samedi 18 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai l’âme en peine. Je cherche des souvenirs que je vous ai pas raconté. Y’avait ce qu’on appelait le centre civique à Terrebonne, ça n’existe plus c’est maintenant un parking pour le théâtre qui lui a pris la place du terrain de balle où le patriarche m’amenait voir le club junior de baseball. J’ai joué là moi aussi plutôt sur le banc mais j’encourageais mes coéquipiers qui avaient plus de talent. Ce sont des souvenirs qui ne vous diront rien. Le temps est couvert, le soleil va quand même se montré. J’ai écouté une magnifique chanson de Peter Gabriel https://www.youtube.com/watch?v=ZdxmSayxfPY  ça s’appelle Wallflower, je l’ai écouté en version acoustique. La photo qui illustre mon texte c’est le parc dans le vieux Montréal. Aujourd’hui j’ai mal je sais pas quoi faire… Je me rappelle des terrasses place Jacques-Cartier y’avait moins de touristes, j’y perdais mon temps en buvant une bière, je dis une mais c’était plusieurs. C’est pas ça du tout, c’est le passé je dois pas l’oublier tout en vivant le moment présent. Dans le moment c’est le week-end, j’aimerais savoir si y’a des gens qui pleurent à leurs travail. À l’époque je sais pas pourquoi on m’appelait le pur, c’était surtout les barmaids et les serveurs. Oui! Oui! Oui! Je suis triste c’est ma folie, la solitude et l’ennuis. J’arrive pas à trouver un autre thème. Je me vois lavant la voiture du patriarche et tondant le gazon, les copains étaient pas là je bâtissais des cabanes dans les arbres, la matriarche avait un poulailler, les poussins de Pâques qui avaient grandis. Parfois je prenais ma bicyclette et je me rendais jusqu’à la laiterie Raymond sur le boulevard Saint-Charles à Lachenaie. Je vais essayer de changer d’humeur d’être plus réjouissant, je suis plus un enfant. C’est difficile cet après-midi, parfois on partais en gang à bicyclette. Les amis avaient tous achetés des dix vitesses Peugeot mais pour moi le patriarche avait décidé qu’une bicyclette mauve Dumoulin serait d’appoint, c’était mon adolescence je voulais tellement être pareil et j’étais si différent. Je suis heureux d’être sortis de ces choses-là, je vie en adulte. Plus tard l’été on le passait dans le parc près de l’Île des Moulins, j’ai appris un peu tard que j’étais pas le seul jeune à faire ça. Je l’ai tant détesté cette adolescence… J’ai soixante-deux ans et parfois j’ai l’impression de pas en être sortis. Samedi après-midi, j’en fait pas assez que je me dis… Souvent pour sortir j’attendais la nuit je me rendais au repaire… Comme n’importe quel jeune bum c’était le pool room et les pins ball machine… Je vous raconte ça et ça me fait mal ma vie maintenant serait peut-être différente si j’avais été sérieux… Ce sont de vieilles histoires y’a rien a faire, j’écris je fait de mon mieux. Je construirai pas de châteaux en Espagne. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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