mercredi 31 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Facebook boque cette nuit! Je sais pas pourquoi je me sent comme un dimanche. Je suis content que les enfants de mes neveux et nièces ais eu du succès avec leurs collectes de bonbons. Ai retrouvé le stylo que j’avais ramené de Besançon y’a quelques années, j’ai encore Crosby, Stills, Nash & Young dans la tête, les nuits passent et je m’approche lentement de mon départ. Aujourd’hui je vais rédiger le compte rendu de la dernière réunion de mon groupe d’entraide. Le remboursement de la taxe sur les produits et service c’était le mois passé le prochain c’est en janvier. Je racontais à mes collègues qu’à l’époque du patriarche on discutait pas de son revenu avec le tous venant y’a que les bénéficiaires de la sécurité du revenu dont on connait le montant de la « paye ». Y’a cette façon de nous mettre à part quand on dit vous autre comme si on formait une tribu uniforme de prestataire. Cette nuit je retrouve pas mes post les plus récents, je sais pas pourquoi… Parfois je pond un bon texte mais je suis toujours content d’en rédiger d’autre. J’y vais encore avec mon senti, je veux pas vous dévoiler des choses confidentielles comme le coût de mon loyer… Cette nuit j’étais pas très réveillé j’ai bu mon jus d’orange dans la tasse à mesurer c’était peut-être une forme de calcul inconscient, la façon somnambule  de compter la quantité pour me soigner. Heureusement j’ai une certaine forme de liberté, mon passeport me permet de sortir du pays… Je pense aux beffrois qui sont caractéristique du nord de la France et de la Belgique. Je vous illustre ça avec encore une fois celui de Lille… Tout ça pour encore vous dire que j’ai hâte de partir, dans cinq mois, hier je racontais à un voisin que le temps passait vite, il est plus jeune que moi je pourrais être son père mais lui trouvait le temps long. J’ai regardé différents documentaires sur San-Francisco, écouté en différé une émission radio de France Inter sur cette ville. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a dit que je vais faire un très beau voyage je le crois c’est un homme plein de bon sens. San Francisco si j’ai bien compris c’est pas tellement gros quoi que c’est la deuxième ville la plus peuplée après New-York. Je sais pas comment ils calculent la superficie. Je reviens à mon écriture de nuit que j’aime beaucoup pratiquer, mon senti est de mieux en mieux quand je vous écris à ces heure-là… Je me fait plaisir et j’espère vous faire plaisir, y’a encore tout un automne et un hiver qui vont être propice à l’écriture. Je termine ça et je vais me coucher en espérant rêver que je suis dans un avion. Mon copain s’est offert pour venir me reconduire à l’aéroport. Quelques mots encore pour terminer, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous à plut, à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé au supermarché, le temps est triste et gris, souvent à l’heure du souper j’ai un appel d’une firme de sondage, hier j’ai fait une exception j’ai répondu. Aujourd’hui les enfants vont s’amuser en ramassant des friandises c’est l’Halloween la fête des morts vivants, en anglais ils disent trick or treat. C’est pour ça que parfois avant de donner des bonbons on leurs demande un conte où une chanson. Je me rappelle le quartier de mon enfance, on était beaucoup à se déguiser et à cogner aux portes. Je crois que c’était plus sécuritaire qu’aujourd’hui parfois on rencontrait des camarades de classe… Les sucreries c’étais pas très très bon pour les dents mais on en raffolait parfois on avait des papillotes de tire de la Sainte-Catherine, mais oui la fête des vieilles filles célébrées le vingt-cinq novembre, dans le profond québec rural on fêtait plus ça que l’halloween et à une époque plus religieuse on célébrait la Toussaint, la fête de tous les saints, connus et inconnus qui avait lieu le premier novembre… Je pense à la démographie à tous ces nouveaux quartiers qui accueillent des enfants… L’halloween c’est quand même un rituel où chacun se déguise comme il le désire, ce matin dans l’autobus j’ai rencontré une amie, elle portait une perruque et un masque je l’aurais pas reconnue si elle m’avait pas parlé. Souvenir d’un copain costaud six pieds un ou deux qui se déguisaient et se maquillait comme une femme avec les talons hauts c’était assez réussis. Y’avait cette vieille joke, en quoi tu te déguise? « En courant d’air ». Cet après-midi j’entends les avions qui filent au-dessus de Montréal, je pense pas qu’à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau on accepte les gens déguisés et masqués, je me vois mal tendant mon passeport à un douanier avec une perruque et un masque. Ouais! Dans mon enfance on se déguisait en clochard avec des guenilles sans savoir qu’un jour je serais tout près d’eux dans le centre-ville. Presque ça un itinérant… À une époque les fêtes d’Halloween on m’ y invitais mais j’y restais jamais très longtemps je devenais rapidement saoul et désagréable et j’enviais ceux qui portais de beau déguisements. Parfois y’avait des bars qui organisait pour quelques dollars des bars opens, je m’y saoulais joyeusement. La dernière fois que j’ai fêté ça c’était avec ma sœur décédé qui avait organisé quelque chose à la maison du patriarche,  j’avais vraiment eu peur… Pas beaucoup de senti aujourd’hui, tout à coup y’a un parfum d’ail je crois que c’est avec ça qu’on éloigne les vampires. Y’a personne qui va boire du sang même si on va se saigner de tout ce qu’on a gagné pour fêter… Les déguisements ça fait vivre les fantasmes on deviens un où une autre… J’en vois déjà qui vont se déguiser avec une burqa… Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous tenir jusqu’à la fin!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 30 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la fin du mois, le stigmate est tellement grand qu’on voit tous les prestataires emprunté de l’argent pour boire, on en vois d’autre se présenter à l’hôpital parce qu’ils ont pas mangé… Je vous énumère pas tous ce qui peut se dire, c’est la culture des assistés ceux que j’ai rencontré perpétuait pas ces clichés, ils y allaient à l’essentiel le loyer et la bouffe bien qu’il en restait pas beaucoup pour le lait et le pain. Mois après mois comme ça on perd courage on se demande pourquoi on est venus au monde… Moi je me suis sortis la tête de l’eau j’ai appris à nager et j’espère arriver sur la rive bientôt… Voilà j’ai payé mes comptes… J’ai sommeil, j’essais de garder la bonne direction… Je pense à m’acheter des vêtements et des bottes où des souliers, j’ai vu une boutique sur Ontario qui en avait de belles. Je vais me faire un café, je dis salut à mon lecteur de Deux-Montagnes qui lui aussi est insomniaque… Je sais pas si il connais la méthode Lean, une façon de gérer que les fonctionnaires semblent apprécier, des gestionnaires qui font de la gestion! Bein quoi! C’est pas ça qu’ils sont supposé faire?!!! Du management, semble que la ministre de la santé et des services sociaux est forte sur cette méthode. Moi j’y connais rien, je fais juste rouler ma pierre, je crois que l’équipe locale a perdu ce soir c’est pas grave elle va rebondir, je vous donne pas mes impressions, je suis pas un impressionniste, réaliste j’essais d’être un réaliste de là cette idée du senti que je voudrais pas étirer jusqu’à sentimental. Je vous en ai déjà écrit un bout… Cette nuit je vous illustre ça avec une murale qui représente des enfants je la trouve très jolie. Malheureusement je suis incapable de lire le nom de l’artiste qui l’a peint. J’ai une toune de rock progressif dans la tête, la marche des hommes par Morse Code https://www.youtube.com/watch?v=HtRXnVkXuGg  ça vieillis bien mais ça dis quand même mon âge. Tout à coup j’ai la tête vide, je peux juste vous dire que je vais aller faire des courses ce matin, c’est loin de mon senti qui réapparait à l’entrée du supermarché quand je vois le camelot du journal de la rue. Je me promène entre le vide et le trop plein cervical… Encore une centaine de mots pour terminer, s’agit pas juste d’être inspiré faut travailler, ce soir c’est l’halloween, les bonbons pour les enfants y’en a pas beaucoup dans le goulag occidental, pas beaucoup de famille dans le coin surtout des célibataires de différentes conditions. Comme souvent je vous écris de la nuit… Je crois que les bonbons au caramel me rendent malade, ça me démolis. C’est la chute qui arrive, que je suis incapable de vous rendre d’une façon différente. J’en profite donc pour vous souhaiter un bon moment de lecture et vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je sais, vous dites il suis pas les règles, il les connait pas ça peut pas être un poète… Parfois sur Facebook je croise des noms qui me font mal, des gens que j’ai connus et que je croyais avoir oublié… Pour l’instant j’ai peur de la voisine, j’aimerais pas savoir qu’elle est armée. Je pense à commander du poulet b.b.q. pour souper. J’ai écouté une émission sur San Francisco à France-Culture c’est intéressant… Pendant qu’il neige en France, ici c’est pluvieux et nuageux, je lis et regarde les actualités avec tous ces changements dans la faune et la flore, me demande ce que je peux faire? Je suis très puéril avec mon écriture, que font les gens responsables? Voilà les idées de complot qui reviennent, ça me fatigue… C’est l’automne, mon mal de dos disparait, ce matin j’ai entendus un poème de Ginsberg, je crois que ça s’intitule Holy https://www.youtube.com/watch?v=-NN1-W7XzEE . La voisine est de retour chez elle, sans demander à me parler… Je me berce sur ma chaise devant mon écran comme un dévot devant le mur des lamentations… La poésie ça demanderais d’être organique pas informatique disent les purs et durs… Cou donc! C’est pas de l’écriture ce que vous lisez présentement, j’ai pas la calligraphie des moines et le propos est pas très saint comme celui du poète. Je pense à la coiffure crépue de certaines femmes… Je sais pas si c’est pour me dégoûter, elles sont belles quand même. Je sais pas pourquoi mon senti est douloureux, je pense au musée du génocide, de l’histoire juive. Je sais je peux pas me permettre de parler de ça je suis d’origine chrétienne et catholique pourtant j’ai quand même mal après le carnage de Pittsburgh, c’est délicat écrire là-dessus, mes prières sont avec eux… Ça rajoute à la tristesse de l’automne, bientôt il va faire beaucoup plus froid le sol va geler et la neige va tomber. J’ai un sentiment de fin du monde d’apocalypse… Parfois j’ai le senti de quelqu’un qui commence à vivre mais ce qui s’annonce pour moi c’est plutôt la fin quand même je vais essayer de vivre le plus possible. Je sais pas comment vous écrire ça, mettre de l’intensité et de la joie dans ma vie? Parfois j’y trouve de la beauté dans ce monde… Vous voyez bien c’est pas permanent plutôt épisodique. Écrire comme ça fait partie de mes défis, je pourrais appeler ça de l’écriture on-line. C’est difficile d’être joyeux dans cette époque troublée, je vais dire soyons le malgré. Ce matin j’ai pas pensé à méditer, pourtant c’est important… Ce que je vous écris c’est un peu méditatif, je suis quand même pas un grand bonze. Pendant ce temps-là les écureuils se cherchent à manger et moi j’essaye de terminer sur une bonne note pas trop sautée. Voilà ce que c’était pour aujourd’hui,  je termine avec toujours la même chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!


