dimanche 30 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà de retour dans quelques heure je vais pouvoir voter même si ce matin j’ai halluciné une serviette sur la pôle de la douche dans la salle de bain. C’est la nuit de dimanche à lundi, ce matin j’ai une réunion du groupe reprendre pouvoir. Mais avant je vais aller voter, il était temps que ça finisse, j’étais tanné de  les entendre. Je suis convaincu que le parti avec qui les choses changerais rentreras pas ça va donc être « blanc bonnet, bonnet blanc » On se la joue démocratie mais on veut pas trop que les choses changent comme toujours c’est la peur. À Barcelone hier les gens manifestaient pour leurs candidats indépendantistes emprisonnés depuis un an. Je suis pas convaincu qu’ici ce serait autrement après une victoire au référendum. J’ai pris une douche et je me suis parfumé toujours ravis de pouvoir faire ça à l’heure que je veux… Ce sont mes souvenirs de maison de chambres qui me paralysent. Bientôt on seras déjà au mois d’octobre, j’ai parlé de mon voyage à San Francisco avec la matriarche, elle semblait avoir changé d’attitude, je crois même qu’elle était heureuse pour moi. Hier j’ai regardé la carte et j’ai entouré quelques endroits que je veux visiter. Je vais devoir acheter mon billet en ligne pour la visite d’Alcatraz… J’ai bien situé l’hôtel où je descends, pour traverser le Golden Gate je crois que je vais louer une bicyclette comment vous dire ma peur de « déranger » les San-Franciscains mais ils doivent avoir déjà vue ça des touristes… Je sais pas si je vous l’ai déjà écrit mais j’ai hâte de manger un chowder dans un bol de pain… J’avance lentement dans cette écriture, j’ai sauté deux matinées. Pour le pont je crois que c’est mieux à pieds pour prendre des photos, je crois qu’on peut revenir en ferry. J’ y vais avec mon senti, je suis bien réveillé, je pars que dans six mois, tout devrais bien aller… Je devrai penser à acheter des dollars américains, étrangement de ce temps-là y’a que devant mon écran d’ordi que je me sens bien. J’entends un avion qui passe, pour San Francisco je crois que je pars à sept heure du matin.  Lentement le sommeil me rattrape, je raconte rien de trop senti-mental, et oui senti d’une part et mental de l’autre ce soir côté mental je suis tout de même pas psychotique. Pour ce qui est du senti c’est pas facile de vous le donner en mots. Bientôt le premier octobre ça me rappelle la crise d’octobre, l’armée dans les rues… Je pense que c’est à partir de là que je suis devenus paranoïaque, encore aujourd’hui j’ai peur de l’envahisseur armé… Je pense à ce vieil anglophone dans la maison de chambre qui me traitais de jaune, je crois qu’il se croyait en temps de guerre encore… Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Partez pas tout de suite!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 29 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’avance lentement dans mes lectures, une jeune fille tente de me contacter sur messenger. Je sais pas, je sais donc pas avec toute les histoires qu’on entends. J’ai envie de lui demander combien elle veut d’argent de lui donner et qu’elle me laisse tranquille. C’est la seule histoire que je peux imaginer c’est très négatif, pourtant sur sa photo elle est très jolie, tout de suite elle a voulu savoir ce que je faisais dans la vie… Cette nuit je vous illustre ça avec la murale de la compagnie de réfrigération près de chez moi. Souvenir d’avoir travaillé dans un atelier qui fabriquais des machines de soda pop, la peur avais déjà commencé, je parlais de syndicat au gars, y’en a un qui me disait que les patrons voulaient en faire entrer un, le leur ça valait rien comme syndicat… Dehors y’a un gars qui crie et jure, il est presque vingt-trois heure, je comprends maintenant pourquoi j’ai la bouche sèche c’est le jambon que j’ai mangé au souper. Cette nuit tout ça c’est mon senti, hier j’ai écouté la radio c’est toujours la même histoire quand je les entends répéter c’est intéressant et c’est le fun, toujours je me dis qu’il y a rien de nouveau au royaume du Danemark peut-être qu’à force de faire ces émissions ils dépriment et ne savent plus quoi dire… Je pense au senti de ma prose, à comment je dois nommer des affaires très physiques, un avion passe… Je cherche le nouveau, je m’entête à écrire ces pensées schizophréniques. La nuit ça me fait moins mal, la solitude est moins grandes quand tous les gens sensés dorment… Je lis mon guide de San Francisco, y’a beaucoup de choses à voir là-bas, j’ai un peu peur des tremblements de terre. Encore six mois… Je vais essayer de vivre juste mon aujourd’hui… Je sais pas pourquoi je pense au dicton qui dis « quand on crache en l’air ça nous retombe dans la face ». Cette nuit c’est les chroniques lectures dans le journal électronique… Viens de regarder un décollage d’avion, y’a rien de nouveau sous la lune je suis ennuyeux avec mes obsession, ouais quand on sait pas quoi dire on dis c’est intéressant où encore pire, c’est rafraichissant, je viens d’écouter le Parc Belmont par Diane Dufresne https://www.youtube.com/watch?v=jeC9abl9aGY  c’est vraiment une chanson poignante, moi aussi parfois j’habite le monde de mon imagination… Voilà, on est dimanche, je pense à Camille Claudel enfermée loin de chez elle, la maladie la folie en auras perdus plusieurs… À la dernière réunion que j’ai eu on m’a signalé, fait remarquer que le monde de la santé mentale au Québec est très complexe, moi, je simplifie ça avec de la spiritualité, le moins de consultation possible pour ne pas me perdre. Je suis peut-être naïf mais jusqu’ici j’ai survécu, je ne consulte plus. Voilà! J’en suis à la chute pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! J’ai toujours de la difficulté à terminer. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, je me suis levé je croyais être le matin du départ… C’est beaucoup plus loin. J’ai fait un cauchemar je croyais qu’il y avait une tornade tout près. Je continus à lire mon guide on y raconte que San Francisco est la capitale mondiale des homosexuels. Quand au roman je l’ai presque finis… Je vais me trouver de la littérature qui se passe à San Francisco, je pensais à Jack London il est né à San Francisco ses romans ne s’y passe pas.. Je crois que ce sont plutôt les romans noir du créateur de ce style, Dashiell Hammett qui s’y passent. Je sais y’a les romans d’Armistead Maupin mais je les ai tous lu. Les chroniques plutôt… À une époque y’avait plusieurs salon littéraire à San Francisco, on aime bien raconter que les San-Franciscains adorent la lecture… Semble que là-bas y’a toujours du brouillard. Cette nuit je suis bien, j’ai beaucoup dormis… J’aime bien parler devant les gens leurs faire savoir que c’est possible de se rétablir… Y’en a toujours quelques un plongé dans le désespoir qui n’y croient pas, encore d’autre qui pensent au plaisir de boire de l’alcool, plaisir disparus et qui ne reviendras jamais. Voilà nous somme samedi quand je vais avoir finis je vais lire LaPresse+ j’aime bien les chroniques voyage. J’aimerais bien être poétique cette nuit, souvenir du Quai des Brumes où plusieurs poètes buvaient. J’y avais rencontré le poète de La Dorée au Lac Saint-Jean c’était très intéressant… À la fin de mon alcoolisme actif je partais seul ignorant le danger je croyais pas qu’il y en avait de plus fou que moi. Je cesse de vous parler d’alcool cette nuit, je vous ai déjà tout dis… Quand même pour faire boire les clients ça prends un peu d’entertainement.  Je me vois déjà montant les longues pentes de San Francisco. Mon hôtel est tout près du centre-ville, je me répète j’ai hâte de partir… Je me vois déjà à l’aéroport, j’attends sur le quai d’embarquement… Je sais pas pourquoi j’ai une saveur de harengs fumés dans la bouche. Je mange des caramels… La nuit avance, je sais pas quand mes lecteurs maintenant de Gatineau vont partir, moi je suis impatient.  J’ai toujours l’agréable souvenir du calme de la nuit, comment à ce moment je me détendais. Cette nuit je vous illustre ça avec un portrait de Dashiell Hammett exposé au Smithsonian institute de Washington. Y’a plein de choses qui me passent dans la tête mais aucune ne vaux d’être écrits, c’est étrange parfois j’attends la fin du monde. C’est ce que je sent, ce que je vie. Voilà! Je suis presque à la chute, j’essaye de terminer décemment, y’a rien de plus difficile pour moi que les mots et le langage. J’essaye toujours de faire « beau », parfois ça y est d’autre fois non. Lâchez moi pas ici j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 28 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait des courses et de la lessive, même si je suis seul je comprends la super maman avec ses quatre bacs et la job de pliage et de rangement. J’ai remarqué que les héros romantiques passent pas beaucoup de temps près de la sécheuse et de la lessiveuse… Ce midi j’ai été cochon j’ai mangé tout un pudding chômeur, le sucre ça m’endort… Je vais me faire un café, je suis triste j’ai de la difficulté à garder l’intensité et la beauté dans mes textes. Je cherche quelqu’un à qui écrire elle où lui, quand tout ce que tu raconte c’est la couleur de tes bobettes c’est pas très poétique, les vrais poètes s’attaquent au chiens qui nous dirigent, qui gaspillent notre argent, je serais curieux de voir combien ça coûte une campagne électorale. Je suis pas sur que les gens votent pour le programme d’un parti, ils ont tous quelque chose à demander, je dirais que c’est la nature humaine. Je continue pas sur cette lancée c’est pas plus intéressant. Comme toujours je reviens à mon senti comment parfois je m’ennuis, les grands poètes pilotaient des avions, moi je me contente de monter à bord et ça me réjouis… Un mois de passé, six mois avant de partir, j’ai réussi à imprimer décemment, les vouchers d’hôtel et d’avion… Vide, je suis vraiment vide pas même de voix en écho dans mon ciboulot, assis devant l’écran je cherche… Y’avait l’ami et son abîme du rêve, la psychose schizophrénique, je souffre aussi de ça mais je fonce, j’essais de toute mes forces de passés un message de rétablissement… J’ai peur un jour d’être seul, de souffrir d’une lassante solitude… Une rechute dans la psychose… Souvenir après un spectacle à l’institut d’avoir discuté avec un psychiatre qui me racontais comme si j’étais le pire des abrutis que les sœurs montais aussi des pièces de théâtre avec les patients, je le savais, on réinvente pas le monde… C’est très mauvais ce que j’écris aujourd’hui vous pouvez me traiter de gros fou, c’est beaucoup ça… J’ai pas changé d’idée j’écris toujours…Souvenir d’après-midi passés avec les potes à la brasserie, je suis jamais arrivé à faire métro, boulot, dodo. Je voyais que la monotonie de tout ça… Ce matin au supermarché on m’a offert une carte de crédit, j’ai dit non j’en ai assez. Je suis assommé c’est tout ce que je parviens à vous écrire. Je vous illustre ça avec une photo nocturne, c’est comme ça que je me sent dans le noir, le climatiseur s’arrête tout seul, écrire le jour pour moi c’est pire que la nuit… Ça devrais pas être une croix, mais une joie, pourtant je descends bien bas en ne sachant pas pourquoi j’écris ça, l’expression du vide de mon senti… Je pense à certaines expériences, comment j’étais malhonnête et dégueulasse, c’était y’a plus de trente ans, j’ai survécu. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore comme un fantôme dans la nuit. J’ai pas réussis à m’endormir solide, j’entendais que le ronron des politiciens… Les voitures passent parfois y’a un passant qui gueule, j’entends les voisins qui ronflent. J’espère le dépôt d’une partie de ma paye aujourd’hui. C’est fait je vous avais laissé pour dormir, l’argent est là… Je devrais pas écrire ça c’est confidentiel. C’est calme cette nuit, je trouve pas le fil de ce que j’écris,  me souviens de l’époque où la grosse presse carburait à la cantatrice chauve c’est comme ça que j’ai « connus » Ionesco.  C’est vendredi, j’ai pas d’ennuis, hier on se rappelait avec le copain, du bar qu’on fréquentait, on traversait Laval et la ville du nord au sud pour venir boire là.  À l’heure que je vous écris ça il reste qu’une demie heure pour aller en écluser quelques une et je crois pas que ce soit cette nuit qu’on va rencontrer la belle au bois dormant, de toute façon elle a quitté pour un bar plus avenant et ouvert toute la nuit, pour le moment elle fume et pue la cigarette. Ouais! Y’en a plusieurs qui vont dépenser leurs paye, hier j’écoutais un documentaire sur l’itinérance et la politique du housing first, la demeure en premier, je sais pas si ça marche. On a vu une propriétaire qui avait loué ses logements croyant aidés,  on a démolis tout ça c’était devenus insalubre et inhabitable. On a peur de ses vieux démons, l’alcoolisme et la toxicomanie, je sais pas comment l’institut travaille avec ceux qui ont ces problèmes, moi, j’essaye de dire à mes pairs que c’est possible de se rétablir en sachant bien que quelques’un ont des blessures profondes et plus de difficulté à se rétablir, ils ont été abandonné par tout le monde ou n’ont jamais eu de famille élevé qu’ils étaient par la direction de la protection de la jeunesse pour une fois adulte passer par la prison, c’est pas des cas « glamor » ils sont pas beaux, ils sont pas bons mais l’état se doit de les aider surtout ceux-là. Je reviens à mon senti, j’ai connus de grandes douleurs psychotiques, je me débrouillais seul à l’hôpital, j’avais mal, j’ai jamais compris pourquoi. Tout ce que j’ai réussis à faire c’est de remonter vers d’hypothétique abus, je sais pas où, je sais pas quand mais j’ai pardonné.  Je suis pas un grand criminel, je reste parfois inconscient… Y’a ce gars qui classait les gens selon l’hôpital qu’ils fréquentaient, pour lui l’institut Pinel c’était le top, il était bien malheureux avec moi, je suis plus suivis par l’hôpital. Je me rétablis parfois je me demande ce que je fais ici c’est ça ma vie. Parfois ma famille à peur que je délire mais vous en faites pas ça va jamais plus loin que la commune paranoïa… Bon! Je suis rendu à la chute encore une fois cette nuit je vous aurai ouvert mon journal. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 27 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps superbe. Je sais pas si je vais arriver à vous écrire aujourd’hui. Je suis envahi par la paranoïa des motards, le climatiseur viens de démarrer. Je prépare mon voyage en lisant mon guide… Je manque d’imagination, ce matin j’ai pris quelques photos… Pour ce qui est d’écrire je veux pas défaire le langage, inventer un dialecte criminel incompréhensible. Comprendre et être compris même si parfois j’ai peur sans raison… Aujourd’hui à la réunion on m’a dit que je ferais un beau voyage même si c’est encore loin. Je viens de ramasser un stylo brisé, je me rappelle pas l’avoir cassé, je crois que c’est quand j’ai essayé de réparer la brocheuse, je viens de la réparer, le stylo c’est plutôt quelqu’un qui est entré chez moi et l’a brisé pour m’embêter me persécuter, je sais même pas si j’ai encore des broches… C’est sentiment là, ce senti c’est la paranoïa, j’ai jamais compris pourquoi. Je vie seul et il est interdit d’entrer chez moi quand je n’y suis pas. Je paye mon loyer j’ai droit à la jouissance paisible des lieux… Je vais vous mettre une photo d’un monument conçu et réalisé par les employés de ce qui s’appelait à l’époque Saint-Jean-de-Dieu et qui représente l’historique de l’hôpital de mille huit cent soixante-treize à mille neuf cent soixante-treize. Partant de l’étoile, un, ça représente le grand rêve, deux, l’ombre et la lumière, trois, en marche, quatre, pas de géant, cinq, en pleine révolution. Ça date un peu, dans ce temps-là je crois qu’il y avait moins d’itinérant et c’était le début des nouvelles molécules de médicament. Je pense toujours à ces itinérants qui veulent pas être associé à la psychiatrie, des deux l’itinérance et la psychiatrie je me demande lequel est le plus stigmatisé. Tout ça se mélange parfois la maladie mentale est accompagné d’alcoolisme et de toxicomanie et on dénie, c’est pas moi je suis pas comme ça j’arrête quand je veux même si ça fait vingt ans qu’on essaye de se soigner. Je vous ai déjà écrit là-dessus… Le stylo