vendredi 26 avril 2024


 Bonsoir ! Bonjour ! Y’a de la dynamite boul. Saint-Joseph à Montréal, j’espère que ça sauteras pas. Ce soir c’est encore un magnifique soleil. Ce matin j’ai refait mes exercices je pense que ça va aller mieux. C’est vendredi soir y’a des gens qui vont aller ouvrir le chalet. Côté bande dessinée je pense au génial Reiser c’était vraiment fort et original, y’avait de quoi rire longtemps. Je regarde ça je suis moins triste, les français avaient un regard différent. Iconoclaste je dirais c’est le bon mot pour de la bande dessinée. Y’avait Wolinski aussi… C’est le week-end mais on annonce de la pluie demain. L’humour dans la bande dessinée c’était du grand art avant que ces dessinateurs disparaissent aujourd’hui pour cette forme là je retrouve pas. Le gros dégueulasse il me manque, ses pustules son marcel, son nez de vérolé et sa barbe pas faite, ses sous-vêtements sales c’était tout un personnage. Les mouches se réveillent se chauffent au soleil. Ça va se gratter la bedaine. Fin mai Montréal va avoir son festival de la bande dessinée. Moi je suis plus depuis que les grands sont partis. Quand même ça reste toujours une bonne introduction à la lecture. Faut pas en rester là mais essayer de fréquenter, j’allais écrire la vrai littérature, mais la bande dessinée est de celles là, c’est authentique.  Je dis ça parce que je crois que c’est un art littéraire. Je lisait les magazines après les bandes je lisais les articles sur toute sorte de sujet c’était très pédagogique. Présentement je lis le Roman de ma mère qui se passe au Lac-Saint-Jean sur les chantiers quand maman et papa y étaient ça me rappelle des histoires que j’ai entendues. Au souper souvent papa parlait de son campe. C’est écrit dans le langage des bûcherons dans les chantiers.  Ils sont partis moi c’est comme si j’arrivais en ville mais je suis essentiellement urbain, j’ai jamais rêvé de travailler dans la forêt. Les ainés sont partis on va essayer de réinventer des histoires urbaines, la vie dans le centre-ville on pourrais même parler des campements, des itinérants… La toxicomanie ça fait pas de belles histoires au bout c’est toujours la mort. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

27/04/2024

jeudi 25 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Quoi dire ? Ce matin je suis allé au supermarché, tout allait bien. J’ai reçu mon avis de cotisation de Revenu Québec j’ai payé quelques centaines de dollars c’est l’assurance pour les médicaments. Je pense que les snowbirds sont sur le chemin du retour. J’ai mangé une baguette et des hot-dogs. J’ai plus faim. Je pense que mes exercice vont faire partir la lourdeur que j’ai dans les jambes des séries à tout les deux matins, j’ai marché sans canne et ça semble s’améliorer. Il y a trop de première personne du singulier dans mes écritures, comment parler d’autre chose égocentrique. Ma sœur a fait un storyboard avec la chanson le temps des cerises de Mouloudji c’est magnifique. Ce soir ils sont en Virginie. Mon bro s’en va à New-York demain matin, bonne visite ! Mon retraité de la Rolls Royce a surement hâte d’aller à la pêche ça va ouvrir bientôt. Les repas sont important, bravo au praticien retraité pour ses magnifiques randonnées en vélo, ça me fait regretter d’avoir abandonné tout ça y’a longtemps. La maladie m’a coupé le sifflet… C’est beau de voir Théo se reposer après une partie on vois qu’il se donne et qu’il aime ça. À la radio ils parlent de toxicomanie de l’utilisation de l’espace public, les drogues dures. Garder le occupé le Théo qu’il pense pas trop à ça. Y’avait le docteur Volant chirurgien dans une émission ce matin, il disait que c’était important d’avoir des rêves et que malgré tout il fallait essayer de les réaliser et pas laisser personne démolir ça. Vas y avoir une experte en espace public tout à l’heure ça va être intéressant. Les gens sont toujours étonnés de voir les innombrables toxicomanes au centre-ville, personne ne se cache, les mères et leurs enfants voient tout ça. C’est jeudi soir, beau soleil y’auras des gens sur les terrasses, c’est difficile de parler à la deuxième personne du pluriel, vous aimez ça ? Vous savez c’est toujours mon journal presqu’intime. Toi aussi te toucher est important si c’est la première fois. La fenêtre est ouverte pour l’air frais. Quelques mots encore. Voilà ! Comme toujours mes remerciements pour avoir lu jusque-là ! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale ! Allez on termine ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine espérée !!! Ciao !!!

26/04/2024


mercredi 24 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Des fois j’oublie qu’il y a un prix a payer pour livrer sa vie comme ça sur les réseaux sociaux. Après une journée grise le soleil est revenu. Une voisine m’a même dis qu’il allait faire vingt-cinq. Je me garrocherai pas sur le climatiseur tout de suite. Ce soir c’était un souper entre voisin on a mangé des hot-dogs michigan avec des frites et de la salade de choux, un gâteau au carotte pour dessert, un petit break de cuisine parfois ça fait du bien. J’ai commencé mes exercices je sais pas si c’est trop tôt mais je sens déjà une différence. J’aime bien les commentaires d’un vieil ami de mon âge qui a fait carrière dans l’enseignement contrairement a moi qui s’est perdus un long moment en santé mentale je me rétablis bien que parfois… Aujourd’hui j’ai préparé un court témoignage pour une rencontre sur l’hébergement en santé mentale, je croyais que j’aurais au moins une heure j’ai que cinq minutes. Je vais m’en tenir à l’essentiel le besoin d’avoir plus de logements sociaux. Et pas des maisons de chambres.! Mon agenda commence à être remplis et c’est pas mal concentré fin mai début juin. Je vais encore essayer de nommer mon sentis, la douleur est plus là mais j’ai le cailloux à spin ça marche cette affaire là. J’ai réussis a imprimer en gros caractère mon texte pour la pièce de théâtre. Le mois d’avril est presque terminé ça va vite. Ce soir j’ai besoin de calme parfois affectivement je suis bousculé, troublé aussi. Les snowbirds reviennent avec le beau temps c’est bien, j’ai encore et toujours hâte a mon premier feu de camp mais je crois que c’est dangereux pour les feux de forêts. Pour un gars seul je m’arrange quand même pas mal dans le temps ils disaient qu’on était des vieux garçons. Je sais pas ce que j’ai raté, je me suis pas marié une fois, j’étais accoté comme le dis le langage populaire pas même un divorce. Je vous mentirais si je vous dirait que je souffre de solitude ça a déjà été pire bien pire !!! Voilà ! C’est ça pour ce soir, c’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !!!

25/04/2024


mardi 23 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis un petit vieux qu’on laisse plus respirer, on me harcèle au téléphone, j’ai rien demandé. J’ai eu le malheur de cliquer sur un site de prêt, ils ramassent toutes les données dans la machine… Ma vie est toute là dedans enfin j’ai qu’à raccrocher. Ce matin j’ai vu le physiothérapeute, quelques exercice le matin et j’aurai plus besoin de canne. Y’a une chose ces professionnels ils pensent qu’on fait tous du neuf à cinq pourtant je lui ai bien dis que j’avais des troubles du sommeil. J’ai participé à la dernière formation du mois d’avril pour moi au centre d’apprentissage santé et rétablissement, c’était très intéressant y’avait un arc-en-ciel de monde tous touchés par la stigmatisation. C’est un sujet lourd je sais mais qui un jour n’en a pas été victime ? Je pense au frère de mon père qui m’avait un jour demandé si j’étais encore capable de me torcher, j’ai rien répondu, je me torche peut être mal mais je suis vivant lui il est mort. On se conteras pas d’histoire c’est pas le sélection du Reader’s Digest. Les journées s’étirent il est presque dix sept heures trente et il fait toujours clair. Ce soir c’est remplis de ressentiment ce journal c’est pas bon pour moi. Je vais m’apaiser, me calmer, je pense à mon lecteur secret… Demain je rencontre une agent patient partenaire réseau, je suis pas certain que c’est le bon nom de sa job. Ils ont allumés les lampadaires du parc, demain il va faire froid, y’a rien d’intime là dedans. Des confidences ? De l’universel dans le particulier je me range avec ce petit gars à qui son père disait que c’était excellent et l’enfant devait répéter, il avait l’air désemparé. Non ce soir je m’auto-stigmatise pas. J’ai le droit de vivre, la nuit tombe sur le Goulag-Centre-Sud, il fait doux c’est bon pour les gars qui sont dehors, c’est presque la fin du mois on ramasse des mégots sur le trottoirs mais c’est dur y’a rien a boire on va partager un litre de mauvais rouge, de tord boyaux et s’allonger je ne sais où pour dormir. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir été patient et d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

