vendredi 28 décembre 2012

Here is something for you and me II

Je n'irai pas à Paris c'est trop loin d'ici Je n'irai pas à Paris lorsque l'on s'envole c'est toujours la nuit Je n'irai pas à Paris je n'y ai pas d'amis Je n'irai pas à Paris j'ai trop mal trop d'ennuis Je n'irai pas à Paris la déveine me suit Je n'irai pas à Paris je me calme depuis Je n'irai pas à Paris je touche le fond du puits Je n'irai pas à Paris y'a trop de monde et puis je nirai pas à Paris....

Here is something for you and me Bonne Année!

Bonjour! Bonsoir! Bonne année et quoi vous racontez d'autre que cette bordée de neige qui est tombée sur le goulag. Des congères, dans le goulag on appelle ça des bancs de neige, d'un mètre... Les journées ont commencé à s'étirer, on entend rien de l'extérieur qu'un bruit feutré, assourdis par la neige. J'ai pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui comme toujours je pense au jour de l'an de mon enfance avec la bénédiction paternelle, le bas suspendus prêt de l'arbre de Noël et les cadeaux du père, de l'argent, des bonbons et des bandes dessinées. C'étais magique surtout les bandes dessinées, des albums de Tintin, d'Astérix, les magazines Tintin et Pilote en album reliés. J'étais gâté. Ma mère nous racontais que dans son enfance elle ne recevait que des fruits, des oranges... Plus tard j'étais malheureux au jour de l'an, je remplissais ma nouvelle années de problèmes... Cet après midi on entend le bip des déneigeurs qui reculent. Sous la neige le goulag ressemble à ce qu'il est, un pays de froid... Dans le goulag plusieur sont gelés aux substances, ils ne ressentent pas le froid et se promènent de tavernes en tavernes, de bars en bars en dépensant ce qu'ils n'ont pas. J'ai ouvert le four je vais faire chauffer l'excellent pâtés à la dinde, ce seras mon souper. Je crois que la souffleuse à neige va passer bientôt... Le voisin passe sur la passerelle, c'est le week-end qui s'en viens, je suis déphasé... À la radio, quand le soleil dis bonjour aux montagnes, ce que les anglophones appellent "The french song" et là c'est l'émouvant Paul Daraîche avec Roch Voisine et Laurence Jalbert et pour finir Isabelle Boulay, c'est pas n'importe qui... Moi je les trouves authentiques ces artistes. J'ai une petite larme à l'oeil... C'est ça mon pays, de la neige, du soleil, des émotions. J'ai cinquante six ans et j'ai jamais râté un hiver, des hivers a faire de la raquette, du patin, du ski de fond on s'amusait beaucoup et j'essais encore de m'amuser dans la neige... Je pense aux soupes à l'oignon après avoir passé l'après midi dehors... Je sais pas comment vous émouvoir... ça aussi ça s'écris pas je crois. J'essais d'y mettre de l'émotion sans écrire une histoire triste ça l'est pas toujours, le goulag s'entend. Plus j'écris plus je laisse la solitude du goulag s'éloigner... Je pense aux petits gars qui adoreraient voir les gros camions rouge des déneigeurs. Lentement le soleil se couche en laissant un reflet dans l'édifice au loin. Je voulais vous dire ça me fait de la peine de vous entendre, dire a votre tour que mes textes sont longs. J'ai mis le pâté dans le four p-arfois on s'ennuie un peu dans le goulag mais on crève plus de faim. Le gentil Fern nous fait une tranchée dans le banc de neige on va pouvoir traverser la rue sans s'enneigée les bottines. Je vous laisse là dessus en vous souhaitant encore une bonne année et le paradis à la fin de vos jours. Merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

dimanche 23 décembre 2012

Here is something for you and me Noël 2012

Joyeux Noël! J'aimerais bien vous écrire un conte de Noël en direct du goulag sur le bord de la track, ou quelques hobos vont tenter de jumper un train pour passer la frontière et se rendre dans les pays du sud. Y'a juste les plus endurcis qui font ça, les wagons de freight c'est frette et l'étoile indique toujours le sud là ou il parait que dans un vieux trains désafecté on peux se loger. Les hobos ont beaucoup cherché un endroit ou arrêter mais la chaleur semblait jamais être là, le train s'arrêtait parfois d'autre jumpeux montaient et même une fille avec son bedon et un mec. Il fuyait la ville ou on voulait les fichés. Je sais je sais pour vous ça n'existe plus ces voyageurs illégaux mais essayez d'y croire pour une fois. Les hobos ça essais de voyager pour pas cher ça s'entraide sur la track, ça partage la bouffe et la booze, des fois aussi ça cherche de l'ouvrage mais faut faire du millage avant de cueillir des oranges, en ville y'a rien tout les goulags sont pareils de la neige, du vent, de la glace... Pendant le voyage dans le wagon on allume parfois un feu dans une vieille chaudière et on se réchauffe en se racontant des histoires. Ceux qui en racontent le plus sont pas nécessairement ceux qui en ont le plus vue, faut demandé aux tatoués, ceux à qui les dessins dans le visage racontent déjà une histoire, un abandon au rituel. Dans ce rituel là y'a toujours une rédemption, on est sauvé que par ce que l'on crois, eux ils croyaient beaucoup à l'annonce faite à Marie l'unique fille de la gang, ça sonnait comme une vieille histoire qu'on leurs avait raconté. Peut être que cet enfant va revenir pour de bon et faire régner la paix éternelle, le gars qui était avec Marie on le tolérait même si certains disaient qu'il étais pédé, il protégeais Marie comme un père faisant mentir les ragots. Chez les hobos on se réchauffais aussi avec des animaux parfois dans les wagons y'en avait quelques un qui permettais de pas geler. Faut dire aussi que comme on étais végétarien on en laissait s'échapper un de tants à autre. Les carottes, les navets durcis ça permettais de faire une soupe très chaude au bouillon un peu clair. Je sais pas ou je vais avec cette déjà vieille histoire de train riders. Ils réussisent à dormir grâce aux balancements du train, aux bruits toujours égals sur la track. Quand le train arrête faut faire attention les inspecteurs de la compagnie de chemin de fer sont là et parfois même en plein champ là ou ils ont fait descendre Marie et son copain et les autres voyageurs. On étais pas assez loin dans le sud c'étais toujours l'hiver et il faisait noir, on s'est demandé si on allait attendre le prochain train ou marcher pour trouver un abri. Marie étais fragile mais pas laide les gars la regardaient parfois avec désir, mais Joseph parce qu'il s'appelait Joseph veillait sur elle. Quelques un décidèrent d'attendre. D'autre partirent pour trouver un abri à Marie, étrangement dans le champ un âne et un boeuf leurs ont montré le chemin vers une vieille gare de triage abandonné avec un caboose tout cabossé, voilà l'abri était trouvé on pourrais s'y chauffer. Y'avait toujours ceux qui attendaient et qui gelaient et se disputaient a savoir si il fallait partir ou bien rester, la nuit était bien avancé et chez les tatoués y'avait un chaman qui disait une étoile va nous dire si il faut partir ou bien rester. Le chaman savait d'expérience qu'il ne fallait pas mettre l'oreille sur les rails, un bon moyen pour la perdre, on écoutais le vent scrutais le ciel et bientôt une lueur apparue, c'étais l'étoile brillante comme un soleil à des millions de milliers d'années lumière de là. Un soleil qui semblait savoir ce qui se passait le long de la track. Hé oui! Encore une fois un sauveur enfant est né, encore une fois au milieu des plus humbles. Ceux qui restaient prirent donc la direction de l'étoile pour rendre hommage au sauveur en empruntant cette prière d'un vieux langage oubliés. Hosanna! Hosanna! In exelcis Deo!

dimanche 16 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il neige dans le goulag. J'ai fermé la télé et la radio pour mieux entendre la charrue qui gratte la rue. Le voisin d'en bas pellete le trottoir, la voisine jase avec lui son chien jappe. J'aimerais bien vous raconter une histoire de Noël mais je me rappelle de pépère Therrien à la pêche sur la glace qui me donne un morceau de son salami. Je pense que bientôt ce seras le temps de préparer les brimbales pour sortir la perchaude et le dorée de sous la glace. Je cherche trop à vous inventer une histoire j'y arrive pas. Je me souviens d'avoir chanté le minuit chrétien avec les gars à la brasserie et d'être sortis en trombe. Maintenant dans le goulag on a le local des chevaliers de Colomb, disont que c'est un peu anachronique comme organisation... Mes idées tiennent pas ce soir, je pense à la spiritualité à comment dans le temps des fêtes ce "sentiment" est exacerbé, c'est a se demander si il existe une foi violente, on est plus au temps des croisades. La neige assourdis le bruit, la voisine du haut marche, Je pense au survenant qui partais... Je crois que c'est plutôt Alexis, dans l'oeuvre de Claude Henri Grignon, qui partais pour le Colorado. Dans le temps de mon regretté père les hommes montais bûcher dans le bois. Je vous écrirai pas Noël au camp moé c'est plus Noël à shop... J'aimais quand même fendre les bûches et les cordées pour après me chauffer avec, y'avait un poêle à combustion lente chez papa. Je perd mes souvenirs de Noël j'étais quand même anxieux de voir arriver la visite... En petit banlieusard je me rappelle avoir eu des écouteurs comme cadeaux et plus tard avoir acheté les disques, Jazz Blues Fusion de John Mayall et les Allman Brothers live at the Filmore East... Je savais pas que je me ferais avaler par le goulag que je n'aurais que des souvenirs essentiellement urbain, mais oui! Mon goulag il est urbain et pas si loin je l'ai en moi, y' a des copains qui avaient tenté une sorte de retour à la terre mais on fait pas un cultivateur bio avec un banlieusard pour ce que j'en sait de la terre elle est exigeante... Parais que c'est l'exode rural, je crois que la terre est dure et que ses habitants sont intolérants... Je pense au plan du grand nord, au ravage. La ville c'est connu a toujours été peuplé d'exilé, dans le goulag intérieur l'exil est douloureux et on s'y perd comme dans les méandres d'une rivière sinueuse, on marche dans les marais d'asphalte gelé et glacé... C'est des métaphores poches d'un ignorant, de celui qui souffre a mettre en mots les steppes arides de son cerveau. Je sais toujours pas si c'est plus difficile de vivre dans le goulag. Je suis pas Soljénytsine qui à la fin de sa vie désirais le retour du tzar, je dirais que ça ressemble a souhaiter le retour de l'église. Hier matin je marchais et j'étais impressionné de voir tout ces gens qui me solicitaient. Je crois que le gouvernement fait pas sa job, les revenus de Loto-Québec, de la Société des Alcools, d'Hydro-Québec et d'autre encore ça va ou? Pis faitte moé pas chier avec l'ostie de déficit!!! Une vie, des vies ça se calcule pas en argent sonnant... Bon! Faut prendre ça en douceur, la neige a cessé, au cas ou ça serait la dernière fois que vous me lisez cette année je vous en souhaite une bonne qui s'en viens et un Joyeux Noël!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

vendredi 14 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me lève j'ai la bouche toute sèche, je ne sais pourquoi... Me suis fait un café et je me suis habillé. J'ai une pensé pour mon lecteur retraité de la STM, j'espère que sa convalescence se passe bien semble que c'est un fervent lecteur on lui raconteras pas d'histoire de bleuettière, ni de bleuets gros comme des pommes... Ce matin c'est clair dans le goulag, j'y vais au plus simple je vais faire des courses... Qu'elle expression faire ses courses!!! On est pas en formule un ni en nascar et je courre même pas à pied... Tout à coup je me souviens de la station service BP qui appartenais à mon oncle et à mon père... On oubliais de mettre les bouchons de réservoir, les vapeurs de l'essence? La neige est toujours dans le parc, y'a longtemps pour aller au Lac-Saint-Jean fallait passer par le meurtrier parc des Laurentides, une route isolée et sineuse avec d'énorme pentes de la neige et de la brume maintenant c'est plus simple on passe par le chemin de La Tuque, la bien nommée je crois qu'on arrive à Chambord au bord du lac. Je suis allé souvent par là sur la brosse pas de douane a passé c'étais moins risqué de se faire prendre avec de l'alcool dans la voiture, Nez Rouge existais pas et surtout ne se rendais pas là... J'ai plus beaucoup d'anecdotes juste que même adulte on lançais des balles de neige aux clients du centre d'achat... Je pense à Jean-François un lecteur français, fait moi signe, le goulag a besoin de toi, ta lecture le confirme... Tout ça parfois j'ai des impressions de déjà fait, déjà vu pourtant c'est la première fois que j'écris comme ça. C'est pas fort aujourd'hui c'est de la niaiserie, je fait pas de poésie ni de prosodie je suis pas Gabrielle Roy mon bonheur il est pas d'occasion. Je le prend tout neuf et j'attend la livraison. C'est le matin il fait jour... Quand je vois des avions au cinéma à la télé j'ai envie de partir. J'ai la pîqure des voyages. Je pense à la petite shot de fort qu'on donnais au boulanger, celui qui livrais le pain et au laitier qui livrais le lait après leurs tournées ils étaient tout joyeux ou disait qu'"il se faisait payer la traite". À la shop de portes de garage avant noël, Hervé le boss nous payait la traite au cognac, ça me déliais la langue et il me trouvait très rigolo. Le dernier midi avant noël on allait parfois aux danseuses c'étais bondée de monde, on étais pas les seul a avoir cette idée. Bon! Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sunny Berny

mardi 11 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je viens de terminer la lecture du livre l'imposture de la santé mentale. Comment vous dire la psychiatrie c'est une grosse machine et la schizophrénie est toujours une "maladie" mystérieuse. Je met maladie entre guillemet parce que selon Bachand, l'auteur ça n'existe pas c'est fabriqué par le discours des psys, ça me bouleverse qu'il dise ça, Cette immense souffrance que j'ai vécu comment l'appeler autrement que maladie et plus précisément schizophrénie. Le livre c'est une critique du discours psychiatrique. Dans cette critique je vois un discours de texte qui vont seulement dans un sens, c'est pas faux ce qu'il écris mais une médaille a toujours deux faces. Je vous en parle pas plus sinon pour dire que pour lui la maladie est fabriqué par les psychiatres et l'industrie pharmaceutique. Dans mon parcours j'ai bien essayé de m'adresser à un curé mais on m'a vite dirigé vers un psychiatre.... J'oubliais le goulag, cet exil ou on m'a dirigé, cet exil intérieur éloigné de tout et ou j'ai pu trouver une certaine paix, cette nuit c'est la paix les combats intérieurs ont cessé, une trève et une promesse de liberté je crois toujours qu'on va me libéré mais je plonge toujours au plus profond du système psychiatrique... Je vous entend siffler ou fredonner quand vous me croisez, ça me fait mal c'est anxiogène. L'ordinateur ronronne, le goulag dors quelques balcons sont éclairés pour Noël. Je me souviens de quelques émissions de radio "folles" animées par le regretté Paul Vincent. Avant le goulag je dérivais, j'avais le Noël triste du chômeur, du pauvre... J'attend rien d'autre pour cette période que de vous voir, ma famille et les autres lecteurs qui me sont tous aussi cher. On dis souvent que Noël c'est la fête des enfants et que le jour de l'an c'est celle des adultes. Je sais pas si c'est à cause du gros gin, du genevièvre, ça prend des hommes fort pour boire ça j'ai toujours trouvé que ça ressemblait a du parfum a boire... Je vous écrirai pas ma longue histoire avec l'alcool mais disont que pour moi c'étais le temps des fêtes à l'année longue. Le glam, l'éclairage des boîtes de nuit ça me fascinait mais laisser moi vous dire que j'ai jamais eu de conversations mémorables dans ces lieux. Je sais pas ce que je cherchais, je sais toujours pas ce que je cherche mais j'ai fait mes pénates du goulag. Je peux marcher dans les quartiers du centre-ville, j'y trouve ce qui m'attache au goulag c'est autre chose que la psychiatrie... Si seulement j'étais un vrai poète, je vous inventerais des Saint-Sylvestre radieuses... Le goulag c'est toujours cet exil loin de vos mondes, la solitude brisées quand on se réunis et l'espoir... Le goulag c'est pas beau ni chaud, c'est un no man's land au sud étrangement il y fait froid mais y'a de la chaleur humaine. J'ai pas peur des voitures qui passent dans le goulag, elles ne font justement que passées... La neige n'a pas fondue, y'a eu des hivers tellement froid j'ai pas besoin d'aller me les geler dans un châteaux de glace, pendant ce temps là y'en a qui couchent dehors. L'autre soir à la télé française on nous a encore servis le journaliste qui joue au SDF c'est de saisons. Là je tombe dans l'actualité je m'arrête donc et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Breakdown Berny

dimanche 9 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre humble serviteur a rien fait de très édifiant par ce beau dimanche. J'ai fait la couch potatoe en regardant trois matchs de football. Maintenant j'attend la neige au goulag. J'en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux lecteurs. Je pense aux animateurs d'une certaine émission de la radio d'étât pour qui y'a trops de photos dans l'univers, trop de textes aussi on affiche un grand cynisme devant l'internet comme si y'a vait qu'eu à cette radio payé par nos taxes qui pouvaient s'exprimer. Un ami les appelle Radio-Cadenas c'est vraiment ça on barre l'expression qui n'est pas la leurs. Mais oui j'essais de mettre de l'émotion dans la machine. Il est vingt trois heure cinquante trois je dors pas encore... Le week-end est terminé je cherche quelque chose pour vous accrocher. J'ai pas de contes de noël, à la radio c'est la musique des fêtes... La semaine passée j'ai parlé du Esquire show bar avec quelqu'un aux shows magiques qu'on nous présentait. Je crois que c'étais le club préféré d'un de nos nouveaux lecteurs c'est loin tout ça... Je pense au jour de l'an, au grand salon du domaine Mascouche on nous avait présenté le groupe rock Offenbach, c'était extraordinaire... Maintenant je ne bois plus et je suis plus tellement fervent des boîtes de nuit. Il neige toujours pas dans le goulag. Ça je vous l'ai pas raconté je suis rendus que j'écoute les émissions de chasse et pêches et je pense à mon lecteur technicien chez Rolls-Royce, un grand amateur de plein air. Peut être qu'on iras tendre des collets ensemble un jour et qu'il m'apprendras comment arranger un lièvre... Je me vois pas arranger un chevreuil ou un orignal. Je mange de la viande mais j'ai aucune notion de boucherie, tout d'un coup je me demande si on va encore manger de la tourtière du Lac cette année, c'est tellement bon. C'est ça ma poésie cette nuit de vieux souvenirs de grand-père bedeaux à la paroisse Saint-Cyrille-de-Normandin, l'énorme bouteille Jumbo de liqueur douce, les chips et tante Georgette qui jouais de l'harmonium... Je sais je suis pas VLB ni son Joe avec son boubla. À l'école primaire j'avais appris une chanson que Muriel Millard chantait ça commençait comme ça, si vous voyagez un brin du côté de Saint-Cantin... Enfin je l'ai chanté avec la chorale des enfants de l'école. Je suis certain que mes souvenirs vous touchent pas, vous avez les votres et les tristes j'en parle pas... Je suis en train de virée fou c'est la première vrai bordée de neige qui est commencée, la neige pour moi c'est joyeux comme un traineau, je sais je sais un traineau ça pas d'émotion mais inventer luis en, la nuit est moins noire dans le goulag quand il neige... Je pense au train électrique de mon cousin, à sa chaise avec deux haut parleur de chaque côté du dossier branché sur la télé. Le sous sol de mes cousins c'étais la caverne d'ali Baba. C'est loin tout ça. Je fait mes meilleurs voeux à tout ceux qui vont lire ceci. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Snowy Berny

jeudi 6 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j'attend... Attendre en file dans le goulag comme on attendait le pain en russie soviétique... " je ne sais pas si j'ai peur". Du fond de la nuit j'essais de voir la lumière, j'ai le souffle pesant. Je me sent comme le maniaque à la sortie de l'école on en avait tous peur... Dans la cour d'école on s'amusait a toucher les parties génitales de nos camarades et on savait que le jeudi c'étais jour de paie, fallait être prudent. C'était à l'école René Guénette de Montréal-Nord, un quartier refuge des immigés d'Italie, de Gaspésie, du Lac-St-Jean, un pays ou personne n'a vue le jour. Je me souviens des poches de cartes postale dans la véranda des voisins. Paroisse Saint-Vital, on allait à l'église surtout pour les projections de cinéma le dimanche. Je m'y sent encore a regarder Vingt mille lieux sous les mers, les films de pirates je vous réécrirai pas la chanson de Charlebois. Y'a ça avec les chansons ça immortalise les moments on peus plus en parler aussi bien. Sachant que j'allais déménager je faisait plus mes devoirs incapable de concevoir que mes enseignants pouvaient être en lien. Le coin de la rue Saint-Vital et Monselet devant la pharmacie était à nous, l'été on y jouait jusqu'à tard le soir. Mémère pis pépère habitaient dans un sous sol tout près de l'église, on étais tous a l'affut des nouvelles du Lac. Quand il faisait froid et qu'on ne pouvait jouer dehors, j'allais avec Michel mon ami, acheter des modèles miniatures d'avions ou d'autos en plastique a assembler. Michel réussissait toujours a avoir de l'argent pas moi. Y'avait aussi Christian Mongeau plus haut sur la rue Saint-Vital avec sa run de journeaux et Johanne Venne à qui j'avais servis une raclée parce qu'elle s'en était pris à ma soeur. Petits moments, souvenir futiles. Nostalgie... Cette nuit dans le goulag tout est calme, y'a de jeunes garçons immigrés qui ont de grandes aspirations, quelques un rêvent à Zidane, le goulag pour eux c'est aussi ça le rêve, le rêve de belles voitures de jolies filles et de maisons cossues. Les petits gars vont en sortir du goulag... Nous à Montréal-nord on étais insouciant le samedi on allait au cinéma Rio, on avait droit à des concours de déguisements avec différents prix de présences en plus de la projection de trois longs métrages et de concours d'affiches, tout ça pour vingt cinq cents. C'étais ça le bonheur... Aujourd'hui même dans le goulag les enfants sont sur des jeux électroniques, y'a longtemps que j'ai pas vus d'arcade sauf aux cinéplex juste avant le cinéma. L'hiver à Montréal-Nord c'était aussi la patinoire que mon père avait fait dans la cour asphaltée, les vieux patins acheter chez Emmaüs qui faisait mal aux pieds, c"était aussi les traineaux que pépère nous fabriquait et la neige, la neige qui manque au goulag. Je pense à tout ces enfants qui attendent des cadeaux, à ceux dont les parents sont pauvres et qui devront se contenter de babioles mais qui espèrent et veulent encore croire au Père Noël. Je sais pas comment ça se passe chez les riches dans le goulag on se fait une fête entre voisins et on se raconte ce que je viens de vous raconter là... J'ai oublié la messe de minuit dans Villeray chez oncle Émérick et tante Gisèle et les cousins cousine, oncle Émérick était toujours jovial et j'aimais bien jouer avec Rex le chien. Je suis ému je pense à toutes cette fabrique de souvenirs. On ne peux plus s'inventer de Noël en ville, on a volé nos souvenirs pour en faire des chansons... Je veux juste que vous vous rappeliez des bons moments de votre enfance de ces souvenirs que les riches n'ont pas et du plaisir qui étais là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espére!!! Snowy Berny

mercredi 5 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je me réveille lentement devant mon écran, la somnolence fait que je souffre moins. Je pense à Luc Vigneault le pairs aidant de Québec, que je salut si il me lis encore. Coment vous dire cette lourde souffrance des voix dénigrantes. Les groupes de douze étapes me disent que je ne serai plus jamais seul, effectivement les voix m'accompagnent souvent à des moments innoportuns. Il pleut sur le goulag, je suis vraiment au milieu de la nuit, trop stimulé pour dormir... Hier j'étais en périphérie du goulag coin Mont-Royal et Papineau. Je me croyais dans la cour aux miracles pas aux McDonald, il étais plein de gens qui attendaient je crois que le temps passe... Des vieilles dames qui ramassent avant les employés, un control freak qui cruise la serveuse, la préposée, je ne sais comment dire... C'est assez terrible de ressentir la solitude de ces pauvres gens... Je crois que c'est pas la première fois que j'écris sur ce McDonald. C'est le peuple qui fréquente cet endroit, le petit peuple du journal de Montréal qui a une opinion sur tout et est bien pressé de la partager, on peux pas déjeûner en paix... La journée qui s'en vient est flambant neuve comme le chante les géniaux Avec pas de casque... Je crois que plus tard ce matin je vais passés à la caisse faire un dépôt... Je bois mon café noir, vous vous en foutez pour une fois que mon je narcissique disparait, n'empêche au goulag ils sont beaucoup a chercher une chambre pour la nuit mais le motel Alfred est pas ici... Je saigne du nez, dans l'imprimante y'a une feuille déjà imprimé, je soupçonne les gens de l'alarme incendie de l'avoir mis là... Ils ont fait l'inspection du système dans le goulag on veux pas nous voir rôtir comme des petits poulets... Je suis pas psychotique mais j'ai le cerveau bien hypothèqué, j'attend vos réactions je sais pas comment mettre fin à cette vie de vrai fou... Psychotique, névrosé, schizophrénique que de mots pour décrire l'univers du faux, de l'illusion maladive dans l'exil au goulag. Je m'agite, je m'agite!!! De ma nuit j'attend le jour, au levant je dormirai en présence de la folle du logis qui enfonce sont clou dans mon âme déchirée. C'est de la très mauvaise poésie, rien pour saouler de mots une âme en peine... Je suis un pauvre malheureux, venez me chercher!!! Venez me chercher!!! Sortez moi de ce goulag maléfique et diabolique, de ces émotions hallucinées qui peuplent mon studio de très réel fantômes. Lentement les bus sortent du garage, s'en vont à leurs routes matinales, vous ne me croiserez pas je suis trop fou pour le métro-boulot-dodo. De toute façon... Je m'en garde un peu pour la suivante. Je ne sais si je suis trop attaché au goulag, on devrais me nommer ambassadeur du goulag centre-sud mais je parlerais pas de prospérité quoi que les nouveaux riches y achètent des condos et que j'ai même vue une jeune fille faire du jogging autour du parc, gentrification? Finalement merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Schizzy Berny

lundi 3 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! On pense très fort à une lectrice puéricultrice de l'Outaouais... Viens un moment ou il faut l'avouer on a plus rien a dire. Je vire la chose sur tout les bords et c'est le vide, c'est ce qui fait le plus peur le vide du goulag... Un vide apparenté à la mort bien que dans le goulag il ne passe plus de corbillard pour se souvenir y'a cette sculpture aux morts du SIDA dans le quartier adjacent. Je cherche comme toujours à vous décrire mon étât d'âme. Lundi matin pour plusieur c'est la rentrée au boulot, hier dans le goulag sur Ontario j'ai vus que les autorités ont construit des logements sociaux, des millions de dollars pour un univers glauque de commérages. Il est quatre heure treize c'est le temps de faire des mauvais coups tout le monde dort et ceux qui ne dorment pas repassent leurs vie en revue et se demandent comment ils sont arrivés au goulag. C'est un moment pénible, une phase maniaque, l'envie d'exprimer la difficulté, la vie difficile... Plus dure seras la chute, on peux pas passer sa vie au sommet à moins d'être un homme d'affaire aguéris. Je suis sous le béton et l'asphalte du goulag, le sang dont on a construit un quartier, la façon de concentré la pauvreté au même endroit, on y traine sa misère comme sa vermine et ses coquerelles. J'entend parler dehors, hier soir quelqu'un déguerpissais en catimini pour essayer de trouver je ne sais quoi loin du goulag... J'ai regardé par la fenêtre la police a arrêté une voiture... Alcool au volant?... Ça aussi c'est trainer sa misère... J'entend le type discuter il a un accent du maghreb et il est sobre. Je m'entend respirer, la chaise craque, la radio est fermée, je ferai pas de joke scatologique je suis déjà trop anal... Allez voir ce que ça veux dire?... Les épreuves parait que ça renforcis la foi, la police du goulag est toujours devant, ils claquent les portes des voitures, on a beau prier quand on a la police sur le dos... Le gars attend assis dans sa voiture, il en a une de la police derrière et une autre en face devant... J'ai peur d'écrire ça les policiers vont peut être me harceler à mon tour... Finalement il est partis, la police aussi. Hier je "réfléchissais" à ma façon d'être à comment je me reconnais pas dans monsieur et madame tout le monde, je sais c'est un défaut, la masse, le peuple a toujours raison en tout cas assez pour vous envoyer en prison. "Excellent citoyen! Pas trop trop mais pas loin" c'est le poète qui parle... Mon époque poétique elle est derrière moi, la poésie c'est pas la gloire et le papier c'est d'avoir voulu être et avoir essayé de changer. Tout a coup un délicieux parfum, ça m'indique que ce que j'écris c'est bien, vous en penserez ce vous voulez... J'ai pas envie de vous laisser là avec ça, ce seras bientôt le matin, je délirerai comme un pas fin... C'est pas fort... Je pense toujours à cet écrivain de l'école de l'humour, y'a rien a faire je suis pas drôle comment on dis? Chacun son métier et les vaches seront bien gardées? Vous voyez bien je suis incapable d'écrire une joke payante, je reviens toujours à la scatologie. Bein oui! Tout ça c'est de la marde dirait Lisa Leblanc. Je crois que je vais terminer là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Crooky Berny

samedi 1 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis toujours dans mes explorations intérieures. Ça deviens de plus en plus difficile de vous décrire mon étât c'est pourquoi je me tourne vers cet autre étât qu'est le goulag. La nuit y est toujours pareille. Les voitures passent sur la catherine. J'espère que j'ai pas offusqué ma lectrice de l'Outaouais en la traitant de dévote dans un post précédent. Je vais ouvrir la radio sur Rédio-Kénada, c'est du jazz, ça ma rappelle les nuits au 2080 rue Clark. Je me suis toujours posés la question pourquoi l'alcool et le jazz, la musique. C'est une affaire de soul? De saoul? Aujourd'hui je crois que je vais m'acheter des livres. Je pense à l'odeur de la bibliothèque à l'école secondaire, à comment j'y trouvais refuge pour mieux m'évader... Hier je me suis fait dire par une travailleuse sociale que je suis intelligent, l'intelligence c'est pas tout c'est ce qu'on en fait... Hier j'ai regardé un documentaire sur Hitler, sa monté dans l'allemagne en crise. Ce pays a passé par tout les régimes aujourd'hui l'allemagne dirigé par une femme est la locomotive de l'Europe. J'ai remarqué que dans notre langage on a encore des mots, des éléments fasciste. On coupe au plus court y allant de considération générale un peu nazi. Le goulag c'est du fascisme national bolchévique. Il est plus question de lutte des classes dans le goulag mais de ségrégation dans un ghetto, on s'y distingue par le condo... Pour revenir à l'âme, on m'a assigné en première ligne pour ma santé mentale, depuis le temps je peux dire que je suis stable, la loi exige que je sois suivis par un médecin et une travailleuse sociale... Je cherche le qualificatif pour âme y'a plusieurs mots mais aucuns avec l'étymologie d'âme, je remplace par esprit d'ou on peux tirer spirituel, si vous voulez rire cherchez pas trop dans ma spiritualité. J'ai pas le sens de l'humour comme on dis c'est pas drôle... Me suis habillé c'est pas facile d'être inspiré, aujourd'hui le goulag seras à une température plus clémente... Ouais!!! Y'a le changement la transformation qui ne peux être qu'intérieure, toutes ces malédictions qu'il faut accepter malgré je ne sais quoi... Je vous ai pas parlé de la pizzeria au métro Berri, on est très mal servis par une bande de maghrébins incapables, hier j'ai demandé deux pointes toutes garnies on m'a servis deux pointes pepperoni fromage. Ils se paient ma gueule et ensuite on va dire que c'est moi le raciste... Le métro Berri c'est adjacent au goulag ça donne sur le coeur du goulag interlope, on y tiens tout les menus traffics... Je suis pas de ceux qui veulent épurer le goulag mais plutôt l'éduquer mais on peux pas forcer les gens, la misère, la petite misère est tenace... Dans le goulag on cherche la proie facile, l'affection d'un visage connus pour le dépouiller et se geler de toutes les façons. Je me perd, contrit... J'ai peur j'entend une voix bien réelle sur Rédio-Kénada c'est notre P.M. tout en business. La tête me tourne, des vertiges... On parle de sièges sociaux à la radio, moi je m'en tiens au siège de toilette, ils ont tous leurs opinions sur ce qu'il faut faire économiquement, mais y'a pas de vérité autant de façon de faire qu'il y a de gens d'affaires. Bon je pense que je vais arrêter ici. Faire les nouvelles avec les nouvelles c'est vraiment de seconde mains et pas très utile. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Busy Berny