j’aurais pu mettre la main dessus que dans quelques jours et je me serais souvenu de rien. J’ai des pics d’anxiété et d’angoisse, je crois que c’est la schizophrénie, je peux pas faire autrement que de vous raconter ce senti, ça m’aide à rester chez-moi… Ce matin j’expliquais pourquoi j’arrivais tôt c’est toujours l’anxiété… Je serais incapable de vivre dans la rue, je serais incapable de donner l’image d’un espèce de survenant, un Alexis Labranche qui reviens du Colorado, y’a rien de romantique là. On vis dans un monde toxique faut s’attendre à avoir des malades et dans le cas qui m’occupe des malades mentaux. Voilà! Je suis presque rendu à la chute je croyais pas me rendre là aujourd’hui, parfois je crois qu’on veut m’éloigner et qu’on ose pas me le dire… Je termine ici comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 26 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir, c’est la nuit, mon compte est payé sur ma carte de crédit… Toujours étonnant de voir la parenté entre le senti et les dollars. J’ai démarré le climatiseur on est déjà jeudi. Aujourd’hui je m’en vais à l’institut travailler sur le contenu web, je me fait un café… Je me souviens de toute les chambres d’hôtel où je suis allé ces dernières années ma préférée c’était celle du Continental à Trieste, toute petite mais chaleureuse comme une femme qu’on retrouve après plusieurs années. J’ai vu qu’à San Francisco y’avait un bistro Trieste je vais surement y aller… J’ai aussi aimé l’hôtel du Nord à Besançon, c’était le début des périples qui m’ont fait aimé les voyages. J’aime bien marcher dans des villes inconnues être en contact avec l’ordinaire des gens… C’est assez extraordinaire le changement que j’ai vécu, j’étais casanier, je m’isolais mais maintenant j’adore me retrouver dans les aéroports, je pense à Heathrow à Londres, un immense aéroport où j’ai trainé un peu en matinée. Je préfère beaucoup entre attendre à l’urgence de l’hôpital pour ma santé mentale et attendre l’avion pour un départ c’est l’aéroport, souvenir de l’aéroport bondé de Madrid… Je pense que voyager c’est soigné ma schizophrénie. Parfois je doute d’elle mais on me dis que ça fait partie de la maladie, que j’ai besoin de soin… Je prends la posologie et je ne m’en porte que mieux. Je reviens à mon senti, à mon insomnie, je devrai me lever tôt je dois être à l’institut à neuf heures à toute les fois que je m’y rend je pense au mythe du poète. À comment, pour les plus savants, la maladie mentale en est imprégnée… Je suis toujours étonné de voir comment au Québec les hommes de lettres, les plus grands, ont des destins pathétiques. Quand on sait plus quoi faire avec vous on vous colle l’étiquette poète et allez débrouille toi, l’hôpital c’est pas L’Université du Québec à Montréal où le département de littérature comparée de l’Université de Montréal et je lis, je lis je sais pas ce que je cherche… Des émotions? Peut-être. Je veux comme je disais vous en faire vivre sans pour autant flirter avec le désespoir. Je pense à cette poète dont je me rappelle plus le nom, qui s’était immolée par le feu devant l’hôtel de ville de Montréal. J’ai jamais saisi quel étais le message de ce geste. Maintenant que j’ai presque finis je reviens sur mon senti, souvenir de la bonne femme du cours de français secondaire qui nous parlait. J’imagine qu’elle voulait nous apprendre à bien « perler ». En cette époque de hip-hop, de rap j’ai l’air d’un dinosaure avec mon écriture du senti. Voilà! Je suis presque rendus à la chute, quelques mots encore sans savoir quel épilogue. Je dois fermer ça ce texte-là, je sais pas trop comment mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Allez! Allez me laisser pas tomber je reviendrai. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de voir qu’à Taïwan ils ont des trains grandes vitesses. Je me demande pourquoi dans un pays grand comme le nôtre on en a pas ? C’est probablement une question de démographie, y’a pas assez de monde… Ça coûte cher de voyager au Québec et au Canada, Montréal-Les îles de la Madeleine en avion c’est plus cher qu’aller à Paris… Ce matin je suis sortis j’avais le sentiment d’être en voyage, le parfum de l’étranger, de l’outre-mer… Quand je vous écris l’après-midi c’est plus difficile, je suis très stimulé et je dois faire le tri dans ma tête, écrire plus prêt de mon senti… Aujourd’hui on passe de la pluie aux éclaircies, c’est humide, le climatiseur a démarré automatiquement, tout ça c’est rien de très senti… J’aimerais bien écrire sur l’amour, vous dire comment j’aime ceux qui lisent ceci, le mot amour est probablement pas très fort dans les algorithmes. J’aime aussi écrire, communiquer ma joie comme ma peine, mon côté maladif comme mon côté sain, la difficulté que j’ai à lâcher prise pourtant je me dis que si j’y arrivais j’écrirais pas, le zen c’est le silence mais j’ai tant de choses à dire. La paix avec moi, avec mon senti ça me rendrais muet. En même temps je dois accepter ce que je suis et qui je suis, un homme qui s’exprime… Je pense toujours à mon départ pour San Francisco, là-bas le quartier chinois est énorme… J’ai encore tout un automne et un hiver à passer, j’ai le temps de lire mon guide et de noter… Je pense aux écrivains de la beat generation, aujourd’hui y’a rien qui a autant marqué la littérature, un courant artistique prédominant, c’étais y’a longtemps à peu près soixante ans. À l’époque on était