vendredi 31 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content, je suis encore capable de marcher. J’ai marché de chez moi jusqu’au shop Angus et suis revenus jusqu’au coin Ontario- Fullum pour prendre l’autobus vers la boutique les Quatre Points Cardinaux ou j’ai acheté un livre guide pour San Francisco et une carte de la ville… Aujourd’hui il fait un temps superbe, ça me prendrais un temps comme ça à San Francisco le printemps prochain… J’ai mis l’appareil photo pour qu’il se charge, le climatiseur fonctionne encore c’est pas très intéressant ce que j’ai à vous raconter aujourd’hui. Ce matin je suis allé au supermarché, j’ai fait quelques achats. Je suis vide, je trouve pas quoi vous raconter, j’essaye de me rabattre sur mon senti qui aujourd’hui n’est pas douloureux… J’ai discuté un peu voyage avec le commis de la boutique, le départ semble loin mais le temps passe vite, je vais écrire à mon amie agent de voyage, encore hier j’ai lu un article qui disait c’est toujours mieux de faire affaire avec une agence. Hier je suis allé prendre un café avec l’ami nouvellement retraité, c’était bien on a discuté et visiter quelques bijouteries pour regarder les montres, une montre pour moi c’est regarder le temps qui me reste. La semaine prochaine j’ai une rencontre autour du « contenu web » du nouveau site du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal. Je prépare ma rencontre avec mes pairs à l’institut, je vais essayer de donner un peu d’espoir. Je pense que j’ai très bien fait de sortir dehors ce matin. Ce dont je parle ce sont deux rencontres différentes. Y’a aussi la présentation d’une vidéo, j’attends d’avoir des nouvelles. Demain c’est septembre, déjà… Je vous l’ai écrit que ça passe vite. Je viens de regarder la carte de San Francisco, les dix choses à voir, ça semble extraordinaire. Si j’attends un peu mon senti se calme, me suis préparé un café que je sirote lentement, j’ai prêté un livre à un ami je veux pas qu’il croit que c’est pour faire comme Dale Carnegie, bien que… Depuis que je fais moins de scénarios ça va mieux dans ma vie, j’essaye de pas me raconter d’histoire quoi que quand j’écris y’en a certaines mais je me libère en les écrivant. Je pense à vous tous qui me faites le plaisir de me lire, je suis narcissique mais de moins en moins. Je m’assied plus devant un miroir et des bouteilles c’est pas grand-chose mais ça rend fou. Je préfère l’écran de l’ordinateur. Mais non, j’irai pas aux pommes cette année, je suis trop vieux, les vergers c’est pas vraiment ma place. Pour les vendanges c’est la même chose depuis que je bois plus d’alcool… Cette semaine ils ont parlé d’une étude qui disait que peu importe la quantité l’alcool c’est mortel, mon choix est fait depuis longtemps… Je reviens encore à ça!!! Mais voilà je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 30 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore cette nuit. Je pense toujours à San Francisco. Je réfléchis un copain veut partir avec moi, pour se loger ce serait bien, y’a des chambres d’hôtel pas trop chère on pourrait diviser le coût en deux. Je sais pas si ça va se faire moi je veux partir seulement le printemps prochain, le temps d’économiser un peu. Cette nuit j’attends la paye, hier j’ai marché un peu avec le copain, j’étais pas à bout de souffle… Je suis toujours impatient de partir… Je vais acheter un guide et une carte de San Francisco. Je suis tellement fana de voyage je coucherais à l’aéroport. C’est vendredi dernière journée avant le long week-end… Bon, puisque  mon senti est toujours là autant essayer de vous le traduire, c’est toujours une difficulté du dire… Hier pendant les actualités j’ai pris une douche, cette nuit je sens bon. Je pense toujours à m’acheter de la poudre parfumé, du talc, mais il parait que c’est cancérigène. Il fait frais le climatiseur s’est arrêté et est pas repartis… Les voitures passent, mais non c’est pas la police qui viens me chercher, je suis honnête… J’ai redémarré le climatiseur, c’est insignifiant ce que j’écris, une balade dans un bachelor quand même cette nuit je fais ce que j’aime dans la vie, écrire. Hier avec le copain on est allé à la bijouterie voir les montres de marque, elles sont belles mais c’est pas donné. Je me demande si je serais pas mieux de m’acheter un téléphone portable? J’aime pas beaucoup magasiner être dans la position d’acheteur devant un étalage, j’ai toujours le sentiment que je leurs fait perdre leur temps. Moi mes achats sont impulsifs, j’entre, je regarde et j’achète sans trop niaiser. C’est pour ça que j’aime pas tellement les boutiques. Aujourd’hui je crois que je vais sortir faire quelques photos aux shops Angus, j’ai repéré deux ou trois endroits intéressants. Voilà! L’argent est déposé, je sais que vous, vous parleriez pas de ça, c’est tabou… J’en connais qui en parleront pas mais vont y aller dru dans la consommation… Cette nuit j’ai pas envie de terminer rapidement, j’ai fait quelques petits calculs. Début septembre j’attends la livraison d’un autre recueil Spirou. Je vous vois entrer au bar pour finalement calmer votre angoisse de fin du mois, vous l’avez attendu longtemps ce moment, ce désir d’en finir avec la douleur, ce plaisir de rigoler avec les « copains » qui veulent tous t’arracher une piasse… Je pense pas que les prestataires sont assez nombreux pour changer économiquement quelque chose à une grosse ville comme Montréal. Y’en a qui même sans adresse vont avoir un chèque, je sais pas trop quoi dire là-dessus, cette maudite misère… Y’a de mes lecteurs qui sont probablement fatigués de me lire là-dessus, mais c’est ma vie, j’ai longtemps frayé dans ce monde-là. J’observe et je vois mes anciennes habitudes. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 29 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur semble pas vouloir s’arrêter. C’est la nuit où je croie plusieurs vont recevoir leurs paye et recommencer  à vivre comme dans la roulette d’une cage à hamster, ça donne  le vertige tous ces pas pour rien. Ils boivent toujours la dernière mais c’est jamais la bonne, « voilà c’est celle-là! » mais on oublie vite et on en prend une autre ensuite on tombe dans le désespoir faut trouver les moyens et l’argent pour boire… J’aurai beaucoup marché dans Montréal mais à jeun. Je change de discours j’en ai assez parlé de mon alcoolisme vous commencez à le savoir. Me suit fait un café comme si j’étais à l’aéroport à attendre le départ de mon vol… Je crois que la grève des cheminots en France a cessé… En attendant qu’ils en programment d’autre. J’ai pas eu de problème quand je suis allé à Lille ce printemps toujours étonné de voir l’excellent arrimage avion-train. Vous le savez mon prochain départ ce seras pour San Francisco j’irai marcher sur le Golden Gates , je sais pas si mes voyages contribuent au changement climatique mais j’ai pas vraiment envie de marcher jusqu’à la côte ouest. Je suis pas un vrai hippie, j’étais trop jeune dans les belles années des enfants fleurs mais je vivais quand même dans cet esprit. Je crois qu’à New-York chez Warhol le mouvement punk, sa musique et sa philosophie faisait émergence. C’est désolant on était si jeune et déjà dépassé, jusqu’au moment où les gars se sont fait rasé le crâne, les cheveux longs ne portaient plus notre message. Moi je préférais être une espèce de dandy… Côté culturel y’a cette difficulté à percer les institutions quoi qu’un artiste se doit de vivre pour l’art, faire son affaire, les gars avaient un band et espéraient de vivre comme des stars, sex’n’drug and rock’n’roll, la vie facile qu’ils croyaient mais c’était le meilleur moyen de se rendre à la mort. Maintenant je suis gros je suis gras, à part les hipster je vois pas d’autre philosophie rock , y’a rien de nouveau ça existais déjà dans les années quarante, moi je suis de l’école des années deux-milles. C’est difficile de se retrouver dans toutes ces appellations, ces dénominations. Quand même à vouloir suivre les modes on en devient ridicules. Pendant ce temps-là au Québec c’est la campagne électorale, on y parle un peu de culture de livres surtout, je crois que les jeunes appelleraient ça la culture à papa… Y’a toujours ce ponte des Jeunesses hitlériennes qui disait « quand j’entends le mot culture je sors mon revolver » c’est attribué à Goering où à Coebbels mais c’est de Baldur von Schirach. Tout ça pour dire qu’on en a pas finis, les ouvriers aiment bien ces mots. Pendant ce temps-là on pense à en mourir… Quand même je fait mien ces mots « la culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étends » le pot est vide. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quelqu’un désirait faire ma connaissance sur Facebook. Je lui ai demandé si elle lisait mon blog, une bonne façon de me connaitre je crois mais elle a coupé la communication. Ça devait être quelqu’un de malhonnête. Lentement la semaine tire à sa fin. La semaine prochaine j’ai une rencontre « contenu web » à l’institut. J’espère que les petits gars sont pas trop malades en ce début des classes. Je pense à Théo qui fait déjà de l’insomnie… Je sais pas trop quoi vous raconter, j’entends des motos qui passent, ai des souvenirs du temps où j’habitais une maison de chambres, comment j’aurais aimé avoir une relation intime avec l’intervenante. C’est pas arrivé et c’est tant mieux ça aurais juste compliquer les choses. Aujourd’hui je suis pas sortis, je suis seul chez-moi et c’est bien comme ça. Je crois qu’il vas y avoir des orages. J’essaye de ne pas écrire pour rien dire, c’était peut-être un enfant qui essayait de prendre contact avec moi avec le compte de sa mère qui l’a coupée… Les gens regardent mon profil sur LinkedIn, je veux juste leurs dire que je cherche pas de job, de toute façon j’ai pas beaucoup de talent. Je me diminue pas plus longtemps, je pense à l’histoire du vicaire avec des degrees et du thermomètre anal avec des degrees, le curé savait où ils allaient… Le temps deviens sombre. Encore une journée et c’est la paye, je commence pas la tournée ma vie vaut plus que ça. Quand je vous écris je suis pas un être virtuel, j’existe bien en chair et en os… Il tonne… Souvenir de la matriarche qui croyait se protéger de la foudre en allumant des cierges. On fermait toutes les fenêtres et regardait l’orage passé dans la peur, parfois y’avait une panne d’électricité. Voilà, la pluie tombe à grosses gouttes, la foudre, les éclairs…  Y’a un délicieux parfum l’orage est passée, je sais pas pourquoi dans ma tête ça dis « demain je veux pas y aller » je sais pas où! Finalement je suis ignorant mon discours est pas très savant, quand même je vais essayer de pas me dénigrer. Je pense à l’ami qui regarde les vieilles maisons loin de Montréal, c’est pas cher mais t’est isolé loin de tout. Il se cherche l’ami, maintenant à la retraite, c’est une difficile transition. Je fais comme toujours en cherchant les mots plaqués sur mon senti. La peur ça été le long fil que j’ai suivis dans ma vie, c’était pas nécessairement très bon mais ça m’a éviter des ennuis. Le soleil est de retour, je sais pas pourquoi j’ai de la peine pourtant ça devrais me faire plaisir de vous écrire comme ça. Bientôt septembre mes souvenirs de la rentrée sont loin… À la fin de mon parcours scolaire je me réfugiait dans la bibliothèque de l’école, j’étais trop en retard j’arrivais pas à me reprendre. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 28 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi. Hier j’ai regardé des vidéos sur San Francisco. C’est une ville à voir… Je vais attendre une couple de mois avant de réserver mon voyage. Le berceau des hippies j’ai toujours voulu voir ça. Cette nuit je me sens tout drôle, tout chose, comme toujours j’ai hâte de me retrouver à l’aéroport et de prendre l’avion. Je pense que la culture de la côte californienne a eu une grande influence sur notre façon de vivre maintenant… Y’avait des idées progressistes en Californie mais malheureusement ça à tout été récupéré par le marché… Cette semaine je reçois ma rente, je vais payer le loyer et pas vraiment faire des choses de plus… Je vois les prestataires pressés, je vous en ai déjà certainement parlé, prendre le taxi pour se rendre à la caisse et pour ensuite aller faire la fête avec les autres déshérités de la société. Je disais à l’ami comment moi aussi j’étais pas tellement différent, fébrile, avant que le dépôt soit fait. Je sais aussi que la fin du mois comme ça est propice à l’emprunt chez le shylock. Je suis fatigué de cette routine je crois que partir en voyage va me faire du bien. Deux jours encore… J’aime bien les motos Indian  https://www.facebook.com/MathiasSports/?hc_ref=ARRHBG9D3Z4xXlsxZvoZTc-4f1n_QKOfDhj46dtqPPWRUgWJreOEMzDWkWNgnhiFEYY&fref=nf&__xts__[0]=68.ARC8Mk3leyb4RSQwNX2kPHd3tZ7UxD3nhVsTton5OzZONWFahQQcRxwX2Xi1j3PM1pXweq_nwh9zoleKP_oyC6SOb59KuNDUaIWOHdY2-nvKG7GFVpbmDwF3L-FOUoPBnRfqc2adM0TFmxMrNY8LB7X1aZ3hHjdFP94&__tn__=kC-R ces gars là entre autre… C’est vraiment de belles motos, le gars les customize, fabrique une moto à ton goût. J’ai malheureusement pas les moyens pour me payer ça ni le talent pour les rider. Changement de sujet, hier je parlais d’assurance responsabilité pour mon chez-moi, comment ça pouvait être utile… Un accident c’est vite arrivé. Je me dirige vers une autre tentative de rendu du senti, y’a la toune Tubular Bells qui me joue dans la tête. Je suis un peu perdu.  Cette écriture ça me fait de drôle de nuit. Parfois j’ai de la difficulté à avoir une tonalité adulte, je me sent comme un petit gars ça se reflète dans ma forme d’écriture un peu comme un enfant. Je crois que c’est ça mon rapport avec l’art crû, l’ami me disait de pas m’en faire que le monde est fou, on la voulait la liberté, on l’a eu mais avec on a brûlé la planète… Je suis pas un chien battu, j’ai un peu plus d’orgueil que ça pourtant je ne suis que votre humble serviteur. Je pense à ces femmes à qui j’ai fait lire de mes textes, apathique elles m’ont dit ce ne sont que des mots. Elles avaient pas saisis l’émotion, le senti. C’est peut-être moi qui est dans le champ avec mon senti, certains restent de glace ça leurs prend plus que deux ou trois mots pour être ému. Ça me fait quand même plaisir de vous écrire, je cherche toujours à dire… Voilà! J’en suis presque à la chute à ces mots qui tombent pour finir, je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop comment vous raconter ça, je viens de signer pour un loyer dans une habitation à loyer modique et j’ai déjà peur de le perdre. Un voisin racontais que les autorités lui avaient demandé si il était prêt à déménager pour laisser la place à d’autre pour un appartement supervisé. Moi je lui racontais que quand on me demandais ça je répondais que le problème c’était pas de laisser la place pour d’autre mais qu’il fallait créer plus d’appartement. Je sais c’est mélangeant, supervisé et loyer modique mais je savais pas que un pouvait aller avec l’autre. Ça me fait peur ces problèmes-là, je veux pas me ramasser à la rue. Je vais continuer à payer mon loyer rubis sur l’ongle je devrais pas avoir de problème. En fait c’est le service de supplément au loyer… Je devrais pas vous raconter ça, c’est comme la paye on parle pas de ça. Je mets pas de chiffres… Ça fait quand même plus de vingt-ans que j’habite ici, je me suis stabilisé, j’ai peur d’une psychose si je déménageais. Chez moi c’est pas le grand luxe mais c’est confortable, j’ai encore le temps avant de me ramasser dans un Centre d’hospitalisation et de soins de longue durée. Je vous écris des bêtises je sais pas comment ça fonctionne toute ces « ressources »… Je peux pas dire que ça m’empêche de dormir, de toute façon je dors pas beaucoup… Une chose aussi qui me fait peur c’est de faire une rechute dans l’alcool et de commettre un acte criminel, je vais essayer de rester sobre un jour à la fois. Lentement le mois d’août se termine, je regarde quelques documentaire sur San Francisco, une autre chose qui me fait peur c’est le réchauffement climatique et toutes les sources de pollution. Je fais mon possible je recycle, emprunte les transports en commun et j’essais de voir ce que je pourrais faire de plus… Je le comprends le discours écologique, je suis même d’accord mais me semble que tout seul j’ai pas grand pouvoir, déjà ce que j’écris c’est presque écologique c’est pas sur du papier sans être très organique, quelques larmes déjà… Je me souviens j’avais à peine quatorze-ans et comme job d’été je nettoyais un terrain vague sur un coteau. On était déjà conscient de la pollution. Tous ce que j’écris cet après-midi c’est causé par la démission de Nicolas Hulot le ministre Français de la transition écologique. J’ai aussi travaillé au recyclage de papier c’est pas grand-chose, je pourrais aussi dire que pas avoir de jobs c’est écologique. Voilà! J’ai plus beaucoup de mots, pense aux mers et à tous ce plastique, ces bouteilles inutiles quand on sait qu’à Montréal l’eau est très potables. Pendant ce temps-là y’a de plus en plus d’automobilistes. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a fait un bon move il s’est acheté une voiture toute électrique. Bravo! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 27 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai mis la magnifique musique de Gordon Lightfoot comme toujours ça me rappelle la station de radio anglophone de Montréal, CKGM ça fait un bail à l’époque où ils diffusaient de la musique http://www.marcdenis.com/ckgm.asp . La radio ça m’a toujours passionnée… Lightfoot c’est très canadian n’empêche il était unique. Cette nuit c’est vraiment l’insomnie, j’écoute les mélodies elles sont très émouvantes c’est une star d’une autre époque. Il pleut, j’ai déjà hâte de partir en voyage ce seras pas de sitôt… Je me vois déjà à l’aéroport si je m’écoutais je partirais cet automne mais avant de partir je veux faire quelques économies. Cette semaine c’est la rentrée des classes, j’aimais bien cette période de l’année dans mon enfance j’avais plaisir à aller à l’école. C’est pas une très belle phrase mais je pense que vous comprenez. J’aimais bien être assis dans la classe et écouter le professeur parfois même faire une dictée, y’a que les maths qui me donnaient de la difficulté. Pour l’écriture je me souviens d’un atelier aux loisirs littéraire du Québec. Je pense que je réussissais à écrire des choses émouvantes mais ça aussi c’est y’a longtemps. L’écriture c’était en majorité des femmes, je voulais pas en faire un passe-temps j’aurais aimé écrire pour vivre c’est pas arrivé, je restais dans le monde viril des usines. Je dis ça, chez moi j’ai de la paperasse qui date de plusieurs années je passais d’usine en chômage j’avais le temps d’écrire… Maintenant je suis plus vieux, je suis perdu pour le marché du travail. J’aime pas quand on me prend pour un idiot et me suggère des jobines. Seconde moitié du texte j’y vais avec mon senti, souvenir d’une rencontre avec quelqu’un qui ne m’aimait pas parce que disait-il j’étais surdoué, on me l’a dis souvent mais dans la vie ça donne rien. Ça fait dix ans que mon groupe d’entraide existe… Je sais pas pourquoi je pense à ce psychologue qui m’a beaucoup aidé, je crois qu’il serait heureux d’apprendre