24/04/2024


lundi 22 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! À soir je suis à boutte, j’essais de voir pourquoi je suis un chien sale, je trouve pas. Je sais pas comment faire de l’asphalte ce serais bien dans ces temps de nids de poule. Ce matin j’ai marché une demie heure et cet après midi c’était la répétition j’avais les jambes moins lourdes. Demain c’est le physiothérapeute et une formation en fin d’après-midi. Je me questionne beaucoup sur cette affaire de schizophrénie, j’ai pas envie d’être hospitalisé c’est pas le meilleur endroit pour me rétablir… Si ça va bien j’en ai encore pour quelques années. Semble que douter de la maladie c’est un symptôme je vais continuer à me soigner un jour à la fois. Aujourd’hui il a fait très beau mais c’étais pas chaud. Je sais pas pourquoi j’ai de vieux sentiments déjà vécu dans ma vingtaine, si vous aimez pas ce que j’écris où ce que je fait dites le on pourrais faire un combat épistolier si je perd j’arrête. Je sais pas pourquoi la médiatrice culturelle me touche affectivement tant que ça, je devrais me détacher je vais essayer de mener ce projet là à terme et après je ferai autre chose, de votre chien sale madame. C’est pas très poétique cette torture et pas nécessaire mais ça me fait mal et brise mes beaux jours. Pas beaucoup d’estime, je me suis toujours battus avec ça mais la douleur c’est pas criminel ça me montre juste où ne pas jouer. Au fond tout ça c’est écris par un gars brisé, malmené qui dois se ramasser. Je suis triste, les larmes me montent aux yeux mais c’est pas un cas de psychiatrie. J’ai toujours pleuré à m’en saouler, seul avec soi à essayer d’écrire un journal pas vraiment intime, si vous aimez pas ça passez votre tour et lisez le pas je sais quand même qu’il y a des voleurs de texte des voleurs de mots pour pas dire plagiaire. En ce moment j’écouterais les Gipsy Kings pour me rappeler des bons moments. Je me débattais mais cette musique me faisait vibrer mon alcoolisme j’ai longtemps vécu ça comme une manière Gipsy. Voilà! Je termine comme ça c’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

23/04/2024

dimanche 21 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour !  Je viens de passer un rare dimanche où j’étais bien. Le mois d’avril tire où s’étire à sa fin. Ce matin je suis allé manger un croissant et boire un excellent café à l’épicerie Polonaise Wawel ça m’a fait beaucoup de bien de marcher. Lentement le ciel se dégage. J’ai regardé un documentaire sur les dessous de Montmartre, Barbès ect… et là je regarde une série française qui se passe à Paris je me saoule de Paris. J’ai comme on dis ici pogné le fix sur cette ville. Demain j’ai une répétition théâtre, le temps passe vite on va y être bientôt. Je vais essayer de placer des mots sur ma vie intérieure, c’est difficile de nommer cette douleur de l’absence.      C’est très présent pourtant je suis plus un enfant, je sais pas pourquoi je pense au rituel des curés. La messe c’est désarmant pourtant les prêtres ont plus une bonne réputation. Mardi j’ai une consultation chez le physiothérapeute ensuite la dernière formation d’une série de trois. Ce soir pour souper j’ai mangé des hot-dogs et des frites rien de transcendant là dedans, j’en suis plus à m’arracher l’âme pour écrire pourtant un rien me dérange me déstabilise. J’ai encore en tête les enfants qui s’amusent aux funérailles de maman, c’étais bien, c’étais beau… Je dis merci à mon lecteur secret pour son annotation sur Facebook. Il est encore et toujours question de Paris après les jeux il seras toujours temps d’y aller. Voilà lentement je digère mon souper en pensant à l’époque où j’avais rien à manger. Bon ! J’ai lavé la vaisselle une chose sérieuse de faite. Si vous me rendiez visite j’aurais pas honte de ce que vous allez voir où sentir, c’est propre… Je pensais que mon aspirateur avait rendu l’âme mais non il fonctionne encore ça me rend heureux. J’aimerais donc ça être un vrai écrivain, tout ce que je sais pour en devenir un faut écrire pis laisser faire les choses de transfuge de classes. Je pense que ces quelques mots sont suffisant pour me faire traiter de woke… Enfin j’ai pas étudier j’avais pas les moyens ma formation je l’ai acquise dans les ailes psychiatriques c’est là qu’on vois l’humanité dans la souffrance. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt !

22/04/2024

samedi 20 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai marché une bonne demie heure, ça va mieux, j’ai commencé à lire un bon roman. C’était un beau et bon samedi, fait quelques achats au marché. Un voisin m’a salué c’est agréable… Les gens passent en vélo Bixi. La semaine prochaine je serai pas mal occupé, théâtre, formation, physiothérapeute, entrevue, Montréal se fait belle. Je crois que ce soir il va pleuvoir, je pense aux charmantes musiques de Fauré. Semble que les espagnols n’aiment plus les touristes quand j’y suis allé ils étaient pas désagréables. Beaucoup aimé Barcelone et Madrid. Ça me rend nostalgique du voyage, je partirai encore. Y’a des bandes dessinées comme Placid et Muzo qui ramènent à l’art crû à l’enfance toute dans la simplicité. Je vous écris là-dessus et je suis ému c’est avec ça que j’ai appris a aimer les œuvres dessinées. Hier y’avait une émission sur le musée impressionniste D’Orsay, j’ai appris qu’il était situé exprès entre Beaubourg et le Louvres. L’émission c’était une visite solitaire du gardien de nuit. J’attends un peu et je retournerai à Paris, Beaubourg je remet toujours ça mais cette fois là j’irai. Je suis de bonne humeur aujourd’hui, c’est un beau samedi. Semble que les snowbirds vont revenir avec le beau temps. L’avion pour Paris part toujours le soir de Montréal vers vingt heures. C’est pas les snowbirds qui partent ils reviennent en voiture de Tampa Floride à Aylmer dans l’Outaouais. Si je m’écoutais je m’auto-stigmatiserais des fois je me paie la traite pour rien. Je pense à la méthode paranoïaque auto-critique de Dali un grand génie qui paralyse les grands malades. Ça donne rien de savoir ça pour passer la serpillière dans les édifices public. Je sais plus quoi vous écrire c’est juste mes sentiments de perdus mes malaises d’égocentrique. Lentement mon propos glisse vers le néant du non-dit je fais à peu près dans l’automatique. Écrire c’est pas dire… Ce soir mon dessert c’est une pomme Empire sucrée. Je trouve pas comment terminer, comment vous laisser, je pense à vous lecteurs et lectrices c’est toujours mon monde intérieur l’impression de mes sentiments. Quelques mots encore j’espère que je vous choque pas trop. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

21/04/2024

vendredi 19 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai acheté de la lecture, dans le métro quelques itinérants et une jeune fille qui faisait une overdose. C’est difficile le bas de la ville, les constables spéciaux sont occupés. J’ai hâte de commencer mes lectures, j’arrive pas a apprendre mon texte pour le théâtre, je devrai le lire. Ça va mal, les gens tentent de s’immoler, c’est vraiment de la folie, à la radio ça crie à l’aide. C’est le début du week-end, le ménage a été fait, je suis dans un passage psychotique j’entend mon nom à la radio pour rien comme ça. J’ai hâte à l’automne pour entendre le balado santé mentale auquel j’ai participé. Ce soir j’ai beaucoup mangé, une baguette de pain, du fromage en grains, des légumes et une côtelette de porc. Je sais pas pour vous mais ici il fait chaud. J’ai beaucoup marché… Je sais pas si je vais arriver à vous écrire ce soir, parfois le voisin d’en haut cogne sur son plancher. À vol d’oiseaux mon studio c’est pas le raffinement des lignes pures nordiques, y’a quand même quelqu’un qui est entré ici et qui trouvais ça beau. Quand le ménage est fait ça sent bon c’est bien. Lundi prochain répétition théâtre , visite chez le physio mardi et en fin d’après-midi formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement après je crois que c’est fin mai. Je vous parlerais bien de mes sentiments intimes, j’essais de prendre plaisir à vous écrire, je suis pas un influenceur mon affaire c’est l’écriture l’expression… J’ai mal pour le gars qui s’est transformé en torche humaine, fallait il qu’il sois à bout. Ce soir assis à mon bureau je vous répète que ça sent bon, je pense à mes implications ma façon de combattre la stigmatisation est-ce la bonne ? Je pense au transport en commun comment je préfère ça à l’automobile quand je reste dans le centre. Le stigma on le ressent souvent trop tard, les stigmatisants sont destructeurs et font mal ça brise l’esprit du beau du bon, ça enlève le crédit à ce que je peut écrire, y’a les amis aphasiques comment ils doivent souffrir. Je termine comme ça. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

20/04/2024


jeudi 18 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Lentement dehors ça verdis. J’ai préparé des légumes que je vais manger avec une côtelette de porc. C’est toujours mon journal presqu’intime j’apprécie toujours beaucoup votre lecture. La semaine se termine c’est jeudi y’en a plusieurs qui vont prendre une bière après le travail. Je me rappelle je sortais du métro Berri rue Maisonneuve je prenais la rue Saint-André jusqu’à Ontario et je prenais un verre au Cheval Blanc, c’est pas rester intéressant longtemps je descendais tout le temps. Ça fait longtemps tout ça j’y retourne pas. Le temps que je passait là je faisait rien d’autre… Et je cherchais, cherchais quelqu’un avec qui boire et raconter de mauvaises histoires, on adorait Bukowski qui avais de la bouteille lui aussi. Pendant ce temps là les gens sérieux se bâtissaient une vie. La vie a passé j’ai écris, j’écrirai à la fin de mes activité alcooliques je ne faisait que des gribouillis illisibles. Ce soir l’union des artistes manifeste pour le soutiens aux arts vivants. Cet après-midi j’ai parlé avec mon jeune bro ça m’a touché affectivement j’ai entendus des mots qui ont pas été dis j’ai vérifié mon bro a été assez gentil pour me démêler. Je l’en remercie. Ce week-end je vais aller me chercher de la lecture y’a au moins quatre livres que je veux lire. J’ai des amis discrets c’est pas nécessairement ceux qui parlent le plus fort mais je les aime. Je vous parle souvent d’alcool de son caractère dépressif je buvais et je pleurais c’était pas agréable pour personne. Je pense encore beaucoup à la matriarche ses appels téléphoniques me manquent. À la radio ils parlent des chiens sans laisse je me rappelle des marches de la maison au village de Saint-Charles-de-Mandeville les chiens jappaient et partaient après moi. Je sais pas si j’ai toujours mon lecteur secret mon message sur l’impôt je crois qu’il étais pas nécessaire. Cette semaine je bosse pas vendredi, j’espère qu’il feras beau. Évidemment que coin Sainte-Catherine et Frontenac y’a beaucoup de circulation les gens rentrent chez eux. Là je vais ailleurs je souhaite une belle et bonne grossesse à ma nièce la femme de mon neveu. Voilà!  C’est tout, la chute ! L’épilogue ! La conclusion! La finale ! Comme toujours je dis merci à ceux qui ont lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

19/04/2024


mercredi 17 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Chez moi ce qui est étonnant c’est que j’arrive pas à rester en paix longtemps. Je me préoccupe souvent de choses sans importances. J’ai un toit sur la tête et à manger mes comptes sont payés que demander de plus ? Je pense aux fraudeurs qui essaient toujours de m’en passer une. Je suis toujours anxieux… J’ai recommencé a regarder des guides sur Paris ce seras pas avant deux ans y’a toujours a visiter et ne serait ce que flâner sur une terrasse de bistro ça vaut la peine. Je me souviens de la terrasse du bistro le Lithographe y’avait au moins trois personnes pour me servir c’était extraordinaire si vous voulez y aller c’est Boulevard Raspail, métro du même nom. Je m’ennuis des longues marches dans Paris des discussions avec un sans domicile fixe contrairement a ce que vous pouvez pensé c’est agréables. La rive Gauche c’est intéressant juste de se rappeler des grands noms qui sont passés là… Pourquoi pas y retourner ? J’attend après  les jeux olympiques et j’irai visiter Beaubourg et la Cathédrale Notre Dame. Pour loger je vais essayer d’avoir le même hôtel à Montparnasse, Le Royal Rive Gauche. Y’a plein d’endroit que je veux voir, la place des Vosges par exemple. Le Lithographe ça me rappelle les gars des arts graphiques que j’ai fréquenté longtemps ça a toujours été inspirant pour moi qui veux publier des livres. J’aime beaucoup marcher seul, j’espère que je vais me rétablir de mon problème aux jambes. Marcher le long de La Seine c’est bien aussi. En attendant j’espère veiller autour d’un feu de camp cet été avec ma sœur ses enfants ma nièce et mon neveu Aquin. Mes frères j’aime tellement ça je vous l’écris et je suis déjà ému. Y’a plein de souvenirs dans ce que je vous écris aujourd’hui. J’ai pas besoin d’une chambre de luxe à Paris, un trois étoiles c’est suffisant. Je vous écris ça et déjà je suis anxieux de partir, Paris est belle Paris est bonne ça ferais le quatrième séjour que j’y ferais. Je partirai pas en peur comme on dis je suis pas rendu tout ce temps… Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

18/04/2024


mardi 16 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Déjà deux sessions de formation données, il en reste une et c’est terminé pour le printemps. Ce soir y’a un magnifique soleil, j’essaye d’avoir un discours positif. Demain j’irai peut-être m’acheter une baguette et du fromage. Je suis souvent dans les souvenirs, je me suis rappelé ce commis caissier à la caisse qui m’appelait ti-pèt d’une façon méprisante. La caisse est fermée le commis est partis et moi je suis encore ici. Ce matin dans le journal ils parlaient de l’hôpital Notre-Dame qui dessert des gens défavorisés. J’ai pas encore vu de châteaux dans Le Goulag Centre-Sud mais lentement ça se gentrifie des édifices à condo un peu partout. La solitude semble que je ne serai plus jamais seul pourtant c’est au fond de moi le mal du solitaire. Je veux surtout pas dire que je suis incompris, toutes ces années a chercher je ne sais quoi ? L’autre peut être ? Elle avait trouvée le moyen de briser mon canif, rapidement une autre m’avait acheté un couteau suisse. Je sais pas, je sais plus à mon âge la musique est moins importante. J’ai ouvert la fenêtre, un peu d’air frais c’est pas mal. Je sais pas pourquoi cette semaine dans mon quartier de pauvres j’ai croisé deux très jolies femmes, elles doivent pas vivre ici. J’irai pas essayer de discuter au bistro, ça cause pas beaucoup ils sont là pour vendre de l’alcool. La folie elle est beaucoup là tomber en amour avec une barmaid d’un bar du centre-ville en sachant que tu peux pas lui dire un mot et que de toute façon tu est trop saoul pour savoir ce que tu dis. Je ne bois plus mais toutes ces années m’ont marquées. Dehors un itinérant a ramassé assez d’argent pour se payer un dix onces de rhum, ça va juste l’aider a couler un peu plus profond. Au fond ils veulent rien sentir, s’anesthésier  et respirer. J’ai jamais compris la fascination affective qu’exerçais un staff de bar. Je préfère quand même regarder mon écran d’ordinateur que le miroir et les bouteilles d’un bar. J’évite les lieux sombres j’ai trop donné là. On vois rien, le bar que je fréquentais est disparus. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

17/04/2024

lundi 15 avril 2024


Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui répétition c’était spécial on a fait notre premier enchainement. Venez vous allé aimer ça, on est trois gang réunies les gens du théâtre Aphasique, Les Impatients et les gens de l’institut Universitaire de Santé Mentale du Sud-Est de Montréal. Ce soir je regarde mon écran comme si c’était un aquarium y’a des remous dans ma tête. Je pense toujours à mon rétablissement, je crois que maman serais contente de voir que je continue mon cheminement. Le ciel semble vouloir se dégager, dehors un camion de L’Anonyme passe, y’a des drifters qui arrivent à Montréal pour l’été, ils sont tout équipés je crois qu’ils savent où ils vont coucher ce soir mais après? Je pense à la crise de vingt neuf j’y vois une parenté avec la pandémie de toxicomanie pour moi c’est une crise de société la dope. Les toxicomanes ont souvent le sentiment de vivre dans un monde en crise sans parler des guerres, l’alcoolisme et la toxicomanie quand on est en manque c’est un combat souvent on y arrive pas, on cherche juste un endroit où se poser et récupéré un peu mais encore un mais la drogue de rue est une arme mortelle elle tue. Ouais ! Ils arrivent des petites villes de province à Montréal, ils veulent pas conquérir la ville ils sont trop défait, ils vont vite s’inscrire à la sécurité du revenu et souvent partager un logement insalubre, ils vont essayer de faire un deal de dope sans trop marcher dans les plates bande d’un autre. Souvent ils vont s’éteindre après avoir mendié assez pour faire une overdose. Je reviens toujours à ce qu’on leurs offre, pas grand-chose les meilleurs deviendront poète ça remplis pas le frigidaire. Le coucher de soleil est magnifique ce soir rose bleu blanc et orange… Je parlais de la crise de vingt neuf je voulais mentionner le grand Woody Guthrie qui a chanté les travailleurs agricoles qui jumpaient les trains. La crise c’est le logement les gens ont plus les moyens de payer avec le doux temps ont va créé des campements c’est quand même précaire on campe plus pour le plaisir. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Quelques mots encore pour dire que j’appuie les sans-logis ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

