lundi 27 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un lundi qui se termine, je suis pas trop triste quand je démarre comme ça je pense aux regrettés Josée Yvon et Denis Vanier… Je sais pas trop pourquoi, je pense qu’on les a vite oubliés comment dire que la poésie de Vanier m’a déjà aidé à vivre du temps où je consommais, elle était incisive y’a que ça qui me touchait dans mes psychoses. Le climatiseur fonctionne, y’a aussi Léo Lévesque et son « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », ces gars là ce sont tous des rendez-vous manqué. J’ai pas fait du temps comme eux, je pense aussi aux « Souverains anonymes »… J’ai préparé le souper, foie de veau avec pomme de terre carottes et brocoli. Ça y est j’ai mangé, je sais pas pourquoi je pense à ce gars maintenant décédé qui me disait de porter un masque et qui voulais toujours parler pour moi… C’était un ingénieur qui n’arrivait plus à trouver de travail… Il était tout de même plus qualifié que moi. J’arrive pas à vous décrire mon senti cet après-midi, j’ai pas l’âme en peine… À la fin de la semaine c’est la paye, j’ai quand même payé ma carte et j’ai fait quelques achats ce matin. J’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, la semaine prochaine c’est la fête du travail qui est toujours chômée!!!  Y’a toujours la peur qu’on ne vous garde pas à un travail, j’étais souvent le premier dont on se débarrassais, les gars se regardaient entre eux et c’est sur moi que ça tombais quand j’étais plus jeune c’était pas grave mais est venue un moment où j’aurais bien aimé garder un boulot mais ensuite j’ai cessé de me battre je les lâchait avant qu’elle me lâche… J’ai un peu de peine quand je me souviens de ça, de toute façon ça payait pas… Souvenir du gars qui installait des fenêtres, il était payé aux nombres qu’il installait, moi, payé à l’heure je ramassait derrière lui, parfois j’enlevais les anciennes fenêtres, il était bien bon de m’engager souvent la nuit je dormais pas. J’avais toute les misères du monde à travailler. J’avais souvent des emplois subventionnés, c’était un signe que ça durerais pas… Ça fait longtemps tout ça, comme tout le monde j’avais besoin d’argent pour vivre. Y’en a toujours pour dire que j’étais un licheux de cul… C’est finis tout ça, je suis à la retraite… J’écris, c’est toujours ce que j’ai voulu faire. Parfois j’ai une tonalité d’ignorant, une façon un peu enfant. C’était mon temps de journalier, y’a personne qui m’a aidé à faire autre chose, des petits boulots que je regrette pas. Je sais pas pourquoi je vous écris ça. Je suis plus dans le monde où l’argent passe en premier où ce que tu à est mieux que ce que tu est. Voilà de la mauvaise philosophie. Tout à coup je sais pas pourquoi j’ai peur. Je me calme. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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