jeudi 8 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois devant le gouffre d’une écriture que je voudrais libre. Hier je suis passé chez une coiffeuse pour une coupe de cheveux. Je pense plus tellement à partir, fin février je commence des ateliers de création d’une pièce de théâtre et au mois de mars je me prête au jeu de la bibliothèque vivante je fais le livre… Je manque d’inspiration, j’ai fait la sieste et je pense aux snowbirds en Floride. Mon senti est muet quand ça va bien j’arrive pas à écrire. Hier j’ai lu une chronique de Jamil qui faisait la tournée des tavernes, ce monde là je l’ai longtemps fréquenté jamais trouvé d’amis, toujours dans la consommation destroy, viens un moment où on est trop vieux pour ça, l’alcoolisme ça use son homme… Je pleurais assis au bar des Bobards les endroits que je fréquentais n’existent plus, de longues soirées seul à écluser des bières. Vous devez commencer à les connaitre mes histoires. Je crois que c’était dangereux de fréquenter ces endroits… Maintenant je suis un vieux bonhomme à la retraite qui essaye d’écrire des choses originales ce soir j’y arrive pas on a qu’une vie et maintenant je la passe chez moi. Comment vous dire ces relations perturbées parfois des femmes mais jamais assez… Les journées s’étirent parfois je crois que je devrais partir… Londres encore? Peut-être… J’écris ça et je crois pas quoi que je pense à la magnifique Tate gallery, la salle de l’art russe… Je vous ai déjà écrit là-dessus, ça montre comme je suis vide et sans douleur pourtant la tête me tourne de mots en maux… Je suis pas inspiré, j’aimerais encore une fois vous donner à lire, quand on est bénéficiaire on attends que le mois passe sans faire trop de dégât. Je pense à la chapellerie Scully où j’ai travaillé pas longtemps dans Ho-Ma, une shop avec en majorité des femmes qui coupaient les fils des casquettes. Je me souviens plus si je vous en ai déjà parlé… Tout à coup ça me fait mal, c’est pas bon ce que je vous écris, c’est de la bouillie pour les chats et même encore ils n’en voudraient pas. C’est plus le temps des enfantillages, je me pose toujours la question qu’est-ce que les hommes sérieux font? Ils débloquent des artères? Je sais pas pourquoi j’ai pas fondé une famille probablement parce que je voulais pas suivre l’exemple du patriarche, faut dire aussi qu’il y avait cette schizophrénie. Parfois je croise un voisin qui est au début de la maladie avec les tremblements, le parkinson effet secondaire des médicaments, c’est difficile heureusement j’ai plus ça. Mais c’est assez pour ruiner une vie, comment faire pour donner espoir, les schizophrènes se cachent dans leurs boulots sans dire un mot, un rétablissement anonyme qui aide personne. J’espère que je retomberai pas, je tiens toujours le même discours. Voilà c’est là-dessus que je termine avant de vous écoeurer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

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