mercredi 29 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur semble pas vouloir s’arrêter. C’est la nuit où je croie plusieurs vont recevoir leurs paye et recommencer  à vivre comme dans la roulette d’une cage à hamster, ça donne  le vertige tous ces pas pour rien. Ils boivent toujours la dernière mais c’est jamais la bonne, « voilà c’est celle-là! » mais on oublie vite et on en prend une autre ensuite on tombe dans le désespoir faut trouver les moyens et l’argent pour boire… J’aurai beaucoup marché dans Montréal mais à jeun. Je change de discours j’en ai assez parlé de mon alcoolisme vous commencez à le savoir. Me suit fait un café comme si j’étais à l’aéroport à attendre le départ de mon vol… Je crois que la grève des cheminots en France a cessé… En attendant qu’ils en programment d’autre. J’ai pas eu de problème quand je suis allé à Lille ce printemps toujours étonné de voir l’excellent arrimage avion-train. Vous le savez mon prochain départ ce seras pour San Francisco j’irai marcher sur le Golden Gates , je sais pas si mes voyages contribuent au changement climatique mais j’ai pas vraiment envie de marcher jusqu’à la côte ouest. Je suis pas un vrai hippie, j’étais trop jeune dans les belles années des enfants fleurs mais je vivais quand même dans cet esprit. Je crois qu’à New-York chez Warhol le mouvement punk, sa musique et sa philosophie faisait émergence. C’est désolant on était si jeune et déjà dépassé, jusqu’au moment où les gars se sont fait rasé le crâne, les cheveux longs ne portaient plus notre message. Moi je préférais être une espèce de dandy… Côté culturel y’a cette difficulté à percer les institutions quoi qu’un artiste se doit de vivre pour l’art, faire son affaire, les gars avaient un band et espéraient de vivre comme des stars, sex’n’drug and rock’n’roll, la vie facile qu’ils croyaient mais c’était le meilleur moyen de se rendre à la mort. Maintenant je suis gros je suis gras, à part les hipster je vois pas d’autre philosophie rock , y’a rien de nouveau ça existais déjà dans les années quarante, moi je suis de l’école des années deux-milles. C’est difficile de se retrouver dans toutes ces appellations, ces dénominations. Quand même à vouloir suivre les modes on en devient ridicules. Pendant ce temps-là au Québec c’est la campagne électorale, on y parle un peu de culture de livres surtout, je crois que les jeunes appelleraient ça la culture à papa… Y’a toujours ce ponte des Jeunesses hitlériennes qui disait « quand j’entends le mot culture je sors mon revolver » c’est attribué à Goering où à Coebbels mais c’est de Baldur von Schirach. Tout ça pour dire qu’on en a pas finis, les ouvriers aiment bien ces mots. Pendant ce temps-là on pense à en mourir… Quand même je fait mien ces mots « la culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étends » le pot est vide. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

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