mercredi 31 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Hier j'a eu peur,peur de me faire voler une deuxième fois mon Ipad. Je deviens raciste, j'aime pas les jeunes noirs, pourtant... Ce matin le goulag est tranquille on entend que le climatiseur, l'anxiété, l'angoisse m'ont laissés en paix pour un moment.J'ai l'âme lourde de l'exil perpétuel, je pense au Théo de ma lectrice de la banlieue nord...Je passe des nuits horribles a essayer de dormir,je me réveille, me rendort, me réveille... J'ose pas vous dire c'est pas encore officiel mais il m'arrive de belles choses, je devrais sortir du goulag encore une fois, me rendre chez nox amis anglophones, j'ai hate que ce soit confirmé. Ce matin ma logique de Dieu vient à ma rescousse, je prie en essayant d'avoir un peu d'humilité. J'ai remarqué que mes deux lecteurs d'outre-mer n'apprécient pas beaucoup ma spiritualité, ma façon de la mettre en mots, mes références aux ordres religieux... J'ai une toune du chanteur d'Homa dans la tête elle me lache pas. Me suis fait un autre café, cet après midi je vais me faire trimer les cheveux. Il est quatre heure c'est toujours la nuit j'ai que la peur l'angoisse pour vous décrire l'exil. J'essais d'avoir un peu de courage, quand je suis dehors trop longtemps j'ai peur, j'aime bien mon chez moi. Je sais qu'il y a un certain danger a vous donner de l'information sur ma personne en même temps je me demande a qui ça peux bien servir de savoir que j'ai l'âme en peine.La nuit, la nuit, la nuit y'en a qui cherchent des bars ouvert après les heures pour s'étourdir plus longtemps ne pas voir venir le jour... Je me rappelle ce joueur de billard dans un blind-pig c'étais pas un enfant de coeur, le genre de type a vous transpercer le corps avec sa baguette. Le monde nocturne n'a plus de sens pour moi, c'est finis cette vie là pourtant les chansons sud-américaines me rappellent une certaine couleur de nuits torrides a marcher dans les rues noires. Ce seras toujours dans ma mémoire même au goulag, même dans l'exil... J'ai attendus trop longtemps pour me réfugier dans le goulag, l'administration m'a classé parmis les pas bons voilà ce que je fait je vous envois des mots comme une sorte d'au secours un témoignage que je suis encore vivant. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Nightly Berny

samedi 27 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce samedi c'est un samedi d'économie, je prend le café et le petit déjeûner chez moi.Ce matin le goulag est baigné de soleil. J'ai démarré le climatiseur je veux juste que ce soit un peu plus frais... J'ai toujours l'âme lourde, à la radio des chants grégoriens, ce matin le goulag ressemble aux mâtines chez les moines, cisterciens, dominicains je les confond tous bien que je crois que les chants du matin soient le lot des cisterciens ou peut-être de l'ordre rival les bénédictins. Je suis toujours intrigué par ces hommes qui décident d'entrer dans les ordres, ma vie au goulag est un peu celle d'un ordre mineur s'apparentant à un ermite. C'est niaiseux l'ermite en soi est seul, je pense aux quarante jours du Christ dans le désert, j'essais de ne pas succomber à la tentation...Petit déjeûner frugal des céréales on remercie la providence d'avoir a manger... Si tout se déroule bien je me rendrai à Toronto bientôt... Rien pour porter un cilice, l'été c'est pas la saison pour se mortifier, en écrivant j'essais d'atteindre une plénitude, l'âme en pamoison devant cette magnifique matinée. Maintenant que ça s'appelle le goulag c'est difficile de nommer mon bout de rue autrement...Un chien avec son maître dans le parc, je pense au Pistache de mes lecteurs de l'outaouais. Quoi d'autre je me réveille lentement, le goulag aussi quelques camions passent, l'autobus... Mes lecteurs de Deux-Montagnes doivent être de retour de Puerto Morelo au Mexique je leurs souhaite un bon retour. C'est pas très poétique tout ça c'est le quotidien banal d'une âme en exil au goulag, la thémathique reste la même je suis loin de la douleur des steppes et pas plus près de la douleur des plaines, on est pas chez Dostoïevsky ni dans les frères Karamazov vous avez pas non plus affaires à Nancy Huston. Je suis juste un barjot qui écris... Au bout de la rue dans le goulag c'est l'enfer de la prostitution et de la consommation de sustances illicites. Y'a quelques antiquaires qui achètent pour quelques dollars les meubles des pauvres en fin de mois qui ont besoin d'argent. C'est pas une très belle phrase mais on en fait pas avec la misère du monde. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Poorly Berny

mercredi 24 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre exilé a l'âme au vague cette nuit. J'ai beau me dire mais les nuits d'insomnies me pèsent. Le goulag est calme j'ai mon café tout semble tourner rond c'est dans ma tête que ça va pas. Ces jours ci on bloque la rue de devant, les cols bleu font des travaux d'aqueducs. J'entend parler dehors. Me souviens quand je squattais chez un copain dans son appartement remplis de rats, C' étais encore plus profond que le goulag, c'est possible... J'attendais l'autobus avec un vétéran de la guerre du Viet-nam, la nuit coin Lajeunesse et Henri Bourassa c'étais long j'avais le temps de dégriser, je rencontrais toute la faune nocturne.Les voisins m'appellent le prout, chez certains l'écriture ça commande pas beaucoup de respect faut dire que le goulag c'est pas le territoire de l'intellect...Je regarde passés les voitures, dehors un gars tousse, je me passe la main dans les cheveux. J'écoute ce que me dis la petite voix ça m'apparait impossible de l'écrire, je fait des fautes de frappe.Je me prépare un autre café, j'attend que la bouilloire siffle.Cette nuit comme parfois c'est l'angoisse, ça m'élance du côté du coeur... Cette semaine j'écrivais à ma lectrice nouvelle retraitée de l'Outaouais que l'écriture ça m'apportais une plénitude. J'aime beaucoup faire ça le goulag me parait plus vivable, je vois pas la rédaction comme une corvée, je m'amuse dans le goulag endormis. Transposer sa vie intérieure c'est difficile faut s'entendre qu'il doit en avoir une, des fois je crois que non la nuit c'est une sortie hors du tumulte encore heureux que je sois pas acouphène après toutes ces années passées la tête dans un speaker de discothèque. Ce il c'est l'autre celui d'avant perdus mêlé, je le laisse parfois m'accompagner. Non! Non! Non! Je ne suis pas deux je ne mène plus une double vie, j'ai laissé tomber le nightlife. Je reste maintenant chez moi a essayé de faire une recherche spirituelle... La plus belle église elle est dans mon âme a tenter d'avoir la foi, vous riez moi pas. J'ai démarré le climatiseur, termine mon deuxième café. Faites moi signe de vie la solitude me pèse dans le goulag. Je m'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Skinny Berny

dimanche 21 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin ,je vous écris du square Dorchester drette en face de l'édifice de la Sun Life... Je resterai pas ici longtemps c'est trop bruyant, un itinérant mange ce qu'il trouve dans la poubelle... Je m'en vais au HMV acheter un film que mon lecteur mexicain d'adoption m'a conseillé. Je suis sur la rue Peel dans un autre café en face des cours Mont-Royal. La commis m'a demandé si je savait ce que ça voulait dire browser en français.  Je suis vraiment chez les anglais, le Globe and Mail traîne sur le comptoir. L'univers des anglophones je le connais pas dans l'ouest tout le monde semble à l'aise. Il fait beau en face de moi de l'autre côté de la rue y'a une jolie femme qui fume une cigarette, la musique dans le café c'est de la cora. Je regarde les condos au dessus des cours ça doit valoir des millions. Je reviens à l'anglais c'est une immersion, tout le monde parle fort et rigole. J'ai acheté le film, tout près de moi deux hommes parlent une langue que je connais pas mais c'est sympathique de les entendre discuter le bout de gras.  Un homme qui porte des écouteurs passe, il a la démarche d'un béat de musique, il saute d'une jambe à l'autre. Une femme avec son compagnon viens de garer son énorme B.M.W.  J'essais de trouver la station de métro la plus près. Je m!en vais. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j!espère!!!