encore loin de la robotique, mes écrits j’aimerais bien qu’ils servent à ça mettre de l’émotion dans la machine vous faire redresser le poil sur les bras… Pour le moment je crois pas que j’y arrive, l’émotion est pas là je prends mon temps. Y’a longtemps que je suis pas tombé en larmes, parfois quand j’écoute des chansons... Parfois quand j’ai affaire à des chefs-d’œuvre je suis ému mais c’est très difficile d’y arriver, je serais très orgueilleux de croire que mes écrits… Vous allez croire que je suis romantique mais j’essais d’être crû, j’y arrive pas j’ai trop lu, je tiens loin toute la violence de la psychose et ses hallucinations. Naïf je suis à essayer de faire de la littérature, je n’écris pas dans les cafés les bars et les tavernes et ne tiens pas à être un écrivain par défaut. Y’en a pour qui l’écriture s’est terminé les jambes gangrèné par le diabète… Je crois que je devrais laisser ça au plus jeunes. J’arrive pas à renouveler mon discours mais j’essais quand même d’y croire. Voilà! J’en suis rendus à la chute, c’est le plus difficile, quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard   

mardi 25 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis trop préoccupé par la photo qui va illustrer mon texte. Je préfère beaucoup écrire et pas trop en faire de cas. Je viens de regarder la première partie d’une série documentaire sur l’itinérance au Canada. J’ai remarqué que même les plus pauvres ont des préjugés sur la maladie mentale comment c’est jamais eu qui sont malade même à fumer du crack. Je trouve ça étrange ils semblent pas être conscient que c’est là vers la psychiatrie qu’ils s’en vont avec leurs consommation… Je comprends leurs désir de solitude cet espoir de s’en sortir seul, souvent on a abusé de ces gars, ils font pas confiance à beaucoup de monde à part le pusher… Bientôt avec le froid la rue va devenir plus difficile, on souhaite avoir une place pour dormir sur le sofa d’un ou de l’autre, on est prêt à envahir et évincer celui qui nous hébergeras. « Et je marche marche seul dans la nuit sur des chemins de chagrin que je connais par cœur » -Richard Séguin. Dans la rue on cherche la paix et le silence loin de nos pareils dans les refuges, quand on est là on est battu on y crois pas on y crois plus, ce sont eux les psychiatrisés qui ont besoin d’un refuge pour longtemps, moi c’est juste temporaire je vais me refaire me remonter, me louer une chambre et j’aurai mon chez moi, j’attends le prochain chèque et ça vas y être, après peut être une dernière bière… Non! Non! Je suis pas fou c’est juste passager, une bad luck, je les entends comme si j’étais dans le dortoir d’un pensionnat, une voix en écho qui crie parce qu’on abuse d’elle. Cette nuit je suis encore dehors, demain matin je quêterai pour finir le mois ensuite on verra.  Je vous mentirai pas j’ai pas fréquenté les ruelles, juste des endroits sordides ouvert toute la nuit où je crois tu pouvais faire ton fix et où personne ne s’occupais de l’hygiène, quand je sortais j’allais dormir dans la rosée d’un parc… C’est ça lundi prochain ce seras le premier et la ville deviendras effervescente, on iras au plus urgent, le shylock, la dope et le logement en espérant qu’on puisse le garder… Pour un paranoïaque les programmes d’aide au logements c’est difficile ça veux dire interagir et interagir avec les « persécuteurs » j’aime pas ça pourtant! Je peux pas m’empêcher de revenir à cette thématique, je me vois cherchant une porte essayant de jauger le feeling de la ville, de trouver un endroit où me réfugier pour le reste de la nuit, ensuite je sais pas… Je pense qu’un voisin à quitté, je crois qu’il s’est remis à la dope, l’autre jour je l’ai vu quêter… Pour le moment je pense à la douleur, à cette blessure à l’âme qu’on veux pas guérir, je sais pas trop si j’étais un itinérant où un psychiatrisé? Si il y a une différence? Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais avec une intervenante qui arrivais d’un party, c’était une toute jeune fille on est entré dans une pièce où y’avait deux clients un homme et une femme ensuite on est allé dans une pièce, une chambre où y’avait des baudruches gonflés et de la poudre blanche un peu partout même sur le lit… C’est là que je me suis réveillé, je vous laisse analyser… Je fais toujours mes lectures, je suis rendu à trois livres, j’essaye de terminer mon roman espagnol, les années cinquante à Barcelone, un polar quand même pas mal mais volumineux, je crois que je vais illustrer avec une photo de sculpture dans le quartier Gothique à Barcelone je crois que c’est une sculpture de Picasso. Y’a beaucoup de circulation dans le centre-sud, j’ai reçu le carton qui m’indique où aller voter. C’est la semaine prochaine lundi, je suis un peu fatigué d’entendre parler de politique, je me suis pas encore fait une idée… J’entends les voitures qui roulent dans l’eau, je suis dans le comté Hochelaga-Maisonneuve ils vont surement encore me téléphoner pour faire du marquage… Je me souviens avoir été travailleur d’élection c’était au fédéral… J’ai toujours voter c’est une façon de parler, un droit de parole, si tu vote pas tu dois te taire… Ils ont beaucoup parler de la réforme du scrutin, je crois pas qu’ils vont le faire… La politique c’est loin de mon senti l’automne ça me déprime, le ciel gris, y’a pas grand-chose à dire, j’ai pas mal comme hier, je suis calme, j’ai pas envie de parler mais plutôt