Bernard

lundi 29 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me lever, je croyais dormir pour la nuit, hier j’ai eu un comité intéressant où on parlais d’éthique de la rémunération, faut passé par des choses compliquées pour en arriver à des simples. Je pense que le Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’est de l’île de Montréal débroussaille le chemin pour les autres CIUSSS. Je vous en raconte pas plus c’est sous le sceau de la confidence. Il est quelques minutes passées vingt-deux-heure, je veux vous écrire sur mon senti… Y’a des mots précieux que j’ai entendus je veux les garder pour moi. Hier je suis revenu du Centre local de service communautaire de Rosemont rue Rachel à pied, ça a fait une bonne marche. Vous avez surement remarqué que j’ai changé mon horaire, j’espère que ça vous dérange pas trop… J’aimerais bien retourner à ce comité d’éthique. J’essais de me brancher sur mon senti, hier au supermarché y’avait beaucoup de monde, je crois qu’il y a des prestataires qui ont reçu leurs chèques du moins les personnes âgés… Je racontais aux gens du comité comment on discutais pas de notre revenus c’est une chose qui se faisait pas. Raconté aussi une étrange conversation avec le patriarche où je lui disais que le psychiatre me donnait pas cent dollars par visite, je voulais lui illustrer mon problème avec l’argent, que j’ai toujours d’ailleurs. Hier soir j’ai trop mangé de sucré, j’ai sommeil… Mon mal de dos est disparu j’espère qu’il reviendras pas… Pour revenir à l’argent je crois que je le mérite, je veux faire un peu plus que survivre… Je trouve ça triste ces conversations sur les revenus mais quand il faut il faut. Ha oui! Hier j’ai reçu une lettre du propriétaire qui m’interdis de fumer du cannabis chez moi, si il savait comment ça m’intéresse pas de me retrouver en psychose. Comment je déteste cette odeur… Pour moi le cannabis, l’alcool et toute les autres substances ce sont des choses du passé, c’est pas tellement par vertu c’est que ça m’évite un paquet de problème. Ce soir y’a pas trop de circulation automobile, j’essais d’écouter ce que me dis ma voix intérieure, au moins elle me stigmatise pas, me fait pas mal. Je veux pas parler trop vite ça peut surgir à tout moment, une si petite voix qui fait tant de mal. Voilà, deux « voix » une bonne et une mauvaise on peut presque dire que c’est une affaire de conscience du bien et du mal… Je crois que vous écrire c’est le bien, c’est dire mes pensées sans trop m’arrêter, c’est aussi une forme d’engagement que j’ai pris avec et envers moi… Voilà pour cette nuit, j’essais de terminer et de vous laisser apprécier… J’attends un peu pour faire une chute compréhensible. Je pense à tous ces amis, à l’agent de programmation, comment il est dédié à son travail. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 28 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas regardé l’ADISQ, j’ai cessé de m’intéresser à ça. J’ai un peu peur d’être considéré comme un taré, la seule musique que j’écoute c’est Gordon Lightfoot, le cd Gord’s Gold… J’ai de la difficulté avec mon lecteur. Ai dormis une couple d’heure, on diras ce qu’on voudras Lightfoot c’est très touchant, c’est toute la romance que je laisse aux canadiens. Ce disque-là à trente ans, c’est plus tout jeune… Je l’ai arrêté j’ai pas envie de vous faire une recension de musique… Souvenir de jeunesse, de début d’adolescence où j’aimais bien inviter les copains écouter de la musique, je me souviens que j’écoutais Johnny Winter en « jouant » de la air guitar. Bon! Je sors de la douche, me suis parfumé, ai trouvé les indications pour l’écoute et le visionnement dans l’avion un Boeing 737 Max 8 avec un système de divertissement à chaque siège… Il est vingt-trois heure quinze, je sais pas pourquoi j’hésite à vous l’écrire. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe et cet après-midi une réunion d’Éthique… Je pourrai pas tenir ce train-là cinq mois, deux saisons à passées… Ce soir y’a l’émission ultimate airport Dubaï, je devrais pas oublier de la regarder… C’est bien loin de mon senti tout ça, hier je regardais une émission sur l’appareil Concorde qui ne vole plus. J’ai eu des souvenirs d’enfance, faut dire que mon rapport avec les avions est un peu celui- là un regard d’enfant… L’atelier où mon patriarche travaillait ça s’appelait atelier d’usinage Aéro, ils usinaient des pièces d’avions… J’y ai travaillé comme balayeur, c’est pas ce travail là qui m’a donné le désir de voyager… Comptez pas sur moi pour vous écrire de la poésie des grands espaces, l’air salin, l’air marin moi c’est tout urbain… Je crois que les pièces d’avions ça m’a fait vivre et manger ne serait-ce que dans mon enfance, le pain il venait de là les avionneries, le salaire du patriarche. Avant de voler j’étais à terre, sur le béton et l’asphalte, je préfère prendre l’avion et réserver l’hôtel que faire du stop où dormir chez la première personne qui m’offriras un lit… Le regretté patriarche parlais souvent de sa gestion, « comme un bon père de famille » il semblait pas comprendre que les ouvriers aimait pas beaucoup le paternalisme pourtant encore aujourd’hui surtout pour les soins en santé mentale c’est très présent, paternalisme où pas j’aimerais qu’on m’avertisse avant que je me pète la gueule. J’entends le voisin ronfler c’est comme si il parlait… Je pense à ce copain disparus qui disait avoir un ami imaginaire, j’ai jamais compris à moins que ce soit de l’ordre de la schizophrénie. Lentement j’approche de la fin, de la chute, je me suis calmé depuis hier, je sais pas trop comme toujours… Je termine et je vais dormir en pensant aux femmes qui disaient ce n’est que des mots. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 27 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! A bien des endroits ce seras la première neige d’un hiver qui s’annonce long… L’équipe de hockey locale l’a emporté par blanchissage hier à Boston… Je vais tenter de vous écrire mon senti encore cette nuit. J’ai dormis quelques heures sans vraiment rêver, je pense aux avions… J’essaye de me trouver un propos intéressant, de vous écrire du fond du cœur. Je pense à la matriarche qui trouve ça dur je crois l’automne… Encore une tuerie, une fusillade chez nos voisins américains… Ça me fait un peu peur pour mon futur voyage mais je crois être impuissant devant ça… Lentement le mois d’octobre s’en va dans quelques mois je vais prendre l’avion pour San Francisco si tout va bien, j’ai retrouvé le nom de leur équipe de football américain ce sont les Forty Niners… Je pense qu’il va être le bienvenue ce voyage après une saison qui s’annonce toujours difficile… J’ai mes réservations dans le tiroir de mon bureau… Je trouve le monde des avions fascinant. Je vous illustre ça avec des moteurs qui sont en avant de la Lockheed Martin à ville Saint-Laurent. Ça vous parle pas de mon senti, je pense à la photo d’avion dans le bureau du patriarche, la seule décoration. Pour mon voyage ce seras avec Air Canada ont peut tomber plus mal . J’aime beaucoup être dans cet esprit-là, le départ… Faut que je me calme j’en ai encore pour un long moment à passer… Cette nuit j’entends pas d’avion qui passe. Dans une lecture spirituelle on me conseille de méditer. C’est je crois ce que je fais quand je vous écris, quand je me connecte à mon senti. Je pense aux moines bouddhiste, leurs façon de méditer et ma peur d’être manipulé pourtant j’ai la foi je crois mais je me laisse pas aller à la paix intérieure, je vais toujours devoir beaucoup prier. Je pense à la route pour me rendre à l’aéroport YUL Pierre-Eliot-Trudeau j’espère qu’elle va être ouverte pour mon départ, que les transports en commun vont être disponible sinon je devrai prendre un taxi. Depuis que je ne consomme plus, je crois avoir les yeux clairs c’est une bonne chose… Je suis toujours étonné de sentir comment est disparu cette angoisse, cette anxiété, cette peur de la solitude. Le vent à fait tomber les feuilles c’est le cycle des saisons… Écrire! Mais oui écrire pourquoi pas, ça m’aide à me rétablir. Je dois pas trop pensés au voyage si je veux vivre le moment présent. J’ y arrive parfois je suis pas très très zen… Voilà! C’est ce que je vous raconte cette nuit, mon calme senti en espérant qu’il dure. Avec l’illustration on pense à notre lecteur technicien chez Rolls-Royce… Dans mon prochain vol je vais essayer de voir si j’ai un écran individuel. C’est la chute… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour bien terminer. C’est difficile cette finale cette nuit!