lundi 31 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! En ce moment je suis vide pourtant c’est l’halloween et je devrais prendre conscience des vrais fantômes qui me visitent et sur qui je n’arrive pas a mettre la main. La semaine passée ils ont brisés mes lunettes… Dans le Centre-Sud y’a pas de petits monstres c’est les grands qui se promènent en quêtant. Je pense aux snowbirds d’Aylmer parais que le vieux Aylmer c’est la capitale des maisons hantées. Je pense au film Carrie un film tiré d’un roman de Stephen King, c’est pas nouveau mais faut le voir parfois je me dis que l’horreur est si près ça sert à rien d’en rajouter. À la radio la psychiatre disait que les enfants se réappropriaient la rue. Je sais pas si les travestis sont heureux à l’halloween, lundi soir ça veilleras pas tard, il fait noir. À la radio c’est des balades j’aime ça. Le temps passe je vieillis… Comment vous dire je surmonte les adversités c’est ce qui me garde en vie. Je pense souvent à mon passeport la preuve que je suis pas sous mandat que je peux voyager, parfois y’a des souffrants qui croient leurs délires, le mien j’y crois mais je laisse faire j’ai pas de pouvoir dessus. Je sais pas je sais plus et les petits monstres sont dans la rue tout menus tout menus c’est une avenue pour les bonbons en plus. Boulevard des inconnus on est reçu comme des perdus vous savez ce genre d’individus … Parfois les enfants vertes recrues vont droit au but sans parler du superflu c’est de visu. Et en ce moment ça pue ça pue c’est l’odeur le parfum de ma tribu. J’aimerais que ce sois crû je vais payer mon dû. Vous avez lu … Bon j’arrête ça ces rimes, ces vers de mirlitons. L’avenir c’est plus grand-chose pour moi encore quelques voyages et c’est tout. Je sais bien qu’écrire c’est une affaire de monstre, on préfère les gens qui font des travaux manuels pourtant… Un écrivain me disait qu’il le racontait à personne qu’il écrivais. Voilà c’est une autre encore tentative, le tout dans cet ordre parce que… Justement je sais pas pourquoi.  C’est presque terminé pour ce soir quand vous aurez finis les bonbons brossez vous les dents. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Continuez on y arrive, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

01/11/2022


dimanche 30 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Je sors des profondeurs noire. du week-end . Ce soir à la télé c’est du rap old school. J’ai dormis un peu je me fait un devoir de vous écrire. J’aimerais bien vous raconter ma paranoïa comment je crois que c’est interdit d’être dans les médias si on a pas un bac universitaire. Cette persécution dont je crois être victimes, les papiers que j’ai signé y’a plus de quarante ans. J’étais tellement malade, tellement souffrant, la schizophrénie, j’aurais signé n’importe quoi. La nuit je trainais dans les bas fonds montréalais quand j’avais pas d’argent j’essayais de me faire payer une bière, tout ce temps à boire dans ce bar plusieurs années et la maison m’a payé qu’une bière même chose pour la discussion une où deux pas plus dont une avec le fils Brabant de la femme de mon parrain. Fils qui s’est suicidé. Aujourd’hui  c’est l’halloween vas y en  avoir des fantômes encore faut-il croire en la résurrection des morts. Ce que je vie cette persécution minimale posée par les agents de je ne sais qui où quoi c’est l’enfer. La douleur derrière l’oreille disparait lentement. Au bar j’y allais pour arrêter ma tête de spinner mais est venus un moment où ça le faisait plus et j’avais encore l’envie de boire. Les yeux me ferment seul, je saurai peut être jamais qui me suis me persécute mais je vais rester patient de toute façon ça fait un moment que je fréquente plus le monde des toxicomanes. Lundi, le retraité a plus de raisons de se lever pourtant je passe mes nuits debout à vous écrire. Cette nuit y’a un parfum de cannelle, je pense a ces artistes d’il y a plus de quarante ans comment ils ont vieillis et leurs musique reste très contemporaine. Je réalise pas que j’ai plus de soixante cinq ans parfois je crois souffrir de démence précoce c’est rien de drôle. Mais oui je vais crever! Et la musique va continuer de jouer mes vieux jours ne seront plus pareil. Je continue malgré tout à écrire, souvenir de mes grands parents maternels il y a longtemps ils sont partis avec leurs souvenirs je me rappelle qu’ils étaient très folklorique. Cette nuit j’écoute de la musique qui a bien vieillis. Je termine comme ça toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

31/10/2022

samedi 29 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’étais dans la souffrance mais je vous imposerai pas mon délire complotiste. Les Alouettes ont gagné le match mais la télé c’est quand même anxiogène. J’écris et j’espère quelques lecteurs. Je viens de terminer la lecture d’un livre écris par une collègue du Centre d’apprentissage santé et rétablissement modèle Recovery College. Le rétablissement on me parlais pas de ça au pire de la maladie y’a quarante ans de plus en plus je suis entouré de gens qui se rétablissent et c’est bien. Parfois je me décourage et j’ai envie de tout abandonner mais c’est dans le processus une façon de voir notre évolution… Je sais pas si vous avez une vie spirituelle moi j’essais d’en avoir une ça aussi c’est en progrès je peux pas dire que j’ai une foi inébranlable mais… C’est toujours nécessaire d’avoir l’humilité et de réaliser qu’on contrôle rien. Y’a une jolie femme que j’aimerais avoir comme amie mais si ça se faisait je perdrais mon logement et elle sa job, je passe mon tour. Parfois je crois qu’elle fait partie d’un complot pour me pousser a déménager. Mais ça aussi je vais le vivre un jour à la fois. Ce soir j’ai mal je sais pas si ça transparais dans ce que j’écris, toujours des histoires impossibles. Je suis effrayé par ce qui pourrais arriver me retrouver dehors a chercher un logement. Je veux pas, je veux pas déménager je crois qu’ils veulent m’évincer. Y’a qu’une façon s’amouracher d’une copine en croyant pouvoir vivre avec mais pour ça j’ai donné, je connais, je passe mon tour. Plutôt mourir que tout recommencer. Qu’ils attendent ils vont l’avoir leurs logements je vais bientôt crever. Pas oublier que les psychoses ça commence comme ça. De toute façon elle m’invite pas et je ferai pas les premiers pas. Il arriveras rien de ça, je paye mon loyer et qu’ils me foutent la paix. J’ai sommeil, je cherche comment terminer ça, je suis à l’abri pour aujourd’hui. Je fume pas, je bois pas, je suis mon traitement et maintenant ils veulent que je quitte allons donc ! Je sais y’a des jaloux je voyage trop. Enfin je vieillis et je fais que commencer à vivre semble qu’on a pas le droit de faire des économies. J’ai tout dis ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !

30/10/2022


vendredi 28 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! C’’est la soirée la radio est sur la rediffusion d’une  émission. Ai réglé la télé sur de la musique des années quatre vingt. C’est difficile d’avoir un autre point de vue, je sais pas si c’est comme dans mon temps le vendredi soir tout était plein. Hier j’ai parlé avec mon frère qui trouve que la publication d’un livre c’est un bel accomplissement. Je le remercie. Au cas où vous voudriez vous en procurer un vous avez qu’à m’écrire ici b.saulnier@sympatico.ca  Ce que je vous écris là c’est un peu mon journal des heures de rétablissement. J’ai eu de beau retour sur la publication de mon livre. Je pense déjà a en publier un autre j’essais de me trouver un angle d’écriture. Ce soir la musique est émouvante souvenir de plein de choses dans la vie on avait toujours une musique qui nous accompagnait. Je me rappelle aussi des coups de poings sur la gueule à la brasserie, l’ivresse rendait impulsif. Aujourd’hui en après-midi c’est football, y’a déjà un bon moment que je me suis rendus dans cette ville de banlieue où j’ai passé beaucoup de temps. La schizophrénie c’était d’aller voir ailleurs si j’y étais. Je me briserai, je me briserai sur les chemins visités, j’y arriverai pas les grands ont déjà rédigé, poétisé. Le défi c’est toujours d’écrire quelque chose de fort. Une lectrice m’a flatté en disant que j’étais très cultivé je vais le prendre. J’écris en soirée avec difficulté , c’est remember the eighties tout anglophone, je me vois mettant des pièces dans le juke-box, de la bière j’en buvais une j’en pissais six toujours a faire des allers retour entre ma table et les toilettes. Tout ça c’étais pas une vie, rien de constructif l’alcool, toujours l’alcool je m’y perdais le retour a été long. Je dirais que c’est une histoire très contemporaine de la banlieue Montréalaise. J’aimais bien avec un ami qui avait une voiture me rendre dans le vieux-Montréal j’avais toujours d’étranges émotions quand on traversais le pont Pie-IX et qu’on arrivais à Montréal. Les lumières de la ville longtemps plus tard j’ai réalisé comment c’étais difficile d’y habiter. Quand on roulais dans les rues j’étais excité, la nuit était arrivé c’étais pas des virées d’acier. Je sais jamais comment terminer, en tout cas merci d’avoir lu jusque-là !!! C’est tout, à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

29/10/2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Il est passé minuit je pars chassé la poésie, tracké les mots fugitifs. C’est vendredi les petits gars ont eu leurs paye. Les bars à la mode sont plein, ça bois sec en écoutant du rock. Je sais pas comment vous écrire j’ai une blessure derrière l’oreille gauche c’est une bosse enflée c’est douloureux, j’espère que ça va finir par passé. Les muses se sont taries je trouve pas, je trouve plus. Le week-end arrive pour moi ça veux surtout dire football un sport spectacle que j’aime bien. Hier l’équipe de hockey locale a gagnée c’est bien pour les fans. À l’époque le vendredi soir la brasserie était pleine on y restais jusqu’à la fermeture à minuit pour ensuite aller à l’hôtel où au cabaret local… J’y ai perdus beaucoup de temps. Je raconte toujours la même histoire ça fait plus de vingt cinq ans que je me suis posé rue Sainte-Catherine, je passe beaucoup de temps à faire des formations virtuelles sur la santé mentale, j’aime ça ! Hier j’ai appris qu’un homme que je connais s’est enlevé la vie c’est triste on sais pas pourquoi c’étais quelqu’un de sympathique. La pluie a cessé ça devrais être beau mais frais. Je vous écris du milieu de la nuit pense à l’appartement d’un ami rue Jarry j’y ai passé beaucoup de temps a regardé les sports, le hockey surtout, à la télévision et à faire des choses inavouables je m’épuisais. Ce matin je suis bien, j’ai bus mon café lentement, la poésie je la cherche toujours, elle se pose comme un travail de soi sur soi, du monde à soi si proche de la philosophie faut trouver les bons mots dire l’essentiel laconique … Je sais on voudrais me faire taire parce que j’ai pas les qualifications nécessaires mais je continus. Je pense souvent au poète rocker a son œuvre que j’adore, j’aurai lu et les rockers resteront sanctifiés mon propos est souvent le même je tourne en rond. J’écris tout étourdis endormis que je suis. La rue est tranquille a cette heure ci y’a pas tellement de circulation, bientôt ils vont ranger les motos y’aura du gel à Montréal souvenir du Zéro Legel du grand et regretté poète Gilbert Langevin. Voilà pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

28/10/2022


mercredi 26 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce soir j’ai présenté la dernière formation du mois sur la stigmatisation. Je pense que j’ai fait une bonne job … Je sais pas trop quoi écrire, je crois que si certaine personnes avaient pas été stigmatisé elles seraient encore vivantes. Parfois je crois qu’on nous interdit de vivre avec nos maux, on nous interdit même de se rétablir faudrait parler et s’exprimer comme le dernier quidam venu. Sombrer dans la folie, la schizophrénie et ne plus en revenir. Le stigmate c’est quand ils disent pauvre fou est tu malade? Mais oui je suis malade mais fou probablement pas. J’ai écouté de la musique en pleurant je pensais à une personne chère disparue. Le stigmate voudrais qu’on s’efface qu’on devienne gris comme l’asphalte et qu’on se taise en laissant nos pairs souffrir. Le stigmate une marque dévalorisante un symbole simple qui fait qu’on est pas des vôtres, on se démarque négativement, la plaie béante à vif au vent et le sang. J’ai réalisé que j’étais marqué en allant à la pharmacie. »Normal !!! » Voilà ce qu’on voudrais tous être mais ça n’existe pas. Mais j’ai réglé ça retraité je ne suis plus stigmatisé à moins qu’on fasse de l’âgisme. Ça prend du courage pour demander des soins et les suivre. Différent stigmatisé et rejeté désintégré plutôt qu’intégré . Notre façon d’être nous désengage, nous débauche. Ce soir un co-constructeur croyait que j’avais suivis des cours pour donner la formation en fait l’expérientiel ça s’apprend pas, j’avoue que c’est pas la première fois que je parle en public mais c’est mon vécu mon expérience . Le stigmatisé on le tiens à l’écart de tout si c’est un de vos proches collez le sur vous pansez sa blessure à l’âme faites attention soyez attentif. Ne le laissez pas se placer à l’écart . J’ai dormis un peu oublié la stigmatisation un moment la difficulté c’est que le stigmate est plus difficile a soigner que la maladie. Le stigmate c’est très social difficile à combattre autrement que par la communication, moi je prie. Voilà c’est presque finis, comme toujours et à ma façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je continue encore je veux pas vous laisser là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Allez allez allez !!! À bientôt !!! Arrivederci!!! C’est vraiment ici que ça finis !!! Bye !!!! Ciao !!!!

27/10/2022


mardi 25 octobre 2022

 

Bonjour ! Bonsoir ! J’ai essayé de dormir un peu j’y suis pas arrivé. Ai mangé des biscuits à l’avoine à m’en rendre malade. Les vrais poètes parlent pas de ça ils sont tout au travail de dire poétiquement. Comment faire mais comment faire pendant que les outardes retournent au sud. Je me déhanche pour me démancher, je suis pas un ange juste la page blanche ça penche ça penche sans sens … Sent sent tranche quitte avec élégance pense à la planche laisse la romance le poète faisait bombance j’étais dans l’absence essayant le dire de l’enfance. Double quittance. C’est un cirque tout ça, un cirque près de la crique proche de la pompe à fric, la carte à mic. Une tonne de brique une course épique pique et pique épique. Ça pique ça pique je nique applique. Je le redis j’aimerais être un vrai poète surréaliste peut-être, j’ai pas le droit j’ai que la foi la voix la voie ça vaux pas des noix ça fout pas de soi pourquoi? Pourquoi? Les vrais poètes glissent parlent d’eux et gisent de leur désir sans empire humble pour l’avenir que de mots désespérés pour finir aluné allumé.  J’espère y arrivé. C’est que du jeu écrire avec si peu en faisant de mon mieux pour parcourir mille lieux au sens dangereux, parcimonieux voilà! Je le suis pas. Vous y voyez de l’abus comme dans la rue quand on marche nu physique trapu que suis-je devenu un « poète » menu aux rimes pentues. J’en peux pu, j’en peux pu … Je ne pose pas, je ne compose pas je décompose loin de l’osmose quoi faire du désir sinon que le garder dans la mire, l’écrire comme on cire comme on lire. Y’a rien de pire mais rire de l’avenir et sourire. Voilà un de plus dans la nuit y’a rien qui fuit on approche de minuit je poursuis,  je poursuis  c’est un circuit de l’ennuis. Voilà c’est presque finis lentement j’y arrive j’ai quitté la rive il s’agit de survivre c’est pas pire, c’est pas pire… J’aime beaucoup mes journées ces jours ci, c’est agréable ce soir à la radio y’a de la très bonne musique. Je vous aurai encore écris cette nuit. Comme toujours et avec constance je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao!!! Arrivederci !!!

26/10/2022

 


lundi 24 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! J’y suis encore, à me débattre avec mon monde intérieur pourtant je suis pas une jeune fille en fleur. Je vous écris comme si vous étiez ma fiancée qui m’attend outre-mer ici le monde est sordide et je me réfugie dans la poésie même si elle aussi  parfois est cruelle, on s’intéresse au poète que mort. Hier la machine a été très active ça grouillais partout , j’ai partagé ce qu’étais ma vie avant d’arrêter de consommer… Y’avait beaucoup de monde sur le webinaire, j’étais très nerveux mais je crois que mon témoignage a bien illustrer une forme d’itinérance.. J’avance avec ma patrie, la folie, en tête, ma vision est romantique et insensée, les hommes de lettres sont dans les principes rédactionnels. Je cherche une nouvelle destination pour le printemps prochain. En attendant je rédige ce journal, ce pourquoi électronique on en est plus à la plume et au buvard. Je pense à tout ceux qui espèrent devenir riche en écrivant ils se trompent au mieux c’est séduisant, une syllabe à la fois j’avance vers une terre d’espérance, une langue de foi. C’est toujours le parfois pourquoi. La grande carence le manque de diplôme ça me laisse sans autorité, étudier j’aurai essayé mais j’apprends et je travaille mieux seul, y’a des mots que je n’emploie pas je trouve qu’ils sont galvaudés, servis à toute les sauces ils ne veulent plus rien dire. Laissons faire l’amour il sauras nous guider dans les textes en jachère sur des fermes littéraires inexploitées. Je vous donne mon ignorance a lire je suis au bout et à bout de mots. Amérique française je suis tout à toi je viens vers toi en foule excentrique qui vie de la mère patrie de là on m’enfermeras de trop vouloir vivre. J’ai encore l’espérance quand je réfléchis la langue m’accompagne, compagne de mes questionnements. J’aimerais tant, j’aimerais tant être poète je me répète… Toi là-bas j’écris pour toi j’espère que tu me liras gène toi pas c’est là pour ça, c’est ma voix. J’espère mettre un baume sur ta plaie littéraire, une cicatrice douloureuse que seul le temps guériras. J’y arrive à qui? À toi à quoi c’ est à ça que je m’adonne. Me voilà encore qui termine et c’est toujours de la même façon, je vous remercie d’avoir lu jusque là, je souhaite que ça vous plaise. À la prochaine je l’espère.

25/10/2022


dimanche 23 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Hier encore je vous écrivais mais je disais pas comment c’étais difficile de pas manger. J’ai vidé la boîte de croissants, j’arrive quand même pas à la poésie, faut l’imposer cette saudite poésie la faire dire la faire chanter en pensant à Mérimée en essayant de se démêler. Jouer avec les mots juste pour le plaisir en éclairant la nuit. Prosper il se prénommait il écrivait avec « l’esthétique du peu » il y a longtemps. Ce matin je participe à un panel virtuel; je parle de mon vécu comme toujours je vais faire de mon mieux. De courtes phrases, des mots qui cognent voilà ce qu’il faut. Du punch! Mais j’y arrive pas. Je suis obligé d’arrêter et de reprendre mon souffle, respirer ouvrir le thorax remplir les poumons et les vider avec de courtes phrases. J’invente rien ! La difficulté c’est d’écrire il fait beau en poésie. Le poète s’engage souvent dans la rime dont on peu se passer. Chez moi dans la rue en face les conducteurs semblent pas au courant que la vitesse tue. C’est affolant… Des dimanche comme ceux là je suis heureux d’être à la retraite j’ai pas a m’inquiéter du nombre d’heures que je vais travailler. Même en banlieue je me sentais pas chez moi après y avoir habité pendant des année on m’appelait toujours « le gars de la ville ». De mauvais souvenirs voilà ce qu’il en reste souvent j’allais boire dans le vieux Montréal j’y ai jamais connus ni rencontré personne. Je connaissais pas encore la rue Saint-Denis le vrai quartier latin. Cette nuit la fenêtre est toujours ouverte y’a une odeur de B.B.Q. de grillade, j’ai toujours le désir d’écrire, hier j’écoutais la prix Nobel de littérature à la télé. Je réalise que j’y arriverai pas, devenir écrivain sans avoir étudié c’est impossible mais j’y vais quand même. Ils se proposent tous de vous aider mais je deviens bien mêlé. J’y vais seul … Un billet par jour c’est suffisant surtout que le propos est pas très bien définis c’est une sorte de philosophie du bâtard, je sais pas où je veux en venir, j’étire, j’étire … Voilà c’est court mais ça rate par manque de précision. Quelques mots encore, j’y prend quand-même plaisir je termine ici comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

24/10/2022


samedi 22 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je me ramène toujours en pensant au voyage, le dernier et les autres cette femme dans la navette pour le transport à l’aéroport de San Francisco qui dis à son fils que je suis un bel homme. L’accueil et le départ de Paris comment ça été simple, en général les gens sont gentils avec les touristes. Cette nuit je mange des chaussons aux pommes, je mange trop ça m’endort … Ce matin je vais écouter La grande Librairie avec la prix Nobel de littérature Annie Ernaux c’est toujours intéressant. Je crois qu’encore une fois je vais me tourner vers mon monde intérieur sa douleur d’être dans le quotidien on s’entend que lors de mes voyages c’est pas comme ça l’univers est plus distrayant, découvrir des villes, des métropoles c’est passionnant. J’ai vu qu’Air Transat gardait ses vols pour Marseille jusqu’à janvier. Je pense à mes snowbirds j’espère qu’ ils vont pouvoir partir pour la Floride, que la tempête tropicale a pas engloutis leur roulotte. Moi je me cherche une destination Européenne, j’ai appris que la chère ville de Trieste en Italie est à la frontière de la Slovénie au bord de la mer Adriatique j’y retournerais à l’hôtel Continental. Je prend la liberté d’écrire parfois je me le permet pas comme on dis je reviens sur mes pas. J’aimerais bien être un grand artiste mais mon affaire c’est plus du côté de l’artisanat, des soupirs à voix basses rien d’éclatant juste de l’écriture, je veux dire la passion des mots sans avoir besoin des dictionnaires je garde ça brut sans tricher, brut, crû j’y arrive pas je réfléchis trop.. À l’époque la barmaid m’appelait « le pur » j’ai jamais compris pourquoi, j’étais plutôt un gros sale c’est peut-être parce que même assis au bar je pleurais.  Quand j’ai sommeil et que j’écris ça tourne autour de l’inconscient, y’a des motards bruyants qui passent dans la rue devant l’immeuble, ils vont vite c’est épeurant. J’approche lentement de la finale je confond les e avec les a les ent avec les ant. J’y suis presque au fond c’est toujours la même histoire un gars qui cherche a dire ce qu’il ressent et qui y arrive pas tout le temps. Je vous laisse comme ça, je vous demande pas de réfléchir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque- là !!! À la prochaine je l’espère !!!

23/10/2022

 

 

 

 

 

 


vendredi 21 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi j’espère que vous allez vous amuser. J’écoute les verbomoteurs de la radio. C’est la nuit je suis pas trop angoissé, j’utiliserai pas le catalogue des maladies mentales comme toujours je me fouille l’âme j’écoute. J’ai une lourdeur sur les épaules, je viens de sortir du lit c’est difficile de nommer son senti cette nuit j’ai pas peur la paranoïa est absente, souvenir de l’avion entre Barcelone et Madrid, j’avais pas pris le temps à Madrid j’ai marché mais j’avais pas de plan de la ville et elle est grande. Y’a un moment que Franco est disparu que le roi est revenu avec la monarchie l’Espagne est devenue progressiste. Souvent ici à Montréal je crois que la monarchie anglaise me persécute, ça me fait mal. C’est difficile de décrire une psychose d’exprimer la mélancolie, j’ai toujours eu la psychiatrie romantique. Je crois que je me rétablis de là la difficulté de nommer mes malaises, n’empêche je fouille en moi je cherche les émotions, la cruauté de la folie comment elle fait souffrir inutilement. Demandez pas pourquoi je dis que je suis schizophrène c’est un secret quand même je me rétablis. L’homme de lettre dis que je suis neurasthénique si ce n’étais que ça !!! Les malades criminels irresponsables sont sous mandat du gouverneur général. J’ai toujours mon passeport c’est la liberté. À la radio l’excellente musique des premières nations…  Je crois que je vous ai jamais mentionné mon rapport difficile avec l’argent, je sais pas comment vous décrire ça j’en veux toujours plus et je suis incapable d’attendre une rémunération, je devrais pas écrire ça c’est plus précieux que tout mon monde intérieur. Ce que je fait c’est comme Sisyphe je recommence tout le temps, c’est lourd mais lourd. J’ai de la difficulté avec les comédiennes qui parlent comme des divas. La semaine prochaine je participe à un panel vieillir et mourir en itinérance ça risque d’être intéressant. J’ai sommeil, je pense à ces cauchemars qui me réveillent souvent c’est quand j’arrive au sommeil profond. Le poids de l’insomnie est douloureux. J’arrive à toi ma douce, j’arrive à vous mes doux. Je ne suis que ça quelques mots dans la nuit c’est fort mais ça heurte le monde intérieur encore! Voilà c’est ce que vous aurez cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

22/10/2022


jeudi 20 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Hier j’ai brisé ma bouilloire, j’en ai acheté une autre. Y’a pas de poésie là dedans. Un poète est décédé c’était un poète du quotidien malgré son érudition. Moi je vie dans un milieu psychiatrique et populaire, hier je racontais mon admiration romantique pour les écrivains, les poètes ayant fréquenté l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. Écrire et chercher le respect je sais pas si c’est possible, le Québec est une terre de travailleurs, d’ouvriers la poésie n’est pas je crois pour eux dans les temps libre on préfère la chasse la pêche je peux pas m’empêcher de vous ramener la bête lumineuse de Pierre Perrault. Moi je suis d’aucune école j’écris sans critique autre que le prof de cégep que j’avais il y a longtemps. Souvent les gens écrivent pour escalader l’échelle sociale mon propos n’est pas là, l’écriture c’est une liberté que je prends. Je suis pas très habile pour filer la métaphore quand même ce que j’écris c’est l’ordinaire des temps gris que je vole. Ouais ! Vous pouvez me traiter de gueurlot mal amanché à Paris ils comprennent pas ce que ça veux dire c’est ça ma liberté. C’est vendredi la nuit, j’ai l’orgueil de la poésie raté, illisible pourtant au fond de moi ça sonne le tocsin de l’espoir, la fin des guerres et des pouvoirs. On est pas au moyen âge on peut tourner les pages, les poètes ne vont plus au bûcher. Parfois j’oublie que j’écris pour le plaisir c’est comme si ma vie en dépendait pourtant une fois l’essentiel écris je devrais être délivré mais c’est pas ça qui se produit je traine ma prose comme des chaines c’est difficile. Maintenant je suis vraiment dans la nuit il est passé minuit… La voix, le rythme ne sont pas là j’écris avec le bout des doigts, j’ai des souvenirs de plus de quarante ans qui remontent. Je pense aux souvenirs du patriarche à ces années passées dans le bois dans des camps de bûcherons. Parfois au souper avec la matriarche il parlait des gens qu’il y avait connus, des noms surgissaient il en rêvait. Je me suis tenus loin de la forêt, le patriarche avait connus le temps où on y travaillait encore avec des chevaux. Voilà je termine à ma manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! À bientôt !!!

21/10/2022

 

 

 

 

mercredi 19 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! J’ai donné une formation sur la stigmatisation hier c’étais intéressant le groupe étais dynamique. J’espère recevoir un paiement pour une activité ce matin en attendant je vous écris. C’est la nuit je me demande où vont les voitures qui passent, c’est pas de mes affaires vous allez me dire y’a pas de couvre-feu. Hier j’ai regardé une série télévisé voyage sur Milan une ville où je suis déjà allé on y voyais le Duomo la troisième plus grosse église au monde sur une place magnifique où se rencontrent les milanais. Je rêve encore de partir je ne sais où hier j’ai vendu un livre la personne est venue le chercher chez moi on en a profité pour discuter. Lundi prochain je participe à un panel, vivre vieillir et mourir en itinérance je vais parler de mon itinérance caché de sofa en sofa. Je peux pas vraiment en dire plus j’ai jamais été un vrai itinérant même si parfois j’ai couché dehors. Un ami m’a déjà dis que ce sont les pieds qui deviennent douloureux. Je sais pas trop… Je me tourne vers mon monde intérieur cet appel a nommer la souffrance quotidienne cet état quasi permanent d’angoissé chronique. Les douloureuses nuits d’insomnie. Dehors un gars fouille dans les bacs à recyclage pour trouver des bouteilles vides il parle seul désemparé. J’ai encore deux formations a donner pour ce mois et j’ai terminé je reprend en décembre. L’idée c’est toujours la même faire de mon mieux, je crois pas être un gros sans cœur. Hier je me demandais ce que je ferais si j’étais pas dans le monde de la psychiatrie. J’ai parlé de mon passeport comment c’est important je peux aller où je veux, c’est bien je suis pas sous mandat. Jeudi jour de paye pour plusieurs souvenir d’une époque où la semaine se terminais là, j’avais brûlé toute mes forces au bar et ne souhaitais que dormir. Je reviens toujours à ça c’est marquant. J’ai un ver d’oreille une pièce du groupe Morse Code je vous la siffle pas. Quelques mots encore et j’ai presque terminé pour cette nuit. Vous inquiétez pas je me ferai pas hara-kiri, j’ai pas les connaissances pour m’ouvrir le ventre et mourir, la mort viendras bien assez vite. Voilà je termine toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Désespérez pas ça y est à la prochaine j’espère !!! Ciao !!!

20/10/2022


mardi 18 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Je suis allé six heures dans le site de Céline, des frères et une sœur qui s’inquiètent pour moi dans ce qui reste de la France. Je rêvais de dessiner, de me laisser emboiter par les crayons et les couleurs c’était toujours difficiles de boire autre chose que de l’alcool dans ce bar tenu par un parolier célèbre. Le parolier il est maintenant décédé le bar lui, est fermé et y’en a plusieurs qui se cherchent un endroit pour se rassembler. J’avançais dans  ces soirées qui n’en étaient pas y’avait trop de monde le bar n’était pas fait pour discuter. Ouais! Le parolier, un vieux bohème qui reproduisait la belle époque de Saint-Germain-des-Prés en couchant sur le vieux banc d’église du bar ça l’intéressais surtout pas de me servir du café. Je me souviens il portais des pantalons de cuir noir, une chemise blanche au col échancré qui laissait voir une chaîne  avec une croix, étrange pour un gars qui jurais comme lui. J’ai pas pris d’habitude dans ce bar y’a longtemps que je ne buvais plus je voulais pas recommencer la vie d’enfer parfois y’avait un spectacle bénéfice au profit d’un artiste dans la dèche. Je me questionne encore pour savoir où ça se passe pour les artistes montréalais, je pense à cet artiste aux cheveux longs maintenant réhabilité qui faisait les belles nuits de Montréal, pour les shows après trois heures on arrivait soit trop tôt soit trop tard on restais pour boire. J’avais plus d’endroit pour dormir je restais le plus longtemps possible dans ces blinds pigs. Je partais au lever du soleil c’était toujours un moment de dépression terrible plus un sous en poche pour me payer un café je cherchais la roulotte des itinérants la trouvais jamais, j’allais me coucher sur un banc mouillé par la rosée. Se débâtir comme ça c’était pas une vie, l’immense sentiment de solitude me gardais avec mes pareils alcooliques et toxicomanes actifs. C’étais pas la bohème glorieuse juste la décadente et malfaisante on s’imaginais faire de grandes choses pourtant… Me voilà cette nuit qui vous écris encore, la différence c’est que je suis sobre, je ne fréquente plus le quartier latin, d’autre auront surement pris la place dans des nuits plus meurtrières plus violentes. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère !!!

19/10/2022

 

 

 

 

 

 

 

 


lundi 17 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris comme si j’écrivais une symphonie pourtant y’a qu’une voix la mienne. Mon rapport au temps est étrange j’essais de le ralentir quand j’attend à mes rendez vous médicaux. Mais rien ne change une heure reste une heure et elle passe si vite. Aujourd’hui je donne une formation sur le rétablissement, je passe près d’avoir une crampe au mollet. Mon propos c’est encore le même, le langage intérieur, c’est difficile de garder le contrôle de l’écriture, je suis pas en écriture automatique. J’entend la télé du voisin, y’a un moment de ça j’aimais regarder les talk-shows en fin de soirée mais plus maintenant j’ai des choses plus constructive a faire. Les rendez vous prélèvement sont devenus très rapide, félicitation à peine dix minutes et tout est terminé.

Soir après soir

Je cherche l’espoir

J’en fait un devoir

Éclairer le noir

Quitter le miroir

Y’a rien à voir

J’ai pas de pouvoir

Il faut vouloir

C’était un bref intermède, la semaine passée j’ai vu cuirette dans le portique de l’édifice plongé dans la lecture il a pas retourné mon salut, ça vie la nuit ces bibittes là, je sais pas trop ce qu’ils font je crois qu’ils dropent des speed des amphétamines. Que fait tu mon âme muette je tire des sanglots de mes défaites les mots en flammes d’un feluette parle âme parle tu te pâme et je me blâme. Je sais pas comment appeler les courtes choses qui précèdent. Je suis condamné à l’anonymat  mon « œuvre » va rester inconnus je suis pas dans le bon circuit. Si vous voulez un livre écrivez moi à b.saulnier@sympatico.ca . J’aurai vécu rapidement sans savoir ce qu’il resteras de moi ce seras pas des reliques. C’est toujours difficile d’écrire un texte fort, faut travailler les choses ne viennent pas si facilement, après ces tests j’espère que le médecin me téléphoneras pas ça voudras dire que je ne suis pas malade. Le silence est parfois hurlement de détresse, cri de désespoir sur des ondes inaudibles c’est ce qui fait peur et je tombe je tombe dans l’espace sans jamais toucher terre. Quand même il fut un temps où les nuits étaient bonnes j’avais un sommeil lourd comme je ne connaitrai plus jamais. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir!!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Arrivederci !!! Bye !!! Ciao !!!