vous écrire… Ce matin je suis sortis faire des courses avant qu’il pleuve, j’ai rechargé ma carte de transport c’est une bonne habitude que j’ai pris. J’ai quelques vers mélancolique du poète qui me passent dans la tête, une voiture klaxonne… Je ne m’intoxique plus et c’est tant mieux, je devrais pas révéler ça la toxicomanie c’est très mal vue mais de nos jours les vrais alcooliques se font rare… Y’a une grande distance entre les milieux littéraire et ceux qui sont alcoolique et toxique, parfois je rêve de ma tanière chez les fous. À San Francisco j’irai visiter la librairie City Lights, la librairie de la beat generation, ici ça fait longtemps que je suis allé chez Gallimard rue Saint-Laurent, c’est impressionnant on risque de rencontrer un auteur du moment. C’est toujours la distance entre écrire et être éditer, je me fait de drôles d’idées, j’ai le droit d’exister comme ça en contenu web. Y’a quand même pas beaucoup de considération pour le pauvre scribe que je suis. Ce matin j’ai croisé une voiture de police, y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, ça c’est ma paranoïa… Voilà j’en suis rendus à l’épilogue pour ce court bout de texte, toujours la difficulté de la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous garde encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 24 septembre 2018

Au présent







Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de lundi à mardi. Je suis bien réveillé, j’ai pris une douche et me suis parfumé. Je vais me brancher sur mon senti, je pense à la Californie si le bon Dieu est bon j’y serai dans six mois… Septembre tire à sa fin plus tôt cette nuit je suis retourné au lit mais je me suis pas endormis y’a un lundi fêté au mois d’octobre c’est l’action de grâce. Quelques heures de repos et je vais mieux, je croyais quand même que c’était le matin, je crois que je vais vous illustrer ça avec un coucher de soleil. Je cherche comment vous écrire dans la sérénité depuis tout ce temps je devrais accepter… Y’a des personnes qui y sont arrivés qui se sont rétablis, j’arrive pas à voir comment faire je vais travailler sur moi un jour à la fois. Je sais vous vous dites maintenant il fait de la psycho pop mais je connais pas bien d’autre moyen de me rétablir, quand même je sais que la connaissance de soi est pas suffisante pour rester dans l’abstinence, ça prend une force spirituelle. C’est comme si le bonheur étais pas suffisant, la paix d’esprit aujourd’hui… Parfois je doute que je souffre de schizophrénie mais ce doute fait aussi partie de la maladie mentale, je le répète je dois accepter. Je pense à ce gars qui il y a quelques mois a été abattu par la police, il devait souffrir et avait surement arrêté de se soigner, c’est de ça que j’ai peur si j’arrête de me soigner, me mettre à délirer et devenir violent au point que la police me tirerais dessus… En ce moment y’a une odeur de viennoiseries, souvenir de la brasserie où je me promenais de table en table pour discuter avec un et l’autre… C’est terminé tout ça, je dois pas le regretter je vie ma vie autrement. Je sais pas si je vous l’ai écrit j’ai tous mes effets pour partir en voyage le printemps prochain… La matriarche semble pas d’accord que je parte, quand il est question de moi elle banalise tout, je sais que quelques un me diminuent, selon elle c’est bon pour les autres mais pas pour moi. Ça aussi je dois l’accepter, on refait pas la façon de penser des ainés. Je vous écris ça et j’ai mal, je me dénigrerai pas… Ça aussi c’est négatif pourtant le grand problème est toujours le même l’acceptation et comment parfois il faut lâcher prise, c’est difficile… Bientôt une autre journée va commencer, je vais essayer d’être positif et prier un peu. Je dois m’accueillir et être indulgent avec moi, je suis qu’un être humain imparfait rien n’empêche que je peux  essayer de m’améliorer. Voilà! Je suis déjà rendu à la chute, quelques mots encore avant de vous abandonner dans la nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je me rétablis j’irai mieux j’en ai l’espoir!!! Je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis triste, y’a des gens qui ne m’aiment pas disent que je suis têteux… Je devrais pas m’en faire avec ça et continuer mon chemin, de toute façon ils sont pas chez moi mais parfois j’ai quand même le gout de disparaitre… Je suis battu cet après-midi, je sais pas quand tout ça va cesser, la personne qui m’a dénigré aujourd’hui c’est juste une réceptionniste… Je pense que je remettrai plus les pieds là où du moins pas aussi tôt. Je vais me faire un café… Je pense à un voisin qui je l’espère a pas fait de rechute. C’est pas toujours facile mais rien ne vaux qu’on y retourne. J’aime pas dire que mes états d’esprit c’est la maladie même les paranoïaques ont des ennemis mais c’est comme ça juste aujourd’hui. Parfois quand je dors mieux c’est plus facile. J’ai moins d’ennuis, moins de tracas… Je veux pas insulter personne ni écrire des violences mais parfois je crois que je ne compte pas, que je vaux rien, pourtant ça vient de gens qui devraient m’aider qui travaillent en santé mentale. C’est mon senti d’aujourd’hui je vais faire la journée j’y crois pas toujours que c’est la schizophrénie. Je crois qu’il y a des gens qui aimeraient bien me voir hospitalisé, un peu comme l’infirmière chef dans vol au dessus d’un nid de coucou. Heureusement je suis pas obligé d’endurer leur présence, je suis seul chez moi. J’écris encore, je veux pas me laisser abattre je sais que pour certain y’a qu’une façon d’écrire le rétablissement, c’est pas vrai y’a toute une gamme. On s’appelle pas tous Saint-Éxupéry… J’ai pas pris la bonne direction je devrais pas vous raconter ça… J’aime pas cette idée de persécution plutôt que de te dire de rester chez toi on te fait sentir comme un moins que rien. Je sais pas comment je vais faire pour redresser ce que je viens d’écrire là. J’entends un avion qui passe dans quelque mois je partirai, vous en savez déjà plus sur moi que moi sur vous. Je pense a abandonné le groupe d’entraide et aller me cacher dans un groupe de douze étapes encore là aussi y’a de l’adversité… C’est négatif ma prose aujourd’hui j’ai bu mon café ça va mieux, y’a une odeur de savon d’hôtel. Je pense que c’est une idée qui plait pas à tout le monde de me mettre de l’avant avec mon rétablissement. La société elle est comme elle est je peux pas la changer, y’a que moi que je peux changer, accepter un peu plus… Parfois je comprends pourquoi le chef des diggers un obscur auteur s’est suicidé … Enfin je vais essayer de pas boire aujourd’hui et de prier un peu. C’est presque terminé j’en suis rendus à la chute, je vous demande pas de me pardonner, ‘’Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé’’. Je sais y’en a qui ont le cœur dur. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 23 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dans quelques minutes on seras lundi, on entends un bip incessant, c’est énervant, il semble vouloir s’arrêter mais il continue. C’est pas l’alarme feu, ça viens de chez un voisin, comme un cadran qui sonne… J’ai fait une tournée, du corridor on entend rien, c’est comme la sonnerie d’un cadran électronique, ça m’obsède j’aimerais que ça cesse. J’ai trouvé d’où venait le bip, c’était chez moi un petit magnétophone dans mon sac à dos, je l’ai arrêté… Je vais me préparer un café, quand je vous écris pas je lis lentement un roman espagnol et un guide National Geographic de San Francisco… Il est minuit trente-quatre c’est vraiment la nuit j’essais de trouver quoi vous raconter à partir de mon senti, la sonnerie m’énervait vraiment je pensais à des choses plus graves qui me sont arrivés. Je pense à cette fois où je m’étais entré la pointe d’un couteau à débeurré entre les jointures, ça saignait beaucoup. Je sais pas pourquoi je m’entêtais à faire ce travail c’était vraiment pas pour moi. Lundi, réunion du groupe d’entraide… Je pense aux machines à sous, à comment je pourrais jouer gagner et puis m’en aller, je crois pas que je réussirais à faire ça, je ferais comme tout les autres obsédés, j’arrêterais pas… Cette semaine c’est assez tranquille je vais en profiter pour m’avancer dans mes lectures. Dans la nuit d’hier l’ami allongé dans son lit étais confus, il croyais être assis dans le sofa de son salon et voulais que j’aille le redresser, il m’a téléphoné, je lui ai conseillé d’appeler le neuf un un je crois que c’est une bonne chose que j’ai faite… Hier j’ai croisé quelqu’un qui ne sait pas lire,  c’est malheureux je me demande toujours comment les adultes qui ont un problème de littératie on fait pour se rendre jusqu’à aujourd’hui. La lecture à toujours été mon refuge, je sais pas combien de fois j’ai fait le tour du monde dans les livres… Maintenant je voyage pour vrai même si la matriarche à pas l’air d’apprécié, elle diminue toujours l’importance de mes voyages voilà pourquoi je dois les faire pour moi. Autant faire ce que je veux y’auras toujours des critiqueux. Mon prochain départ c’est dans six mois ça va passé vite, j’ai quand même très hâte de prendre l’avion et de me rendre sur la côte ouest américaine. Tout est booké, réservé même ma place dans l’avion, je crois que je vais devoir payer pour mes bagages en soutes. Je remercie le bon Dieu de m’avoir permis de trouver la source du bip. C’est étrange c’est comme si la nuit ça me prenais moins de temps à rédiger, il est une heure vingt j’ai presque terminé, mon senti est apaisé. J’entends le roulement des wagons du train dans la gare de triage. Fer sur fer ça fait une drôle de musique. Voilà! Je suis arrivé à la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de finir de lire les pages lecture de LaPresse+, y’a un article sur un éditeur que je ne nommerai pas mais pour lui ce qui est écris là-dessus, la machine, le web ça n’existe pas, c’est décourageant de lire ça, la littérature ordinée c’est une chimère selon eu, pourtant je l’ai lu sur une tablette une édition entièrement informatique, quand on parle de leur maison ça va, on est rigoureux mais le blog a pas encore ses lettres de noblesse. J’aimerais bien avoir un éditeur et produire un livre mais la littérature ça semble fait par et pour les universitaires. Je garde quand même ma ligne, je continus ici j’ai quelques lecteurs, je pourrais m’éditer à compte d’auteur mais ce serait inutile. Ce matin j’ai beaucoup lu, regardé les actualités à la télé et j’ai pas envie de me taper les publicités du match de football. Dimanche silence, je pense à la maison de chambres où j’habitais à ce voisin charmant à jeun mais détestable quand il buvait, il est décédé y’a un bon moment, je m’ennuis pas de lui. Bukowsky écrivais les contes de la folie ordinaire, c’est vrai qu’elle est ordinaire on la retrouve partout à tous les coins de rues, embouteillé et prête à