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois je me dis je devrais faire comme les enfants et jouer dans les feuilles mortes mais j’ai peur qu’à me rouler par terre j’attrape une pneumonie. C’est vraiment l’automne on attend de la pluie et de la neige pourtant y’a pas si longtemps il faisait chaud, c’est le pays qui est comme ça… Le vent secoue les arbres qui perdent leurs feuilles… Je vous ferai pas une description nostalgique de mes trente ans, souvenir de ce bonhomme qui disait que plutôt que de montrer l’amour à ses enfants il leur montrait les armes à feu… Je radote encore cet après-midi. Octobre tire à sa fin, je compterai pas les dodos jusqu’au printemps prochain, il est un peu trop tôt, le temps qu’il fait parfois c’est déprimant, y’en a qui ont déjà commencer le ski! Je pense à la première fois que je suis allé dans le bois l’automne, j’ai toujours eu peur des chasseurs, des armes à feu, je les entendais tirer et je pouvais pas m’empêcher de penser au film culte Delivrance. Y’a aussi le film la bête lumineuse un grand film de québécois à la chasse qui se payait la gueule du poète Stéphane-Albert Boulais. Moi je saurais pas quoi faire à la chasse, une fois l’animal abattu comment le préparer… Dans le goulag occidental on voie pas de voitures avec le gibier sur le capot, l’urbanité permet pas ça… Je crois que sur les chaînes de télé sportive on va commencer à nous diffuser des émissions sur la chasse. Je pense à la chasse au siffleux, à la marmotte… Je vois les gars qui tirent sur des boîtes de conserve dans la carrière de sable. J’aimais pas entrer dans le bois avec les chums qui avaient des armes à feu, souvent ils y allaient pour protéger leurs plantations de cannabis. Les seuls orignaux que j’ai jamais vus c’est au zoo, la même chose pour les caribous, je me voyais pas dans une cache perché sur un arbre à attendre le gibier en me les faisant geler. Pourtant je suis carnivore mai j’ai jamais saigné de porc, je pense ici à mon neveu charcutier… La chasse un drôle de sport, les urbains le pratiquent pas beaucoup pas plus qu’ils font boucherie à l’automne. Je pense à Rocky Balboa qui s’entraine sur les carcasses dans la boucherie… C’est cinématographique mon texte aujourd’hui, faut dire que le sang et la viande c’est spectaculaire. Y’a tous ces gens qui prêtent des pensées aux animaux je pense qu’on appelle ça de l’anthropomorphisme… Je crois quand même que j’aurais beaucoup de difficulté à abattre un animal pourtant… La viande c’est du fer et ça en prend dans l’alimentation, j’aimerais pas devenir blême comme un végan… Je vous aurai parlé un langage carnassier sinon carnivore. J’en suis rendus à la chute, je pense à un sandwich de viande froide. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 26 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Semble qu’il y a plus personne qui lis depuis que j’ai changé mon horaire de publication. Ce soir je me suis levé en pensant qu’il était cinq heure du matin. Mais non! Il est neuf heure quarante-cinq. Je sais pas comment les enfants de la super-maman réagissent quand elle part comme ça? Moi quand la matriarche partais, c’est pas arrivé souvent, j’avais très peur qu’elle ne revienne pas. Aujourd’hui c’est la section voyage dans LaPresse+ c’est toujours intéressant… J’attends quand même une demie année avant de partir, j’ai appris hier que San Francisco est la deuxième ville la plus populeuse aux États-Unis. Je vais avoir le temps de faire des économies, je devrais avoir des activités avec l’institut. Mais non on est pas encore samedi, je remercie ceux qui restent même après le changement d’heure de publication. J’espère qu’il est rien arrivé de fâcheux aux amis de Brossard… Je viens de voir que l’ami viens de « liker » un texte, merci! J’arrive pas vraiment à écrire avec la sensibilité d’un malade ignare, je suis certain que vous avez déjà lu des textes comme ça, une écriture de cinquième ou sixième années scolaire d’un mauvais élève, une tonalité crû où brute… Quand je pense à ça je ne suis qu’un cancre ordinaire, sans génie dirait la matriarche. Y’a de la beauté dans l’écriture d’un enfant… Je suis trop préoccupé du résultat j’arrive pas à la naïveté… Trop tôt pour écrire un poème de Noël spontanée, j’aime bien quand on écrit sur les cadeaux et la tourtière au mois de juillet. Ce matin je pense à la Havane, à cette serveuse qui voulait absolument que je revienne… J’ai beaucoup aimé l’architecture que j’ai retrouvé en Espagne, ne jamais oublier que Cuba a longtemps été une colonie.  La visite à la Havane c’est ce que j’ai le plus apprécié de mon séjour à Varadero… Ce week-end la météo annonce de la neige, déjà! J’aime beaucoup les arabesques forgées des maisons cubaines de style espagnol. Ici rien de nouveau, je me rétablis, il est encore tôt à l’époque j’allais finir la nuit dans un bar de seconde zone, toujours dans l’espoir de rencontrer quelqu’un mais l’alcool avait toujours le dessus, je peux même pas parler d’ivresse c’est trop beau, j’étais saoul! Je me rappelle je laissais un vingt dollars chez moi pour payer le taxi du retour, ça non plus ça a pas tenu longtemps j’en avais besoin pour boire. Je me souviens avoir habité sur le plateau, un appartement pour handicapé, je suis pas fier de vous dire ça mais voilà ce que fait l’alcool on est jamais au bon endroit. Depuis que je m’abstiens la vie est plus facile, les mots qui me passent dans la tête plutôt que d’essayer de les endormir à coups de scotch je les écris ici. Voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir  lu jusque-là!!! J’espère que cette écriture vous plait, je termine en vous souhaitant à la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore des mots, de l’écriture, dehors c’est froid mais ensoleillé… J’ai un parfum d’Europe dans le nez, je pense à la Prada de Milan où je suis allé y’a quelques années. Je dois réussir à vous dire parfois des souvenirs, des moments de travail difficile, j’ai jamais été bien dans une job. Je préfère ce que je fais aujourd’hui, le partage de mon rétablissement. J’aime pas tellement entendre que quelqu’un est rétablis parce qu’il travaille, à mon âge c’est impossible et si je vous en parle c’est pas parce que je le désire. Parfois je suis occupé à essayer d’aider, je pense à mes pairs qui souffrent comme moi j’ai souffert, la psychose et des jobs juste pour la survie, rien d’enrichissant mentalement. Faut dire j’ai pas fait d’étude j’en étais incapable, et les milieux où j’étais le permettais pas… Peut-être un peu de regret là-dedans pour être franc mais je compose avec ce que je suis, c’est vendredi la semaine se termine mon temps est quand même rythmé à la façon des travailleurs. J’essais d’avoir une certaine intériorité, de nommer le plus difficile des mal-aimés, je crois pas beaucoup à la fraternité des travailleurs mais beaucoup plus les pairs-aidants, j’entends un superviseur dire que les lâches se syndiquent, c’est faux… En santé mentale on parle souvent de nos droits en oubliant nos devoirs, on nous diminue quand même quand on nous interdit d’être dédommagé pour des activités de patients-partenaires… C’est un peu paradoxal ce que je vous écris là mais je crois que mon devoir c’est d’aider mes pairs par des participations à différents comités. Ce matin je vous écris gratuitement, j’irais même jusqu’à dire que je paye pour le faire et tout ça c’est interdit on peut pas dire qu’on aime ce qu’on fait. C’est encore une fois une phrase qui est pas très jolie. Je sais pas si on me considère dans le rétablissement, y’a des années que j’ai pas été hospitalisé mais je crois que plusieurs disent que le rétablissement passe par le travail, moi je donne mon temps pour une cause, la déstigmatisation juste dire que je suis pas condamné que j’arrive à mieux vivre, à manger à payer le loyer. Ça me fait mal de vous écrire là-dessus, un dédommagement c’est beaucoup moins couteux qu’une hospitalisation. Je le mérite. J’aimerais ça être un exemple de rétablissement, juste passer le message que c’est possible. Accrocher quelqu’un quand il n’y crois plus et le faire changer d’idée juste lui donner un peu de foi, de confiance en lui… Je vous raconte ça j’en ai pas des tonnes mais je peux partager. Le rétablissement ça peut être ça le partage… Je vous l’écris c’est pour m’en souvenir, je fais pas de promesses à personne mais un jour ça va faire moins mal ce seras moins douloureux.  Vous irez où tous les hommes libres vont. Voilà pour aujourd’hui, j’en suis à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 25 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, les visiteurs de la voisine discutaient fort sur la passerelle. Trop de monde dans sa vie voilà sa maladie en plus de tout ce qu’elle fume. C’est toujours étonnant de voir comment les gens consultent mais gardent leurs mauvaises habitudes, elle ouvre sa porte à n’importe qui… Je soupçonne les gars d’être malade, ils ont pas l’air de travailler. À moins que ce soit juste des crapules ordinaires… C’est mon senti j’ai peur d’eux c’est difficile d’écrire ça… Je me souviens y’a longtemps quand je consultais à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont on me conseillais le refuge des jeunes, je sais pas pourquoi j’y suis jamais aller… Je tenais beaucoup à ce qu’on me soigne à l’hôpital j’étais décomposé. Ce soir c’est une vrai symphonie tellement,  ça ronfle… Souvent pour en venir à l’hospitalisation psychiatrique, les gens n’ont plus d’amis ils s’en font d’autre chez les « malades » c’est pas nécessairement très bien pour leurs rétablissement. De nouveaux amis mais souffrant, à qui on vend des cigarettes, tout ça c’est-ce que je crois voir et qu’ils cachent bien. Je vous écris encore de la soirée, j’ai pas à portée de jugement sur la voisine, c’est vivre et laisser vivre pourtant sa façon de vivre me dérange… Il est pas encore minuit à l’époque la nuit de jeudi à vendredi étais très vivantes on achetais des pichets de bière et on se saoulait autour de la table de billard, la brasserie fermait à minuit j’allais continuer ma nuit dans un club où la musique jouait très fort. Ouais! Bientôt vendredi et la semaine se termine, quelques jours encore et on seras au mois de novembre, lundi passé j’ai vu des policiers qui arrêtaient un homme noir dans un poste d’essence évidemment je suis pas resté pour savoir le pourquoi de l’arrestation. Ça fait très longtemps que je sors plus la nuit, elle m’a tout dis c’est joie comme ses ennuis. Hier j’ai regardé un documentaire sur les tremblements de terre à San Francisco, ils disent qu’il vas y en avoir un d’ici trente ans. Je suis quand même allé en Guadeloupe, une autre zone sismique, et y’a pas eu de tremblements, je crois que c’était plutôt les volcans… Un petit bonjour à la super-maman qui a pris un vol de l’Outaouais à Québec moi je trippe toujours sur les avions, sans correspondance ça prend une heure dix minutes et c’est assez dispendieux. Le temps passe, cinq mois encore avant mon départ pour San Francisco, j’ai des idées fixes comme ça, des sortes d’obsessions de départ. Je vous ai pas nommé mon senti trop de difficulté à mettre des mots sur cette éternelle douleur. J’aime pas beaucoup quand on diminue la maladie que j’ai, la réduit à rien comme si j’avais eu mal pour rien. C’était pas juste un état d’esprit et plus qu’une douleur morale… Voilà! Vous aurez eu un autre texte aujourd’hui! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris dans la matinée dehors c’est gris, suis sortis un moment pour acheter du lait. Je suis vide semble que c’est pas bon pour la santé mentale de raconter ce que je vie au quotidien. Un hélicoptère passe, je pense à nos jeux quand on se travestissais en membre des sentinelles de l’air https://www.youtube.com/watch?v=NUqd0Wor2tk y’a des vaisseaux qui me font pensés au Soyouz. Mon aventure d’adulte elle est pas dans l’espace mais dans les soins de santé mentale, ces jours ci à tous les mois je reçois un rappel pour avertir si il y a des changements. Le changement que je voudrais c’est la guérison de la schizophrénie mais c’est impossible, j’essais donc de me rétablir… Comment vous dire je sais que je suis un « trimpe » j’irai pas plus loin que ça aujourd’hui dans le dénigrement, l’autodénigrement… Semble que c’est impossible de vivre sans stress sans pression. Je pense à toute ces photos qu’on a pris de moi je sais pas ce qu’elles sont devenues, y’a longtemps déjà j’avais une copine qui étudiais en animation culturelle, je lui avais demandé de devenir mon agent littéraire elle avait refusé… Elle croyait pas en mon talent encore aujourd’hui je suis pas sûr que j’y crois. J’écris encore de mon goulag, je suis pas une vedette internationale juste un pauvre petit scribe qui essais de survivre… Je crois que je vais me rendre à la librairie, je sais pas trop ce que je vais acheter comme livre. Je crois que je vais attendre la sortie du prochain Houellebecq… Je pense encore à ce voyage à Londres que j’avais fait en décembre, le ministre avait fait sa réforme du système de santé, cette année il a perdus ses élections. Je sais pas ce que le nouveau gouvernement va offrir aux gens qui ont un problème de santé mentale? Nous sommes toujours les derniers, le fond, le bas-fond qu’on ose pas aider parce que certain trouvent ça paternaliste. Mais oui on est et dedans aussi le bas fond. C’est pas très beau comme phrase, je sais pas si j’arrive à me faire comprendre. C’est difficile ce matin, il fait froid mais y’a quand même des motos, je me fais vieux pour le boulot autre que celui que je me donne. L’évidence c’est que je suis pauvre en vieillissant ça s’est un peu amélioré mais je fais pas fortune je roule pas sur l’or. Ce matin je veux m’arracher le cœur pour dire, pour écrire et même pour lire, hier à la radio ils parlaient des illettrés, parfois je me demande à quoi ça me sert maintenant de savoir lire j’ose pas dire écrire… Voilà où j’en suis, ça y est terminus tout le monde descend, c’est la chute, l’épilogue pour aujourd’hui, quelques mots encore pour pas vous laisser en plan c’est toujours la même finale que j’étire. Comme tout le temps je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer ça y est presque, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

mercredi 24 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai remarqué que le lectorat a baissé, je sais pas si c’est à cause de mon changement d’heure de publication. Cette nuit je reviens à mes vieilles d’habitudes. À peine cinq mois avant mon départ, ce matin j’ai de la musique dans la tête une sorte de jazz syncopé du free jazz je crois… Quelques jours encore avant la paye, j’ai rechargé ma carte de transport en commun. Je me demande comment je vais faire pour me rendre à l’aéroport trois heure avant mon départ qui est à sept heure, je crois que je vais aller y passer la nuit. Ce serait bien si comme à Londres le métro se rendait à l’aérogare… J’entends la rumeur, le grondement de la ville ça vient de s’arrêter, c’est pas le même grondement que quand j’ai commencé à être malade c’est moins obsédant et j’ai moins peur… La nuit est tranquille j’ai touché du bois je veux que ça reste comme ça… Un éberlué passe dehors, il gueule et semble tout joyeux. J’essais de m’informer le plus possible sur San Francisco… Je pense à l’ami sclérosé qui va bientôt déménager, je crois qu’il est stressé, je vais continuer à lui rendre visite. Je viens de terminer mon café, je suis bien réveillé, les gens mélangent les cable cars de San Francisco et les tramways… Pour moi y’a rien qui bat la sensation lors de l’envol de l’avion… Je vais m’acheter un cahier spécialement pour ce voyage. Cette nuit je vous illustre ça avec les nouvelles rames de métro elles sont magnifiques… Lors de mon voyage j’ai pas l’intention de le passé enfermé dans ma chambre d’hôtel, j’espère avoir une belle température… Je serai allé sur le côte ouest américaine avant Vancouver me semble que je vends la peau de l’ours avant de l’avoir tué pourtant mon vol et mon hôtel sont réservé… Tout à coup j’ai la musique de Crosby, Still, Nash & Young dans la tête, I almost cut my hair, une chanson où je me reconnais https://www.youtube.com/watch?v=4Lk2KHajp4Y . Minuit est passé, j’aime bien mon parfum. Voilà une autre chanson d’un grands groupe rock, Led Zeppelin, que je dédie à toutes mes blondes, Since I’ve been loving you, https://www.youtube.com/watch?v=K8R7zjJMIfU . C’est très musical cette nuit, j’ai quand même eu peur j’entendais bardasser dans les escaliers extérieurs. Je croyais à la catastrophe… Je sais pas si je vais vous avoir animé, n’oublier pas que j’apprécie toujours vos commentaires, lentement je termine ce texte je ne sais plus quoi vous raconter, ce matin c’est jeudi plus que deux journées avant le week-end. Je pense à tous les amis dans l’Outaouais, me souviens plus du prénom de la fille de mon neveu… Voilà j’approche de la fin, mais non! Pas ma fin à moi, la fin du texte! Je cherche le prénom, j’ai que Camille en tête mais je crois que c’est le prénom de la fille d’une autre nièce, je viens de le trouver je suis heureux c’est Raphaëlle. Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, j’avais du travail et j’avais besoin de sommeil. J’ai regardé le match dans la nuit, ce matin il pleut. Hier je suis allé pour des prélèvements à l’hôpital Notre-Dame ils ont changé la salle de place, c’est très bien organisé, j’ai pas attendu longtemps, cette température d’automne me rappelle le printemps pluvieux à Lille… Je remercie l’ami historien de l’art… Je crois que je vais réfléchir longtemps sur mon voyage à San Francisco, j’ai un autre ami qui va peut-être y être… Je suis content de vous écrire ce matin. Lundi j’ai eu deux réunions vous le savez déjà, je me répète… J’ai réussis à dormir, j’ai plus mal dans le dos, je crois vous avoir écrit hier après-midi. J’y vais avec mon senti, j’attends les actualités à la télé, j’ai pas déjeuner j’ai pas faim. J’aimerais vous écrire avec toute ma sensibilité et que ce soit beau, y mettre un peu de tendresse même si certains préfèrent la passion, ça fait mal, la tendresse est plus gentille elle se donne avec moins de douleur et c’est bien… Bon! Les feuilles mortes sont par terre, je pense à Prévert, un grand poète qui parlais mieux que moi des feuilles mortes, j’aimais aussi beaucoup Yves Montand, ce matin je suis calme chez moi et seul, j’aime ça… Je vous ai pas écrit, dans la nuit de lundi à mardi j’ai eu une crampe au mollet droit, c’est très douloureux ça fait mal. Aujourd’hui ça va mieux… J’ai encore quelques jours pour remettre le compte-rendu d’une réunion. Parfois je téléphone pas à la bonne personne pour des renseignements. Je rêve encore, je sais pas à quoi mais je rêve, parfois ils se réalisent comme les voyages et les avions, souvenir de cette femme à Lille qui m’avais donné un gros câlin avant de me mettre dans un taxi pour l’hôtel. Dehors c’est sombre, je suis toujours heureux de pas être psychotique, de pas avoir besoin d’être hospitalisé, les comités et les différentes réunions participent à ça je crois, mon rétablissement. Je cherche comment dire sans être dans le déni de la maladie, je souffre de schizophrénie si je le nomme pas je crois que je serai loin du rétablissement… Je m’entends pas avec le gars de la défense des droits, lui raconte que ce ne sont que des passages difficiles mais tant que j’ai pas accepté je suis resté dans la maladie. Ça aussi je crois vous l’avoir déjà écris… Je suis content de vous écrire ce matin, y’a des bombes aux États-Unis-d’Amérique, j’ai mis la télévision… Encore des terroristes, pas moyen de vivre en paix. Ce midi je termine