que je ne bois plus depuis un moment, y’a ce gars qui a écrit un livre où il dis avoir été abusé dans son enfance pendant les réunions d’un groupe néphaliste, ça m’a fait un peu douter de mon parcours mais j’étais bien content d’entendre que les enfants n’étaient pas admis. Le senti, l’intuition faut parfois la suivre d’habitude je crois qu’on ne se trompe pas. Cette nuit je mange des mini-croissants ces fringales nocturnes c’est de l’angoisse du moins c’est ce que je sens. Je vais essayer de terminer ce texte en beauté, dans la paix je salue les lecteurs de Deux-Montagnes. Je crois que je vais illustrer ça encore une fois avec un clocher d’église. Je sais qu’il y a un lecteur qui n’apprécie pas… Mais je trouve pas autre chose qui m’inspire. Encore quelque mots pour l’épilogue, c’est la nuit de lundi à mardi, j’y arrive parfois j’y crois pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un lundi qui se termine, je suis pas trop triste quand je démarre comme ça je pense aux regrettés Josée Yvon et Denis Vanier… Je sais pas trop pourquoi, je pense qu’on les a vite oubliés comment dire que la poésie de Vanier m’a déjà aidé à vivre du temps où je consommais, elle était incisive y’a que ça qui me touchait dans mes psychoses. Le climatiseur fonctionne, y’a aussi Léo Lévesque et son « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », ces gars là ce sont tous des rendez-vous manqué. J’ai pas fait du temps comme eux, je pense aussi aux « Souverains anonymes »… J’ai préparé le souper, foie de veau avec pomme de terre carottes et brocoli. Ça y est j’ai mangé, je sais pas pourquoi je pense à ce gars maintenant décédé qui me disait de porter un masque et qui voulais toujours parler pour moi… C’était un ingénieur qui n’arrivait plus à trouver de travail… Il était tout de même plus qualifié que moi. J’arrive pas à vous décrire mon senti cet après-midi, j’ai pas l’âme en peine… À la fin de la semaine c’est la paye, j’ai quand même payé ma carte et j’ai fait quelques achats ce matin. J’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, la semaine prochaine c’est la fête du travail qui est toujours chômée!!!  Y’a toujours la peur qu’on ne vous garde pas à un travail, j’étais souvent le premier dont on se débarrassais, les gars se regardaient entre eux et c’est sur moi que ça tombais quand j’étais plus jeune c’était pas grave mais est venue un moment où j’aurais bien aimé garder un boulot mais ensuite j’ai cessé de me battre je les lâchait avant qu’elle me lâche… J’ai un peu de peine quand je me souviens de ça, de toute façon ça payait pas… Souvenir du gars qui installait des fenêtres, il était payé aux nombres qu’il installait, moi, payé à l’heure je ramassait derrière lui, parfois j’enlevais les anciennes fenêtres, il était bien bon de m’engager souvent la nuit je dormais pas. J’avais toute les misères du monde à travailler. J’avais souvent des emplois subventionnés, c’était un signe que ça durerais pas… Ça fait longtemps tout ça, comme tout le monde j’avais besoin d’argent pour vivre. Y’en a toujours pour dire que j’étais un licheux de cul… C’est finis tout ça, je suis à la retraite… J’écris, c’est toujours ce que j’ai voulu faire. Parfois j’ai une tonalité d’ignorant, une façon un peu enfant. C’était mon temps de journalier, y’a personne qui m’a aidé à faire autre chose, des petits boulots que je regrette pas. Je sais pas pourquoi je vous écris ça. Je suis plus dans le monde où l’argent passe en premier où ce que tu à est mieux que ce que tu est. Voilà de la mauvaise philosophie. Tout à coup je sais pas pourquoi j’ai peur. Je me calme. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 26 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mais non! Je vous laisserai pas tomber comme ça.  Lundi bientôt en fait dans un peu moins de trente minutes. Ai regardé quelques vidéo sur San Francisco ça semble très intéressant. J’aime bien me promener le nez en l’air dans une ville étrangère. Pour les activités cette semaine j’attends une confirmation. J’ai regardé une vidéo avec le philosophe Étienne Chouard qui nous rappelle que le chômage est nécessaire https://www.facebook.com/fred.wawrykowycz/videos/10203934200656038/  Je me sent coupable de participer aux activités de « l’ennemi » le monsieur à le talent pour dire ces choses-là, de la façon que je comprends ça on est là pour faire peur à l’honnête travailleur pour créer une pression même le statut de malade mental peux servir à ça, on témoigne encore de ce qui se passe à l’institut ces murs là doivent encore servir à quelque chose… J’entends le boss dire voilà où tu vas finir si  tu produit pas assez, c’est un peu mille neuf cent quatre-vingt-quatre de Georges Orwell, le gras de chômeur ça vaux son pesant d’or. Les dés sont pipés tout est joué d’avance, j’aurai fait métier d’aliéné… Balayeur voilà où on plaçait mes espérances, saloperies! Maintenant la prochaine étape c’est de devenir sénile je sais pas à quoi ça m’auras servis d’être anarchiste peut-être juste de précipiter les psychoses. Hier je lisais que la psychanalyse ne fonctionnait qu’au désir qu’à l’envie de réactiver sa libido pour faire simple. Moi le désir je l’ai mais physiquement ça marche plus, vous allez rire mais je trouve ça bien, cette saloperie de libido m’a tellement fait souffrir, j’ai besoin de repos. Le pouvoir c’est ça, de faire le coq dans la basse cour de l’électeur… Les candidats parlent pas souvent de ça le taux de chômage acceptable nous ne sommes que pourcentage, pour eux c’est déjà le plein emploi. Oui! Oui! Le coq et les poules qui caquètent avant de pondre. Cette nuit je suis loin de mon senti en fait je suis désespéré de me rétablir en collaborant, les concepts politiques c’est pas ma tasse de thé… Pourtant cette manière de faire, nous consulter pour notre expérience semble efficace, le dédommagement est honorable… Y’a longtemps que je suis plus psychotique, j’aimerais voir les cicatrices que ça a laissé sur mon cerveau. Je vais continuer à faire ce que je fais essayer de développer un discours politique du senti et du rétablissement dans l’écriture informatique en réseau. Bon! On a beau être aliéné on a droit à la douche et au parfum à toute heure. C’est lundi dans la nuit j’essaye de terminer avec mon senti, je sais qu’il y a une différence entre le « poète » et l’aliéné, les chaines virtuelles sont là… Quelques mots encore pour terminer, j’aimerais qu’on confirme la rencontre à l’institut… Souvenir d’une époque où j’avais peur de tous les bruits maintenant je suis plus tranquille la nuit. Voilà! Ce seras ça, merci d’avoir lu jusque-là même si c’est pas une chute intéressante. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent







Bonjour! Bonsoir! Me v’là encore avec des écritures. Dimanche avec le souvenir qu’on allais tous à la messe, toute la famille à l’auditorium de l’école polyvalente. Moi je savais pas trop ce que je faisais là. J’avais pas encore l’idée de spiritualité dans la tête, la vie était encore un jeu… Ce matin à la réunion y’avait encore ce bonhomme qui raconte des histoires de merde… Je pense aussi à cette dame qui voudrais qu’on enferme les malades sortis trop vite d’hipopo selon elle… Les plus malades je les vois souvent parmi ceux qui disent qu’ils sont normaux en fait chez ceux qui font étalage de leur normalité. Non! Je me cacherai pas… Dans les habitations à loyer modique souvent le voisinage se complait dans l’ignorance et veux pas avoir des gens souffrants comme voisin, c’est encore et toujours de la stigmatisation quand ils disent nous on sait pas quoi faire avec eux… J’aime pas quand on me dis toi c’est pas pareil, tu te rétablis, mais donnez une chance aux autre aussi! Je sais pas où ces personnes prennent leurs références à la normalité les détenus semblent pour eux plus normaux… L’idée c’est pas que tout le monde sois pareil mais d’accepter l’autre dans sa différence. Cet après-midi j’ai envie de sortir de ces univers double malade versus normaux, ont veux pas m’accueillir et moi je veux mourir… Je pensais faire un bon coup pour eux ça semble pas important vingt-cinq ans de sobriété, ceux qui disent ça sont souvent des rechuteux de première des penseurs radicaux de l’anonymat. J’y retourne pas aujourd’hui ça fait trop mal… Tout à coup la fatigue s’empare de moi, ces pensées là ça m’épuise, je crois que les préjugés sont très présent… L’ouverture d’esprit plusieurs personnes ont oubliés ça. Je veux lutter, c’est facile de prêcher aux convertis, les ignorants y’en a partout souvent ils disent ils n’ont qu’à faire comme moi, hier j’étais heureux aujourd’hui je suis malheureux. Je sais pas trop comment vous dire… Ça me fait mal, ça me fait mal parais qu’on grandis dans la souffrance, cette émotion, cette douleur me tue. C’est impossible j’en connais qui disent qu’ils ne souffrent plus c’est pas vrai! Je sais pas pourquoi je suis comme ça aujourd’hui pourtant je prie. Ça s’arrête pas j’ai mal, heureux les creux comme ils disent, ces gens-là sont pas chez moi. Mais ce sont quand même eux qui font de la politique. Bon! Je vais essayer de terminer avec mon imperfection, je sais pas pourquoi je vous ai écris ça, la réalité me rattrape assez vite vous avez droit  aujourd’hui à une prose douloureuse. J’assume quand même ce que j’écris c’est toujours mon combat contre la folie. Je pense à l’enfermement, la maladie ne demande que ça que je reste enfermé chez-moi à me battre avec mon ennemie la paranoïa, seul, sans contact et je me détériore. Voilà! Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là! À la prochaine peut-être, je sais pas, je doute!


