pour tout de suite. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Vous pouvez continuer j’ai toujours de la difficulté avec les finales. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je cherche un thème. J’ai l’impression que la snowbird secrétaire retraitée du cégep de l’Outaouais m’a laissé tomber, elle ne me commente plus… Lundi ennuyant comment me suis-je rendu là? Aujourd’hui, ce matin, je suis allé à la rencontre de mon groupe d’entraide, ça s’est bien passé je leur ai parlé de ma difficulté à dire,  de ce blog comment ça à de l’importance pour moi. Le temps passe je cherche une destination pour l’ami et moi l’automne prochain en même temps j’ai peur. Ai fait une sorte de fricassée poulet et lentilles, c’est bon… Ai rendez-vous au dispensaire vendredi, je sais c’est le centre local de services communautaire mais dispensaire c’est plus simple. Me souviens de ces gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps pour réaliser qu’ils mentaient. J’ai toujours été un gros bonasse parfois je voudrais dire oubliez moi, oubliez moi et ma vie de patachon… Le recueil Spirou est arrivé il est au comptoir postal, j’irai le chercher demain, vais le lire pour ensuite le poster au petit gars. Il est dix-sept heure il fait clair, j’écris rien de fort c’est toujours centré sur moi. Si tout va bien à la fin du mois je devrais commencer une rédaction de groupe, j’ai hâte…  Je devrais pas faire le discours de « Je perds mon temps ». De mon mieux, je le dis souvent je fais de mon mieux. Dans tout ça ça vie de toutes les manières de toutes les façons parfois je me demande comment ils font. J’ai plus tellement envie de regarder la télévision, je vais peut-être faire comme mon lecteur de Deux-Montagnes et me contenter des réseaux sociaux. Ça fait plus de trente-cinq ans et je me souviens de mes retours à la maison après avoir trimer à la shop où au port, les mains sur la tuyauterie frette du bateau. Quand je travaillais j’avais toujours de la difficulté à communiquer avec les collègues… J’arrête ça là je vous en ai déjà parlé, c’est là que la schizophrénie à commencer, le patriarche voulait pas l’entendre, j’étais incapable de discuter avec lui. Maintenant il est parti, la discussion se fait que dans un sens il ne répondras plus jamais. J’ai quand même de la difficulté à inventer une discussion avec lui, on s’intéressait pas aux mêmes choses, lui c’était la pêche à la truite et la chorale moi c’était la musique et la littérature, la culture en général, tout ça avant mon alcoolisme virulent. Je peux pas vraiment dire que je m’ennuie de lui, le temps passe et bientôt ce seras moi qui partirai le rejoindre, je sais pas si on va en avoir plus à discuter, le patriarche encore ce qui l’intéressais c’était money. J’espère que vous ne m’en voudrez pas de parler de lui comme ça, il nous a quand même donné une belle enfance. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 11 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est une heure du matin, j’essais de vous écrire quelque chose qui a du sens, j’avais écrit du sang… Cette nuit il ne neige pas, je vous illustre ça avec la rue Sainte-Catherine la rue principale du goulag qui est pas encore le quartier gay. C’est la nuit de dimanche à lundi plusieurs sont rentré tôt ils travaillent ce matin… J’entends les camions gronder, j’ai dormis une partie de la soirée je suis bien réveillé. Je sais pas pourquoi je pense au VIH, au virus d’immunodéficience humaine, on en parle plus c’est comme si c’était disparue, y’a la trithérapie mais personne n’est guéris… Sobre et sans injection, pas de relation sexuelle on diminue les risques… Je sais pas si les schizophrènes paranoïaque sont plus à risque mais je crois avoir éviter le pire… Pas besoin d’antibiotique, je sais que plusieurs sont infecté et vont quand même décédé, syphilis, gonorrhée, chlamydia pas de condom c’est comme jouer à la roulette russe, là aussi je préfère être abstinent ça me fait moins mal, que vous soyez d’accord où pas c’est comme ça que je sauve ma peau. Avec les sites d’injections supervisés on diminue les méfaits mais j’y crois pas à la réduction des méfaits quand tu t’injecte… Y’en a qui rajoutent la méthadone par-dessus ça et en profitent pour faire le traffic des médicaments narcotiques. Une fois ivre y’a plus rien pour les arrêter ils vendraient leurs mère pour une dose d’héroïne, de smack… On va les retrouver sur un carton inconscient dans une ruelle, frigorifié presque mort, ils cherchent un squat… Je parle au travers de mon chapeau quand j’étais gelé et saoul je m’arrangeais toujours pour avoir un abri malgré tout, j’étais ce qu’on appelle un itinérant. J’ai mis longtemps avant de poser ma peau dans le goulag, cette nuit je suis seul et je suis bien. Je suis abstinent un jour à la fois. J’essais de tenir loin les drogues de rue et là aussi j’ai fait un pléonasme j’avais écrit les drogues de bru… Je crois que j’en ai beaucoup dis sur mes mauvaises habitudes, j’essaye de faire du bien autour de moi plutôt que de courir après la dope et l’alcool… Je sais pas ce qu’ils sont devenus les gars avec qui je buvais… J’entends cette femme racontée avec fierté que son conjoint est décédé d’une overdose comme Jim Morrisson, Jimi Hendrix et Janis c’est de la folie, fallait l’entendre braire « Je l’aiiiiime » à propos de ce gars, une vrai folle. Là aussi j’aurais pu y laisser ma peau. Maintenant y’en à qui vont parler de Kurt Cobain, de Prince, Michaël Jackson, Georges Michaël mais les toxicomanes sont pas tous des génies de la musique… Moi je me suis ruiné l’esprit à consommer faut que je le rebâtisse, je prie  j’essais de pas mettre trop de pop-psychologie dans ma vie. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Merci pour tout, votre patience surtout. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard