lundi 18 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Répétition aujourd’hui, j’avais perdus la voix, j’y étais quand même. Je vous raconte pas tout je vous garde des surprises si vous venez nous voir fin mai. On est encore privilégié on va se produire au Théâtre du Nouveau Monde si les choses vont bien on va jouer un de mes textes. Ce soir je suis arrivé chez moi en pensant encore avoir un message de la regretté matriarche, mais non y’en avait pas. Ça me manque… Pluie, temps gris, j’ai pris deux paires de lunettes pour regarder l’éclipse. Le temps passe trop vite, je voudrais reculer, revenir en arrière l’évidence même c’est impossible. Ce matin dans le courrier un de mes livres, défectueux que j’avais envoyé par mégarde aux archives nationale. Je l’avais remplacé par un autre, tout est o.k. de ce côté-là. Ce soir j’ai vue une très jolie femme dans le métro, juste un regard comme y’en a pas souvent, je regrette de ne pas lui avoir parlé mais les choses vont si vite. Une rencontre qui n’a pas eu lieu. Comme souvent je suis à bout des mots. Maman ne lisait pas pourtant quelques semaines avant de partir elle m’avait demandé un livre que je lui ai posté. Vous voyez ma vie autour de la littérature, du jeu théâtral, des formations santé mentale, je n’aurai laissé que ça. Je pense à toutes mes mauvaises habitudes que je ne veux pas retrouver. Toutes ces années gâchées et encore ma rengaine d’homme seul, de célibataire sans compagnie… La nuit est tombée, j’aurai tant cherché à remplir ce vide, ce malaise j’y suis jamais arrivé y’a que la douleur et ces jours ci le deuil, cette écriture que je voudrais intense n’arrive qu’a se rapprocher de la démence dans ce gouffre immense. Souvenir de la gare d’autobus à Porto y’avait beaucoup de monde, des motards qui se ravitaillaient, des touristes de toutes les langues et de tous les âges j’ai hâte de repartir… Je sais pas où mais je partirai encore. Tout à coup ça sent la réglisse où le Pernod comme sur une terrasse du Midi de la France, je crois que c’est là que j’irai. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Bye ! Ciao !

19/03/2024


dimanche 17 mars 2024


 

Bonjour ! Bonsoir ! Averses en cette fin d’après-midi de dimanche. Rêve , sur un bateau à quai avec deux camarades j’avais peur de tomber à l’eau, les deux amis y étaient avec du cordage tout à coup j’essayais de planter un clou sur la rampe d’une clôture du quai, le clou est tombé dans la neige je voulais pas sauter je me suis réveillé. Je me souviens de mes rêves mais je suis incapable de les analyser, je connais pas assez les symboles c’est certain que l’eau ça représente la sexualité mais au-delà de ça ? Quand je rêve comme ça je vie beaucoup d’angoisse, je suis toujours content de me réveiller. Le ciel est bleu et ensoleillé demain déjà lundi ça passe tellement vite malgré tout. Ce matin j’ai marché trois quart d’heure ça m’a fait beaucoup de bien. Aujourd’hui c’est la Saint-Patrick le temps de manger du Irish stew et de boire de la bière verte comme le trèfle à quatre feuilles qui porte chance. Oui! Tout est vert c’est l’espoir comment on appelle les lutins ? Des leprechauns ! Surveillez les arc-en-ciel il pourrait vous rendre riche de pièces d’or. Je pense aux chiens de race tout à coup les Irish Setter qui sont tellement magnifiques. Dans mon séjour à la petite Bourgogne j’ai rencontré des Irlandais qui étaient pas piqué des vers si on peux dire, des caractères, des personnages. Y’a aussi les renommés Fighting Irish l’équipe de football du collège Notre-Dame en Indiana aux États-Unis- d’Amérique. Comme vous voyez la culture nord-américaine évoque souvent l’Irlande à  Montréal y’a la basilique Saint-Patrick une paroisse anglophone. Je pense que je vous baigne dans le vert je sais pas si y’en a qui vont mettre du colorant vert dans leurs bains. Je me souviens de l’ancien bar salon de la gare centrale et du bar dans le train qui servaient des verres de bière colorée verte. On parleras pas de la parade, je peux dire que la chanson Me and Bobby McGee est irish, je pense que les Irlandais quand ils sont arrivés au pays ont été mis en quarantaine à la Grosse île ils fuyaient la grande famine et se sont vite intégré car ils étaient catholique. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

