vendredi 5 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, y’a beaucoup de monde dans le bas de la ville on fait la fête, on se cherche une blonde pourtant on va se perdre dans l’alcool et on auras rencontré personne… J’ai longtemps fait ça sortir la nuit pour trouver l’âme sœur… Je trouvais toujours une copine quand je sortais du circuit des boîtes de nuit. N’empêche je buvais quand même à part peut-être quand j’étais avec l’écrivaine bipolaire de la rive sud. Je me souviens l’avoir rencontré dans une soirée micro-ouvert où je lisais mes plus mauvais vers, tout de suite elle m’a amenée chez elle pour me montrer une guitare qu’elle avait à vendre… Je me souviens aussi de son frère qui étais venus me rencontré dans ma toute petite chambre, elle avait trouvé refuge dans une maison des femmes où elle devait rester jusqu’à la fin de ses jours, elle était dans sa phase down de la bipolarité, je sais pas si j’avais bien fait je l’avais aidé à déménager, c’est il y a plus de vingt-cinq ans à cette époque je crois qu’on en voulait à ma vie, elle se promenait entre les larmes et le rire quand à moi je crois que la mort m’attendais… J’en suis sortis j’étais à mes premiers pas dans la sobriété, j’avais fait la rencontre d’une chanteuse étonnante que j’avais amené en studio, ça été mon dernier contact avec le monde nocturne, le night-life. Je suis pas tellement au présent avec ça, cette nuit en est une de souvenirs. J’ai réussis à survivre, j’ai beaucoup rêvé ce soir y’avait le propriétaire qui transportais de la terre dans une brouette et qui me promettais du travail, y’avait aussi une photo dans le journal d’un grand chanteur country qui, c’était écris, avait été en tournée avec des grandes vedettes d’ici. Ce rêve et ce souvenir me font mal, j’ai toujours raison d’être paranoïaque, j’ai peur du monde interlope… Je me souviens de ces bars que je trouvais grands, j’y suis retourné à jeun et c’était tout petit , avec mon amie bipolaire j’avais rencontré le propriétaire slave d’un minuscule bar du bas de la ville… Je pense que j’endormais dans l’alcool mon désir d’écrire, l’amie en question se débattais entre ses hauts et ses bas alcoolisés. Je me rappelle de ça et je sens une menace pourtant j’ai jamais vendus personnes. La menace, la peur, l’angoisse c’est la schizophrénie… Pourtant j’aimerais bien rencontré une autre femme… Ouais! C’est vraiment une histoire du bas de la ville centrifuge qui attire ceux qui ne sont pas bien attaché vers le centre, les quartiers mal famé.  J’arrive presque à la chute en pensant beaucoup aux femmes. J’accueille plus personne chez moi. C’est plus simple comme ça, ma dernière relation je crois qu’elle voulait me faire déménager, paranoïa? Avec le temps j’ai appris que je devais rester chez moi. Voilà! C’est mon senti de cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

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