Bonjour! Bonsoir! La semaine prochaine je commence les
formations en co-construction. J’ai toujours l’anxiété de pas réussir. Hier
soir j’ai regardé une émission sur la rive gauche à Paris j’ai vu des endroits
où je suis passé. Je pense à l’ami Édouard j’espère qu’il va bien que j’ai pas
eu de propos offensant. À date pour les obsessions parisiennes on ne m’a fait
que des bons commentaires. J’ai dédicacé quelques livres. Les plongés dans les
sentiments intérieurs réussissent pas toujours, je me retrouve souvent devant
rien, devant rien d’autre qu’un grand vide. Quand même en rétablissement la
douleur est toujours moins grande qu’au début de la maladie, de la
schizophrénie. Je me souviens j’étais un jeune homme et la matriarche me disait,
je suis tout de même pas pour te bercer, y’avait un peu de vrai là-dedans. Ce
soir les muses sont stériles. J’ai envoyé un texte à l’adjoint à la direction
de l’institut pour dire comment l’institut m’a aidée c’est une sorte de
remerciement à la direction. Aujourd’hui je vais encore essayer de rester
sobre. Parfois quand je suis avec des personnes que je ne vois pas souvent j’entends
des voix comme un discours dénigrant en surimpression, heureusement j’en suis
conscient je me tais et j’attends. Tout mon combat contre la stigmatisation
passe par là. Parfois le stigma fait de nous des imbéciles des incapables sans
pensés aux épreuves où nous sommes passés pour survivre. Cette difficulté, la
schizophrénie je m’en serais bien passé, j’ai fait mon chemin jusqu’ici et je
me rétablis. J’ai hâte d’avoir d’autre commentaires sur mon livre … Ça va mieux
heureusement, la folie furieuse me quitte parfois quand ils savent qu’ils sont
malades les gens en mettent plus où c’est tout simplement des hallucinations
après un geste grave qu’ils ont commis. C’est toujours la difficulté de vivre
avec bonheur. Y’a des univers auquel je ne veux pas m’approcher, des univers de
gens qui vont me déstabiliser, je crois qu’ils veulent nous emmener avec eux
dans leurs psychoses pour qu’on s’occupe d’eux souvent ils ont commis un geste
grave et ne peuvent se racheter, pas de pitié. Ma survie elle passe par ces
écritures ce dire nocturne. C’est presque terminé parfois l’acting out… C’est
désintégrant voilà pourquoi il faut demander de l’aide avant de décompenser.
Cette nuit je suis bien heureux d’être chez moi. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!
04/10/2022
Je suis certaine que ces formations seront très utiles et que ta crainte est comme le trac avant une première théâtrale. Tu poursuis ton chemin et le bonheur c'est au quotidien qu'on le trouve. Bonne journée
RépondreSupprimer