Bernard

samedi 25 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’aurais encore le temps d’aller entendre le dernier set dans un bar mais j’aurais personne à qui parler. Souvent c’est la nuit qui fait la loi. Je prends un café j’essais de me garder réveiller, je comprends pas les gens qui prennent le volant dans cet état-là, beau lapsus j’avais écrit «  qui prennent le violent ». Bien aimé la photo de la bécosse et le souvenir de l’époque du regretté Mathusalem ce vieil oncle, mon parrain de baptême, ça a longtemps parus important… Je pense qu’à un moment il avait renoncé à me voir arrêter de boire. Je me souviens d’être allé chercher un matelas à Saint-Joseph-du-Lac mais avant nous nous étions arrêté dans un bar de danseuses. J’avais adressé la parole à l’une d’elle mais c’est le voisin de la table d’à côté qui avait répondus. J’ai compris pas mal plus tard que le vieil oncle aurais aimé que je la tripotte. Moi j’étais toujours déphasé… C’étais pas une façon de me rétablir ça fait plus de trente ans tout ça. Une visite au bordel avec l’oncle, le parrain.  Je comprenais jamais ce qu’on voulait de moi. Je croyais que d’avoir une copine allait redresser tout ça au contraire je suis devenus plus malade plus fou. Souvenir de la chanson pop Careless Whisper https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ  Je pense que c’était dans les années quatre-vingt, la toune me rend mélancolique comme c’est pas possible. Finalement je suis réveillé avec toujours en tête ces années où je passais mes nuits dehors. Je vivais avec cette femme qui ne m’aimais pas et j’aimais bien les lundi matin quand elle partais au boulot et que moi j’y allais pas. Je passais de très mauvaises nuits, je récupérais dans la matinée, ça me fait mal de vous raconter ça. Elle disait toujours que j’étais un profiteur parce que je retirais des allocations chômage ou de sécurité du revenu. Je m’excuserai pas en plaidant la maladie mais j’avais des boulots qui menaient à rien, je me vois courir derrière le camion pour ramasser des paquets de papier journal. Ma relation avec cette femme c’était plutôt la haine, je sais pas pourquoi j’ai vécu avec elle quatre ans, je crois que c’est parce-ce que j’avais pas les moyens de me payer un appartement tout seul. Les années ont passées je suis presque mort, maintenant je me rétablis. J’ai trouvé un logement où je suis bien, un bachelor… Dans mes histoires je suis pas tout blanc, y’a de mes valeurs que je respectais pas, l’alcool et la dope ça coûte cher ça vous fait vivre en dehors de principes sains. Enfin c’est terminé tout ça… Lentement  c’est mon senti pour cette nuit. J’espère que ça vous plait, dehors y’a quelqu’un qui gueule et moi j’en suis à l’épilogue, c’est toujours mon senti de souvenirs. Je veux pas me faire mal c’est inutile. Je termine donc sur cette note, soyez indulgent… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois c’est presque aussi difficile d’écrire qu’on est heureux que malheureux. J’aurais pas raison de me plaindre la vie est bonne pour moi, ça a pas toujours été comme ça mais ma plus grande peur c’est que ça cesse… J’ai eu de la difficulté à importer les photos de mon appareil, je pense à certains « poètes » qui semblent pas réaliser que l’informatique est arrivé et qui promènent tous les clichés stigmatisant de l’asile du temps de Nelligan. Je pense à la mélancolie du Vaisseau d’Or le poème préféré du regretté maire Jean Drapeau… J’ai pas encore compris le stigmate de la folie véhiculé par la « poésie ». Ils scandent et scandent leurs poèmes dans des soirées torrides pour ensuite retourner désemparé à l’hôpital dans un petit lit… Ils crient de tous leurs souffles parce que les mots meurent dans leurs bouches. Ils en sont restés à la rime suffisante comme si Gauvreau, Vanier et Francoeur n’étaient pas passé par là. Je suis à me faire de la peine d’écrire ça comme si je chassais le bonheur, moi aussi je me suis fait jouer le tour de la folie et de la poésie… Pourtant on ne soupçonne pas les enseignants qui publient de maladie. Les poètes asilaires ne vont pas plus loin que l’introspection un peu comme moi avec mon senti. Partout dans la ville on croit voir de la poésie, s’agit pas simplement de dire il faut brasser remuer le langage lettres par lettres mots par mots pour tuer ce fameux désespoir et revenir au bonheur… Je pense aux amis qui sont devenus pères plutôt que poète quoi que un n’empêche pas l’autre mais un enfant ça se nourris pas de ver. C’est malheureux ce que j’écris là et toujours questionnable, je sais pas pourquoi j’ai cette manie de chasser le bonheur. Je vous disais d’entrée de jeu c’est difficile d’écrire heureux, on se torture en cherchant… J’ai tous ces hommes de lettres en tête quelques un se sont fait soigner en on profité pour écrire un livre et ça s’est terminé, quelques un pensent encore à Jim Morrisson à Kurt Cobain les poètes rockers suicidés de la société dirait Artaud. Je pense à Rimbaud qui est devenus trafiquant d’armes après avoir écrit son œuvre, tout le monde sait-ça les poètes se rangent dans des vies plus accommodantes comme si le bonheur créait pas de mélopée, c’est antinomique quelqu’un d’heureux ne crée pas de mélodie mélancolique et monotone. Je sais pas pourquoi quand je pense bonheur et poésie c’est le poète américain Walt Whitman qui me viens en tête sans raison… Les poèmes sont souvent fait de souffre sexuel, de douleur charnelle, à trop vouloir dire on ne dis rien… Ce que je vous écris aujourd’hui ça a pas beaucoup de sens à part la peur de l’homosexualité… Je termine sur une note malheureuse, je reste heureux mais suffit pas de le dire. J’apprécie toujours beaucoup vos commentaires. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

vendredi 24 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’ami sclérosé viens de me téléphoner c’est pas évident, il ne reste pas bien installé dans son lit, il m’a téléphoné une deuxième fois, il aurais aimé que je me rende placé ses coussins. Je me sens trou du cul j’y vais pas. Voilà finalement j’y suis allé, je suis revenus en me questionnant sur ma capacité à marcher surtout à Frisco, au pire je prendrai le tramway. Il est minuit cinquante- trois, je ne dors pas, je ne sors pas non plus… Les poteaux de la piste cyclable ont pas été déjà installé qu’il y en a un d’arraché… J’ai démarré le climatiseur, je pense à l’ami alité c’est pas évident, il doit se sentir seul… Cette nuit mon idée ce sont les aéroports, je me demande si je vais prendre un vol direct pour San Francisco où un vol avec escale. J’ai enregistré deux émissions sur Frisco que je vais regarder plus tard… On est dans la nuit de vendredi à samedi, en avant du McDonald les gens écoutent de la musique des Antilles, hier au pique-nique j’ai rencontré plein de gens que j’apprécie ce sont eux qui m’aident à vivre. Mais oui je partirai un moment ce printemps, j’ai hâte, reste encore un peu d’été, un automne et un hiver… Quand je pense à ça je suis pas dans le moment présent mais il faut que je me prépare, que j’organise certaines choses… Hier j’ai parlé au téléphone avec la matriarche elle semble pas apprécié que je parte mais au fond je crois qu’elle est heureuse pour moi. J’espère que les nouveaux Gatinois arrivent à s’installer sans trop de difficulté, j’ai une pensée pour eux… Je voulais écrire dans la vrai nuit voilà c’est ce que je fais. Hier j’ai calculé mon budget pour septembre ça va bien! Je tente encore d’y aller avec mon senti, je prends ma façon de penser de voyageur, j’ouvre grand les yeux et j’observe même à Montréal on peut voir des choses différentes, des gens différents c’est pour le mieux… Bien assis dans un avion c’est dur à battre. Je souhaite la bienvenue aux nouveaux lecteurs, vos commentaires sont appréciés. La semaine prochaine je vais acheter un guide de San Francisco, j’espère être moins perdus. Je commence à être un bon client de la boutique de littérature de voyage. Cette nuit je suis un peu vide, je sens pas grand-chose. Y’a tout ceux hospitalisés qui attendent, d’autre qui ont congé de l’hôpital pour la fin de semaine. Le temps est long devant la télévision de la salle commune, je veux plus me retrouver là… Si j’ai besoin de soin je demanderai au médecin généraliste. Je sais pas si c’est là même chose qu’un médecin de groupe de médecine familiale. Enfin depuis la dernière fois que je vous ai écrit je me sens encore heureux, lentement je termine en sirotant mon café. Quelques mots encore pour bien faire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De retour du pic-nic de mon groupe. C’était bien, j’ai échangé avec plusieurs personnes, peut-être un peu trop je me suis étouffé avec une gorgée de Coca-Cola. Tout le monde était sympathique. Aujourd’hui il faisait un temps idéal mais quand même pas mal chaud. Je suis juste un scribouillard, je devrais pas l’écrire j’ai pas besoin de me dénigrer. Je vais essayer de vous servir de la prose à ma façon… Ils sont à planifié la prochaine rencontre « contenu Web » et patient partenaire… Quand je reviens de l’installation je suis tout étourdis, je reconnais pas les gens. J’ai de la difficulté à mettre un nom sur les visages, on a fêté les dix ans du groupe Reprendre Pouvoir, c’est bien, je pense que notre groupe sert de porte d’entrée à la formation universitaire mentor et pair-aidant… J’ai remarqué une chose chez moi je m’obstine beaucoup moins et je crois que je suis