là-dessus, c’est la chute, j’ai pas de solution pour tout ce mal qu’on nous impose… Voilà où j’en suis. Je sais pas quoi rajouter c’est pas fort pour terminer. Voilà! C’est ça encore quelques mots comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 23 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bon! Je reviens de l’hosto pour des prélèvements, c’est beaucoup plus rapide que c’était… Cet après-midi j’ai pas envie de faire la sieste…L’infirmier m’a bien identifié mais je sais pas pourquoi j’enverrais quelqu’un  à ma place pour les prises de sang et les analyses d’urine. Je vois qu’une chose je voudrais pas qu’on détecte la dope que j’ai dans le corps… Mais ça c’est de l’histoire ancienne je ne consomme plus rien… Je sais pas quoi vous écrire. L’automne parfois on se sent un peu abattu mais c’est pas nouveau. Justement, je cherche du neuf et j’en trouve pas. Je croyais que j’avais perdu ma carte d’hôpital mais je l’ai retrouvé après tout à bien roulé. J’espère qu’ils trouveront pas de maladie, hier j’ai jasé avec un ancien syndicaliste maintenant dans la défense des droits en santé mentale, il croit pas au rétablissement pour lui la maladie n’est qu’un passage difficile dans une vie pourtant je reste convaincu que je souffre de schizophrénie mais en rétablissement, je peux pas être plus précis j’ai pas envie de retourner en arrière dans la folie psychotique… Je me prépare un café je prends mon temps. J’ai remarqué que ne m’allongeant pas sur le sofa pour faire la sieste j’ai pas mal au dos… C’est encore une fois loin du senti tout ça, loin des émotions… Le ciel se couvre, la machinerie municipale passe à toute vitesse, souvenir de l’époque des artistes qui croyait qu’un machiniste on retrouvait ça qu’au théâtre… Je pense à L’agriculture de Pierre Harel  https://www.youtube.com/watch?v=tCP-k7WDUZc  un rock méconnu… J’ai quand même de mauvais souvenirs du temps où j’allais aux danseuses, fallait que j’en sorte de cet univers-là. À mon âge on peut quasiment parler de l’ancien temps. Dans le goulag occidental y’a beaucoup de piétons parfois on sait pas c’est peut-être des itinérants. Mouettes et pigeons morts voilà la faune du centre-sud… Quelques écureuils aussi qui ramassent des provisions pour leurs nids cet hiver. Une autre chanson qui me fait vivre des émotions, Quelle belle journée https://www.youtube.com/watch?v=-XS6ikG6KR4 de Gilles Valiquette à cette époque la vie s’annonçait bien, je reste nostalgique on m’avait pas annoncé la folie dans laquelle j’allais tomber. J’ai la larme à l’œil, j’ai maintenant un vrai chez-moi, je suis un vieux buck… En vieillissant ma famille deviens importante, y’a que eux qui nous reste, qui nous ont vu dans nos moins beaux moments. Je m’ennuis un peu du neveu qui venait faire son tour, je sais maintenant il a une belle petite fille ça laisse moins de temps pour s’occuper des vieux gâteux. Voilà! Je suis presque à la chute à l’épilogue, je vous ai pas parlé d’avion, encore cinq mois j’ai hâte… Je crois que je vous demande trop de temps pour me lire… Viens de changer mon rendez-vous avec l’infirmière pour prendre ma pression, j’ai décalé de deux jours… Et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 22 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je réussis pas à dormir, aujourd’hui j’ai eu une journée très enrichissante avec de beaux échanges, c’est stimulant et ça me cause de l’insomnie… Je crois avoir livré la marchandise comme toujours j’ai fait de mon mieux. Je vous en écris pas plus c’est confidentiel. Je rêve toujours à San Francisco, les jours passent quand même, j’ai visionné une émission sur l’aéroport de Dubaï mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne m’a mentionné qu’il aimerais y aller. Moi quand je vois ce qu’ils font à leurs journalistes je me sent coupable juste de regarder l’émission de ces barbares. J’ai hâte d’être sur le tapis roulant de l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, YUL, j’entends un avion qui arrive… Parfois j’écris bien égoïstement sans penser aux lecteurs… Quand même hier j’ai décidé que je ferai pas appel aux services de santé mentale, je vous dis ça de l’intérieur de l’organisation c’est très compliqué, je vais m’abstenir. Les vieux disaient, avec raison je crois, qu’il fallait se tenir loin de l’hôpital… En ce moment j’ai un léger déjà vu, je sais pas si on peut considérer ça comme un symptôme de maladie mentale. Quand j’écris Déjà vu je pense surtout à ça https://www.youtube.com/watch?v=5f8z1NAzMlI un magnifique album avec des harmonies vocales superbes, y’avait du génie dans ces hippies… J’ai hâte à mon pèlerinage à Haight-Ashbury… J’y serai allé cinquante ans après les « vrai » hippies, les vrai peace and love, je crois qu’on arrête plus les poètes militants comme l’étais Ginsberg ses mots ont quand même fait trembler l’Amérique ici je vous reviens comme toujours avec la poétesse qui s’est immoler par le feu devant l’hôtel de ville et cette autre qui à péris par combustion spontanée, pour cette dernière y’a beaucoup de sceptique disons que c’est de l’ordre du mystique. Voilà où j’en suis ce soir, je souffle sur les braises des poésies et des poétesses mortelles… Dans le cahier LaPresse+ de dimanche passée, y’a une écrivaine qui avouait être incapable de lire On the road, Sur la route de Kérouac  elle est pas seule… Un autre avion qui passe, c’est l’automne il pleut, je me prépare à rester de longues journées chez moi… Je pense au reproche que font les ressources alternatives en santé mentale, elles trouvent que les soins psychiatriques sont trop paternaliste mais par là je les entends dire qu’ils veulent prendre la place du père de quelques façons qu’on se place c’est je crois toujours comme ça, les psychiatres ont pas besoin de moi pour les défendre mais je crois qu’ils seraient incapable de soigner sans prendre la place du père. Me souviens de mes rendez-vous chez le psy qui se terminait parfois par une poignée de mains.  Bon! Je suis rendu à la chute, la semaine passée le médecin généraliste m’a proposé quelques rencontres avec un, une psychologue je lui ai répondu que j’allais y penser de toute façon ils sont surchargés. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 21 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Deux post aujourd’hui où on parlais de planter de l’ail. Je savais pas, l’ail frais ça a des vertus curatives? Je sais pas pourquoi avant j’en assaisonnais tout ce que je mangeais même mes céréales aujourd’hui j’ai abandonné je me fabrique plus de beurre à l’ail… Ni rien qui à l’odeur. Je veux pas passé pour un français qui pue de la gueule… Je vous écris de la soirée, c’est vrai que c’était bon une lasagne avec du gros vin rouge qui tache et du pain gratiné à l’ail… C’est vrai aussi que c’est plus Italien que français, je crois que nous sommes à l’époque où les vieux italiens achètent leurs raisins pour fabriquer leurs vins, en fait ça vient de se terminer étrangement je crois qu’on trouve pas de raisins marché Jean-Talon si je me souviens bien y’en avais boulevard Pie IX à côté de la track entre Industriel et des Grandes Prairies, le patriarche s’amusait parfois à fabriquer son vin, il cachais la cuve recouverte d’un coton à fromage pour empêcher les mouches c’étais pas un succès. Pépère en avait parfois en cadeau de son propriétaire italien, j’étais trop jeune j’en buvais pas… Aujourd’hui c’est plus tellement de mode de fabriquer sa bibine, y’a tellement de cru disponible c’est sans parler de ces micros brasseries qui poussent un peu partout pourquoi s’encombrer chez soi… Je crois qu’a Montréal le raisin viens de Californie et maintenant on le vend à Ville LaSalle… Tout ça fait que je me questionne beaucoup sur cette société alcoolisée comment elle prend tant de place et on en fait pas de cas, l’alcool y’en a partout de l’épicerie au dépanneur jusqu’à la Société des Alcools du Québec sans parler des restaurants et des bistros, ils boivent et ils boivent à se retrouver dans la rue parfois on peut plus les ramasser tellement ils sont éthylique. C’est un problème de société, je pense à ces voyages que je fais où y’a toujours un guide pour vous indiquer un restaurant avec une belle carte des vins sans oublier la bière disponible un peu partout… Bon! Je reviens à moi mon mal de dos est disparus, j’ai hâte de manger un clam chowder sur le quai à San Francisco. Cinq mois encore, j’ai vérifié la navette de l’aéroport à l’hôtel ça semble assez simple et économique… Tout à coup y’a un parfum de friture, je suis toujours étonné de respirer différents parfums. Je m’y suis pris plus tôt ce soir, je suis passé de l’ail au vin vous inquiétez pas j’ai pas soif, c’est juste un constat de notre univers, maintenant que j’ai presque terminé de vous écrire j’ai faim, y’a un parfum de sac d’école en cuir cartonné c’est des souvenirs tout ça… Voilà! J’en suis à la chute, j’espère que vous cuvez bien votre vin… On a plus à se lever très tôt demain c’est l’avantage de la retraite. Encore quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je manque d’inspiration, je cherchais un peu d’information sur le silo de l’institut, y’a pas grand-chose ça ressemble aussi à un donjon où on enfermais les jeunes bourgeoises sans vertus, je les vois tout en haut attendant le roturier venu délivrer la jeune fille, lui qui cherchais un bon partie une douce moitié. J’imagine que c’est un endroit où on a beaucoup pleuré, où on pouvait voir venir de loin les cavaliers, elles attendait la poste un mandat du gouverneur général qui les délivrerais, les renverrais à la ville, oui on y pleurais entre deux séances de crochet jetant un regard à la fenêtre pour voir qui viendrais, le fils de monsieur le maire peut-être qui l’aiderais à rentrer chez elle, mais il n’arrivais pas, pas même une réponse aux nombreuses lettres envoyées à son père… C’est une histoire tout ça elles sont jamais retournées à leurs familles, les bonnes sœurs savaient bien qu’il n’y avait personne, le médecin prenais quelques notes hebdomadaires sur les beaux cas celle pour qui le travail n’allait pas, celle qui avaient des convulsions qu’on ne soignait que par de grands bains d’eau glaçée. Elles en sortaient toujours hébétées et presque inconscientes pour quand elle prenait le dessus demandé quand on viendrais la chercher. Pourtant elle avait tout dis dans ses lettres, ses difficultés à vivre là isolé, son désir de retrouver les autres dans les grands magasins. Elle pouvait pas travailler au champ ni peler les légumes les couteaux était jugés trop dangereux… Je vous invente une histoire avant l’ère du travail social, aujourd’hui elles vont et viennes avec plusieurs princes on les supplie de retourner à la maison mais elles préfèrent cette sorte de fausse liberté à se vendre puisque on l’avait pris une fois sans son consentement autant faire payer les suivants un bon montant… Mon senti c’est cette histoire cette nuit, mais oui les princesses quand elles signalent le neuf un un on les amène plus au donjon, on les garde dans le corridor jusqu’à ce qu’un lit se libère, en attendant elles s’inventent une psychiatrie de persécution qui les tiens éloignées de la famille… Mais oui! Elles sont toutes des princesses qui attendent leurs princes charmants qui va les réveiller d’un baiser pour mieux continuer… Mais non vous les entendrai plus crier, la sirène de l’ambulance a pris la place, elles ont toutes un jour où l’autre tentés de se suicider, aujourd’hui elles peuvent vivre comme elles veulent tant qu’elles ne tentent pas de mettre fin à leurs jours. Les chevaliers les ont oubliés, maintenant même le crime organisé ne veux plus d’elles elles sont trop vieilles trop défraichis, elles ont quand même peur de la sortie. Voilà! Je termine là-dessus les laissant là pleurer et crier, la maladie les a emporter elles cherchent toujours le avant pour elles, elles croient que c’est mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots si vous passez par là tendez l’oreille. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 20 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un beau samedi, y’a moins de camions qui passent. J’ai peur de devenir monotone. Un avion d’une compagnie Islandaise, un Boeing 757 s’est posé d’urgence à Bagotville, une vitre du cockpit de pilotage s’est fissurée, heureusement tous s’est bien passé, ils vont envoyer un autre avion pour que les gens puissent rentrer… C’est le genre de samedi où les gens font parfois le party, je les vois d’ici qui fument du pot, je me sent seul, mon mal de dos disparait. J’ai peur d’avoir une maladie mortelle, le docteur a rien trouvé je fais pitié. Je suis un peu hypocondriaque… Je répète souvent la même chose c’est souvent difficile de vivre du nouveau dans le senti, le téléphone viens de sonner un numéro de téléphone de l’étranger… Lentement la journée passe j’ai fait la sieste, bientôt les feuilles vont tomber… Je me sens bien c’est pour ça que j’ai rien à dire… Je pense toujours aux avions j’ai jamais rêvé de voler si souvent. J’ai regardé les navettes de l’aéroport de San Francisco à l’hôtel elles devraient être là… La grève chez Air France est terminé semble que le nouveau directeur canadien a fait une bonne job. Je reçois des appels d’un cabinet d’astrologie, la femme dis s’appeler Sophie Lavoie mais elle a un lourd accent du maghreb. Je lui ai juste dis que ça m’intéressais pas. Quand je suis tranquille j’arrive pas à écrire mon senti fait de solitude de peine et de rage, souvenir de samedi passés à la brasserie, elle n’existe plus et je préfère vous écrire que boire. Dans le parc en face y’a un jeune homme qui s’entraine… Boire à m’enkysoschizophréniser voilà ce que je faisais ça mérite un néologisme digne des hallucinations… Encore cinq mois avant le départ pour San Francisco. Je suis un fou furieux avec ça, j’ai lu mon guide, je vais attendre un peu avant d’acheter mes billets de visite guidée en autobus. Je reste calme en essayant de trouver la paix, j’essaye de faire une belle phrase mais ça marche pas… Vous savez peut-être mieux que moi comment transcrire le senti vécu. Ai mis la télé sur le football pour trouver quelque chose à dire, faire mon intéressant. J’écoutais les commentaires c’est un match plate y’a rien à l’enjeux. J’entends le tic-tac de l’horloge, les motos passent, je crois que bientôt elles seront rangées. C’est pas fort comme écriture… Y’a longtemps déjà, le samedi je travaillais pas je le passait à la taverne. L’ami viens de me téléphoner, il s’ennuie lui aussi mais c’est pire il est allongé dans son lit. Voilà! Je m’y met pour la chute je veux vous en écrire une qui a du bon sens, pour grandir encore je ne boirai pas aujourd’hui… On racontais ces gars qui après tant de temps et à un âge avancé tiennent encore le même discours… Toujours aussi saouls. J’oublie l’ivresse pour aujourd’hui. Voilà où j’en suis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Presque minuit, début de week-end ça à fumer dans les chaumières. J’ai dormis quatre heures, dehors y’en a toujours qui parlent seul. J’ai un souffle lourd un peu comme dans le cinéma d’horreur. J’ai finalement retenus le nom du directeur santé mentale et dépendance que je vous donne pas ici, ça reste confidentiel… Toujours étonné de voir comment ça intéresse peu de monde ce que j’écris ce qui me fait chérir les rares qui lisent. J’ai rêvé à un « beer buddy »  une époque où on buvait sans remord, alcoolique assumé on faisait rien pour se soigner… Aujourd’hui je suis sortis de cet enfer et c’est tant mieux, j’ai pas à combattre je me suis rendu… J’ai tout essayé pour arrêter de boire mais rien ne fonctionnais jusqu’au jour où j’ai mis la main sur les douze étapes une méthode que je conseillerais à plusieurs. Bon! J’étais partis quelques heure, c’est pas nécessairement très apparent mais je continue, un peu de sommeil voilà où j’étais. Je suis très conscient que je vous dis rien, j’essaye de revenir à mon senti, ma douleur dans le dos semble disparus, je veux pas écrire trop vite au cas où elle reviendrais. Samedi! Je pense qu’avec le show à Martineau, la trash radio est présente à Montréal c’est un peu la méthode de Québec. Je vous place pas d’extrait ça vaut pas la peine… Je bois mon café, je le bave aussi, hier je pensais que j’étais très malade aujourd’hui je suis guéris. Dans deux semaines je vais commander un autre recueil Spirou c’est loin de mon senti tout ça, de mes sentiments que j’ai beaucoup de difficulté à nommer, paranoïa, angoisse, anxiété sont ceux qui prédominent ils sont tellement présent que j’arrive pas à en nommer d’autre… Assurance, confiance, sureté voilà leurs contraire que j’essais de vivre… Parfois je pense à une vieille blessure de ma première année à l’école, c’est pas clair je suis pas certain que ça a eu lieu mais ce serais une hypothèse pour mon malaise contemporain, un abus, je suis bien conscient que vous voulez probablement pas le savoir, c’est de là que part mon désir de sentis. Je pense aux mots pour le dire de Marie Cardinal… J’aimerais ça être guéris mais ça arriveras pas parfois y’a des journées où j’arrive à être à peu près bien. Hier en marchant j’ai croisé quelqu’un que j’ai pas reconnus et qui m’a salué… L’intelligence j’en ai un peu mais j’arrive pas à m’en servir correctement… Ces textes sont le mieux que je peux faire avec, la douleur est partie. Je vous en voudrais pas de me laisser tomber… L’amour! Voilà une chose rare à son sens le plus strict pas comme dans un roman, mais l’amour véritable qui endure tout je crois que je l’ai parce-que je suis encore vivant, la folie m’a permis de survivre voilà où j’en suis… C’est la chute, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 19 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai pris une longue marche, traversé mon goulag pour marcher dans le village gay, l’équivalent de six stations de métro, je m’entraine un peu pour être capable de marcher à ma visite à San Francisco. Ai acheté une carte mémoire pour mon appareil photo, je crois que j’en avais pas besoin mais on sait jamais. J’étais près de la place Gamelin personne semblait fumer du cannabis… J’ai transférer des photos de mon appareil à mon ordi. Me suis arrêter manger une frite et un burger c’est un quartier assez chaud maintenant je me prépare un café… Je pense qu’il est interdit de fumer dans des lieux publics, les gens vont fumer chez eux, j’imagine déjà certains appartement envahis pas les fumeurs et l’alcool, chacun à droit à trente grammes… Dehors il fait très beau y’a une belle lumière, les arbres sont colorés le ciel est bleu… J’ai hâte à demain pour lire le cahier voyage de LaPresse+. Mon senti est bien cet après-midi, j’ai remarqué que ces temps-ci je me promène le vendredi… Je pense à la matriarche et ses quatre-vingt-huit ans, elle est toujours en bonne forme. Vous devriez voir tous ces camions qui passent devant chez moi. C’est la ville c’est le goulag occidental… Je pense à monsieur Francoeur qui fête ses soixantes dix ans le deux novembre avec Aut’chose et ses pairs poètes… Je suis toujours étonné d’apprendre qu’il carbure encore au Jack Daniels et à la bière… J’écoute une émission sur une nouvelle station qui s’appelle QUB… On y cherche que la controverse… Je sais plus où je vais avec ça, je consommerai pas parce-que c’est légal, ce matin ceux qui sont pas au parc Gamelin sont probablement psychotique à l’urgence de l’hôpital. Semble que quand on sait d’où proviens le cannabis c’est préférable, laissez-moi vous dire que je le savais mais que ça m’a quand même détruit. J’ai passé trop de temps là-dessus… Je veux pas finir bouffi par l’alcool et la drogue. Aujourd’hui aucune substance, les drogués sont pas tous en show… Faut y aller aux alentours du métro Berri voir comment vie cette faune, c’est dur très dur… J’ai hâte d’en sortir de ce sujet là. Je vous ai tout raconté, je suis vide, c’est le jour, je suis revenu de ce mauvais senti où j’ai longtemps vécu, ça me paralysait, j’osais pas, y’en avait toujours un autre qui l’avait fait qu’on me disait inutile de s’entêter… Mais moi, la personne unique que je suis écris et y’a personne qui à la même expérience que moi. C’est certain que l’auto, boulot, dodo ça peut devenir déprimant mais la dope aussi à sa routine, l’alcool à ses lieux, beaucoup aimé le post de mon lecteur de Deux-Montagnes qui dis que l’alcool est la pire des drogues, les premiers à dire qu’ils ont pas ce problème sont souvent ceux qui devraient s’abstenir. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 18 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive de l’institut une réunion du comité des usagers, ça tournait autour de la boucane, de toute les sortes de boucane comment maintenant c’est interdit et comment faire pour aider les gens à cesser de fumer tabac, cannabis et vapotage… Aujourd’hui je suis allé rencontrer le médecin, il a pris ma pression et proposé de l’aide pour d’autre problème que j’ai… Parfois mon senti monte et descend je sais pas si je vie de la dépression c’est assez difficile pour moi, je me suis toujours identifié comme souffrant de schizophrénie avec comorbidité. C’est difficile pour moi je changerai pas de diagnostic… Ce soir je me sent bien, je me sent mieux, j’ai discuté voyage avec les amis du conseil, c’était informel, juste pour le plaisir avant la réunion… La coordonnatrice veux aller à Cuba dans une casa particular de la Havane, je lui ai raconté mon court passage dans cette ville comment j’avais aimé ça, son architecture dans les vieux quartiers, les silhouettes des révolutionnaires sur la grande place. Comme disait le gars les voyages tout inclus c’est pas vraiment l’aventure mais c’est reposant… Ils avaient laissé une bouteille de rhum dans ma chambre, je ne bois plus je l’ai abandonné là. Je reviens sur des choses que je vous ai déjà écrit, mais peut-être que parmi vous y’en a qui ont jamais lu. Vous pouvez lire ça http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/schizophrenique-cuba-1.html ça date un peu, je pense aux amis de Brossard que ça va peut-être intéressé… Je vous colle ça là en attendant le prochain départ. J’ai très hâte le temps file quand même assez vite… Je fais une autre tentative d’écriture du senti… Ce soir ça va, j’ai pas mal y’a pas trop de brouhaha dans ma tête, je pense à la matriarche qui le week-end passé était au Lac Saint-Jean, elle aussi aime beaucoup ça se promener. Je sais pas si les snowbirds sont de retour des U.S.A. tout ça fait beaucoup de monde qui voyage. Je racontais à la coordonnatrice que je voyage parce que j’ai pas pu le faire quand j’étais plus jeune j’étais trop malade. Si je le fait pas maintenant plus tard ce seras impossible… Je pense à mes bagages pour le prochain voyage, aujourd’hui au conseil d’administration on a déjà commencé à parler de Noël, quoi que à la télé ils ont déjà les publicités. Je sais pas si je vous l’ai écrit,  j’ai rangé le climatiseur… Il est pas trop tôt, on a aussi déjà commencé à parler de la prochaine création collective, pour le printemps prochain semble que même si je pars en voyage je vais pouvoir participer. Je vous énumère pas trop mes sentiments ce soir. Je suis laissé à moi-même pour vous écrire et je me dénigre pas, je fais ce que je peux avec ce que j’ai, si vous cherchez un comique vous êtes pas au bon endroit. Voilà! Je suis déjà à la chute, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 17 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est vraiment l’automne, on a encore gagné le match, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas… L’équipe fait sa chance, ce matin je vais voir le médecin… et en fin d’après-midi j’ai une réunion du conseil d’administration du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. Je cherche, mon senti est silencieux, j’étais jaloux de mes lecteurs qui sont allés au centre Bell voir le match, c’était pas mon tour… Quelques mois encore avant le voyage à San Francisco, je devrai passer au travers de l’automne et de l’hiver. C’est la nuit, je suis endormis, je mange des bonbons au caramel… Cet après-midi je crois qu’on va parler des nouvelles politiques du gouvernement sur le cannabis et comment on va appliquer ça à l’institut, disons que je laisserais pas les patients ajouter de la souffrance par-dessus leurs souffrances. C’est bien évident que tant que les patients ont du plaisir à consommer personne va les arrêter. Je me souviens de l’image de l’œuf frit dans la poêle et de ce que ça faisait à nos neurones quand on consommait… Hier c’était pas tout beau dans la file qui voulait aller au dispensaire pour acheter du cannabis, y’en a quelques un qui se sont taper sur la gueule. C’est assez! Je tente encore mon senti, j’ai hâte comme toujours de prendre l’avion. Je pense que les snowbirds seront de retour pour repartir en Arizona au mois de janvier… La météo annonçait du gel, les itinérants vont commencer à se chercher un abri pour la nuit.  Je pense à Skid Row à Los Angeles le quartier où y’a le plus d’itinérants en Amérique. Je sais pas pourquoi je pense aussi à Tom Waits et ses chansons douloureuses qui pour moi évoquent justement ce quartier. C’est différent d’être sans toit à Los Angeles et sans toit à Montréal. Je crois que la population de la Californie est plus grande que celle de tout le Canada. Ouais! Les refuges vont bientôt se remplir ça va être la life in a northern town https://www.youtube.com/watch?v=9wLQNrr15sA  Je sais ça fait plusieurs fois que je vous la met cette chanson mais je la trouve très bonne. Voilà encore ma maladie des avions un CS300 de Bombardier un jet régional https://www.youtube.com/watch?v=S-vLz1ST2f0  Je sais pas si c’est ce genre d’Avion qui fait Montréal San Francisco, je viens de regarder mon billet je crois pas. Comme toujours je dors pas beaucoup, je pense au parfum de l’aéroport, le YUL  c’est bien aussi… Ce que je vous écris cette nuit c’est un peu comme une salade… Encore quelques mots avant d’aller au lit. Comme toujours la chute c’est le plus difficile, y’a toute ces équipes de hockey qui voyagent en avion à travers l’amérique. Ici ce sont les autobus qui se donnent de grands airs quand elles annoncent le départ imminent. Voilà ça y est presque, encore beaucoup de temps avant le vrai départ. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’en rajouterai pas sur la couverture média de la légalisation du cannabis. J’ai presque envie d’aller vérifier dans les urgences psychiatriques si y’a plus de psychotiques. Je vois les fumeurs au travail qui causent des accidents… Je trouve ça grave, les amis retraités du CÉGEP de l’Outaouais seront heureux d’apprendre que leurs collège donne une formation comme vendeur de cannabis en succursale. Quand tu t’ennuis pis que tu veux t’ennuyer deux fois plus fume une poffe, tu vas voir ça va être long longtemps. Je me souviens dans ma jeunesse on cherchais les brasseries qui nous permettais de fumer… Y’en avait pas beaucoup, y’en auras pas plus avec les nouvelles lois sur le cannabis et le tabac, la boucane est confiné dans des endroits. Je suis content j’ai arrêté tout ça. Je croyais avoir une réunion aujourd’hui du conseil d’administration du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale, mais non c’est demain on va surement parler avec la direction de cette nouvelle loi. Je pense à l’ami enseignant à la retraite qui est sur facebook, je me suis toujours demandé comment il avait fait pour étudier, travailler et se développer une grande culture générale, je sais même pas si il me lis… Je sais je suis un pauvre fou, j’ai ouvert la porte j’ai besoin d’air… Je les vois qui font la file devant les boutiques de cannabis, on va s’arrêter après l’ouvrage pour en acheter un peu une autre variante de auto, boulot, dodo… Y’a déjà eu un discours autour de la dope, maintenant c’est juste ordinaire, juste de la psychose pour pas cher… Je sais quand j’étais intoxiqué j’étais méchant, mille pardons à mon  Lecteur? Enseignant à la retraite. Le cannabis ça réveille juste de mauvais souvenirs, on m’a foutu à la porte du collège pour une poffe… Je suis jamais rentré dans le rang. Il est trop tard, je sais pas ce que les directions de collège vont faire avec les potteux, dès le début je vous ai dit que j’écrirais pas là-dessus, comme discours tout ce que ça m’a fait c’est de développer un discours de schizophrène… Pour la dope et la maladie mentale j’ai gagné le gros lot. Je me rétablis quand même… Encore heureux que je sois pas déjà mort. Lundi y’a deux psy chercheurs qui parlaient de la dope… C’est un peu pour ça que je veux en finir, je ne suis qu’une épave, pendant que les gens vivaient moi je buvais et me dopais sans jamais arriver à rien. Pourtant ça fait des années d’abstinences et je vous écris en essayant d’être vrai. Si y’en a des plus jeunes qui me lisent pensés y bien avant de consommer vous pouvez tomber et ça va faire mal pendant des années, j’ai pas de leçon à donner à personne mais j’ai pas envie d’y retourner. Voilà! Parlant de tomber j’en suis à la chute, merci d’avoir lu jusque-là!!!À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard

mardi 16 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit et j’essaye d’écrire, j’ai lu vos commentaires et apprécié vos j’aime sur les textes précédents. Le climatiseur est rangé on entend moins la rumeur de la ville.  Je sais pas comment c’est la psychiatrie à l’hôpital de Roberval, je crois que les gens préfèrent se faire soigner dans la métropole… Souvent on dis de ceux qui ne travaillent pas et sont malades qu’ils sont paresseux, c’est difficile à Montréal je peux juste imaginer à Roberval. Pas question de rester allonger sur le sofa au prise avec la psychose… Je pense que la maladie mentale est stigmatisé qu’on y accole, comme on disait y’a longtemps une étiquette même dans la grande ville on vie ça et c’est contre ça que je me bats. On préfère vous voir au « travail » que d’essayer de réaliser un rêve, l’an passé des conseillers d’une agence de placement m’ont dit c’est pas nécessaire de travailler… Y’a quelques temps déjà j’ai fait la gaffe de dire à un pair de demander l’aide de son programme d’aide aux employés pour soigner son alcoolisme, on lui a consacré en tout et pour tout qu’une demi-heure, je crois qu’il ne travaille plus et même qu’il est décédé son travail c’était sa raison de vivre… Quand j’ai essayé de l’aider je croyais bien faire mais comme on dit l’enfer est pavé de bonnes intentions. Je crois qu’il était pas convaincu que ça allait mal, le week-end il buvait et sniffais de la coke tout dans un monde de rêverie avec un partenaire, un de ses amis d’enfance qui habitais le même plan immobilier, le même ghetto… J’ai pas été utile à personne là-dedans je le regrette, l’ami était suivi par des professionnels qui savaient mieux que moi. C’était un petit homme qui quand il consommait ce qu’il appelait la dame blanche, croyait être invincible et fort… Ça fait des années tout ça j’en ai plus de nouvelles… Il habitait Rosemont, je m’excuse si c’est possible je me suis mêlé de ce qui me regarde pas, je crois que ça fait plus de vingt ans tout ça.  Je croyais que ma solution était la seule, c’est pas le cas y’a différentes façons de se rétablir…. Je vous écris mon senti de cette nuit, des souvenirs… C’est déjà mercredi, ce soir assemblée du Comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal… Je pense à tous ces toxicomanes qui vont se ruer dans les magasins de cannabis gouvernementaux, juste d’y penser ça provoque une drôle de sensation chez moi, vous risquer de rencontrer de vieilles connaissances qui, vous ne le saviez pas fument… Je sais pas si ça va créer un rapprochement, moi vous risquez pas de me voir là. Voilà! Comme souvent c’est la chute, j’espère que les fumeurs seront pas trop mal. En attendant je termine à ma façon habituelle, encore quelques mots pour vous dire que je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai enlevé le climatiseur, tout s’est bien passé. Il va faire un peu moins frais chez moi. Ai reçu un appel téléphonique d’un concours trop simple, j’ai pas rappelé je soupçonne une arnaque avec mon numéro de téléphone. Ai  rangé le climatiseur dans sa boîte dans le placard. Y’a pas trop de sensibilité dans ce que j’écris là, c’est l’après-midi le temps passe et j’écris. Je pense à San Francisco, à une réunion demain avec la direction de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. On va discuter cannabis, de la légalisation, de la mise en application de la nouvelle loi moi je suis pas d’accord avec ça. Je le répète il vas y avoir beaucoup plus de psychotique… Ai changé de jeans, le précédent est tout déchiré ça beau être la mode des rock stars, je n’en suis pas une… La matriarche à l’époque appelait ça des « évralls » pour « overall » des pardessus tout. Je sais pas pourquoi je pense déjà aux vêtements que je vais amener dans mes bagages en voyage. Tout est calme, sur la rue y’a beaucoup de véhicules de l’atelier municipal pas loin… En voyage pour me déplacer au moins une journée je vais me louer une bicyclette électrique, semble que c’est bien dans les pentes de San Francisco. Le problème c’est comment la ranger quand tu veux visiter des endroits. Je veux voir où ça a débuté ce mode de vie hippies qui a laissé beaucoup de traces dans la vie contemporaine, je pense aux peace and love et au patchoulis entre autre, ça se voulait profond mais s’est resté superficiel en même temps y’avait mai soixante-huit en France, toute cette belle jeunesse qui allait bientôt devenir les comptables du monde moderne. Question valeurs ça prend du temps pour changer, dans mes ivresses je disais souvent qu’avant de changer le monde fallait se changer soi, je crois que j’ai réussis mais ça reste difficile à tous les jours. Le temps qu’il fait aujourd’hui me fait penser à Londres, pluvieux et nuageux. Je pense au musée Courtauld… Pour sa collection de peintures impressionnistes et post-impressionnistes. Je m’y connais pas trop mais c’est beau… Vous vous souvenez hier j’attendais un appel téléphonique, je l’ai eu c’était ce foutu concours avec un numéro confidentiel. On vient de me rappeler pour le cadeau d’une valeur de deux cent dollars, j’y crois pas y’a toujours un prix à payer… Je sais pas trop comment terminer avec mon senti, je suis pas très ému, les éboueurs passent j’aurai même pas réussis à faire ça, je me rappelle la matriarche voyant que je ne fréquentais plus l’école disait que j’allais finir vidangeur, mais non, j’y suis même pas arrivé, la vie à continuer et elle ne m’y a pas amené. Voilà, je suis rendus à la chute, quelques mots encore pour terminer. C’est toujours la même façon, encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 15 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit y’a un grand vent à écorner les bœufs… J’aimerais donc être poète faire la révolution dans le monde des mots, donner à dire au muet parler en signe… Cette nuit je rêve encore d’avion mon ami historien de l’art m’a fait découvrir ce documentaire https://www.youtube.com/watch?v=8mFcS9nyf4I  regardez le vous allez voir c’est extraordinaire, je vais vous illustrer ça avec un petit modèle d’avion… Des vents comme cette nuit c’est assez épeurant, je pense aux américains de la Floride avec l’ouragan et aux français du sud inondés. Parfois je pense que c’est un nouveau genre de guerre que les pays se battent à coups de dérèglement climatique qu’ils démarrent au milieu des océans. En attendant l’équipe de hockey locale a gagné son match une victoire de sept à trois sans équivoque, lentement les jours passent j’ai toujours hâte de m’envoler un peu plus de cinq mois à attendre… J’y vais un petit peu trop tôt je vais rater le festival des Cerisiers en Fleurs, mais y’a d’autre activités. Le vent semble s’être calmé, j’ai dormis un peu. Je vais aller voir le quartier Chinois de San Francisco parait qu’il est énorme, je vous ferai pas un tour guidé ici, je vais attendre d’y être… Je crois que je vais être là-bas à Pâques. Parfois je regrette d’avoir été laissé à moi-même si jeune… On m’a laissé décider de ma vie, j’ai pas fait les bons choix, comme disait Albert l’alcoolique avoir eu le savoir que j’ai aujourd’hui à cette époque les choses auraient été différentes. Vivre on apprend pas ça dans les écoles, le seul moyen c’est de galérer un peu partout en espérant que ça va bien se terminer. J’ai fait avec ce que j’avais c’est un peu une confession, j’ai eu très peur, la paranoïa. Seize ans c’est un peu tôt pour laisser l’école et plonger dans le grand fourbis de la vie… Je pense aux amis snowbirds qui cette année vont en Arizona où au Colorado je sais plus, je crois que c’est en Arizona pour voir le Grand Canyon… La semaine passée quand je suis allé voir les avions à ville Saint-Laurent je sais pas pourquoi j’avais le pied léger, c’était facile de marcher, ici tout près de chez moi c’est difficile peut-être à cause de la pollution atmosphérique. Mardi déjà, y’a beaucoup de monde qui se traine d’une fin de semaine à l’autre. Cette semaine j’ai une rencontre du conseil d’administration du Comité des usagers de l’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal, on va parler cannabis… Dehors un balai mécanisé passe en faisant tout un boucan je croyais que c’était un U.F.O. j’ai eu peur…. Voilà! Tout ça se termine pour cette nuit, encore quelques mots, je crois que je vous en ai assez écris, c’est pas simple de trouver une chute, ils vente fort, y’a probablement beaucoup de feuilles qui vont se retrouver par terre. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard