Bonjour! Bonsoir ! Je suis allé six heures dans le site de Céline,
des frères et une sœur qui s’inquiètent pour moi dans ce qui reste de la France.
Je rêvais de dessiner, de me laisser emboiter par les crayons et les couleurs c’était
toujours difficiles de boire autre chose que de l’alcool dans ce bar tenu par
un parolier célèbre. Le parolier il est maintenant décédé le bar lui, est fermé
et y’en a plusieurs qui se cherchent un endroit pour se rassembler. J’avançais dans ces soirées qui n’en étaient pas y’avait trop
de monde le bar n’était pas fait pour discuter. Ouais! Le parolier, un vieux
bohème qui reproduisait la belle époque de Saint-Germain-des-Prés en couchant
sur le vieux banc d’église du bar ça l’intéressais surtout pas de me servir du
café. Je me souviens il portais des pantalons de cuir noir, une chemise blanche
au col échancré qui laissait voir une chaîne avec une croix, étrange pour un gars qui
jurais comme lui. J’ai pas pris d’habitude dans ce bar y’a longtemps que je ne
buvais plus je voulais pas recommencer la vie d’enfer parfois y’avait un spectacle
bénéfice au profit d’un artiste dans la dèche. Je me questionne encore pour
savoir où ça se passe pour les artistes montréalais, je pense à cet artiste aux
cheveux longs maintenant réhabilité qui faisait les belles nuits de Montréal,
pour les shows après trois heures on arrivait soit trop tôt soit trop tard on
restais pour boire. J’avais plus d’endroit pour dormir je restais le plus
longtemps possible dans ces blinds pigs. Je partais au lever du soleil c’était
toujours un moment de dépression terrible plus un sous en poche pour me payer
un café je cherchais la roulotte des itinérants la trouvais jamais, j’allais me
coucher sur un banc mouillé par la rosée. Se débâtir comme ça c’était pas une
vie, l’immense sentiment de solitude me gardais avec mes pareils alcooliques et
toxicomanes actifs. C’étais pas la bohème glorieuse juste la décadente et
malfaisante on s’imaginais faire de grandes choses pourtant… Me voilà cette nuit
qui vous écris encore, la différence c’est que je suis sobre, je ne fréquente
plus le quartier latin, d’autre auront surement pris la place dans des nuits
plus meurtrières plus violentes. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusqu’ici. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère !!!
19/10/2022
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