capable de tenir un discours articulé… J’ai aussi beaucoup parlé de mon prochain voyage à San Francisco pour ce qui est des Humeurs Culturelles http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html profitez- en pour les lires pendant qu’elles sont encore disponibles je crois qu’elles vont disparaitre. Toujours la tentative d’écrire le senti, je rencontre des gens qui sont tellement bien je peux pas faire autrement que pensés qu’ils ont beaucoup souffert. J’espère que quand j’écris, quand je prends la parole, j’aide un peu… Je me rétablis mais parfois je souffre encore. Ça va bien y’a une merveilleuse odeur de parfum, ça fait plaisir. Une pensée pour ces gens qu’on amène à l’urgence psychiatrique contre leurs gré et qui dans les quelques jours suivants vont signer un refus de traitement pour moi c’est pas une façon de se rétablir nier la maladie l’inconscience de la psychose. Moi le plus loin que je suis allé c’est de demander à l’urgence qu’ils m’envoient en Russie. Depuis que je me rétablis j’ai un peu voyagé, visité quelques urgences dans d’autre pays occidentaux qui à part l’Italie sont pas très différentes de la psychiatrie d’ici. Je vais juste vous écrire pendant que j’y suis aujourd’hui je suis heureux, ça m’arrive pas souvent, le bonheur dans le silence et l’écriture… Je suis certain qu’il y a des gens qui comprennent ce que j’ai vécu, je m’en souviens encore même si c’est pas complètement disparus ça m’aide à rester sur mes gardes. Je veux juste faire une différence dans la vie des gens, qu’ils aillent mieux. Y’a une expression que j’emploie à nouveau « partir en peur » ça dis bien la paranoïa en langue de chez nous. Voilà où j’en suis cet après-midi. Je suis content d’être en paix chez moi et de vous écrire, c’est peut-être pas de la grande prose mais pour une fois je vous aurai exprimé ma joie. J’en suis presque à la chute, j’arrive presque à la fin, j’espère que vous aurez aimé votre lecture. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 23 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore à vous écrire du bout de la nuit toujours à essayer de vous écrire mon senti. Parfois à trop chercher la beauté de l’écriture on en perd le propos, on ne peut plus rien dire. Ce matin j’ai un pic-nic à l’institut ça risque d’être intéressant. Il est une heure douze, je pense aux amis de la radio j’aimerais bien enregistrer une chronique bientôt… Mon désir de me rendre à Frisco se confirme de plus en plus, je suis convaincu que tout va passer vite d’ici à mon départ. On me dis que c’est une belle destination. Je suis bien réveillé cette nuit, San Francisco, The mamas and the papas, “if you are going to San Francisco be sure to wear some flowers in your hair. “ La musique du merveilleux film Forest Gump https://www.youtube.com/watch?v=VDngYlq59Js . Je pense déjà à l’avion, à l’aéroport, je vais attendre encore un moment avant de contacter l’amie agent de voyage. Le temps frais est revenus, d’ici à mon départ comme toujours ce seras un jour à la fois. Je cherche mon senti cette nuit, les mots se bousculent dans ma tête, non c’est pas ça! J’écris pas ça mais plutôt ça, une vrai chicane. Je pense à la dame des communications de l’institut, j’espère que mon histoire lui a donné assez de matériel pour le livre. Hier y’avait une fonction de Facebook qui était hors d’usage mais cette nuit tout est revenus à la normale. C’est étrange je pense à cette chanson, San Franscisco et je suis tout ému. Dans ma jeunesse j’avais rêvé de ça d’être un enfant fleur, un peace and love, je livrais des fleurs. Je vais paraphraser le grand écrivain Paul Nizan « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie » mais oui vingt ans et dans la merde, malade et désemparé une vie déjà remplie de soucis, mon désir d’être un hippie est venu avant la vingtaine, c’était assez facile je vivais encore chez le patriarche, je pouvais facilement me la jouer flower power sans trop d’argent. La débâcle est arrivée assez tôt, la peur, l’angoisse, la paranoia j’étais déjà seul au monde. Je crois que les gens n’étaient pas eux même, ils portaient des vêtements à la mode flower power mais faisait de la grosse business. J’étais pas grand-chose là-dedans, les valeurs éternelles ils les oubliaient souvent pour quelques dollars. Y’avait la musique parfois ça me calmait, je m’y reconnaissait pourtant y’avait beaucoup de choses que j’avais pas compris à la vie. Un pauvre bêta, naïf, une bonne pâte, je suis vieux, j’ai survécu, je réalise que le monde change pas tant que ça. Ce fut toujours à moi de changer et ma parcelle d’univers changerais, je l’ai toujours cru mais le changement fut long à venir. Je crois que j’ai terminé pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est encore beau temps. Encore une semaine et on seras en septembre. J’ai écrit à mon amie agent de voyage pour savoir si c’est possible d’aller à San Francisco avec mon budget, elle m’a dit que oui. Frisco c’est le berceau des hippies et de l’amour libre. La semaine prochaine j’irai acheter un guide pour planifier ce voyage. J’en rêve déjà… Je me vois marcher et prendre le tramway dans cette ville toutes en pentes. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est d’accord avec moi pour dire que c’est une bonne destination. D’ici à mon départ je peux encore économiser. Je pense au SFMoMA, au San Francisco Museum of Modern Art qui semble magnifique. Je sais le temps va passer vite jusqu’à mon départ, je calcule huit mois ce seras le printemps prochain. Le temps de me préparer, je crois pas que je vais changer d’idée à moins d’un contretemps important. Comme toujours je rêve d’avion… Ça va me sortir de ma petite routine, je pense au poète Allen Ginsberg fondateur créateur de la beat-generation et du mouvement hippies. Son rival Kenny Wisdom semblait pas apprécié toute la place qu’il prenait dans les médias… Chaque fois que je décide de partir on critique la manière que j’ai de le faire pour être o.k. faudrait que je parte à pieds!  Je pense aussi au Beat Museum ça semble intéressant, on peux aussi dire de Ginsberg qu’il a été le premier homosexuel à sortir du placard… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, va falloir que je sois patient. Je pense aux Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin j’ai lu ça y’a un moment… Frisco c’est une espèce de berceau du monde gay, c’est pas que je sois gay mais ça m’intéresse toute cette culture. Je me suis souvent posé la question du rapport entre la paranoïa et l’homosexualité, je pense quand même qu’il y a pas plus hétéro que moi. Demain y’a un pic-nic à l’institut on fête la rentrée du groupe Reprendre Pouvoir. Je vais maintenant essayer d’écrire mon senti, je pense à ce caissier du supermarché qui semble pas apprécié que je passe à sa caisse, je sais pas ce que je lui ai fait quand même quand je passe là je l’emmène pas avec moi. Tout ce que je vous raconte ça ressemble à du badinage mais parfois ça me fait peur. Stigmate! Je répète je suis pas gay mais je suis quand même stigmatisé, on veut pas de moi dans les groupes gay et chez les hétéros on aime pas ma différence, ma schizophrénie… Je suis comme assis entre deux chaises. Je souffre longtemps et souvent comment vous dire que j’ai aussi le droit de vivre. Ça me prend tout mon courage pour vous écrire, pour vous dire que je me rétablis sainement, que mes valeurs sont importantes. Voilà! J’en suis rendus à la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 22 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais essayer de mettre en mots des épisodes schizophréniques, ces moments dans la réalité où les objets perdent leurs poids et leurs noms, ces mots perdus que je ne retrouve pas comme cette recherche qui me fait croire qu’on a enlevé des mots de mon ordinateur que les grands comploteurs brisent l’harmonie nominale… Je pense à ces accès de somnambulisme où j’oublie, je cherche endormie et je me réveille debout en ne sachant pas ce que je cherchais, ça fait mal de vivre ça je pense que je suis pas assez clair… Ces mots perdus qui sont là juste pour me faire mal, je peux pas vous les nommer ils sont perdus ce sont des espèces d’hallucinations, des défauts de mémoire parfois j’ai peur que ce soit annonciateur des maladies du grand âge c’est difficile de décrire une hallucination parfois ça a encore l’aspect de la mémoire, l’oublie d’un endroit et des gens avec qui ont à passé un bon moment. Souvenir de cet après-midi je ne sais plus où ou je me suis assis sur une chaise que je croyais repeinte et où j’ai discuté avec une femme, son compagnon lui a dit en anglais que je venais du pays de Céline Dion, je me souviens plus si j’ai rêvé ça ou si ça se passait à Cape Cod à Provincetown. Parfois je me dis que c’est de l’angoisse accumulée… Dans mon univers hallucinatoire les choses bougent, je ne croise jamais l’envahisseur persécuteur en anglais ont dit « delusion »… Pour moi c’est très difficile à décrire, je me perds là-dedans ça fait partie de la virulence de la paranoïa. Je dirais que je manque d’emprise sur mon monde… Je sais qu’il y en a d’entre vous qui vivez des choses semblables mais ça à jamais l’ampleur que je donne à ça. C’est ça aussi mon senti, une réalité déformée, une temporalité débridée. C’est ce qui fait que j’aime bien la nuit je crois que j’ai plus de prise. J’apprécie aussi de ne plus avoir à faire de rapport à personne on me laisse me débattre avec la folie et par-dessus ça j’ai plus à me rendre travailler. N’empêche parfois j’ai envie d’en finir les pensées mortifères sont toujours présente vous voyez ici l’amalgame de mes différents problèmes… Pourtant j’aime la vie y’a juste les épisodes de persécutions qui me font mal, je trouve jamais les coupables rationnellement ça à pas de bon sens on engagerais pas des gens à trente milles dollars par année pour me persécuter. Cette nuit c’est à ça que ressemble mon senti… Probablement que ça vous plairas pas mais je veux juste un peu vous faire toucher à cet état, parfois je doute de la schizophrénie c’est un symptôme de la maladie… Voilà pour cette nuit! Je reste responsable et j’essais de vivre ma pleine citoyenneté. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots j’aimerais bien vous retrouver un peu plus tard!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 21 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour ! Pour répondre à l’ami qui voulait des anecdotes sur mon été au symposium de sculpture. Je me souviens que j’étais très nerveux, j’aidais un sculpteur à fabriquer des blocs de ciment qui devaient tenir ensemble grâce à la gravité, j’étais très impressionné et quand il me disait quoi faire je répondais je sais, je sais au bout d’un moment il s’est tanné et il m’a dis « cou donc tu sais tout toé » laissez-moi vous dire que j’étais pas gros dans mes culottes, il a pas redemandé mes services, la sculpture à été un échec, les blocs tenaient pas le ballant, c’est là que j’ai appris à me taire et à écouter quand on me montre quelques chose. Ce matin je vous illustre ça avec une photo de tous les sculpteurs et des aides chantiers.  Ça démarre rapidement cette nuit, je reviens avec mon senti, ce matin y’a de émissions sur San Francisco au canal Évasion, je vais les regarder… Je vais essayer de bien préparer ce voyage, l’ami m’a conseillé d’y aller au moins deux semaines y’a tant de choses à voir.. J’écoute ma voix intérieure, le bruit du frigidaire me dérange plus, le climatiseur est arrêté. Je me souviens aussi de ce gars qui travaillait pour Kino-Québec et qui me faisait courir tous les matins avec mon attirail de travailleur mes bottes de travail, c’était soi-disant pour me tenir en forme mais heureusement je l’étais déjà pour courir autour de l’île. Je pense que tout ça je l’ai raconté ailleurs, ce sont de drôles de souvenirs. Je vous parle pas de cette soudure que j’avais trop grindé et qui avais laissé un creux, heureusement en s’oxydant c’était moins apparent. Faut pas oublier que j’étais un jeune travailleur et tout ce que j’avais appris c’était sur le tas. Je crois surtout que le commissaire du symposium avait été impressionné par la lettre que j’avais envoyé, j’étais fort de la plume. Encore une fois je reviens avec mon senti, hier soir j’ai écouté l’émission Stupéfiant qui traite de l’art faudrait que j’aille à Florence y’a tant d’œuvres à voir parait qu’on peut en faire une maladie. Cette nuit je me perds dans la vitesse d’écriture, je sens rien… Ou du moins je suis pas trop malheureux. J’essaye de m’accrocher à quelque chose, y’avait aussi ces énormes formes qu’on avait fabriqué pour soutenir les sculptures elles sont enterrés mais elles ont presque deux fois le volume des œuvres. On avait fait ça soi-disant pour empêcher qu’on se défasse des sculptures, je crois qu’avec le temps les gens les aiment bien. Voilà! C’était pour répondre à une demande spéciale d’un lecteur, c’est vieux tout ça mais je vais toujours m’en souvenir ce sont les derniers moments où j’ai été heureux avant de tomber malade. Je me souviens aussi qu’avec mon lecteur de Brossard on était partis pour l’Outaouais à bicyclette ça avait été très agréable. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait encore chaud cet après-midi. Je veux pas vous écrire comme si j’étais un noble planteur du sud américain , je suis pas encore au coton et je travaille pour des peanuts. Suis comme on disait quand j’avais vingt ans, un bonhomme… Cette semaine je suis pas occupé, c’est difficile. Ce matin je suis allé voir l’ami sclérosé, je suis pas resté longtemps y’a un moment où on a plus rien a dire… Je pense à l’arrêt à Boston que j’avais fait avec la douce. On s’était engueulé j’étais trop paranoïaque dans la foule. Je pense qu’après ça notre idée était faite à tous les deux on allait se laisser. J’ai quand même aimé le port de Boston ses bâtiments, ses ferrys,  on était arrivé en train et le chef avait dit qu’il voulait pas entendre personne jurer dans son train, il était plein… C’est étrange maintenant je voyage seul et je trouve ça moins compliqué, comme si je pouvais me cacher de la foule. Ça m’a aidé à voir que j’avais la force pour être au milieu des gens maintenant comme je vous l’écris souvent j’adore prendre l’avion, attendre pour aller m’asseoir à ma place. Ce midi j’ai mangé mon « chili con carne » il est bon. Quand je dîne, je vais mieux suis moins anxieux. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a un peu raconté le voyage qu’il avait fait sur la côte de Californie. De San Diego à Los Angeles semble que c’est très beau… Moi je crois que je vais me concentrer sur San Francisco en pensant à la littérature contemporaine. Je pense déjà aux grandes côtes et au tramway, j’ai peur… Mais je vais y aller quand même je vais me procurer un guide papier. Ça va m’aider… Disons que la forme que je donne à mon senti est différente. Je m’éloigne un peu du malaise, je vais essayer de faire des économies jusqu’au printemps prochain pour pouvoir partir sereinement… Pour ce qui est de l’amie agent de voyage y’a rien qui presse… Tout à coup y’a un parfum, une douce odeur agréable, j’aime ça… Je pense au journaliste qui a raconté mon histoire dans le journal, il est très humble et si il me lis je lui dis merci. Voilà! Quand la douleur est pas là c’est comme si j’avais rien à dire pourtant c’est possible d’écrire dans le « bien-être ». Je me souvenais pas du nom du directeur santé mentale du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal maintenant c’est revenus. Lentement je vous raconte ce qui se passe dans ma tête c’est pas tout à fait le brouhaha mais c’est un peu mêlé. Je me calme, respire par le nez, j’espère que vous aimerez… J’ai presque terminé quelques mots encore et je fais fuir l’anxiété, l’idée c’est de pas y rester… J’y arrive, j’y arrive, ce seras ça pour la journée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent












 

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le tarif des vols d’avions et des chambres pour Frisco c’est pas si cher que ça. Je réfléchis encore, je crois que ça seras mon prochain départ au printemps. Je vais probablement prendre un vol sans escale. Il faut que je contacte l’amie agent de voyage. Aujourd’hui je me suis levé en croyant que j’avais une réunion, j’ai pas reçu de courriel pour me signaler, j’en ai pas… J’essaye de revenir à mon senti, je suis heureux que ça vous plaise… Je crois que je vais partir pour dix jours, lentement je sors du sommeil. J’ai vu qu’il y avait des vols sans escales mais c’est beaucoup moins cher avec escale. Je vais demander pour un hôtel trois étoiles avec petit déjeuner. J’ai pas beaucoup dormis, j’ai plutôt viraillé dans mon lit… Je suis debout cette nuit, je me sens mieux. Comme toujours je me visualise à l’aéroport même si je pars pas de si tôt…, oui je crois que ce seras Frisco. Je pense à Haight-Ashbury la capitale des hippies et à la mythique salle de spectacle le Fillmore west où tous les grands ont joué. Je vais m’acheter un guide de San Francisco. Le climatiseur s’est arrêté, je rêve déjà à mon prochain départ je fouille les réseaux sociaux pour des renseignements. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo prise à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. J’espère que les nouveaux résidents de Gatineau passent une bonne première nuit dans leur nouvelle maison. Aujourd’hui c’est la vrai journée d’anniversaire de la super-maman, je lui en souhaite une belle. Cette nuit je suis de bonne humeur je suis content d’avoir trouvé ma prochaine destination… Je pense à mon budget, je crois que c’est encore permis d’être un touriste… J’irais au musée de la Beat-Generation. Tout est partis de là, les enfants fleurs, le peace and love, l’amour de la route,  y a pas beaucoup de monde qui sait ça. Je pense à Kenny Wisdom alias Emmett Grogan, le père des diggers. C’est loin déjà, c’était au début des années soixante j’étais un enfant, l’esprit de ces années-là est surement disparus, mais je vois mon voyage comme une sorte de pélerinage où je devrai faire attention aux sectes. L’époque des hippies, le psychédélisme à beaucoup influencé la musique, y’a plusieurs jeunes qui dans ce temps là était à la poursuite d’un idéal se sont retrouvé à Frisco. Wisdom discutait « le bout de gras » avec les commerçants pour pouvoir nourrir les enfants fleurs gratuitement. C’est de la vieille petite histoire parfois dans nos villes on cherche des choses comme ça, y’a Heads and Hands dans Notre-Dame-de-Grâce qui dans les années soixante-dix ressemblait un peu à ça. L’esprit communautaire viens un peu de là… La Californie a longtemps été l’avant-garde, maintenant c’est Silicone Valley mais je m’éloigne de Frisco. Encore quelques mots où j’oublie parfois mon senti, c’est pas grave. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir et à bientôt!!!

