dimanche 21 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je manque d’inspiration, je cherchais un peu d’information sur le silo de l’institut, y’a pas grand-chose ça ressemble aussi à un donjon où on enfermais les jeunes bourgeoises sans vertus, je les vois tout en haut attendant le roturier venu délivrer la jeune fille, lui qui cherchais un bon partie une douce moitié. J’imagine que c’est un endroit où on a beaucoup pleuré, où on pouvait voir venir de loin les cavaliers, elles attendait la poste un mandat du gouverneur général qui les délivrerais, les renverrais à la ville, oui on y pleurais entre deux séances de crochet jetant un regard à la fenêtre pour voir qui viendrais, le fils de monsieur le maire peut-être qui l’aiderais à rentrer chez elle, mais il n’arrivais pas, pas même une réponse aux nombreuses lettres envoyées à son père… C’est une histoire tout ça elles sont jamais retournées à leurs familles, les bonnes sœurs savaient bien qu’il n’y avait personne, le médecin prenais quelques notes hebdomadaires sur les beaux cas celle pour qui le travail n’allait pas, celle qui avaient des convulsions qu’on ne soignait que par de grands bains d’eau glaçée. Elles en sortaient toujours hébétées et presque inconscientes pour quand elle prenait le dessus demandé quand on viendrais la chercher. Pourtant elle avait tout dis dans ses lettres, ses difficultés à vivre là isolé, son désir de retrouver les autres dans les grands magasins. Elle pouvait pas travailler au champ ni peler les légumes les couteaux était jugés trop dangereux… Je vous invente une histoire avant l’ère du travail social, aujourd’hui elles vont et viennes avec plusieurs princes on les supplie de retourner à la maison mais elles préfèrent cette sorte de fausse liberté à se vendre puisque on l’avait pris une fois sans son consentement autant faire payer les suivants un bon montant… Mon senti c’est cette histoire cette nuit, mais oui les princesses quand elles signalent le neuf un un on les amène plus au donjon, on les garde dans le corridor jusqu’à ce qu’un lit se libère, en attendant elles s’inventent une psychiatrie de persécution qui les tiens éloignées de la famille… Mais oui! Elles sont toutes des princesses qui attendent leurs princes charmants qui va les réveiller d’un baiser pour mieux continuer… Mais non vous les entendrai plus crier, la sirène de l’ambulance a pris la place, elles ont toutes un jour où l’autre tentés de se suicider, aujourd’hui elles peuvent vivre comme elles veulent tant qu’elles ne tentent pas de mettre fin à leurs jours. Les chevaliers les ont oubliés, maintenant même le crime organisé ne veux plus d’elles elles sont trop vieilles trop défraichis, elles ont quand même peur de la sortie. Voilà! Je termine là-dessus les laissant là pleurer et crier, la maladie les a emporter elles cherchent toujours le avant pour elles, elles croient que c’est mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots si vous passez par là tendez l’oreille. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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