16/04/2024 

dimanche 14 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Dimanche qui se termine, c’est gris. Je viens de regarder une série qui me donne le désir de partir. J’ai lu quelques articles sur le Brésil, je pense à tout ceux qui travaillent ils en ont pour toute leur vie. Ouais! Le Brésil, Salvador la ville pas le pays, semble que c’est difficile de se faire comprendre si on parle pas Portugais. Si je pense à un voyage que j’ai déjà fait en Italie ce serait pas mal, Rome et Palerme j’y suis jamais allé ça serait bien je crois qu’en Sicile on mange bien. Enfin je vais laisser le temps passé, je commence la physiothérapie dans deux semaines… Le dimanche je pense beaucoup à maman. Je pense que mes snowbirds reviennent bientôt. Y’a un roman que je veux lire ça s’intitule La Manche c’est un livre coup de poing sur les clochards en France comment on ne les vois pas on ne les vois plus ici aussi c’est comme ça on les vire dehors du métro. Quand je donne de l’argent je contribue à cette chaîne du malheur et ce qu’on leurs propose c’est pas grand-chose plusieurs en sont arrivé là à la suite d’une grande déception, de promesses pas tenues. Comment dire y’en a qui étaient à l’aise matériellement mais la vie les a malmenées on est pas à l’abri personne. J’étais de ceux là une petite chambre pas sur d’y dormir un jour sur deux, je mangeais avec mes semblables dans une soupe populaire et vogue la galère. Parfois j’ai de la rancune, je devrais pas mais on vie dans un système si matérialiste on reconnais le succès aux nombres de pièces que tu habite pourtant j’y crois pas. Les bijoux, le clinquant la moquette c’est pas ça qui va me rendre heureux et de toute façon c’est pas moi qui va réorganiser la société. Bon ! Je vais cesser de prêcher et faire de mon mieux, à la télé le grand écrivain parlais de ceux qui vomissait ce qu’ils écrivent. Je me suis sentis visés… Pour moi l’important c’est le premier jet le reste ça m’appartiens pas. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! J’espère que ça vous a plu ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

15/04/2024


samedi 13 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’étais comme vous dans mon enfance j’aimais ça camper. Même quand il pleuvait, la tente bien installée j’aimais écouter la pluie qui tombais sur la toile. Maman achetais de la lecture, les journaux La Patrie, Photo-Journal, le Petit Journal, Le Dimanche-Matin des Bandes Dessinées et des photos romans c’étais pas nécessairement pour les enfants mais on nous laissait les lires à l’abri dans la tente. Moi et mon bro on partageais une petite tente on couchait pas dans la tente roulotte c’étais pour mes parents mes sœurs et mes petits frères. Le matin maman avait souvent une histoire d’ours qui était venu rôder dans la nuit, on avait rien entendu. Parfois on lisait des romans Signe de piste… Les feux de camps c’était aussi agréable. Dans le temps y’avait un très beau terrain de camping à La Tuque et je me rappelle aussi de celui de Dolbeau avec surtout des tentes françaises peu de tentes-roulottes. Parfois maman cuisinait sur le feu d’autre fois sur le poêle à gaz propane, les menus étaient jamais compliqué ça aussi on aimait ça des burgers, des hot-dogs, des sandwichs des chips et de la liqueur ! Souvent pour dessert c’était des galettes à mélasse que maman avait préparé dans la semaine. On allait aussi chez un oncle à Maman, il buvait beaucoup parfois j’avais peur, mais c’était un jolie endroit dans un petit village des Cantons-de-L’Est… C’était bien agréable tout ça mais un jour on a grandis on nous laissait seul à la maison, papa avait acheté une roulotte on était trop vieux trop grands pour ça… Je me rappelle aussi être partis avec le frère de mon beauf, un bon ami, on était à bicyclette pour se rendre de Terrebonne à Hull, on avait monté la tente au bord de la rivière à Montebello  et on avait bien dormis, l’ami était plus en forme que moi on avait bifurqué vers les montagnes j’avais pas des bons braquets beaucoup de difficulté à monter. L’été passait comme ça je suis un peu nostalgique quand je vous raconte ça. J’ai pris un coup de vieux je campe plus. Je termine comme ça ce soir. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

14/04/2024


vendredi 12 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Une excellente nouvelle ce matin, un bébé qui s’en viens chez mon neveu et sa femme. Je leurs fais encore toute mes félicitations, ce seras une petite fille si elle ressemble à la mère et aux grands-mères elle sera très belle. Je me suis fait mouiller en revenant de la répétition une vraie douche, c’est un temps qui fait verdir avec un peu de soleil ça va fleurir. J’oubliais que le bébé a une jolie petite sœur de huit ans son ainé. Le théâtre ça avance, la mise en scène seras là. J’ai dis à notre metteur en scène que pour écrire les textes ça va mais pour jouer c’est autre chose elle m’a répondu que je lui disait la même chose à tout les ans… Quand je suis là ça occupe quand même tout mon esprit. Fin mai je serai très occupé… Après j’ai encore la folie des voyages mais pour maintenant c’est le moment présent. J’aime quand même ça vous écrire à tout les soirs. Cet automne je serai dans un balado de Radio-Canada sur la santé mentale où plus exactement la maladie mentale. Hier après midi j’ai écouté ça Fais un homme de toi : thérapies de conversion (radio-canada.ca) c’était très intéressant mais très dur c’est étonnant que ça existe encore aujourd’hui même si c’est criminel. Je dis bien ce sont les thérapies qui sont criminelles pas l’homosexualité je vous raconte ça parce qu’il y a encore beaucoup de monde qui croient qu’être gay c’est un choix, c’est pas le cas. Je pense à notre metteur en scène que j’aime beaucoup elle est toute en jeu travailler avec elle c’est amusant. Je me dis toujours je fais de mon mieux plus que ça je suis pas capable. Je pense à l’époque où je fabriquais des portes de garage en bois, le patriarche voulait en acheter une pour la shop mais la direction a préféré une porte en métal, ils m’auraient pas donné un coup de main pour cinq cennes. J’en ai finis de ces histoires là j’espère qu’elles sont avec eux là où ils sont. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! Quelques mots pour dire que je vous embrasse ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

13/04/2024

 

jeudi 11 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Soirée de jeudi à vendredi, aujourd’hui j’étais d’assez bonne humeur. La journée a bien commencé avec les bons commentaires d’une lectrice sur mon livre. Je la remercie encore une fois ici. C’était la pluie, ça semble vouloir se dégager, une accalmie que la météorologue nous dis à la radio. Demain c’est répétition théâtre, on va avancer encore un peu si vous voulez voir ça c’est le vingt sept mai au Théâtre du Nouveau Monde, j’ai peur de me planter mais je vais faire de mon mieux. Il reste plus beaucoup de temps va falloir prendre les bouchées double. Y’en a pour qui les jeudi soirs sont toujours à la taverne, je pense à une connaissance qui est devenus paranoïaque bien après moi et qui ne sortais plus sans son couteau un Normark. Je sais pas ce qu’il est devenus il voulait pas se faire soigner. Pour moi de ce côté-là ça va bien, j’ai parfois des espèces de montée de psychoses mais j’arrive a me calmer. Je sais qu’il y en a qui rentrent à pieds, ils ont tout bu hier pas même un rond pour prendre l’autobus, c’est la vie de l’honnête travailleur. Déjà vendredi demain, y’a longtemps que j’ai laissée la night life, à mon âge j’en connais un peu plus qu’a vingt ans comme on dis « j’ai plus d’affaire là ». Ce soir je place une photo de notre regrettée maman en compagnie de mon bro et de moi. Je m’ennuis veux veux pas on se téléphonait souvent pas parce qu’on avait grand-chose a se dire mais juste pour entendre la voix, comme je dis dans une vidéo. Parfois on rigolait quand même pas mal. Je lui parle dans ma tête, je vous dirai pas que j’entend sa voix vous allez dire il est encore psychotique. Ce soir j’entend le train ça me fait pensés à un voyage en TGV que j’avais fait entre Paris et Lille, un beau moyen de transport rapide, j’avais discuté avec un marocain assis à mes côtés. Je crois que le premier ministre Français est à Québec ce soir, c’est toujours pour renforcir la francophonie. J’espère que je vous fait pas trop honte avec mon français. Voilà ! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

