mardi 18 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Je suis allé six heures dans le site de Céline, des frères et une sœur qui s’inquiètent pour moi dans ce qui reste de la France. Je rêvais de dessiner, de me laisser emboiter par les crayons et les couleurs c’était toujours difficiles de boire autre chose que de l’alcool dans ce bar tenu par un parolier célèbre. Le parolier il est maintenant décédé le bar lui, est fermé et y’en a plusieurs qui se cherchent un endroit pour se rassembler. J’avançais dans  ces soirées qui n’en étaient pas y’avait trop de monde le bar n’était pas fait pour discuter. Ouais! Le parolier, un vieux bohème qui reproduisait la belle époque de Saint-Germain-des-Prés en couchant sur le vieux banc d’église du bar ça l’intéressais surtout pas de me servir du café. Je me souviens il portais des pantalons de cuir noir, une chemise blanche au col échancré qui laissait voir une chaîne  avec une croix, étrange pour un gars qui jurais comme lui. J’ai pas pris d’habitude dans ce bar y’a longtemps que je ne buvais plus je voulais pas recommencer la vie d’enfer parfois y’avait un spectacle bénéfice au profit d’un artiste dans la dèche. Je me questionne encore pour savoir où ça se passe pour les artistes montréalais, je pense à cet artiste aux cheveux longs maintenant réhabilité qui faisait les belles nuits de Montréal, pour les shows après trois heures on arrivait soit trop tôt soit trop tard on restais pour boire. J’avais plus d’endroit pour dormir je restais le plus longtemps possible dans ces blinds pigs. Je partais au lever du soleil c’était toujours un moment de dépression terrible plus un sous en poche pour me payer un café je cherchais la roulotte des itinérants la trouvais jamais, j’allais me coucher sur un banc mouillé par la rosée. Se débâtir comme ça c’était pas une vie, l’immense sentiment de solitude me gardais avec mes pareils alcooliques et toxicomanes actifs. C’étais pas la bohème glorieuse juste la décadente et malfaisante on s’imaginais faire de grandes choses pourtant… Me voilà cette nuit qui vous écris encore, la différence c’est que je suis sobre, je ne fréquente plus le quartier latin, d’autre auront surement pris la place dans des nuits plus meurtrières plus violentes. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère !!!

19/10/2022

 

 

 

 

 

 

 

 


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