18/03/2024

samedi 16 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je suis heureux j’ai recommencé à marcher. Je crois que ça va aller un peu plus chaque jour et ça devrais faire. Le temps est doux, j’ai fait une razzia chez Dollarama, y’a pas beaucoup de poésie dans le pays de Confucius et de Mao Ze Dong.  J’écoute ce que dis mon âme. Souvenir d’avoir acheté le petit livre rouge de Mao en français au pavillon de la Chine à Terre Des Hommes. J’étais un habitant qui débarque en ville. Je me souviens pas si Warhol avait commencé ses sérigraphies du grand timonier.  Tiens, un poème…

Acharné mal achevé

Les blés les blés

De l’autre

Échoué

Dans les mots

D’une triste dérive

Sonné au tocsin

Du tocson

Ami brûlons

 Ça donne ça aujourd’hui samedi, je rêve encore de partir, j’attend. La poésie c’est pas un filon d’or ça ressemble plus à de l’étain qui soude. J’ai souper frites et croquettes de poulet. À la télé on nous montre l’architecture de l’immeuble du parti Communiste Français par Niemeyer. Les courbes, les courbes d’un édifice comme celles d’une femme ça en dis un peu plus sur les constructivistes. Lentement la journée passe, le ciel est couvert. Bientôt ce seras le vrai printemps. Mon lecteur retraité de la Rolls Royce pourrait peut-être nous faire un commentaire sur les moteurs des Boeings qui sont de Pratt & Whitney je crois. Je commence a avoir peur de prendre l’avion la prochaine fois je m’informerai. Si jamais vous avez un projet de voyage et que vous cherchez de la compagnie écrivez moi je pourrais partir avec vous. J’ai toujours la romance du vieux Montmartre dans la tête maintenant… J’aime bien les photos de la piscine au camping des snowbirds. Je trouve ça étrange de voir des jeunes filles filiformes faire du jogging. Semble que j’ai un point commun avec le peintre Maurice Utrillo il était alcoolique comme moi à une exception près je ne bois plus. Ça vaux bien des médailles. Mais oui encore aujourd’hui j’ai pas bu. Ce soir dehors c’est d’un aspect gris et triste. Je crois que j’en ai assez dis pour ce soir, gênez vous pas pour faire vos commentaires. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye !

17/03/2024


vendredi 15 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Il fait un temps superbe, ce matin je suis allé au supermarché. J’ai marché plus longtemps qu’à l’habitude. Ce soir les muses dorment, seul sans elles c’est difficile. J’ai quand même passé une belle journée, de bons moments. Je pense toujours partir mais encore dans un an. C’est le week-end qui commence, faut dire que la journée a bien commencé avec un court échange d’un monsieur au marché, il était sympathique. Parfois y’a des moments de bonheur comme ça, c’est de l’humanité agréable. Je remercie mes snowbirds de prendre le temps de communiquer avec moi, y’a rien d’urgent, j’ai bien aimé le messenger de mon bôf ce matin. En vieillissant je fatigue plus vite pourtant… Y’a plus de neige, les cyclistes sont heureux quand je parle de vélo je pense à l’ancien chroniqueur de La Presse, Pierre Foglia il nous écrivait souvent sur ses balades à Frelishburgh, un village où j’ai travaillé, pas longtemps, dans un verger, je sais pas ce qui est le plus difficile monté une échelle pour cueillir où monté une pente des Cantons de l’Est  à vélo. L’ami praticien à la retraite pourrait répondre à ça. Je crois qu’il a rangé ses skis et sortie son vélo pour les temps printanier, son mulet. C’est encourageant on dirais qu’on s’en va du bon bord des choses pour citer l’écrivain. Comme toujours quand il fait beau je pense aux bistros et aux terrasses de Paris, toujours agréable de se faire chauffer les os au soleil. Dans le goulag centre-sud y’a pas de terrasse et le quartier latin est plus très fréquentable si il l’a jamais été. Je pense qu’il y a déjà des bars qui restent ouvert jusqu’à huit heure du matin en vrai fou je pense que c’est une façon de régler les problèmes de ceux qui ont pas d’endroit où loger. Le paradis des alcooliques actifs. Je pense à David Goudreault, je sais pas si son dernier show a été un succès ? Je viens de tomber dans une rage de sucre, j’ai mangé une pointe de tarte au sucre et au sirop d’érable. C’est un vendredi soir que j’osais pas imaginer, tranquille chez moi. Voilà! Je termine ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

16/03/2024


jeudi 14 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Quand je regarde ça une fois rentré chez moi je suis entouré de gens extraordinaire qui font face avec  ténacité à des défis de santé mentale. Que ce soit des pairs aidants des patients partenaires, ils relèvent avec bonheur les maux et se rétablissent sans oublier cette dame de la radio qui produit un balado sur la santé mentale, une grande dame qui a su nous faire communiquer avec des mots simples ce qu’est le rétablissement. Du beau monde je vous dis qui se soucie de ses semblables. J’ai eu beaucoup de plaisir a participer à cette activités. Moi j’ai raconté quelques anecdotes à ma mesure, ils ont bien ri  mais y’en a tant a dire sur la santé mentale, la gang aurait pu parler deux jours. Je vous raconte pas leurs histoires ce serait pas délicat les expériences sont passablement similaire mais vécu autrement parfois un manque de communication avec les soignants. J’ai pas tout compris j’ai jamais été très cartésien avec la psychose la maladie. Mes psychoses me plongeait dans le désespoir et je voulait en finir, aujourd’hui j’étais accompagné du courage de mes semblable, j’ai rechargé mes batteries et je suis prêt à encore avancer dans ce monde perfectible de la santé mentale. Parfois je doute pourtant la folie est toujours là, en ce moment j’ai de la difficulté a marcher j’espère que ça va guérir. Je sais c’est pas mental mais ça joue sur mon moral. De loin vue comme ça ce sont des êtres à part d’une grande sensibilité. Je crois que ce seras une bonne émission, souvenir des longues attentes à l’urgence psychiatrique, j’avais mal très mal je m’auto-stigmatisais me sabotais. Je sens le voyage de ma vie qui se termine, il est un peu tôt… Enfin c’est pas pour ce soir. Au début du vingtième siècles on parlais d’hystérie aussi pour les hommes. Ce soir j’ai la sensibilité à fleur de peau, j’ai vraiment peur d’être très malade, j’ai de plus en plus de difficulté à marcher, chez moi ça va mais dehors c’est l’enfer. À la télé Montmartre et ses peintres du début du siècle vais-je pouvoir y retourner. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye !

15/03/2024

 


mercredi 13 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis nerveux j’ai une grosse journée qui s’annonce demain. Je crois que ça va être intéressant. La neige est fondue, le soleil se couche, je crois que les nuages arrivent, ce que j’écris là ça ressemble à une nature morte. Je viens d’écrire quelque chose avec deux fois aime dans la même phrase ça fait un peu trop d’amour je crois. Je suis un pauvre fou qui s’imagine, oui je m’imagine parce que j’ai de la difficulté avec la réalité je suis imaginatif comme ils étaient impressionnistes. Je suis pas beat le rythme syncopée j’arrive plus à le retrouver. Je me laisse imprégner par les réseaux sociaux, on est à l’époque des vidéos j’en suis encore au clavier et au stylo. Pourtant ne serais je que ça, un type qui imagine, les choses laides comme la persécution et les belles choses comme la création, s’agit de mettre en œuvre. La beauté c’est toujours plus difficiles à écrire que la laideur, si vous trouvez ça laid ce que j’écris vous allez passer votre chemin sans plus si je suis chanceux y’auras une controverse et ça prendras des proportions, sinon laid tout simplement laid sans plus. Je pense aux Illusions perdues de Balzac. Je vais essayer avec ma pauvre « culture » de vous décrire la beauté d’une œuvre de l’Ami Édouard Lachapelle, un triptyque qui montre sa maitrise des couleurs dans une sorte de brouillard aux rochers de bord de mer. La forme du triptyque fait pensée, évoque je dirais les retables, la première fois que j’ai vu l’œuvre j’y ai vu une forme de cubisme l’ami ne m’a pas contredis. Y’a une douceur dans cet espèce de clair obscur. Vous pourrez voir l’artiste et d’autre œuvres de sa main, demain dans un vernissage à la Galerie L’ONYX au 6400 boul. Monk à compter de dix sept heures. Édouard tes tableaux sont si beaux ils n’ont pas besoin de ma plume j’espère que tu me pardonneras. Sur une autre note plus surréaliste aujourd’hui on commémorais la mort de Jean-Paul Riopelle, je vous fait à tous mes excuses parfois mon clavier ne sait pas se taire. Voilà !!! C’est la chute !!! L’épilogue !!! La conclusion !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je termine !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!  Bye !!! Ciao !!!

14/03/2024


mardi 12 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai pas toujours été paranoïaque parfois j’avais raison d’avoir peur. Ce soir je me sens un peu comme ça c’est peut être le stigma je sais pas. Je me suis préparé un bon souper, jeudi toute la journée on travaille sur le balado. En fait c’est un enregistrement. Je vais raconter mes combats et mes défaites avec la maladie mentale. Tout ce temps pour comprendre qu’il y a des milieux qui étaient pas pour moi. Sur Facebook y’a des photos de joueurs des Expos, le baseball, ça me rappelle le charmant stade Jarry c’était presque une famille dans le champ gauche. Le patriarche aurait bien aimé que je joue mais j’étais très malhabile. Je vous écris ça et ça me fait mal je pense aux copains. Quand je souffre mentalement c’est douloureux, difficile aussi, j’accroche sur le malheur. Parfois le chemin est plus long et d’autre fois c’est une impasse a se cogner la tête sur les murs. J’étais et je suis encore celui qui cherche le coup de circuit mais qu’on retire sur trois prises. Encore ce soir le soleil est magnifique, dans le parc la neige a fondue. Je sais plus trop ce que ça veux dire être à gauche, je suis vieux et pauvre. À la télé le peintre italien Vasari de la renaissance je crois, mêlez vous pas c’est ses peintures. J’ai de la peine, les gens attendent l’autobus je crois qu’ils sont là pour me surveiller. Je trouve pas, je trouve plus dans ma tête c’est plus calme. J’ai toujours hâte à la prochaine fois où je prendrai l’avion. Ce soir j’avais peur de deux vieilles personnes qui ont de la difficulté a marcher le soleil se couche dans des teintes de rose d’orange et de bleu c’est beau. La nuit approche, les lampadaires s’allument c’est la vie dans une ville du nord à l’heure avancée. Parfois je commente sur Facebook mais je manque de délicatesse, je m’arrache au vent schizzzzz , mon malheur. J’y suis presque. Presque à la fin, je vous aurai raconté encore ce soir malgré que mon nom ce soit pas Fred Pellerin il est unique et moi j’aime pas beaucoup faire comme les autres. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

13/03/2024