12/04/2024


mercredi 10 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Lentement mon habitude de la marche se replace. Va falloir que ça sois bien si je veux repartir en voyage. Je me donne encore un an et demi. J’ai hâte d’entendre le balado auquel j’ai participé ce seras pas avant l’automne. Comme vous voyez y’a quelques activités dans le futur mais j’essais de vivre un jour à la fois.  Pour le passé je laisse ça la, j’aimerais vous faire de belles phrases avec de beaux mots littéraires qu’on ne retrouve que dans l’écriture d’un érudit mais j’en suis incapable comme disait l’autre je reste simple. Ça reste mon journal intime côté sexe c’est le désert et c’est tant mieux ça fait moins mal. Je passerai toujours mon tour pour les grandes passions, le célibat ça a du bon. Ça dois vous rappeler la chanson Quand j’vas être un bon gars, pas d’alcool pas de tabac j’aurais aimé l’écrire celle là, j’aime pas le sens qu’il lui a donné comme si c’était une mauvaise chose que d’être sobre. Disons que ce chanteur là si il était pas sortis des clubs et des hôtels pour lui le temps aurais été long. Quand t’est alcoolique et que tu bois t’est entouré d’alcooliques c’étais mon cas. Heureusement j’ai arrêté et ce soir je dors chez moi le loyer est payé… et j’ai mangé ! À jeun la nuit seras moins difficile, j’écris aussi pour ceux qui restent pas sobre faut être arrêté assez longtemps pour faire la différence. Moi j’ai pas vraiment envie d’aller dormir dans le métro. Les dortoirs c’est pas terrible surtout quand tu te retrouve là après une éviction parce que t’a pas payé ton loyer, t’est allé boire et voir un show. Je vous parle même pas du gars qui vous refile son logement en vous disant que le propriétaire est accommodant et que dès que tu saute un loyer les lettres enregistrées arrivent. Je devrais pas écrire ça c’était y’a plus de trente cinq ans… Faut voir combien coûtent les loyers aujourd’hui. Moi je bouge pas je suis bien où je suis, ce soir c’est doux y’a probablement beaucoup de monde qui boivent sur les terrasses sans parler des bars qui restent ouvert toute la nuit. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! À la prochaine je l’espère !

11/04/2024


mardi 9 avril 2024

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Je suis content j’ai donné la première de trois séances de formation sur la stigmatisation. C’était bien mais les personnes se sont pas beaucoup exprimé. Je pense au poète travailleur social, je me reconnais dans ce qu’il écris. Je cherche comment vous dire la mienne ma poésie, y’a longtemps que je fréquente plus le monde trash, je suis à court de mots pour dire la douleur, loin de la dope et de l’alcool. Je me trompe je suis a une manche de l’alcool, un avant-bras, ce soir j’y vais pas. Le stigma du malade mental me tue, y’a quand même des gens sympathiques. Les pareils dans la virulence toxicomaniaque et l’alcoolisme ce sont eux qui te payent la traite avec des qualificatifs sexuel pourtant on leurs demande rien à eux. Lentement ils s’enfoncent en dénigrant qui tu veux. Toujours a dire que ce sont les autres jamais eux. J’ai hâte de joué au théâtre le propos c’est le Normal, j’ai écris un court texte je pense qu’il est bon. Je joue le vingt sept mai, le vingt huit je devrais être à Lévis et le vingt neuf je devrais donner un atelier avec des collègues. Ensuite ce seras l’été faites moi signe si vous voulez que je vous rende visite. Ce soir y’a rien de tendrement sentimental mon cœur s’arrache au mal sans courage de race et sans trace. Je courre aux rêves et je les rejoint pas ils s’évadent de ma prise de la nuit. Le rêve c’est la pêche d’une grosse truite grise dans un lac limpide seul dans une chaloupe parfois je pense à ça il est un peu tard, j’ai préféré l’urbanité à la campagne et au boisé. Je vous avoue que j’ai déjà passé près de me perdre dans le bois j’ai eu peur.  Souvenir d’une taverne à Saint-Michel-des-Saints un amérindien y jouait de l’accordéon, plus tard ils voulaient jouer a survivor dans le bois après une journée à pêcher j’avais rien pris, un autre gars non plus restait que le troisième qui a pris une truite a fait un feu l’a fait cuire et l’a partagé avec moi y’a rien a faire j’étais pas fait pour le bois. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

10/04/2024



 

Bonsoir ! Bonjour ! Cet après-midi j’aurais préféré le ciel de la Floride des snowbirds à celui du Goulag Centre-sud. Je vous en parle pas plus j’ai envie de vous donner une variante de ma recette de poitrine de poulet. Une poitrine parée quatre cinq tranches de bacon deux gousses d’ail, trois choux de bruxelles, une petite pomme de terre, quelques têtes de chou-fleur, un peu de brocoli et une carotte. On prépare une casserole avec un peu d’huile d’olive les tranches de bacon d’un bord à l’autre, on incise la poitrine à quatre où cinq endroits pour y placer l’ail, on place la poitrine au centre par-dessus le bacon, on place notre pomme de terre tranchée sur le long comme des frites, nos choux de bruxelles aux extrémités, notre carotte tranchée sur le long, le chou-fleur et le brocoli dispersé pardessus la poitrine, on arrose d’huile, rabat les tranches de bacon sans oublier les herbes de Provence. On fait chauffer le four à quatre cent cinquante pour après enfourner notre poitrine quinze minutes. Je crois que ça fait quelques bons repas mais comme d’habitude c’est meilleur réchauffé. L’idée des légumes au four ils restent plus ferme. Bon ! C’est pas de la grande littérature mais comme on m’a dis que je ne suis pas un écrivain voilà une recette. Aujourd’hui je vous illustre ça avec la photo d’une jolie moto prise à Montmartre, dans le Centre-Sud on vois beaucoup de motos le temps est propice. Je vous parlerai pas beaucoup de motos à toutes les fois que je suis monté là-dessus je me suis pété la gueule même si la première fois c’était une moto d’enfant et j’ai pris le champ. Je trouve quand même que c’est des belles machines mais pas pour moi. Il me restait la marche mais je semble perdre le rythme quoi que j’ai réussis à marcher ma demie heure aujourd’hui, le beau temps c’est aidant je reprend mon souffle. J’ai ouvert la fenêtre ça aussi ça fait du bien… Demain c’est la formation, je vais faire de mon mieux, c’est toujours intéressant, parler de stigmatisation c’est toujours utile et aidant. Voilà ! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite on y est presque. Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine j’espère !

09/04/2024

dimanche 7 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Il a fait beau aujourd’hui, j’ai marché un peu. À la télé une émission sur les peintres fauves ça se passe à Montmartre au début du vingtième siècles. Quand je vais à Paris je pense toujours à cette avancée de l’art qu’a connus Paris. Je suis toujours enchanté de mettre les pieds là-bas. Je suis pas un dandy je suis trop angoissé. Quand j’habitais la Petite Bourgogne les anglophones disaient en me voyant Ho! What a dandy! Je crois qu’en anglais ça a pas vraiment le même sens. Quatre ans dans ce quartier qui à l’époque était assez mal famés. Maintenant je sais pas j’y met plus les pieds, y’en a qui dirais que c’est un exemple de mixité sociale des édifices d’habitations à loyer modique mêlé avec des tours à condos et des duplex, ça aussi je me demande si c’est un succès on en entend plus parler dans les médias. Je pense que Griffintown est plus dans l’ère du temps… C’est loin du Goulag Centre-Sud qui se développe tranquillement j’ignore si on peut dire gentrification de toute façon les loyers sont hors de prix partout à Montréal. Tout est fondue c’est le printemps. Demain matin c’est le boulot pour beaucoup de monde, les embouteillages de voitures, les pannes de métro c’est pas un cadeau. Je crois que mon lecteur retraité de la Rolls Royce est revenu de vacances avec sa douce ils ont ramenés le beau temps. Ouais ! Je me relis et je trouve que je suis bien ignorant. J’ai des souvenirs de promenades en solitaire sur la rue Saint-Denis et de mes pauses dans les bistros pour prendre un café. J’étais seul inutile et défait, les journées étaient longues chômeur sans métier. Tout ça y’a longtemps au prise avec la maladie mentale. Pas de nuage, lentement le soleil se couche, le soir j’arrive pas a trouver une émission de télé intéressante… La rue Saint-Denis au nord de Sherbrooke ça a déjà été intéressant mais maintenant? Vous avez pas droit a ma plus belle prose… Parfois je pense à la poésie de l’enfance, à son imagination, les efforts faits pour parler comme les grands. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! C’est terminé ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

08/04/2024


samedi 6 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je suis allé au supermarché, j’ai rencontré des gens gentils et sympathiques. J’ai marché quelques minutes j’espère que je vais me rétablir. La neige est presque toute fondue, le voisin parle seul, j’aime pas beaucoup ça mais il parle pas très très longtemps. J’ai encore de la peine du décès de maman. J’entend un avion qui passe j’ai hâte à mon prochain départ. J’ai un bon souvenir de mon dernier voyage au Portugal, je sais pas trop où je vais aller pour le prochain. Ici y’a des itinérants intoxiqués dehors, un demande à l’autre si il a de la dope. Dehors sur la rue un poste de commandement de la police de Montréal. Si rien ne change fin mai j’irai à Lévis. Cette semaine je participe à une formation sur la stigmatisation, deux heures, seize heure à dix huit heure la même chose pour les deux semaines subséquentes. Je vais essayer comme souvent de vous écrire mon monde intérieur, souvent c’est l’angoisse du solitaire. Y’a longtemps que je vie ça mais depuis que je peut plus parler à maman c’est plus présent, j’ai l’âme en loque. La semaine passée j’ai eu un comité patient partenaire. Je crois que ce serais une bonne chose si on rajoutais des comités et des patients, ça participe au rétablissement. La santé mentale c’est un domaine complexe mais y’a des solutions simples qui fonctionnent. Faut faire attention le rétablissement c’est un processus avec des avancées et des reculs, c’est a travailler à chaque jours. Je fais des efforts dans ce sens là, toujours des itinérants insouciants avec leurs sacs-à-dos, ça semble pas les inquiétez de savoir où ils vont coucher ce soir. Hier les constables spéciaux vidaient le métro… Je sais pas ce qui se passe la police est très présente. J’essaye de terminer sur une bonne note, je viens d’ouvrir la radio je les ai entendus dire que je suis niais. C’est possible… La radio me parle, ce sont les voix de la schizophrénie, je délire, je délire, je vous en dis pas plus long. L’angoisse hallucinatoire elle est là où on l’attend pas. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! Ciao! Bye !  Ça y est c’est fait ! À la prochaine je l’espère !

07/04/2024


vendredi 5 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’étais le ménage le matin et la répétition théâtre en après-midi. On a bien travaillé et la neige fond. Pour tout mes lecteurs et lectrices sachez que j’apprécie le temps que vous prenez à me lire. Ça reste toujours une espèce de journal intime. J’ai remarqué qu’il y a des gens qui sortaient et revenaient en mieux dans ma vie c’est bien. Vendredi soir j’ai hâte à l’été pour aller jaser autour d’un feu chez ma nièce c’est toujours plaisant. Je pense aussi à mon lecteur secret qui va faire mon rapport d’impôt, ça m’enlève une épine du pied un gros merci. La répétition était intense j’ai pas fait beaucoup de choses mais j’ai beaucoup écouté si c’est comme à l’habitude on va réussir. J’espère que ça iras bien on va jouer au Théâtre du Nouveau Monde. Ils ont la gentillesse de me laisser jouer mon texte entre autre. J’ai peur d’être vieux, trop vieux pour le jeu. J’ai pas de souvenirs, je pense à un moment passé au Théâtre de la Dame de Cœur c’était au début ils y jouaient du théâtre d’été, j’aidais pour la scène et les décors j’avais installé une porte qui servait de passerelle entre la scène qui représentais un bateau et le côté cour qui était un quai si je me rappelle bien. Je sais pas si j’ai des lecteurs, lectrices qui se rappellent du centre culturel de Terrebonne au vieux bureau de poste, on y faisait des événements, le Haïti Inn entre autre, avec toute la fougue de la jeunesse. Ma chute a commencé pas longtemps après ça, la folie était là j’ai longtemps nié ça. Tout ce qu’on trouvais a faire avec moi c’est de me donner des jobs de balayeur et me vendre un tacot infesté de souris qui sentais la mort. Autre chose papa qui pique une crise parce qu’un oncle voulais m’inscrire au Cégep en éducation spécialisé, le père avait pas aimé qu’on se mêle des affaires de sa famille il m’avait pas offert grand-chose pour remplacer, j’ai toujours vu que pour lui ce qui comptait c’étais l’argent, une bonne paye ça semblait suffisant. Je me permet d’en parler ils sont décédé. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine.

06/05/2024

 


jeudi 4 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! La bordée est tombée ça cesse lentement. J’ai manquée de politesse et de délicatesse hier je m’en excuse. N’empêche que ça m’a fait du bien, ce soir je vais beaucoup mieux . Les gens du midi de la France en visite au Québec sont heureux de voir la neige. Aujourd’hui j’ai regardé un documentaire sur la réparation de Notre-Dame j’étais heureux de voir que la flèche était terminée la restauration a été faite à l’identique avec le magnifique Coq. Je me promet bien d’y aller a ma prochaine visite à Paris. Je dis bravo et merci de mon humble chaumière à tous les ouvriers Français, ils ont un grand savoir faire. Y’a rien a faire j’aime Paris, Montparnasse Montmartre la rue Mouffetard et combien d’autre magnifiques endroits. Je me promet d’y retourner d’ici deux ans. En ce moment à Montréal la neige fond, moi je me rétablis parfois j’ai des rechutes de santé mentale mais y’a quand même des journées qui sont belles. Les snowbirds sont dans la rénovation de leurs roulottes. Le beauf travaille sur une table fait main c’est pas Notre-Dame mais quand même un grand artiste. J’ai hâte que ce sois vert ici. Ceux qui veulent mon dernier livre, intitulé Ce seras vert a Porto vous pouvez me faire signe à cette adresse b.saulnier@sympatico.ca . Le premier Obsession Parisiennes est aussi disponible. J’espère que ma fervente lectrice a bien reçu les siens. Ce soir c’est plus calme chez moi la folle du logis s’est apaisée. Ça se change en pluie, ça va vite fondre, j’attend les bourgeons et les fleurs. À la radio ils parlent d’accès aux rêves, moi j’ai toujours été un grand rêveur éveillé mon imagination même négative a jamais cessée, c’était les voyages, j’en ai pas fait dans ma jeunesse j’étais trop malade, maintenant je suis plus vieux et je suis allé dans beaucoup de villes et de capitales du monde. Il m’en reste encore beaucoup à voir. Pour le moment mon âme est pour Paris mais je peut toujours changer d’idée. Je suis inquiet j’ai peur que mes livres se soient pas rendus à ma lectrice. Voilà ! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Je suis heureux de vous avoir écris aujourd’hui. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

05/04/2024


mercredi 3 avril 2024


 

À soère ça va mal, ça va mal en sale, je suis psychotique anormal, ça me prendrais des balles pour faire sauter ma zone cervicale, faire taire l’animal qui se pense au bal quand yé rien qu’à Laval. Un cheval, un cheval une selle en aval, ça m’achale, ça m’achale comme une vieille pédale perdus dans un dédale, c’est la rafale des jours perdus parfumés au santal, je cherche un canal une voie d’accès primale, bein oui c’est ça c’est anal et atonal on ne va plus au Balmoral. Justement amoral y’é pas question d’épidurale l’enfant vivras plural dans le sidéral. Tout ça c’est banal on feras pas le total c’est pas minéral si on disait causal… et surtout pas à l’hôpital.

Vous voyez mon état, j’espère que vous aimez ça, c’est toujours une question d’écriture pour aller mieux. Parfois y’a que comme ça que j’exprime mon malaise, ma psychose, c’est pas a peler des pommes de terre qu’on deviens écrivain, on écrit pour le reste advienne que pourras. Introspection dans le délire c’est douloureux ça me brise. Je suis en larmes j’arrive à rien, les mots c’est beaux parfois c’est trop mais c’est le boulot. Parfois je suis à Babel.

Je brûlerai, je brûlerai avant l’été avant la vérité anesthésié  je vole les blés c’est pas périmé le poète les a laissé et encore je brûlerai au mensonge dicté par la finalité. Voilà Ti-Mé vous souriez je pleure sous estimé et toujours plus je brûlerai ne laisserai ça sans humilité. Je suis tout mêlé mixé mélangé dites moi l’été va-t-il arrivé. Je suis dupé périmé trop vieux, haché, scié vous m’ôtez je ne suis plus là isolé peiné aussi mes rimes sont pas des pieds. Je vais y arrivé c’est presque passé décomposé. Vivez, vivez, vous verrez.

Vivre quoi d’autre sur la rive en écoutant la grive avec un livre. Arrive, arrive et prive mais vive loin de la dérive. On me fait la prise du silence pour que je ne dise plus. Je tchèk la charrue dans la rue, c’est ce que j’appelle crû ces vers entendus. Je passe par-dessus et je termine apparus nulle part comme avant perdus. Allez j’y vais nu et toi tu monte sur le toit je serai pendu. Pour finir l’avenir est un mur un souvenir de murmure empoisonné au mercure, C’est ça c’est là je ne reviens pas. Voilà pour moi.

04/04/2024

 

 

mardi 2 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai peur, y’a toujours des empêcheurs de tourner en rond des gens à la langue blessante et assassine. Je continue quand même à vous écrire, parfois j’ai envie de me rendre de tout abandonner de devenir légume dans une chaise berçante… Pourtant ce soir il fait beau on annonce de la neige pour demain y’a des années que j’ai pas fait de mal du moins pas consciemment. C’est pour ça que j’écris j’espère blesser personne, j’ai le droit de vivre. Ils m’auront bien un jour mais je vais essayer de finir. Je vois tout de travers me sent menacé par une gang de motard. Les constables spéciaux du métro trouvent que je suis un pas bon, c’est bien important ? Pas vraiment. Je fais ce que j’ai à faire. J’essaye d’être honnête c’est pas simple. Ce soir j’écris des bêtises mais c’est ce que je sens. Je continus, je continus, je suis lourd trop lourd ma tête est trop occupée. Ce que je raconte là je le dirais à des policiers ils me diraient de me rendre à l’hôpital. Mais j’ai vu pire… J’essaye de me calmer, je suis chez moi le loyer est payé, ça va. Je suis vieux la fatigue est plus lourde, ça me fait tomber dans la paranoïa. Comme on dis on peux pas plaire à tout le monde et à son père surtout que le mien est plus là, je pense à mes cousins paternel, j’en ai vu quelques un aux funérailles de la matriarche je m’excuse auprès d’eux de pas leurs avoir donné plus d’attention. La prochaine fête c’est la fête des mères, ça va faire un grand espace à occuper elle va me manquer. Je suis déjà et encore triste. Aujourd’hui pourtant j’ai marché plus que quinze minutes ça a pas tuer l’angoisse. Un vrai fou qui pense qu’il fait concurrence à Québécor, LaPresse+, Le Devoir bein voèyons! Je pense que mon lecteur secret pourrait me diriger là-dessus. Ce soir c’est pas un texte agréable, j’y raconte une autre part de mon intérieur. Je finirai mes jours, seul, excentrique, mélancolique. Voilà c’est fini. C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao! Arrivederci ! Bye ! So long !

03/04/2024


lundi 1 avril 2024

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Voilà votre épistolier, je sais pas si on peut appeler ça une correspondance épistolaire n’en reste pas moins que c’est presque une lettre, une missive. Y’a toute cette forme du journal presqu’intime, j’arrête les questions. Je pense que c’est comme ça que je vais vous toucher en y allant au plus près… J’ai ouvert la fenêtre, un moment cet après midi je sais pas pourquoi je me sentais coupable. Ma petite voix unique a répondu que j’étais correct que j’avais pas à m’en faire. J’aime bien savoir que vous m’accompagné, que je ne suis pas seul. Quoi qu’écrire ça se fait toujours seul ne serait ce que pour écouter les muses encore ce sont des illusions. Aujourd’hui c’était lundi de congé, pas de théâtre c’est remis à vendredi. Je sais pas pourquoi ce soir ça me fait mal, y’en a qui dirais que je suis neurasthénique c’est pas la première fois que j’en parle… Je vous ménage pas avec mes folies. Souvenir du bistro, il était temps que j’arrête, j’étais un dérangé dérangeant. Ce soir je suis pas très inspiré, je pense encore aux funérailles de maman je crois j’ai pas été correct, ça me faisait mal mais j’ai pas pleuré encore aujourd’hui les larmes ne viennent pas. Je suis parfois malheureux. Je réinventerai pas le genre y’a longtemps que les poètes et les écrivains échangent par courriel, si je me souviens bien à l’époque où c’était expérimental le Conseil des Arts donnait des bourses pour ça aujourd’hui ce serait comme de subventionner le tricot. Je reviens là-dessus j’écris pas pour l’argent y’a longtemps que j’aurais arrêté, c’est pour l’expression une forme de dire apaisant. C’est vrai que si j’y met pas mes tripes c’est pas efficace. Je préfère la lourdeur à la légèreté. Ça fait que les mots déjà utilisés se bousculent dans ma tête, ont fait pas du neuf avec du vieux, semble qu’il y a plusieurs façons de dire la même chose. Je sais plus quoi m’arracher, le poète était dur pourtant émouvant, je peux, je veux pas faire pareil. Je réinventerai pas le langage j’en suis incapable, ça aussi je vous l’ai déjà écrits. Ils voulaient tous être drôle moi je suis triste et ça fait mon affaire. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! À la prochaine !

02/04/2024


dimanche 31 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était un dimanche de Pâques ensoleillé. Rien n’empêche que j’ai pensés aux membres de notre famille qui sont disparus. Je vais essayer de pas être triste, Pâques c’est la résurrection, la renaissance, Y’a cette bonne femme chez qui j’étais allé avec ma blonde du temps, donc la bonne femme épouse du maître des lieux m’avait traité de tapette pour une travailleuse sociale c’est pas fort. J’étais pas resté là longtemps. Moi j’appelle ça le stigma et je suis certain qu’elle s’en défendrais bec et ongles, y’a pas pire aveugle que celui qui ne veux pas voir. Au fond je lui pardonne. J’ai souvenir de combats à grands coups de poings sur la gueule c’était pas très élégant mais ça avait le mérite d’être franc. Ce soir j’ai sommeil, je sais pas quoi vous raconter demain c’est congé, y’a des enfants qui sont content. Ma répétition théâtre a été déplacé vendredi… Un long dimanche de Pâques sans maman, je me rappelle d’un chez ma nièce on étais tous là je crois. J’en perd des bouts, je mange des biscuits feuilles d’érables. Je vais essayer la poésie de l’épuisement.

Les mots enchevêtrés

Dans un orgasme littéral

Écrit dans un spasme

D’une pause fatale

Tout ça un miasme

D’une fausseté natale

Voilà! C’est pas fort mais l’idée c’est le sentis, l’émotion, je vais vous parler de Facebook comment c’est devenus nul, j’ai presque envie d’abandonner mais je continuerai mon blog quand même. Pourtant y’a des amis plein de talents qui s’en servent, je crois que ce que j’écris c’est valable. J’ai ouvert la porte, j’aère la pièce, tout à l’heure y’avait un couple qui s’engueulait en attendant l’autobus, c’est typique du goulag Centre-Sud. Lentement l’air frais me réveille. Je crois que dans bien des familles c’est le souper du dimanche de Pâques. Je pense aux gens de Cantley je crois que les enfants auront du dessert ce soir. Je les embrasse. Souvenir aussi de la noce chez la nièce et d’une autre fête très agréable. Ouais ! Ce soir ça ressemble vraiment au printemps. Mais non j’ai pas acheté de jambon j’en aurais eu pour deux semaines. Je salut les gens de Laurentides-Lanaudière et ceux de l’Outaouais. Voilà ! Je termine, c’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! À la prochaine je l’espère !

01/04/2024  


samedi 30 mars 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Vous lirez ça ce seras Pâques. Personne ne va plus chercher de l’eau de Pâques dans une source où un ruisseau, une eau qui avait des vertus curatives presque miraculeuses, ça soignait les maux que nous avait laissé l’hiver et faisait baisser la dernière fièvre. Mieux encore on pouvait la faire bénir c’était presque une garantie de guérison. Je sais pas si les bros se rappellent de la source sur le flanc du côteau, l’eau y était fraîche et bonne à boire il y manquait juste la Manon des sources de Pagnol on était pas dans le Midi. J’en connais qui doivent avoir hâte d’aller à la pêche, on va laisser le temps à la glace de caler. Hier à Montréal y’avait un grand chemin de Croix, de nos jours la foi c’est une chose personnelle mais je crois que ça a aidé beaucoup de monde. Je sais pas si on donne encore de vrai lapin, pensés à la patte de lapin qui portait chance. Quand on avait plus de chat maman nous ramenait un chaton tout en jeu j’aimais bien m’amuser. Dans cette banlieue y’avait une atmosphère de campagne qui restait encore que je le veuille où non j’avais ce côté campagnard. Pâques c’était toujours la promesse du beau temps, les vacances d’été qui approchaient on se demandait toujours si Pâques était tôt où tard ? Si je me souviens bien avec le chocolat on avait droit à quelques revues de bande dessinées où un Salut Les Copains. Et je lisait je lisait de mon secondaire trois pas finis je lisait les bouquins de secondaire cinq de ma sœur. J’étais égoïste je réalisait pas que j’étais un enfant, j’aimais bien trainer dans les rues à bicyclette avec les copains. On jouait aussi dans la swomp, le boisés derrière la maison on construisais des cabanes dans les arbres, je vous raconte ça, ça me touche je voyais pas les malheurs qui s’en venaient. La vie a défilé, longtemps je me suis ruiné. Des années de galères malheureuses où j’ai laissé ma santé mentale. Je vous laisse en vous souhaitant Joyeuses Pâques beaucoup de bonheur en ce temps de renouveau. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La Conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

01/04/2024


vendredi 29 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui y’a des moments où il fait très beau. Je vais vous avouer que j’ai hâte de repartir en voyage mais je tempère les choses, ça va être meilleur quand je partirai. On dis bonjour à mon lecteur retraité de la Rolls Royce présentement à Saint-Martin avec sa douce. C’est vendredi saint je regrette un peu qu’on sois passé de La Passion du Christ au Lapin blanc des chocolats. Dans mon enfance j’ai été élevé dans la tradition Chrétienne y’avait de bonnes valeurs là-dedans en fait on avait le meilleur des deux mondes la messe du vendredi saint et le chocolat et les bonbons du dimanche de Pâques cependant je dois avouer que j’aimais pas m’habiller chic le dimanche. Je me rappelle de ma confirmation qui avait eu lieu un dimanche de Pâques c’était particulier. Ma très chère marraine m’avait offert un beau missel à la tranche dorée. À mon souvenir la saison pascale était pas aussi intense que les fêtes de Noël et du jour de l’an. Souvent ça se passait dehors on jouais mais fallait pas se salir. Plus vieux à l’époque y’avait pas de vente d’alcool le vendredi saint, les bars et les tavernes étaient fermés on était trop nono pour en acheter la veille souvent on erraient dans la ville en attendant minuit pour aller prendre une bière. Souvent le vendredi vers trois heure ça devenait sombre et gris le Seigneur venait d’expier. Quand même la dernière fois que je suis allé à la messe j’avais essayé de parler au prêtre il m’avait pris un peu de haut dans toute sa « grandeur ». Y’avait aussi tout ces films à la télévision, la Passion, les Dix Commandements et ce que les français appellent des péplums, Ben-Hur et autre qui se passaient à l’époque romaine. Des films de gladiateurs parfois on y voyait un peu de peau c’était rafraichissant. L’hiver est long ça prend du temps avant que les gens se déshabillent. En tout cas y’a surement des dentistes qui doivent leurs fortunes à Pâques. Chocolat sucre et sirop d’érables tout pour les caries. Mais oui à minuit on allait à l’hôtel si on était chanceux y’avait un show. Voilà ! C’est la chute ! La finale ! La conclusion ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

30/03/2024


jeudi 28 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense à tout le mal qu’ils disent des réseaux sociaux. Eux ils ont la radio qu’ils font sans trop se poser de questions sur le média. Moi je dis qu’il faut avoir du discernement, y’a du bon et du mauvais partout. Je suis incapable d’élaborer sauf si je parle de mon expérience. Les réseaux sociaux pour moi c’est une plateforme dans mon cas pour l’écriture et là je sais pas pourquoi je pense aux massmedia qui nous vendent a peux près n’importe quoi. Y’a la distance critique aussi qu’il faut maintenir partout en fait je dirais qu’il faut pas se prendre pour un autre et regarder tout ça avec humilité, c’est un peu une mise en scène amateur de notre vie. One for the money ! Two for the show ! Three get ready and go ! Elvis était un précurseur et je parle pas des quinze minutes chacun d’Andy Wharhol ! Je sais c’est pas clair, pour l’écriture je me promène entre les cahiers, Word, et le blog. Si j’y arrive en prenant mon temps il devrait y avoir un autre livre… Pour moi écrire ce que vous lisez c’est plus souvent qu’autrement une joie. Aujourd’hui j’ai beaucoup marché demain je vais prendre une pause. Je crois que c’est congé pour plusieurs d’entre vous demain, de vieilles traditions religieuses qui ne s’oublient pas. Je ferai pas de cut-up à la Burroughs du copier-coller avant la lettre. Je vous dirai pas que je radote je veux pas me dénigrer, m’auto-stigmatisé ça avance à rien, j’écris je suis un écrivain qui travaille avec des moyens « moderne » je dis ça comme ça je veux pas parler d’avant-garde. Mais non je suis pas un robot avec ça je sais pas ce que vont devenir les cours de rhétorique si ça existe encore. Je crois qu’aujourd’hui tout ça passe par les cours de communication universitaire contingenté. Les médias c’est souvent beaucoup d’appelé peu d’élu avec ça moi je travaille seul dans mon coin toujours avec l’idée du brut, du crû, du modeste. Tout ça c’est dans ma tête j’essaye de pas bâtir de châteaux en Espagne, juste de m’exprimer, de dire, d’écrire. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

29/03/2024


mercredi 27 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était l’inscription au colloque de l’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale. J’ai aussi réservé une chambre à l’hôtel. J’espère que tout seras O.K. Viens de souper avec les voisins l’intervenante a préparé du poulet Colombo une excellente recette guadeloupéenne. Le ciel s’est dégagé c’est bleu, le temps passe rapidement, ce matin j’ai marché au moins quinze minutes c’est le minimum. J’ai acheté tout ce qu’il me faut a manger, un menu d’excellent restaurant ça donne parfois dans la poésie parfois c’est mieux écris que ce qu’ils servent. Cette semaine dans le temps ils appelaient ça la semaine sainte ça culminais avec le dimanche de Pâques. Dans le goulag tout est fondu, plus de neige. Fin mai ce seras un petit voyage à Lévis. Ce matin en attendant l’autobus un gars est passé et m’a presque craché dessus. Je suis pas un militant professionnel ma cause c’est la stigmatisation en santé mentale, les gens qui supportent pas la différence, parfois je me prend à ce jeu là et c’est rien de bien édifiant. Faut se rapprocher des gens les écouter, souvent le stigma est associé à une sorte de ghetto, les différences, les différents on les concentre… Mon idée reste toujours celle d’une certaine littérature brute qu’on qualifie ainsi faute de mieux. Si j’étais vraiment crû je me soucierait pas de ce que devienne mes écrits pas plus que ce que sont devenus mes peintures mes collages mes accrochages. J’écris pour regarder en avant et aussi parce que j’aime ça. Demain je crois que les gens auront leurs montant mensuel de la sécurité du revenu, ce soir ils sont à bout n’ont plus de moyens et demain, demain… Le stigma il est là aussi on veux pas que les personnes vivent à leurs façons et ça prendrais pas grand-chose pour qu’on ramène les boubous-macoutes. Ce soir les nuages sont très beaux, c’est bon pour ma race de pelleteux de nuages. Encore ce soir je vous aurai amenés dans les mêmes eaux des défuntisés, des mal pris, des cassés. Ils ont pas eu le temps de se forger un univers, sont resté des assistés. Ce soir c’est pas fort et voilà c’est finis. C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

28/03/2024