samedi 18 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café j’ai dormis un peu. J’aime toujours l’odeur du café qui me rappelle le parfum des bistros de Paris. Ça deviens de plus en plus difficile de trouver des souvenirs. Je me rappelle d’une marche à la place d’Italie… Le climatiseur s’est arrêté tout seul… En France ils sont encore en vacance… En face de chez moi au parc Jos Montferrand ils ont installé un terrain de basket et des tables de ping-pong. Je remercie la lectrice privilégiée de Gatineau pour ses commentaires… De temps en temps un gars ivre passe en parlant tout seul. Hier j’ai vu l’ami passé, une longue barbe et il était tout calme il semblait  pas se sentir poursuivis… Je sais pas quoi vous dire, je vais essayer de lire le dernier roman de Michel Tremblay semble que ça parle de maladie mentale… Une infirmière m’a demandé pour participer à un groupe de discussion sur l’alcoolisme et la toxicomanie. Je l’ai référé à mon ami agent de programmation pour le dédommagement. Souvenir d’avoir découvert que j’étais assez fort pour entrer des poches de pommes de terre de cinquante livres, j’étais tout étonné sans parler de quand je fendais le bois à la hache. Tard l’automne quand je rentrais j’aimais bien faire une petite flambée dans le poêle à bois pour me réchauffer. Quand j’écoute tous les bruits chez moi je pense à la bande sonore des vieux films documentaires de l’Office National du Film. Voilà la nuit, je sais pas si demain l’amie veux toujours qu’on prenne un café au marché Atwater… C’est vivant la ville, ça se couche tard, viens de manger deux toasts au beurre d’arachide. Dans ma jeunesse je vivais dans une ville qui se souciais pas de la maladie et de la maladie mentale encore moins. Je pense à ces bungalows alignés le long de l’autoroute on était loin de l’hôpital celle du docteur Parent avait brûlé. À mon époque on soignait à Joliette où à Saint-Jérôme, Terrebonne avait perdus sa notoriété… Est venu un temps où Montréal m’a avalé. J’ai eu toute cette difficulté à dire la maladie mentale, c’est pas beau, ça se présente mal on préfère toujours la « noblesse » des maladies physiques… Des visites au centre d’emploi je suis passé aux visites des cliniques médicales pour ensuite visiter les hôpitaux et entrer dans le bal des maladies mentales… J’ai eu peur, j’ai eu très peur de ce que j’allais faire mais j’avais un sens moral assez fort c’est ce qui m’a sauvé mais malheureusement la schizophrénie c’est pas qu’une question de moralité… Je voulais tant me faire aimer, je me maltraitais, me prenais pour une poubelle. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’ai toujours cherché une place ma place… Heureusement aujourd’hui je me sent moins seul, je vous en ai déjà parlé. Encore une fois j’en suis rendus à la chute, les mots tombent et parfois j’ai un peu d’espoir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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