Bonjour ! Aujourd’hui j’ai envie de pleurer mes jambes
veulent pas revenir. Je marche, je marche mais ça reviens un peu le soir. J’espère
me rétablir de ce maudit malaise. Je pense à mon prochain voyage, Paris m’attend,
Paris m’entend… C’est fatigant. Pourtant j’ai marché un bon moment. Je viens de
regarder un reportage documentaire des itinérants de Montréal, je suis pas
aller voir si derrière chez moi y’a un campement. J’ai juste envie de partir
mais j’attend. Le malaise parfois il part et reviens. J’abandonne pas je
retournerai marcher demain. Les mouches à fruits sont disparues tant mieux. Les
journées passent trop vites, je vois rien, le temps passe et je m’éteins… Je
suis pas très inspiré, pour l’ambition c’est avec qui coucher. Je suis à jeun
et voilà un autre problème. Je me demandais si avec les Spirou j’avais donné le
goût de la bande dessinée au petit gars? Ce soir j’ai mangé des tartines pain
baguette et beurre, c’est pas mauvais… Dehors les gens passent et discutent,
cet après-midi en attendant l’autobus une fille fumait du hash… et le temps
passe, le temps passe je m’ennuis et c’est pas permis. J’ai rien oublié j’essais
juste aujourd’hui. Je crois qu’ils vont manger de la dinde à Cantley. Je pense
au Welcome Hall comment avant de manger on me disait que j’étais une tapette.
Je veux plus jamais vivre ça, la dernière fois c’étais la belle-sœur de ma
copine elle étais chez elle et y allant avec son grand cœur de travailleuse sociale
m’a traité de tapette… Et on voudrais qu’ils gardent leurs appartements quand
on les stigmatise comme ça ! Y’a personne chez moi et c’est très bien. Je sais
pas comment vous écrire ces blessures là, la douleur du stigmate de la
différence, je devais et je dois me battre. Mais j’aime peut-être pas les
femmes de la bonne façon… La douleur reviens, les amis sont loin… De toute façon
mon nom c’est pas Oscar Wilde, lentement la nuit s’en viens, vous, vous lisez
le matin… Ça me fait mal trop mal, je réussis pas à m’étourdir dans les mots
parfois je suis idiot. J’irai pas m’allonger sur le divan d’un psychanalyste ma
psyché a toujours été malmené avec rien pour la rabouter. J’aurai quand même
assez aimer pour faire tout ça, j’ai plus mal, j’ai plus le temps, j’ai pas le
droit. Bonne journée !
13/10/2024
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