18/10/2022


dimanche 16 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu, ce matin j’irai à l’hôpital Notre-Dame pour des prélèvements… Cette nuit mon âme est pas déchirée ça y est c’est lundi la semaine est commencée maintenant que je suis retraité ça devrais pas me déranger. Je suis toujours étonné de ce réflexe de chercher une job, pas besoin … J’ai déjà hâte de repartir je sais pas pour où une destination pas trop exotique l’Italie peut être,hier j’ai finalement appris que Trieste est à la frontière de L’Italie et de la Slovénie, c’est une très belle ville, la ville de James Joyce c’est là qu’a commencé la désinstituniolisation en santé mentale pour des raisons économiques plus que philosophique je crois. J’ai longtemps vagabondé la nuit dans les rues de Montréal souvent je me retrouvais aux urgences hospitalières pour me faire dire de revenir le lendemain aux urgences psychiatriques. Je revenais on m’hospitalisait quelques jours j’avais toujours ce désir d’en finir de mourir, on me donnait des anti-psychotiques ça me calmais en attendant le psy j’errais dans le corridor de l’aile. Y’a longtemps que j’y suis pas retourné faut croire que ça va mieux, j’ai plus peur de me réveiller le matin pour chercher du boulot. La nuit je me sent plus calme c’est pour ça que je vous écris ça m’éloigne de la psychose. Faut dire que les petits déjeuner de l’hosto me manquent pas. Je compte pas toutes les heures que j’ai passé à attendre d’avoir des soins. La dernière fois c’était dans ce qu’ils appellent l’hôpital de jour pour rester dans le cliché j’écrivais des poèmes en ergothérapie c’est là qu’on m’a dis c’est pas parce que c’est facile que ça a moins de valeur. Je suis heureux de plus avoir a mettre les pieds là. La tension psychotique c’est difficile à vivre. Avec l’âge je me suis calmé j’ai pas trouvé de réponses à toute mes questions mais je vais mieux. J’ai qu’a pensé à mon épisode maison de chambres maison de fous d’en être sortie vivant ça me calme. Maintenant j’essais de ne pas être le demandeur je veux plutôt offrir mon aide faire savoir que c’est possible de se rétablir. C’est fait pour ce soir quelques mots encore, je suis moins triste c’est bien. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!

17/10/2022


samedi 15 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas regardé les actualités je sais pas quel sujet développé, c’est un samedi d’automne je me souviens que le soir j’allais trainer dans un café. Je dépensais mes derniers sous avant d’aller fumer du haschich dans les abris de joueurs du parc de baseball. C’est difficile d’écrire. Lentement les souvenirs de voyage disparaissent j’essais de les garder vivace. Je pense à une prochaine destination j’ai encore beaucoup d’options. Je reviens à mon monde intérieur, à mon hypersensibilité comment vous dire ? J’écoute, essais de traduire ça fait plusieurs tentatives, Pendant mon adolescence j’étais très malheureux c’est assez étrange que je pense encore à ça c’est loin déjà. Je me tournais vers une feuille de papier et j’écrivais souvent ça avait pas de sens mais ça allégeait mon poids. Au bar le samedi soir il commençait à y avoir du monde après vingt deux heures souvent j’y étais depuis longtemps. Je peux pas m’inventer une autre vie c’est ça que j’ai vécu, le monde de la nuit … et dans ces nuits y’avait toujours beaucoup plus d’hommes que de femmes on se faisait aller le popotin sur la piste de danse. Aujourd’hui j’essais de soigner mon stress, je sais pas si ça s’écris comme ça. Une voiture passe on entend Fleetwood Mack… C’est comme si j’étais du pour une grosse crise de larmes, y’a plein de chansons dans ma tête, les yeux me ferment, je veux pas retourner au lit. Je me souviens dans les « clubs » les shows avaient trois sets le meilleur étant souvent le dernier avec les rappels. Après fallait rentrer ça fermais mais on voulait pas quitter, j’aimais bien les shows McGale-Smallwood acoustique avec de vieilles chansons folk du americana je dirais. Hé oui! J’ai perdus et passé tout ce temps dans les « cabarets » maintenant je n’y vais plus, l’alcool n’auras pas le dernier mot. En ne buvant pas je crois que je risque moins de faire un accident cérébral vasculaire. J’ai pas de hangover c’est bien, et j’ai tellement crié entre les spectacles j’en ai perdus la voix. Je suis toujours allé voir ailleurs si j’y étais, j’y étais pas c’est un peu ça la schizophrénie encore je pense au gars du café campus qui m’avait conseillé de consulter un psychiatre, il avait pas tort. Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine.

16/10/2022


vendredi 14 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je suis toujours étonné de voir comment le groupe rock, Robert Plant en particulier, Led Zeppelin vieillis bien. J’ai toujours été un grand fan. Encore je vous écris de la nuit, je pense à ce gars qui n’aimait pas la littérature, il aurait préféré qu’on chante le bottin téléphonique quel insensible ! Y’a des gens comme ça pour qui les mots ont aucune valeur émotive, comme ils disent ce ne sont que des mots ils ne se laissent pas toucher pourtant… Moi c’est toujours par l’émotion que j’essaye de vous toucher, écrire ce n’est que ça, je veux pas que ce sois froid. La poésie transporte la chaleur de l’émotion le désir de vous transformer un court instant… Vais-je y arriver cette nuit nommer mon sentis composer avec esprit, quand même on arrive pas à des choses immenses, de petits mots, small talk, voilà ce qu’il en est l’amour est toujours insuffisant ça prend de la prose incarnée le désir l’envie de jouer. Allons amis entrés dans mon monde pas trop sophistiqué, mon âme étriquée. J’aimerais vous traduire le rêve on a souvent dis que la poésie était morte pourtant y’a jamais eu autant de poète qui lui donne un sens les femmes parlent de leurs blessures, nos frères les immigrés nous parlent de leurs pays exsangue et encore en plein mois de juillet l’enfant écris Noël parlons en de ceux là les enfants qui écrivent la plus belle poésie crue et brute, j’aimerais beaucoup arriver à ça mais désormais je suis trop vieux j’arrive pas a vous transposer l’authenticité, la sincérité je veux quand même pas que ce sois alambiqué… Des nuits comme ça a écrire après quelques heures de sommeil, le surréel du rêve apparait parfois voilà l’ennuis, voilà le tracas, souvent les poètes se prennent la tête et tous à l’incompréhension du monde s’enlèvent la vie ne reste que l’œuvre qu’on ne liras pas parce que sont trop nombreux les poètes qui sont partis, la tristesse, la mélancolie bien des pages en sont garnis on lis tous ça avec un frisson pourtant souvent on oublie et retrouve le poète dans sa bière . Excusez moi pour cette mauvaise apologie, je termine en abandonnant la chose. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir, à bientôt. À la prochaine peut être. Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Et toute la difficulté de terminer  c’est assez !!!

15/10/2022


jeudi 13 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais au Centre hospitalier de l’université de Montréal en ophtalmologie je vais faire examiner mon œil gauche c’est très concret comme départ de texte, éloigné de la poésie. Il pleut c’est un soir d’automne, j’ai reçu les très beaux commentaires sur mon livre d’un ami très cher. J’essais de trouver un autre filon d’écriture pour le prochain livre. Hier j’ai rencontré une actrice de dramathérapie à qui j’avais raconté mon histoire qui avait créé une pièce. Hier j’ai vue une vidéo pour un quartier universitaire à Terrebonne ça me fait chier moi dans le temps j’ai été incapable d’y loger décemment, les red-necks de la banlieue qui veulent une université c’est pas un centre d’achat… Je crois que bientôt je serai à la radio pour parler du livre, que de difficultés pour atteindre la poésie. Le papier à lettre de l’ami est très beau il est à l’effigie de Tintin une image tiré de l’album le Sceptre d’Ottokar je crois, ce qui est intéressant c’est comme il écris on a la même culture BD. La ligne claire avait beaucoup de fans. Plus tard y’a eu Bilal, Moebius et Druillet d’immense bédéiste qui ont marqué toute une génération. Je les nommerai pas tous y’en a trop j’adorais lire ça. J’ai arrêté quand on a commencé a parler de roman graphique ça dénaturais la BéDé. J’ai préféré lire des romans de toutes sortes. Encore je trouve fascinant de voir des femmes d’un âge certain s’habiller comme des adolescentes remarques que moi je porte toujours le jeans et le T-shirt. Vendredi la semaine est finis dans le temps je me ramassait à la taverne où j’allais boire ma paye. Je voulais faire quelque chose je ne sais quoi mais je buvait trop, beaucoup trop. Je me souviens plus de l’ivresse. J’ai quitté Terrebonne y’a longtemps maintenant ça me rend pas nostalgique je détestais cette ville…  Lentement j’approche de la fin pour cette nuit, j’espère que ce seras pas trop long à la clinique de l’hôpital. Y’a toujours la difficulté de se renouveler je l’écris souvent, j’ai été dans d’autre univers j’en cherche un nouveau pour m’inspirer pour écrire. Dernière nouvelle!!! Le compostage est devenus obligatoire, on va faire de l’engrais dans le centre-sud, le goulag. Voilà c’est tout comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!!

