mercredi 24 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre exilé a l'âme au vague cette nuit. J'ai beau me dire mais les nuits d'insomnies me pèsent. Le goulag est calme j'ai mon café tout semble tourner rond c'est dans ma tête que ça va pas. Ces jours ci on bloque la rue de devant, les cols bleu font des travaux d'aqueducs. J'entend parler dehors. Me souviens quand je squattais chez un copain dans son appartement remplis de rats, C' étais encore plus profond que le goulag, c'est possible... J'attendais l'autobus avec un vétéran de la guerre du Viet-nam, la nuit coin Lajeunesse et Henri Bourassa c'étais long j'avais le temps de dégriser, je rencontrais toute la faune nocturne.Les voisins m'appellent le prout, chez certains l'écriture ça commande pas beaucoup de respect faut dire que le goulag c'est pas le territoire de l'intellect...Je regarde passés les voitures, dehors un gars tousse, je me passe la main dans les cheveux. J'écoute ce que me dis la petite voix ça m'apparait impossible de l'écrire, je fait des fautes de frappe.Je me prépare un autre café, j'attend que la bouilloire siffle.Cette nuit comme parfois c'est l'angoisse, ça m'élance du côté du coeur... Cette semaine j'écrivais à ma lectrice nouvelle retraitée de l'Outaouais que l'écriture ça m'apportais une plénitude. J'aime beaucoup faire ça le goulag me parait plus vivable, je vois pas la rédaction comme une corvée, je m'amuse dans le goulag endormis. Transposer sa vie intérieure c'est difficile faut s'entendre qu'il doit en avoir une, des fois je crois que non la nuit c'est une sortie hors du tumulte encore heureux que je sois pas acouphène après toutes ces années passées la tête dans un speaker de discothèque. Ce il c'est l'autre celui d'avant perdus mêlé, je le laisse parfois m'accompagner. Non! Non! Non! Je ne suis pas deux je ne mène plus une double vie, j'ai laissé tomber le nightlife. Je reste maintenant chez moi a essayé de faire une recherche spirituelle... La plus belle église elle est dans mon âme a tenter d'avoir la foi, vous riez moi pas. J'ai démarré le climatiseur, termine mon deuxième café. Faites moi signe de vie la solitude me pèse dans le goulag. Je m'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Skinny Berny

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