samedi 11 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps magnifique, ce matin je suis sortis, j’ai marché un peu fait quelques achats et rendus visite à l’ami malheureusement alité… Le climatiseur fonctionne toujours bien. J’ai vu des photos de vacances d’un ami, elles sont exceptionnelles ça donne envie d’avoir un téléphone intelligent… Mais comme il dis quand l’environnement est beau… Ça vous arrive vous de voir deux hommes qui s’embrassent? J’ai beau habiter à deux pas du village je suis toujours étonné, remarquer que je suis pas plus à l’aise quand je vois des hétéros faire la même chose me semble que le mot pudeur est pas obsolète. Hier on parlais de ce que n’est pas la schizophrénie, un dédoublement de la personnalité, quelqu’un disait que c’est impossible de savoir ce que c’est à moins de l’avoir vécu, de comment mes doutes sur ce diagnostic font partie de la maladie. Je fais tremper la vaisselle, une voiture passe la basse au fond, je pense à ce gars qui voulait toujours avoir raison, j’étais un peu comme ça mais maintenant je juge que c’est pas important. C’est samedi, le week-end, hier on m’a dit que j’aurais le dédommagement du cabaret littéraire et théâtral la semaine prochaine on dis bien « chose promis chose dû! » Tout à coup je pense à ce propriétaire de bistro où j’ai gaspillé beaucoup de temps. Pendant qu’ils travaillaient moi je glandais au bar devant un verre.  J’avais souvent besoin de ce faux apaisement que procure l’alcool, parfois j’en pleurais c’était ridicule. Y’a des endroits où je ne vais plus… Ils avaient tous fréquenté le collège d’enseignement général et professionnel  et moi j’ai pas terminé mon secondaire. J’ai dû me débrouiller avec ça, la folie est venue là… Pas moyen d’apprendre à l’urgence psychiatrique de l’hôpital, toutes ces injections j’ai eu mal. Le fouillis de la psychose, hier on m’a dit qu’on employait plus les mots de « delirium tremens » et toute cette idée que même si on se rétablis on ne quitte jamais le monde de la santé mentale, moi je crois à « if you cant beat them join them! ». Je sais pas pourquoi je pense au groupe Pink Floyd , Syd Barrett et les thèmes récurrents de la folie… C’est toujours étonnant de réaliser comment quand on est jeune on idéalise et romantise la maladie mentale c’est souvent par des chansons qu’on aborde la souffrance c’est désolant. Je vous ai pas entretenu beaucoup de mon senti aujourd’hui, y’a des personnes qui disent ce ne sont que des mots c’est pas important, pourtant!  Si on s’attache pas aux mots à quoi va-t-on tenir? Le journaliste parlais de son journal comme d’une « machine à saucisses » c’est triste. J’aurai toujours raconter la même histoire malhabile, on croit plus aux armes et aux canons c’est un drôle de ton. Mon ennemi c’est souvent moi, je me malmène je sais pas pourquoi. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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