14/10/2022

 

 

 

 


mercredi 12 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit il fait doux, la fenêtre est ouverte. Ce matin je serai au salon des ressources en santé mentale de l’est de Montréal. C’est toujours intéressant. Hier j’ai participé à une formation Recovery College sur la stigmatisation, j’ai beaucoup apprécié. C’est un combat quotidien mais avec des activités comme ça on y arrive, c’est une lutte permanente. Ça prend aussi de la poésie dans ce monde dur et difficile même la poésie ne se plie pas à qui veux bien, on est pas poète on y travaille, les mots ne se laissent pas faire ils nous emmènent dans des cités interdites de notre monde intérieur. L’âme la grande place où on s’immole où on brûle la connaissance de soi pour mieux dire l’impossible encore… Je suis un peu révolté contre ceux qui après quelques vers de mirliton se disent poète, la poésie demande beaucoup plus que ça, le stigmate est toujours présent par défaut. Tout ça vaut ce que ça vaux une construction brinquebalante qui essais comme toujours de dire la difficulté d’être avec la foi du charbonnier, oubliez pas c’est une composition, une espèce de mise à jour de l’affect poétique revue avec l’analyse. La poésie on en donne aux oisifs qui n’en ont que faire moi je suis un peu vieux pour me prêter à ce jeu. J’écris parce qu’il n’y a plus autre chose à la fin de sa vie on avait demandé au patriarche de l’écrire, je sais pas quel fantôme se cachait il l’a jamais fait. C’est à mon tour d’être une personne âgée, je sais les religieuses trouvent que soixante six ans c’est jeune je ne demande qu’à les croire mais je sens déjà le poids des années de dérive. Si je reviens à hier je crois que j’ai aidé que j’ai fait de mon mieux plus je peux pas. Je vous ai pas dis qu’on m’envois de très beau mots pour mon livre même avant de l’avoir lu. Je crois que les cols bleu, poète si il en est, se préparent pour l’hiver. Encore hier j’ai très bien travaillé avec ma collègue on a très bien collaboré. Je sais pas pourquoi cette nuit y’a plus de circulation automobile, je pense a ce cours de discours poétique à ce professeur sympathique c’est un peu lui qui m’a guidé vers l’écriture. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là.

13/10/2022


mardi 11 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! André Brassard est décédé , les amoureux d’art dramatique sont bien malheureux semble que c’était tout un personnage avec beaucoup de caractère. Ça faisait un moment qu’il étais malade parfois on pouvait le voir marcher sur le plateau, il n’avait plus de projet significatif. Il a laissé dans la tête des spectateurs d’immense projet d’art dramatique. Un homme qui a lui seul a marqué le théâtre québécois ses mises en scène laissait voir un homme avec du talent. Il a longtemps été l’acolyte de l’auteur Michel Tremblay qu’il a servis comme un génie. C’est un peu du Québec moderne qui disparait toute nos sympathies à ses proches. Ce matin je me rend à l’institut pour une photo d’un projet d’excellence. On a pas vraiment besoin de m’hospitaliser j’y vais de moi-même rencontrer la direction, pourquoi? Aller donc savoir, je pense à tout ses hommes de lettres qui ont fréquenté l’institution autant du bord des soignants que des soignés. On en vois plus de ces artistes marquant présent dans la culture québécoise et qui ont consulté et été hospitalisé en psychiatrie. Je crois pas que Brassard était un de ceux là. Moi pour l’instant je donne des formations sur le rétablissement, ces écrits en sont une partie constituante et sur la stigmatisation qui n’est pas très simple mais qui exige qu’on la combatte pour la faire disparaitre. Mes pairs ne méritent pas ces jugements dévalorisants. Encore aujourd’hui je fait de mon mieux on ne peux me demander plus. Quand j’étais plus jeune je voulais créer une œuvre mais je prenais pas le temps aujourd’hui je crois qu’on peux considérer ce que je fait comme de l’art de petit vieux. Parfois l’âge ça permet la distance, je me donne la permission, y’a déjà longtemps que j’écris… Mais elle est où la poésie? On peut jamais la tenir c’est toujours un départ une incompréhension, écrire des vers émouvants c’est pas donné. Les grands écrivains sont souvent concis. Je sais pas pourquoi j’arrive toujours à un moment où je me dévalorise m’auto-stigmatise. C’est la nuit, encore l’insomnie voilà pour ce soir ce seras tout, quelques mots encore pour donner du corps pour la chute. Soudain je respire un gentil parfum. Parfois je me dis que sur le lot de texte que j’écris y’a forcément quelque chose de bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

12/10/2022  

 


lundi 10 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout ceux qui ont commandé le livre l’ont reçu ça semble plaire à ceux qui l’ont reçu j’ai aucun commentaire si ça veut dire quelque chose. Y’a une alerte fumée qui fonctionnait, j’ai eu un peu peur pour le feu c’est revenus au silence heureusement.. C’est l’automne les arbres ont des couleurs de feu. Hier l’équipe de football canadien a perdus son match je crois pas qu’ils soient aspirants à la coupe Grey… Je plonge dans mon monde intérieur l’introspection m’amène au taxi que plusieurs grand poètes ont pratiqué pour le pain et le beurre. Tout ça c’est toujours je veux dire je ne sais quoi quand y’a pas de politique ça fait des poèmes ennuyeux. Le gouvernement élu nous a promis cinq cent dollars va-t-il tenir sa promesse? Je suis loin des mots de mon âme, je souffle et je souffre mon cœur bat tranquillement j’essais de trouver quoi dire avant qu’il ne s’arrête…. Sur le boulevard Montparnasse le café terrasse s’appelait la Rotonde j’y ai passé de bons moments comme toujours j’étais à la recherche et à l’écoute de mon monde intérieur… Je vais repartir je ne sais quand c’est trop agréable de voyager,  un ami praticien ressource à la retraite est à Paris en ce moment quand je suis revenus de là-bas il m’a rendus visite et demandé les prix des restaurants pourtant je suis certain qu’il est plus en moyen que moi. Ce matin je donne une formation sur le rétablissement, J’ai le trac pourtant c’est pas la première fois que je le fait, dites vous savez quel bruit ça fait un cœur qui bat ? Mais je me trompe c’est pas le cœur mais l’âme qu’il faut écouter je la laisse s’épivarder ça fait moins mal, parfois ça me monte à la tête et je délire. Je crois que cette journée de congé plusieurs l’ont passé au bar en buvant pour essayer de calmer le bruit cervical. Ça donne rien on tombe rapidement dans la psychose et ses hallucinations. Étrangement j’ai jamais vu personne lancer sa bouteille dans le miroir au fond du bar, une façon de briser le sort, Narcisse s’aime tellement il en est incapable. Quelques mots encore et je termine la finale c’est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir à la prochaine je l’espère !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

11/10/2022


dimanche 9 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je voudrais te dire avec les mots du quotidien comme j’aime la vie que le poème est mien parfois j’ai besoin de soutien pas de poème alambiqué au mots mystère prétentieux pas de mots vaporeux de la passion juste un peu. Juste dire l’amour en  attendant le jour sans peur de faire un four. Te dire bonjour parce que les gens ont besoin d’espoir avant de dire au revoir. Pourtant c’est souvent noir avant que je vous ait écouté, entendus, garder ça dans la simplicité dans la mesure du courage en sachant que la poésie prend de l’âge que les poètes meure aussi et même leurs poésie. Les éternels sont pas ici je te dis avec humilité que je peut pas t’écrire juste t’aimer. Je sais je sais je deviendrai sénile ça feras pas des piles. Mais oui j’écris ça pour toi avec tout mon doute avant de t’adresser une prière en oubliant la bière. Écrire avant de devenir dément, je t’entends le poète avait besoin d’amour infinis. J’ai pas su lui donner j’étais pas assez instruit. On a besoin d’humanité de sororité d’efficacité, encore ce soir je serai pas arrivé à te toucher dans cette langue d’assassiné. Ma chaire c’est le trottoir c’est là que je raconte avant d’entrer au mouroir j’espère que ce seras très tard, fessons, vargeons allons y au coton  avant que ça finisse en abysse… Bon! Vous voyez bien que je suis pas sain juste des mots de taré, d’éclopé. Je sais pas comment faire pour vous rassurer que cette nuit on est en sécurité que j’emploierai pas les mots des chirurgiens que je nommerai pas leurs outils. À trop vouloir faire de poésie on écrit que des absurdités à quoi bon délirer dans la cité. Tu m’entend j’espère c’est pour toi tout ça, je n’irai pas lire dans les bars  de ce côté-là j’ai assez donné j’ai plus personne à séduire même si j’ai besoin qu’on me dise je t’aime. De toute façon mes poèmes définitifs je les ai écris y’a plusieurs années le reste c’est de la broderie. Voilà pauvre fou finis qui veut entrer en poésie comme on entre dans les ordres, austère et consacré. Une profession de foi dans les mots. Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye, Ciao !!!

10/10/2022


samedi 8 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce matin c’était coupe de cheveux. Je vais dire, je vais dire, je vais dire la liberté essayer par cet écrit de me rapprocher et dire que parfois l’amitié est pas réciproque, l’amour singulier c’est difficile de pas se répéter. Je me réfugie souvent dans mes souvenirs de Paris comment mon passage à l’embarquement a été court simple et facile. J’arrache à mon âme les  mots les plus durs les plus difficiles ça ne me soulage pas. À la radio un chanteur pop des années quatre vingt, ça me fait mal, je pense à ces jeunes filles que je fréquentais sans jamais réussir a me faire une blonde « steady », un lourd passé à ne pas savoir comment m’y prendre avec les femmes parfois je couchais avec une où l’autre mais celle que j’aimais se défilais. Je me noyais toujours dans la bière, dans mon enfance le samedi soir on allais souvent au cinéma voir des films pour adultes parfois sexy. Je vous laisse ça c’est un peu mon journal, je suis pas Saint-Denys-Garneau tout en beauté en retenus il est jamais revenus. Ma prose est pas très stylé, c’est une écriture engourdie qui rêve de nature d’arbre et d’herbe. Aujourd’hui j’écris pour enrayer la maladie, les émotions déglingués je les vie souvent, je pleure pour rien … C’est toujours le même doute parce que j’écris sans avoir étudier. J’ai pas les moyens intellectuels des grands écrivains. À la radio c’est les chansons romantiques de la fin de mon adolescence avec les copines et les copains ma vie commençait à se déglinguer. Je les aimais bien les filles, les sœurs, des années marquantes je sais pas ce qu’elles sont devenues aujourd’hui elles sont certainement retraitées. Je regrette pas l’adolescence c’étais trop difficile j’ai pas aimé ça. J’en aurai toujours le souvenir j’en suis jamais revenus. Écrire c’est la forme « d’art » qui me conviens des moyens minimaux où j’essais de composer, je crois qu’on diras jamais que je suis un vrai artiste, je sais j’ai pas de thème je brode autour de mon vécu présent. En ce moment j’ai de la difficulté je réussis pas à me faire des amours, des amitiés littéraires. Voilà je me dénigrerai pas je fait de mon mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, c’est la chute et je vous souhaite è la prochaine je l’espère. Au revoir!!!

09/10/2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi déjà. Je regarde le temps passé et je vieillis C’est affolant quand ça va pas bien je me rappelle les bons souvenirs de voyage. La poésie c’est souvent laconique, j’aime bien quand vous commenter. Mon livre est toujours en vente contactez moi et je vous le posterai. J’écoutais le poète parler de son séjour dans les rues de New-York, aujourd’hui ici les itinérants se cherchent un toit pour l’hiver. On attend les premières gelées avant l’été des indiens. J’écoute Radio-Canada cette nuit y’a de la bonne musique, du rap, du hip-hop … Je suis loin de mon monde intérieur cette nuit. Je pense aux gens qui disent « honnêtement » à tout moment est-ce parce qu’ils sont malhonnêtes.  «  La nuit je ment » le regretté Alain Bashung, j’écoute, j’essaye de sentir mon monde intérieur… Dire mes souvenirs musicaux d’il y a quelques années quand je me promenais dans les clubs avec une valise … C’est loin tout ça je vois plus personne parfois je crois que la culture c’est pas pour les vieux bonhommes comme moi. J’ai envie de tout laisser ça la et d’aller me coucher, c’est souvent comme ça, l’animatrice radiophonique veux se remettre de ses émotions En ce moment ce que j’écris c’est pas très émouvant, je trouve pas, j’aimerais m’engager dans une écriture politique pourtant c’est les sentiments que j’essais de dévoiler. La schizophrénie ça rend froid on exprime pas nos émotions au bon endroit. J’écris mais je veux pas que ça se termine dans la violence je veux être le contraire des assassins . Y’a pas de douleurs au fond de mon âme, j’irai pas coucher dans la ruelle avec les rats… J’ai des souvenirs d’adolescence le grand chef scout nous amenait sur une espèce d’auberge à Saint-Roch-de-Mékinac on mangeais et on discutais ça semblait pas déranger nos parents. Voilà, c’est vieux tout ça les gars sérieux travaillaient nous on s’amusait. Je me souviens pas vous l’avoir dis, j’ai eu ma dose de rappel. Quelques mots encore c’est pas mal saccadé ce texte, ça sent le pain frais, la levure, beaucoup de parlotte mais peu savent. Je pense aux valeurs de la société et aux miennes parfois ce sont pas les mêmes… Tiens c’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine je l’espère, au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Arrivederci !!!

08/10/2

jeudi 6 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Soirée de jeudi à vendredi, la semaine prochaine on commence nos co-construction. C’est important de le dire on fait pas ça tout seul chaque participant est invité à mettre l’épaule à la roue. Depuis que je suis retraité le stigma est moins présent, je me bat pour les plus jeunes ceux qu’on soigne encore à l’haldol, ceux qui souffrent des symptômes positifs de la maladie, ceux qui veulent mourir , ceux qui souffrent de parkinson. Comment vous dire que vous avez le droit de vivre que vous êtes des êtres cher pour qui je suis prêt à me battre pour qu’on vous fasse une place. Souvent on mésestime ceux qui souffrent on oublie que pour un moment vous serez incapable de travailler et c’est vous-même malgré la maladie qui voulez réintégrez le marché du travail … Mon expérience de travail en est une d’emploi subventionné et de longues périodes de chômage, on tenais pas à ce que je sois un artiste mais malgré tout aujourd’hui j’essais d’écrire de faire de la littérature c’est ma façon à moi de ne pas oublier les heures sombres. Je pense à un camarade ancien gardien de nuit qui a finis sa « carrière » à l’entretien ménager, j’ai un immense respect pour lui mais il me semble qu’il méritais mieux. Il étais malade mais s’infligeais la routine pour le normal. Moi j’ai été incapable de garder un boulot, avec un secondaire trois pas terminé je pouvais pas en demander beaucoup et pour un psychotique les études c’est très difficile. Souvent le stigma est que les collègues nous considèrent pas comme des vrais malades ils croient qu’on fait semblant et on nous place dans des emplois sans stimuli pour atténuer les symptômes pourtant on aime bien qu’on fasse appel à notre intelligence … Je raconte mon histoire pleine de révolte dans les années noire a écouter du psychobilly. Encore aujourd’hui même à la retraite on me dis que j’ai pas le droit de manger, je devrais me laisser crever de faim comme un vieux chiens plein de puces quand même avec le temps la mort se rapproche et je sais que mes pairs novice dans la maladie vivent une époque fertile pour le travail. Souvent le problème c’est pas la job c’est les collègues mais encore ça peut-être soi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

07/10/2022


mercredi 5 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir le temps est bon, beaucoup de plaisir hier midi a mangé avec une directrice et amie. En ce moment je me torture pas trop, ai écouté une entrevue avec Lucien Francoeur le rocker et poète . Je vois bien que je suis à côté de la track. Je résiste à l’envie de copier un poème du king lizzard, ma jeunesse est passée ma révolte n’en est plus qu’une de petit vieux qui pisse dans ses culottes et retire sa pension de grabataire. Je sais pas ce que ça veux dire être jeune en deux mille vingt deux… Vieille vache

Méthane

Volé par la télévision

Je pue l’âge d’or

Emporté

Voilà une petite poésie rien de très fort une broutille d’ancien, on voudrais bien changer le monde rayer l’arthrite de la planète et sentir sa rocking chair rock’n’roll, il est temps du no future apparue avec mon anniversaire . Je rêve

D’une carabine à présent

D’un poignard de sachem

Qui tue l’illusion

La nuit

Dans l’obcurité

Je vous laisse juge j’irai peut être acheté un recueil de notre belle jeunesse pour voir pour sentir le malheur créateur comme souvent j’ai l’impression d’avoir déjà écris ce poème de mort. Mon nom c’est pas Jim Morrisson laisse le donc chanter de son charnier au père Lachaise. Ce soir c’est presque le week-end ça droppe de l’ectasy, there is no mister goodbar. On m’a transféré une lettre de la gendarmerie royale semble que c’est de l’hameçonnage . Vieux, vieux, vieux c’est pathétique envoèye la police… Les nerfs

Attachés

Aux anti-psychotique

Le chimique de laboratoire

Aux cuves

De Stainless steel

Je somnole pendant que le monde se termine, la fin dont on fait pas de cas parfois j’aimerais bien savoir comment je vais mourir. L’illusion meurt, l’illusion mort. On attend les angels. Voilà c’est le baroud final les mots m’ont endormis heureusement je veille sans préparer mes funérailles on y pense souvent. Les yeux me ferment clignent  Du stuff

Comme de la mort aux rats

L’entêtement qui couine

Le rat qui plonge dans la cuvette

Et mon cul

Qui va saigner

Voilà j’aurai essayer encore cette nuit, je suis pas maudit, mais pas un enfant de cœur peut-être un enfant de chienne… C’est difficile de rédiger la chute finale. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère, au revoir, à bientôt !!! Merci !!! Arrivederci !!!

05/10/2022

 


mardi 4 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! La semaine prochaine je commence les formations en co-construction. J’ai toujours l’anxiété de pas réussir. Hier soir j’ai regardé une émission sur la rive gauche à Paris j’ai vu des endroits où je suis passé. Je pense à l’ami Édouard j’espère qu’il va bien que j’ai pas eu de propos offensant. À date pour les obsessions parisiennes on ne m’a fait que des bons commentaires. J’ai dédicacé quelques livres. Les plongés dans les sentiments intérieurs réussissent pas toujours, je me retrouve souvent devant rien, devant rien d’autre qu’un grand vide. Quand même en rétablissement la douleur est toujours moins grande qu’au début de la maladie, de la schizophrénie. Je me souviens j’étais un jeune homme et la matriarche me disait, je suis tout de même pas pour te bercer, y’avait un peu de vrai là-dedans. Ce soir les muses sont stériles. J’ai envoyé un texte à l’adjoint à la direction de l’institut pour dire comment l’institut m’a aidée c’est une sorte de remerciement à la direction. Aujourd’hui je vais encore essayer de rester sobre. Parfois quand je suis avec des personnes que je ne vois pas souvent j’entends des voix comme un discours dénigrant en surimpression, heureusement j’en suis conscient je me tais et j’attends. Tout mon combat contre la stigmatisation passe par là. Parfois le stigma fait de nous des imbéciles des incapables sans pensés aux épreuves où nous sommes passés pour survivre. Cette difficulté, la schizophrénie je m’en serais bien passé, j’ai fait mon chemin jusqu’ici et je me rétablis. J’ai hâte d’avoir d’autre commentaires sur mon livre … Ça va mieux heureusement, la folie furieuse me quitte parfois quand ils savent qu’ils sont malades les gens en mettent plus où c’est tout simplement des hallucinations après un geste grave qu’ils ont commis. C’est toujours la difficulté de vivre avec bonheur. Y’a des univers auquel je ne veux pas m’approcher, des univers de gens qui vont me déstabiliser, je crois qu’ils veulent nous emmener avec eux dans leurs psychoses pour qu’on s’occupe d’eux souvent ils ont commis un geste grave et ne peuvent se racheter, pas de pitié. Ma survie elle passe par ces écritures ce dire nocturne. C’est presque terminé parfois l’acting out… C’est désintégrant voilà pourquoi il faut demander de l’aide avant de décompenser. Cette nuit je suis bien heureux d’être chez moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

04/10/2022


lundi 3 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Soir d’élection dans mon comté c’est Québec Solidaire qui est rentré à l’échelle de la province c’est la CAQ. J’ai eu du plaisir hier le cousin est passé on est allé prendre un café au bistro c’étais bien, on a causé Paris et voyage mon livre lui a plu. Ça lui a rappelé son séjour en France pour le travail, je reste sensible j’apprécie quand quelqu’un prend le temps de venir me voir. Le bistro était bondé on a quand même trouvé deux places. Les gens préfèrent la lecture d’un livre versus la lecture d’un blog. Je crois que je vais commencer la rédaction d’un autre, je dois trouver un point de vue particulier. Ce matin je prépare la formation sur le rétablissement avec le collègue. On commence les sessions la semaine prochaine je suis pas certain d’être capables de les donner… Enfin, comme toujours je vais faire de mon mieux. Ce midi je vais aller poster le livre à la collègue. J’espère que les Caquistes vont tenir leurs promesses et nous envoyer cinq cent dollars. J’ai les genoux en compote c’est difficile de rester assis, ce seras pas long je vais retourner à Paris voir autre chose que je n’ai pas vue. Je crois que cette fois ci j’irai plus souvent au restaurant mais je partirai pas en peur y’a encore un moment les hivers à Paris sont tristes. À partir d’ici je vais essayer de vous décrire ma sensibilité,  j’étais tellement heureux de la visite du cousin ça m’a ému et j’ai pleuré. C’étais bien on étais pas au salon funéraire… Je me souviens pas vous l’avoir écris mais j’ai eu ma dose de rappel. Je dis merci à la lectrice qui a pris le temps de m’écrire un joli commentaire c’est généreux. L’angoisse m’ennuie c’est toujours difficile, la schizophrénie c’est ça une sensibilité exacerbée, la peur aussi mais tant que je suis pas psychotique ça va… J’ai bien aimé les félicitations pour avoir fait le livre. Je sais vous voulez rien savoir de la douleur, de la complainte mais c’est ce qui me permet de créer sans ce tourment intérieur je serais vide et n’aurais rien à dire. Voilà ce seras ça pour cette nuit encore quelques mots en essayant de m’apaiser, la douleur est disparue pour ce soir, je me rétablis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là. À la prochaine!!!

04/10/2022

 

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dimanche 2 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est journée d’élection, la démocratie en marche. Je rencontre un cousin qui va commenter mon livre de vive voix. J’ai eu les commentaires d’une lectrice ça m’a plu. Je me questionne sur ces écritures que je vous livre à toutes les nuits  ça me plait même si j’ai sommeil depuis que je suis à la retraite les lundi matin sont tranquille, j’ai pas envie de m’auto-stigmatiser je fait de mon mieux. Cette nuit je veux vous emmener au cœur de l’affaire face au soleil levant écrire c’est pas s’amuser c’est s’exprimer avec toujours humilité. Je me promène de lignes en lignes. J’ai un ami qui est en voyage à Paris il prends des photos et commente sur facebook je regrette mais je le faisait et j’y étais avant lui. De toute façon il tireras pas un livre de son voyage. Y’a toujours un plaisir dans la variété de points de vue. Ouais! J’ai payé pour mais maintenant je l’ai le livre que j’ai écris, on en a vendus presque la moitié. Mon écriture est saccadé j’arrive pas à vous écrire d’une façon ferme et légitime une suite logique un crescendo et raconter humblement cette nuit devant l’écran. Je pense à cette dame qui n’osait pas me dire qu’elle voulait pas mon livre, je comprend elle fume et est en plein déménagement ça coûte cher ces choses là surtout quand on est à l’aide sociale. Déménager y’a rien de pire pour la santé mentale, chercher le bonheur ailleurs faut s’arrêter ça aide pas la bipolarité, je sais pour les déménagements j’ai eu ma période de mouvance j’étais plus capable je me suis arrêté et ça été pour le mieux. Je suis pas un grand fan des ressources communautaire en hébergement bien que j’occupe depuis longtemps ce type d’appartement. Souvenir du costume qu’avec un copain j’avais acheté rue Ontario c’était pour un événement du centre culturel de Terrebonne j’y habitais encore. Voilà! Je suis pas vraiment un artiste mais comment me définir, dans ma vie les artistes c’est les autres pas moi.  J’ai pas le droit de « créer » je devrais tricoter semble que c’est plus apprécié, j’ai pas envie de rester passif je veux juste écrire et réaliser un texte. Voilà! C’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là quelques mots pour vous dire que les commentaires sont bienvenus. À la prochaine j’espère !!! Ciao!

03/10/2022