Bernard


lundi 20 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! À soir je suis battu. J’ai rien fait de la journée juste préparé mon chili con carne. Il est bon j’en ai mangé. Je sais pas quoi vous raconter, je suis vide, je suis déprimé. Pourtant ce matin j’ai fait ce que j’avais à faire, suis allé au supermarché acheter les ingrédients pour le chili, pourtant… J’accroche sur les gens qui sont négatifs avec moi, je pense au caissier. Je me serai pas baigner une fois cet été, pas sortis de la ville. Je crois que ma déprime je la dois au climatiseur. J’ai pas envie de sortir et de croiser des itinérants. Encore une fois j’aurai raté le festival de poésie de Saint-Venant… Si vous saviez comme je suis plus capable, dans le temps on me disait fait toi une routine et tiens-toi en à ça. J’y crois pas… Les amis anciennement d’Aylmer sont déménagé à Gatineau aujourd’hui. Je leurs souhaite que du bon. L’été est pas encore terminer… San Francisco parais que c’est cher, je verrai Paris aussi c’est pas donné, en voyage je ne sors pas la nuit et je suis pas maniaque de restaurant. La chaudrée de palourdes de Frisco semble extraordinaire… Je vais essayer de vous dire la douleur de mon senti ce sentiment de vide au sternum ça ne s’invente pas… Me semble qu’assis dans l’avion ça me calme, j’ai hâte de repartir, je sais pas quand, je sais pas où mais je partirai. Quelques jours ailleurs, ce matin quand je suis sortis je me suis dit je vais faire comme quand je suis en voyage, la lumière était belle. J’ai marché et pour revenir j’ai attendu l’autobus, il faisait beau… Ce soir j’ai décidé que je regardais pas les actualités, je suis assez déprimé comme ça. Encore un mois qui passe, demain c’est l’anniversaire de la super-maman on lui en souhaite un joyeux. Je continus quand même l’écriture, je m’accroche à ça… Je crois qu’il y a des gens qui sont encore en vacances, tant mieux pour eux, hier matin en attendant l’amie j’ai flané sur la terrasse d’un café marché Atwater, ç’étais bien j’avais encore une fois l’impression d’être en voyage. Ce soir chez moi il fait frais,  C’est une bonne chose, y’en a beaucoup. Je crois que retardé l’écriture de mon blog ça me fait mal, j’en ai besoin autant que de manger, ça me redresse, ça me replace. Je veux pas terminer mais j’ai quelques règles que j’essais de respecter va bien falloir que je cesse un jour si je veux écrire quelque chose de plus ambitieux… Je pense au spleen du poète, ça peut-être ça le monde des lettres. Longtemps j’aurai rêvé éveillé, l’idée c’est d’écrire malgré tout d’entretenir une sorte de vie littéraire, je sais vous ne donnez pas crédit à la machine mais moi j’y crois. Je suis trop vieux pour la presse, je m’en tiens à ces espèces de pensées. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 19 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café comme toujours la nuit le climatiseur s’arrête. C’est la nuit de dimanche à lundi. Hier j’ai regardé une émission voyage sur San Francisco, ça me semble une bonne destination. J’attends encore avant de me décider. Je crois que je me réveille quand le climatiseur s’arrête, au marché les étalages multicolore sont magnifique… J’ai pas pensé j’aurais dû acheter des tomates, si je me fie à ce qu’on voie au marché la récolte est bonne. C’était la journée de la fierté à Montréal je crois que cette nuit ils dansent dans le parc, des milliers de personnes… Ma fierté à moi c’est d’essayer de dé-stigmatiser la maladie mentale. Je pense au positif d’hier les gens qui me tiennent la porte, me disent merci et le chauffeur d’autobus qui me dis au revoir, c’est bien. Cette semaine ce sont des journées tranquilles. Me souviens de la matriarche qui m’envoyait ramasser des fraises et des pommes elle semblait pas savoir comment c’était pas payant et éreintant. L’auto-cueillette y’en a qui trouvent ça amusant, pas moi. La dernière fois que j’ai fait ça, cueillir des pommes on m’a renvoyé au bout de deux jours. J’ai eu ma leçon j’y retourne plus, je laisse ça aux étrangers. C’est un peu la preuve que travailleur agricole c’est pas pour moi. Souvenir d’un jeune garçon au verger avec un revolver à air comprimé, ça ressemble beaucoup à une vrai arme à feu. Au verger où on m’avait envoyé à Frelishburg y’avait une équipe de cueilleur français, je sais pas pourquoi ils faisaient pas les vendanges chez-eux? Je me souviens du propriétaire du bistro qui préparais ses plats en fonction des arrivages au marché. Il y allait très tôt en matinée pour les nouveautés. Le chef cuisinait tout ça, ils ont finis par se faire une excellente réputation, de la bonne cuisine. Moi je suis plus de ceux qui consomment, qui mangent. Quoi que j’aime bien me faire la cuisine, des plats simples avec des ingrédients acheté au supermarché. J’aime bien manger du saucisson, des chorizos même si c’est très salé, comme on dit « une fois n’est pas coutume ». Je sais pas vous mais moi quand je lis quand j’écris sur la bouffe ça me donne de l’appétit, j’ai faim… Cette nuit j’ai réussis à rester réveiller, je pense à l’amie… C’est frais dans le bachelor. Je vous ai pas dit que j’ai pas une grande surface pour cuisiner… C’est difficile pour moi de préparer des petits plats mais j’y arrive, le prochain je crois que ce seras un  « chili con carne » ma recette! J’irai à l’épicerie demain matin acheter tout ce qu’il faut je vais préparer et laisser mijoter. J’étais pas beaucoup dans mon senti cette nuit parfois c’est mieux comme ça, je m’arrache moins le cœur. Ça m’éloigne de ces sempiternelles mêmes thématiques, c’est plus convivial. Comme toujours terminer est difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé prendre un café au marché Atwater avec une charmante amie. Je l’attendais pas au bon café on a finis par se retrouver on a flâné un peu le long de la piste cyclable. Je suis arrivé trop tôt au rendez-vous et je suis peut-être partis trop tôt. J’ai eu chaud, on a discuté c’était bien. Je trouve ça quand même difficile d’être dans la foule, y’avait beaucoup de monde. Je vous raconte pas tout ce que je vie, je me censure… La climatisation fonctionne bien. Je me suis rappelé les années où je vivais dans la Petite-Bourgogne. Y’a des dames anglophones qui m’ont demandé de prendre leurs photos. Je l’ai fait j’espère qu’elle était bonne. Ça m’a rappelé ces années où je partais de chez moi et je marchais le long de la rue Notre-Dame jusque dans le vieux Montréal pour ensuite suivre le canal Lachine, j’y allais tôt le matin y’avait moins de monde. J’ai un peu parlé voyage avec l’amie, c’est au Brésil qu’on parle portugais en Argentine on parle espagnol. Je sais pas si ce serais une bonne idée de partir pour Buenos Aires, je vais réfléchir m’informer. Je regrette un peu de pas avoir appris d’autre langue. Je reviens à mon senti, y’a des femmes qui n’aiment pas qu’on les regardes, faudrait marcher la tête entre les jambes… En regardant le trottoir, celle-là elles sont souvent accompagnées d’un compagnon jaloux , lentement le mois d’août passe et moi je vieillis. Je pense à l’anniversaire de la super-maman et de ses deux marmots. Si je me souviens bien le tango c’est Argentin, en anglais ils disent « it takes two to tango » y’a aussi cet instrument le bandonéon différent de l’accordéon. On se rappelle d’Astor Piazzolla un grand bandonéoniste qui nous a fait vivre l’émotion musicale argentine. C’est toujours sinueux ce que je vous écris, je saute d’un propos à l’autre… Cette semaine c’est tranquille, j’ai juste un pic-nic vendredi j’espère qu’il feras beau. Le soleil plombe, dehors on cherche l’ombre, y’a des cyclistes et des joggers le long de la piste, d’autre se contentent de marcher. Parfois quand je reviens chez-moi après être sortis c’est comme si j’avais pas le droit de vivre, je sais ce sont les propos d’un pauvre malade… Les gens passent et sont à leurs affaires… L’amie avait une belle plume qu’elle a perdue à la suite de son accident cérébral vasculaire. Je pense jamais à ça que je pourrais tout perdre le petit peu de talent que j’ai. Y’a des gens très courageux… Me suis servis une boisson à l’orange italienne. J’essaye de terminer avec un certain bon sens, si l’amie me lis je la remercie de m’avoir tenue compagnie ce midi. Encore quelque mots, c’était un beau dimanche d’été à Montréal. Cosmopolite à souhait chacun y a pris ce qu’il voulait. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé j’espère que vous serez là à la prochaine!!!
Bernard

samedi 18 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café j’ai dormis un peu. J’aime toujours l’odeur du café qui me rappelle le parfum des bistros de Paris. Ça deviens de plus en plus difficile de trouver des souvenirs. Je me rappelle d’une marche à la place d’Italie… Le climatiseur s’est arrêté tout seul… En France ils sont encore en vacance… En face de chez moi au parc Jos Montferrand ils ont installé un terrain de basket et des tables de ping-pong. Je remercie la lectrice privilégiée de Gatineau pour ses commentaires… De temps en temps un gars ivre passe en parlant tout seul. Hier j’ai vu l’ami passé, une longue barbe et il était tout calme il semblait  pas se sentir poursuivis… Je sais pas quoi vous dire, je vais essayer de lire le dernier roman de Michel Tremblay semble que ça parle de maladie mentale… Une infirmière m’a demandé pour participer à un groupe de discussion sur l’alcoolisme et la toxicomanie. Je l’ai référé à mon ami agent de programmation pour le dédommagement. Souvenir d’avoir découvert que j’étais assez fort pour entrer des poches de pommes de terre de cinquante livres, j’étais tout étonné sans parler de quand je fendais le bois à la hache. Tard l’automne quand je rentrais j’aimais bien faire une petite flambée dans le poêle à bois pour me réchauffer. Quand j’écoute tous les bruits chez moi je pense à la bande sonore des vieux films documentaires de l’Office National du Film. Voilà la nuit, je sais pas si demain l’amie veux toujours qu’on prenne un café au marché Atwater… C’est vivant la ville, ça se couche tard, viens de manger deux toasts au beurre d’arachide. Dans ma jeunesse je vivais dans une ville qui se souciais pas de la maladie et de la maladie mentale encore moins. Je pense à ces bungalows alignés le long de l’autoroute on était loin de l’hôpital celle du docteur Parent avait brûlé. À mon époque on soignait à Joliette où à Saint-Jérôme, Terrebonne avait perdus sa notoriété… Est venu un temps où Montréal m’a avalé. J’ai eu toute cette difficulté à dire la maladie mentale, c’est pas beau, ça se présente mal on préfère toujours la « noblesse » des maladies physiques… Des visites au centre d’emploi je suis passé aux visites des cliniques médicales pour ensuite visiter les hôpitaux et entrer dans le bal des maladies mentales… J’ai eu peur, j’ai eu très peur de ce que j’allais faire mais j’avais un sens moral assez fort c’est ce qui m’a sauvé mais malheureusement la schizophrénie c’est pas qu’une question de moralité… Je voulais tant me faire aimer, je me maltraitais, me prenais pour une poubelle. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’ai toujours cherché une place ma place… Heureusement aujourd’hui je me sent moins seul, je vous en ai déjà parlé. Encore une fois j’en suis rendus à la chute, les mots tombent et parfois j’ai un peu d’espoir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai l’âme en peine. Je cherche des souvenirs que je vous ai pas raconté. Y’avait ce qu’on appelait le centre civique à Terrebonne, ça n’existe plus c’est maintenant un parking pour le théâtre qui lui a pris la place du terrain de balle où le patriarche m’amenait voir le club junior de baseball. J’ai joué là moi aussi plutôt sur le banc mais j’encourageais mes coéquipiers qui avaient plus de talent. Ce sont des souvenirs qui ne vous diront rien. Le temps est couvert, le soleil va quand même se montré. J’ai écouté une magnifique chanson de Peter Gabriel https://www.youtube.com/watch?v=ZdxmSayxfPY  ça s’appelle Wallflower, je l’ai écouté en version acoustique. La photo qui illustre mon texte c’est le parc dans le vieux Montréal. Aujourd’hui j’ai mal je sais pas quoi faire… Je me rappelle des terrasses place Jacques-Cartier y’avait moins de touristes, j’y perdais mon temps en buvant une bière, je dis une mais c’était plusieurs. C’est pas ça du tout, c’est le passé je dois pas l’oublier tout en vivant le moment présent. Dans le moment c’est le week-end, j’aimerais savoir si y’a des gens qui pleurent à leurs travail. À l’époque je sais pas pourquoi on m’appelait le pur, c’était surtout les barmaids et les serveurs. Oui! Oui! Oui! Je suis triste c’est ma folie, la solitude et l’ennuis. J’arrive pas à trouver un autre thème. Je me vois lavant la voiture du patriarche et tondant le gazon, les copains étaient pas là je bâtissais des cabanes dans les arbres, la matriarche avait un poulailler, les poussins de Pâques qui avaient grandis. Parfois je prenais ma bicyclette et je me rendais jusqu’à la laiterie Raymond sur le boulevard Saint-Charles à Lachenaie. Je vais essayer de changer d’humeur d’être plus réjouissant, je suis plus un enfant. C’est difficile cet après-midi, parfois on partais en gang à bicyclette. Les amis avaient tous achetés des dix vitesses Peugeot mais pour moi le patriarche avait décidé qu’une bicyclette mauve Dumoulin serait d’appoint, c’était mon adolescence je voulais tellement être pareil et j’étais si différent. Je suis heureux d’être sortis de ces choses-là, je vie en adulte. Plus tard l’été on le passait dans le parc près de l’Île des Moulins, j’ai appris un peu tard que j’étais pas le seul jeune à faire ça. Je l’ai tant détesté cette adolescence… J’ai soixante-deux ans et parfois j’ai l’impression de pas en être sortis. Samedi après-midi, j’en fait pas assez que je me dis… Souvent pour sortir j’attendais la nuit je me rendais au repaire… Comme n’importe quel jeune bum c’était le pool room et les pins ball machine… Je vous raconte ça et ça me fait mal ma vie maintenant serait peut-être différente si j’avais été sérieux… Ce sont de vieilles histoires y’a rien a faire, j’écris je fait de mon mieux. Je construirai pas de châteaux en Espagne. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 17 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce soir c’était soirée télé avec l’émission Des Racines et Des Ailes que j’avais enregistré. J’y ai vue de magnifique arrière-pays nouvellement désigné comme parc, ça m’a donné l’envie d’y aller… Je me souviens l’an passé j’étais à Barcelone c’était la journée de l’attentat sur la Rambla. J’avais laissé tomber pour la promenade, aujourd’hui je termine ma vingt-cinquième année de sobriété j’en suis bien heureux… Dans quelques minutes on seras dans la nuit de vendredi à samedi. Je vais essayer encore une fois de vous raconter mon sentis. Je me cherche toujours une destination, j’entends un avion qui passe, je crois que l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau ferme bientôt pour la nuit… En plus l’an passé j’avais commandé des tapas sur une terrasse, il était pas très bon, j’avais préféré ceux du bar à tapas au coin de Saint-Denis et Mont-Royal à Montréal malheureusement j’ai oublié son nom. J’ai envie de vous écrire sur le plaisir d’attendre à l’aéroport, d’être là bien à l’avance pour regarder la foule qui part et qui arrive, marché de long en large en attendant le bon moment pour enregistrer les bagages, avoir une discussion laconique avec  un autre voyageur qui m’enviais d’avoir un tel sac-à-dos, c’est vrai qu’il est bien. Je crois que j’ai oublié une chemise à l’hôtel en Espagne. Je suis toujours très nerveux quand je passe le check-point à l’aéroport. Je veux aller trop vite, trop bien faire je retarde tout le monde et me v’là sur le quai d’embarquement reste plus qu’à attendre pour savoir à quel numéro part l’avion. J’ai qu’à me détendre. Je passe à travers les boutiques hors taxe j’achète rien c’est encore trop cher, je marche et je regarde les gens, j’ai hâte d’être assis dans l’avion pourtant je sais que je vais y passer au moins six heures. C’est pas vraiment mon senti de cette nuit, le climatiseur s’est arrêté tout seul. Je porte attention à mon plexus solaire c’est un peu un concept tiré du yoga, en langage de tous les jours on parlerais du sternum. Y’a pas de douleur… Je suis insomniaque pourtant je pars pas demain… Hier j’ai salué le directeur santé-mentale de l’institut il était avec un sympathique psychiatre avec qui je m’étais rendus à Londres. Je suis toujours heureux de le rencontrer… Les nuits passent lentement à vous écrire, je sens de la fatigue. J’écoute ce que mon corps me dis dehors j’entends des passants discuter, les yeux me ferment tout seul j’ai sommeil, la nuit de vendredi en ville c’est très vivant, la jeunesse se cherche de la compagnie. Les filles sérieuses sont au boulot pendant que les bums sérieux se saoulent malheureux de pas les trouver. Cette nuit on est bien. Je cherche une façon pas ordinaire de terminer, me souviens d’un bar jamaïcain sur l’avenue du Parc, j’y restais jamais trop longtemps c’était tranquille. Voilà! J’apprécie toujours vos commentaires et termine avec cette désormais habituelle chute. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 16 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, pas besoin de l’obsédant climatiseur, il fait frais. Des démarcheurs de tout ordre entrent en contact avec moi par téléphone. Ce matin je vais à l’institut, cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter, souvenir d’avoir essayé de dormir dans l’humidité et la rosée du parc Père Marquette, fallait être fou fallait être saoul… Dans ma tournée des bars je trouvais jamais personne avec qui parler… À l’heure qu’il est je me souviens du Lola’s Paradise et de ses miniatures au bar… Dehors de la musique lounge quelque chose qui ressemble au Buddha Bar. Même en voyage je ne fréquente pas les bars je ne sors pas la nuit. Je vais vous illustrer ça avec une photo de Madrid, heureusement que j’ai pas attendus le voyage de noce pour voyager je serais pas allé très loin. Maintenant que je ne bois plus j’en profite, souvenir de l’Alternative une sorte de thérapie provenant de l’hôpital Jewish pour arrêter de boire, on se réunissait le vendredi soir pour parler, ça m’a jamais empêché d’y retourner s’asseoir par terre sur des coussins ça marche pas… Plusieurs fois aussi à Dom Rémy, la dernière était la bonne aujourd’hui ça fait vingt-cinq ans précisément que j’ai pas consommer, que je suis clean and sober, un jour à la fois je réussis. Je sais y’a des gens qui trouvent ça quétaine, mais arrêter l’alcool c’est pas une question de mode c’est de la survie… Si vous saviez comme je suis content de pas boire, ce lourd poids sur mes épaules qui est disparus. J’en parle ici c’est une autre de mes marottes je veux combattre le stigmate que laisse l’alcoolisme et la maladie mentale… Je me souviens l’an passé je marchais dans les rues de Madrid c’étais bien… Quand j’entre chez moi ça sent bon, je ne fume plus, y’a un doux parfum… Souvenir encore du Café Campus à l’époque de la rue Decelles, les soirées de musique québécoise et les serveuses qui voulaient plus me servir parce que je buvais trop vite là aussi j’étais seul dans la foule. Dehors y’a un gars qui gueule, je salut mon lecteur retraité de Brossard… La profonde solitude je l’ai remplacé par un peu de spiritualité, de prière, ça me calme, écrire aussi pour moi c’est spirituel… J’ai décidé que j’irais pas faire rire de moi à la radio de Québec. Ça m’a marqué toutes ces années, je ne bois plus de bière sans alcool, ça aussi j’ai longtemps essayer d’arrêter avec ça mais c’était pas long que je retournais à la vrai… Le climatiseur à redémarré question de me garder au frais, mais non je fait pas mon frais j’ai rien pour ça. J’essaye de terminer sur des bons mots, je me dois d’accueillir l’étrange pour l’aider à se rétablir. Quelques mots encore, je suis pas rigolo, la soirée se termine c’est la nuit. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard