mardi 11 décembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je viens de terminer la lecture du livre l'imposture de la santé mentale. Comment vous dire la psychiatrie c'est une grosse machine et la schizophrénie est toujours une "maladie" mystérieuse. Je met maladie entre guillemet parce que selon Bachand, l'auteur ça n'existe pas c'est fabriqué par le discours des psys, ça me bouleverse qu'il dise ça, Cette immense souffrance que j'ai vécu comment l'appeler autrement que maladie et plus précisément schizophrénie. Le livre c'est une critique du discours psychiatrique. Dans cette critique je vois un discours de texte qui vont seulement dans un sens, c'est pas faux ce qu'il écris mais une médaille a toujours deux faces. Je vous en parle pas plus sinon pour dire que pour lui la maladie est fabriqué par les psychiatres et l'industrie pharmaceutique. Dans mon parcours j'ai bien essayé de m'adresser à un curé mais on m'a vite dirigé vers un psychiatre.... J'oubliais le goulag, cet exil ou on m'a dirigé, cet exil intérieur éloigné de tout et ou j'ai pu trouver une certaine paix, cette nuit c'est la paix les combats intérieurs ont cessé, une trève et une promesse de liberté je crois toujours qu'on va me libéré mais je plonge toujours au plus profond du système psychiatrique... Je vous entend siffler ou fredonner quand vous me croisez, ça me fait mal c'est anxiogène. L'ordinateur ronronne, le goulag dors quelques balcons sont éclairés pour Noël. Je me souviens de quelques émissions de radio "folles" animées par le regretté Paul Vincent. Avant le goulag je dérivais, j'avais le Noël triste du chômeur, du pauvre... J'attend rien d'autre pour cette période que de vous voir, ma famille et les autres lecteurs qui me sont tous aussi cher. On dis souvent que Noël c'est la fête des enfants et que le jour de l'an c'est celle des adultes. Je sais pas si c'est à cause du gros gin, du genevièvre, ça prend des hommes fort pour boire ça j'ai toujours trouvé que ça ressemblait a du parfum a boire... Je vous écrirai pas ma longue histoire avec l'alcool mais disont que pour moi c'étais le temps des fêtes à l'année longue. Le glam, l'éclairage des boîtes de nuit ça me fascinait mais laisser moi vous dire que j'ai jamais eu de conversations mémorables dans ces lieux. Je sais pas ce que je cherchais, je sais toujours pas ce que je cherche mais j'ai fait mes pénates du goulag. Je peux marcher dans les quartiers du centre-ville, j'y trouve ce qui m'attache au goulag c'est autre chose que la psychiatrie... Si seulement j'étais un vrai poète, je vous inventerais des Saint-Sylvestre radieuses... Le goulag c'est toujours cet exil loin de vos mondes, la solitude brisées quand on se réunis et l'espoir... Le goulag c'est pas beau ni chaud, c'est un no man's land au sud étrangement il y fait froid mais y'a de la chaleur humaine. J'ai pas peur des voitures qui passent dans le goulag, elles ne font justement que passées... La neige n'a pas fondue, y'a eu des hivers tellement froid j'ai pas besoin d'aller me les geler dans un châteaux de glace, pendant ce temps là y'en a qui couchent dehors. L'autre soir à la télé française on nous a encore servis le journaliste qui joue au SDF c'est de saisons. Là je tombe dans l'actualité je m'arrête donc et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Breakdown Berny

1 commentaire:

  1. L'imposture de la psychiatrie via la posture de Bernard dans son regard de la culture. Toujours intéressant de te lire Berny, car ton genre litéraire n'est pas un imposture, mais un bouillon de culture qui nous rassure dans une posture d'écriture d'aventure pure sans censure.

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