jeudi 11 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi qui débute, j’ai décidé de vous écrire plus tôt… Ce matin j’ai rendu visite à l’ami alité, ensuite j’ai posté un colis au bureau de poste, aujourd’hui la douleur est moins intense moins tenace. Je sais plusieurs y croient pas à mon écriture, pas d’étude on deviens pas écrivain. J’ai pas de diplôme de littérature comparée mais je me permet. Je m’auto-dénigrerai pas, j’écris ce que je peux avec ce que j’ai et c’est souvent la souffrance… Cette semaine j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes on s’est entendu pour dire que l’écriture sur les réseau sociaux est une nouvelle forme d’édition, ça aussi y’en a plusieurs qui y croient pas, c’est trop simple… J’écris pas un best-sellers il est toujours question de mon senti. Je sais y’a un côté exhibitionniste dans cette écriture, je m’arrache le cœur à essayer de mettre des mots sur mes émotions… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je vous écris ça en pleurant, quand je retiens mes larmes ça se passe dans ma tête et c’est très douloureux… S’il-vous-plait pouvez-vous me permettre l’expression, je veux pas d’écriture froide juste sensible. Je pense à l’institut à comment plusieurs d’entre vous semblent heureux de me voir fréquenter cet endroit… Aujourd’hui je vous illustre ça avec les alentours fleuris de la station de métro Frontenac… C’est parfois difficile de vivre ses émotions surtout à jeun… J’écrirais pas ivre ce serait très mauvais, je suis heureux d’être sortis de la taverne… J’ai connu quelques poètes qui s’inspiraient de leurs ivresses… Toujours le sentiment que ce que font les autres c’est mieux que moi. Je me calme, j’ai reçu du courrier pas très important… Je pense au tour d’autobus guidé à San Francisco… Je veux pas me perdre là-bas et me retrouver dans le quartier chaud. Mes propos sont pas tellement varié… Je devrais écrire moins mais mieux, la semaine prochaine le cannabis va être légal, je trouve que c’est une saloperie, j’imagine les urgences hospitalières remplies de psychotiques, c’est long longtemps. Toujours et toujours cette éternelle angoisse pourtant je ne fume pas. Pour ce qui est de ma santé mentale j’ai pris rendez-vous avec le médecin, je sais pas trop ce qu’il peut faire, je veux pas entré dans l’escalade des médicaments… Pas de pot, pas de médicaments, à frette… Je me rétablis et je veux pas d’ennuis. J’en suis presque rendu à la chute, je suis pas un pamphlétaire mon affaire ça tiens plus du journal intime que je vous laisse lire, c’est comme si vous étiez derrière moi et lisez par-dessus mon épaule. J’entends la circulation automobile, il pleut encore un peu, je suis pas Claude Meunier et sa Petite Vie, y’a que lui qui a du génie, moi ce que j’écris c’est ce qui me parle, les mots qui me viennent à l’esprit… J’y vais pour la conclusion, encore quelques mots vous pouvez rire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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