Fanny Berny

vendredi 19 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Celui là je l'arrache à la nuit... Je suis au frais dans le studio une vrai viande froide. Je n'entend que le moteur du climatiseur. J'arrive pas a nommer l'endroit ou je vie autrement que goulag. Hier j'étais rue Saint-Denis et précisons à Montréal, la chaleur montait à la tête des automobilistes et les passants les encourageaient pour qu'il y ait une altercation. Vous voulez peut être des nouvelles de mon âme cette nuit elle est dans mes testicules qui me démangent. Drôle d'endroit pour situer une âme,y'a rien de sexuel c'est juste un constat une âme ça se promène un peu partout. Mais oui je vie un exil climatisé dans la mixité sociale, y'a pas de mur qui nous sépare des riches sinon celui de la stigmatisation. J'assume ma différence, je me rétablis, la psychose a laissé sur moi des traces, la mâchoire qui tremble, j'ai encore peur de me faire voler un autre Ipad.Cette nuit je suis vide j'ai dis aux voix de se taire, j'essais de prendre la direction dans ce concert baroque des voix c'est pas simple. Toujours, toujours ça parle c'est pas très grave. Je cherche a m'apaiser. C'est difficile de mettre en mot le vide spirituel de la nuit. Je pense au In a gadda da vida du groupe rock Iron Butterfly, faut croire que j'étais un adolescent psychédélique c'étais pas facile, In a gadda da vida des mots de gars saoul pour dire dans les jardins d'Eden. Vous remarquerez le magnifique solo de drum y'a des choses qui fittent pas manque juste que les guitares en carton. Je me rappelle m'être fabriqué une guitare en carton pour me donner l'allure d'une vedette psychédélique. Ces longues années de souffrance adolescente pour un jour s'en rétablir et plus tard retomber dans la douleur de la maladie mentale, à chercher le réconfort loin des angoisses et des lieux de maladie. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!






Gardeny Berny

mercredi 17 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Pour y aller dans le vif du sujet mon exil est comparable à celui des juïfs, eux vont dire que j'écris là un sacrilège. J'ai jamais eu de patrie urbaine si on considère que chacun a droit à son royaume domiciliaire et ménager. Je fait comme les juïfs je le répète,je vie en exil chassé de ma patrie. Je lis présentement La Peste d'Albert Camus et oui j'ai été chassé par une forme de peste. Je ne reviendrai jamais au pays j'en ai plus. C'est terrible l'exil, de se sentir toujours ailleurs chassé, vivre dans ce qu'on ne peut appeler qu'un pied-à-terre.Je me sent comme un idiot avec mes histoires de goulag. J'ai une grande méconnaissance de l'histoire de l'administration du territoire, non c'est pas sur la route de Kérouac ce voyage littéraire... Cette nuit mon âme me fait mal comme si il lui manquait un big chunk de je ne sais quoi... Je pense à mes lecteurs français qui tournent en dérision et à l'absurde le désir d'écrire. C'est vrai que dans le goulag avec un peu d'argent je peux éditer mais l'enjeu c'est pas l'édition c'est d'être reconnus comme écrivain, mais oui je suis naïf: Je me suis arrêté je cherche ou est ce chez moi, les québéquois on jamais eu de patrie, de pays, on vie l'exil chez soi en se gavant d'american life.C'est déjà le petit matin, vous le savez je vous écris souvent de là me semble qu'une journée qui commence c'est fait d'espérance.Je sais pas trop quoi mais j'espère ne serait ce que ce cd que je me suis fait livrer par la poste de sa majestée qui règne sur ses sujets exilé.Durham disait qu'on a pas d'histoire, on avait pas eu le temps d'en écrire une, on a tiré le tapis sous nos pieds. Dans le goulag les charognards fouillent dans les bacs espérant y trouver des bouteilles recyclabes. Je sais pas si on bâtis un pays à coups de cinq cennes.L'été c'est les vacances on va reprendre la question nationale à la rentrée pour l'instant c'est la pêche, la baignade et les B.B.Q.  Je crois que j'ai terminé. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Milky Berny 

samedi 13 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! La rue Saint-Denis est fermée à la circulation automobile. Je suis revenus à mon café habituel. Je pense à ces bistros italiens ou tout le monde se connait ici y'a des familles de langue anglaise ça m'énerve . Le confrère écrivain en résidence est là assis à la terrasse. Il écris rapidement au stylo.  Les hobos ont le pas lourd des lendemain de nuit de bambôche . Dehors y'a une dame qui pianote comme si elle avait un clavier, elle n'a qu'une feuille... Y'a une grosse mouche dans la vitrine, elle est partie. Dans le café c'est du reggae qui joue, les enfants s'en vont avec leurs mêres, je peux pas m'empêcher de pensez à mes lectrices puéricultrices.  Un jeune homme s'installe au même comptoir que moi, il utilise son laptop . Je vous parle pas du malaise que j'avais dans la bouche c'est partis. On est en sécurité tout ce concentre dans la rue. Je vais faire attention avant de parler de sécurité, il va m'arriver quelque chose... Une chambre minuscule dans un hôtel pour la nuit et le reste de la journée à la terrasse d'un café, c'est long, longtemps. Le quartier latin le jour c'est pas trop sauvage. Je me mouche, je suis à l'intérieur c'est climatisé, les commis ont arrêtés de niaiser. Cet été si c'étais possible je quitterais le goulag et les quartiers adjacent pour la campagne. Ça fait partie de l'exil l'impossibilité de s'en aller, de quitter. Une jeune femme cadenasse sa bicyclette, elle entre dans le café elle attend sûrement quelqu'un , y'a des routards qui passent, ils ont peut être couché à l'Old Brewery. La musique m'énerve, je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Country Berny

mardi 9 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Me semble qu'il y a longtemps que je vous ai écris. Comme souvent en bon égocentrique que je suis ça va traiter de mon âme... et aussi de mon corps martyrisé par le climatiseur dans le goulag.On est en plein dans la nuit, le goulag est tranquille. Je vous ai pas raconté mes insomnies aujourd'hui je me suis réveillé en cherchant je ne sais plus quoi. Je dormais debout. Si les choses se déroulent comme prévu... mais je le vous dis pas ça attire le mauvais sort. Je pense au peu de considération qu'on a pour les poètes à toute cette population d'analphabète et à la surévaluation des métiers de la construction, les québéquois préfèrent une coupe à quarante cinq degrés à des vers de douze pieds. Faut pas que j'écrive trop fort je risque de me faire casser les jambes.Pourtant je fait pas une cenne avec ce que j'écris je sais pas comment m'y prendre.La nuit je veille l'âme tranquille,l'envahisseur est pas là... Pour revenir à l'analphabétisme j'aurais du rester à l'école comme mon père le désirait. Je serais peut être pas devenus un grand bum exilé dans le goulag occidental. Me suis fait un café j'espère que ça va m'inspiré. Je ne peux toujours avoir l'âme lourde. Je pense à mon lecteur, je sais pas si il me lis encore qu'il me fasse signe, j'écrivais donc mon lecteur prof au conservatoire. Est-ce qu'il nous prépare une autre exposition de ses magnifiques oeuvres? Sans farce j'écris à jeun, je suis fébrile, je renouvellerai pas le genre je suis pas Bernard Pivot. Je suis parfois d'une bêtise surtout quand j'ai l'âme dans rien. Elle n'est pas dans la souffrance pas plus que dans l'allégresse juste dans le vide que je ne me permet pas de vivre comme si...  C'est étonnant j'essais d'écouter cette voix elle me dis d'écouter PBS à la télévision. Je sais pas ce qu'il y a de bon à cette heure ci surement des émissions endormantes. On a toujours une pensée pour nos lectrices puéricultrices, on souhaite une bonne fête en retard aux marmots. Quand j'écris comme ça vous croyez surement que je me prend pour un autre mais ça c'est de la nature de la schizophrénie, cette autre voix qui poursuit son long monologue intérieur, que j'essais de vous proposer sans trop transgresser, je réinventerai pas le langage.  Tellement égocentrique, que de la première personne du singulier. La singuliarité c'est parent avec le singulier. Vous écrire en espérant l'original faute d'orignal, jeux de mots de potache. Bon! Ça y est pour cette nuit en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
 
Miny Berny

samedi 6 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'ai changé de café, je suis dans le quartier gay avec la faune des oiseaux de nuit, justement la nuit se termine.   Y'a des transgenres, le métro Beaudry est décoré. La rue sainte- Catherine est couverte de boules rose.  Dans la vitrine du café y'a un couple de jeunes gars qui se caressent, dans la rue ils couvrent la vitrine c'est le wild side de Lou Reed ils sont plus frais frais après la nuit dehors. J'ai peur de me faire sauter ma tablette. Ici c'est pas le monde du goulag, J'ai changé de café, devant moi y'a deux itiinérants qui se parlent, un menace l'autre. Je trouve ça heavy ce matin en face du théâtre Saint-Denis! Mais oui! Maintenant je suis dans le quartier latin avec tout ceux qui ont passé la nuit dehors. Mon âme à peur, je pense à Hélène la barmaid. Je crois que maintenant elle est malade, c'est malheureux une si belle femme. La circulation automobile à repris, le quartier se réveille, on prend un café avant de se rendre à l'université pour les cours d'été.  Je me sent plus en sécurité, y'a des agents de la STM, des inspecteurs en uniforme. J 'ai donné un peu de monnaie,, mon voisin de table paye un café. Là je suis victime d'un déjà vu, une forme d'hallucination. C'est terrible de se faire quêter si souvent le matin. Mais oui mon âme à toujours mal, à la radio du café c'est Luce Duffault. Maintenant c'est une policière et deux policiers qui entrent. J'aime mieux pas avoir affaire à eux. Le mendiant d'en face se fait lancer de la petite monnaie. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Strickly  Berny

mardi 2 juillet 2013

Here is something for you and me



Bonsoir! Bonjour! De retour sur le shift de nuit.Je pense à mes lecteurs retraités amateurs de pétanque qui fabriquent de la confiture à la rhubarbe. Merci à eux de conserver cet artisanat. Au départ pour moi le goulag était un lieu d'exil mais il est quand même habité par de bonnes personnes... La semaine passée j'ai perdus un ami,il est partis pour le grand voyage. J'offre mes sympathies à tout mes lecteurs de sa famille et à ses amis aussi. J'en dis pas plus là dessus par respect pour leur douleurs. Je m'ennuie déjà des power point qu'il m'envoyait par courriel.Je suis sans voix devant cette chose qu'est la mort. Comme vous voyez pour moi ça se passe beaucoup par la tête. Je suis un de ces mêlé comme disait le gars à la plage.Ce week-end je suis sortis du goulag pour respirer l'air de la campagne prendre un bain de nature au parc du Mont-Tremblant.Ouais!!! C'est beau de dire que je suis sans voix mais je continus a délirer. À cette heure ci le goulag des gens honnêtes dort, dans les bars c'est le last-call.Donnez nous une chance on ferme!!! Ils vont étirer ça en essayant de trouver un after-hours clandestin ou passer le reste de la nuit. Le jour viendras bien assez vite avec tout les soucis.Le propriétaire qui attend d'être payé et tout les autres créanciers on ne peux y échapper même au goulag. L'exil a aussi ses exigences. "Quand je vas être un bon gars, pas d'alcool pas de tabac"- Richard Desjardins. Je suis dans l'exil du bon gars faut pas confondre avec la cure

géographique.J'ai jeté l'ancre de la galère dans le goulag, les eaux sont calme et je prend des forces pour mes futurs combats.Y'a quelqu'un qui se promène dans l'édifice c'est assez épeurant... J'ai une saveur de fromage bleu dans la bouche pourtant j'ai pas encore déjeûner. Celui qui se promène dans les escaliers c'est peut être l'agent du fédéral le persécuteur d'indépendantistes. Vous voyez bien que je me prend pour un autre que je donne beaucoup trop d'importance à ma petite personne. J'essais de revenir à l'âme, douloureuse ou pas, ma vie c'est de combattre la peur. J'écoute, mon âme est tourmentée.Je vous la jette à la face. Parfois le silence de la nuit est angoissant. Réconfort j'entend un camion qui recule. Dans le goulag on travaille nuit et jour.Ma petite voix me dis de terminer ici. Je l'écoute et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!







Frisky Berny