tuer. Tellement on finiras pas tous avec une rue à son nom comme Marguerite Yourcenar, quand même l’idée c’est pas d’écrire pour la postérité, on est bien peu de choses, mais d’arriver à un état de bien être quand on termine des écrits. Je crois que plusieurs se disent que je rêve en couleur, les bums du bas de la ville ça s’inscrit jamais au panthéon de la littérature. Je crois qu’on désire que j’avoue ma défaite que je cesse que je me rende… C’est le combat de mon senti, vous dites y’a mieux à faire qu’écrire, je suis pas de la race des bricoleurs, on la prend pas au sérieux mon écriture mais je persévère. J’ai déjà été un livre vivant où j’invitais à visiter un chapitre de ma vie. Je reviens à cette folie, pourtant parfois elle est jolie même si c’est pas de la poésie. Pour terminer c’est toujours de plus en plus difficile d’écrire une belle chute, dans le bas de la ville y’a toujours le stigmate des béesses, on préférerais nous voir enfermé dans ce qui tiens lieu d’asile. Je reviens toujours à ça avec mon senti. J’écris pas pour l’argent sinon j’écrirais des modes d’emploi d’appareils domestiques… Voilà! Quelques mots encore, je me dénigrerai pas, ni n’écrirai d’humour simple, je suis pas drôle de nature, aujourd’hui je veux terminer trop vite pourtant on m’a toujours dis de prendre mon temps, j’écris rien d’étonnant, juste une prose de tous les jours qui me ramène en classe des années en arrière. Quand j’aurai terminé je veux juste être confortable. N’hésitez pas à me faire vos commentaires ils sont toujours bienvenus. Pour maintenant je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 22 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est passé minuit comme souvent j’arrive pas à dormir, la canicule est terminée. J’essais de me rappeler des choses que je vous ai pas raconté, le bain sur pieds de l’appartement rue Monselet, mes difficultés avec les gardiennes d’enfants. Il est passée minuit c’est dimanche, dans mon enfance je crois que le patriarche et la matriarche allait parfois au cabaret… Pour qu’on reste tranquille la matriarche nous menaçait parfois de nous donner en adoption… Je pense à Ginette Reno dans le rôle de la mère de Léolo le film du regretté Jean Claude Lauzon https://www.youtube.com/watch?v=h1PoyeR9DL0 . J’ai toujours trouvé cette chanson très touchante, je sais pas pourquoi ça m’a toujours fait pensée à des émotions dérangées de schizophrène… Je suis vraiment dans la nuit, j’ai pas été adopté mon destin ça été de consulter en psychiatrie pendant des années, quelques minutes par semaine chez le psy, j’étais pas malade comme les petites madames de Rosemont, je me souviens mes rendez-vous était le matin parfois je me faisait oublier dans la salle d’attente, les bénévoles offraient quelques biscuits du jus et du café, y’avait que quelques vieilles revues à lire parfois je discutais avec un patient que je connaissais un peu plus. Je voulais pas écrire que la maladie était pas là mais bien qu’il s’agissait d’une autre maladie mentale. Je suis pas bipolaire comme on dis maintenant, moi c’est la grosse et grande affaire qu’est la schizophrénie, quand même je me rétablis… Dans ma vie on m’a souvent dis que j’étais un génie, mais c’est pas ça qui a payé le loyer et la bouffe. Je me rappelle ce voisin universitaire qui se flattais d’être schizophrène et « très intelligent » n’empêche il était paralysé et violent, moi j’ai toujours dis c’est bien d’être intelligent mais c’est ce qu’on fait avec. J’ai toujours été incapable de faire des études ou de garder une job, y’avait toujours cette douleur, cette maladie mentale j’étais incapable de trouver ma place, je me suis jamais fait d’amis dans cette vache de vie de maladie et de consommation. La semaine passé j’ai discuté avec une femme qui me parlais d’ego, j’ai pas encore tout compris là-dedans. J’essais d’être plus spirituel, d’aimer l’autre c’est pas facile… Dimanche, la nuit avance, je pense encore à la poésie à ce gars qui gribouillait des choses incompréhensibles, moi aussi je faisais ça incapable d’écrire je griffonnais, c’étais même pas des lettres et des mots juste de mauvais dessins. Je trainais dans des bars ou j’étais le seul client, j’avais mon carnet et j’étais incapable d’écrire de façon sensée… Je viens de lire sur la tolérance c’est quelque chose que j’ai pas naturellement, je dois être tolérant envers moi après je le serai envers les autres. J’espère que vous m’accompagnez toujours dans la lecture de ces écritures. Je vous aurai raconté une partie de ma nuit, faites vous en pas ensuite je vais dormir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai de la difficulté à vous écrire, ai fait la sieste. Hier j’ai gossé sur l’ordi pour imprimé des documents de voyage potable. Aujourd’hui il fait très beau temps,  on a eu un peu peur pour nos lecteurs de Gatineau, heureusement la tornade les a pas touché. Ce matin le voisin s’était déjà acheté de la bière. Autour de moi y’en a plusieurs qui consomment toute sortes de substances pour se « soigner ». Je trouve pas, je trouve pas quoi vous raconter, y’a un  bateau de croisière accosté au quai derrière chez moi. Ce matin je suis allé au supermarché et là je viens de manger des chips bacon cheddar… J’envie les amis de Brossard qui sont en voyage dans de jolis villages de France, je crois qu’ils sont dans le Midi. J’espère que ça va passer vite pour mon départ à San Francisco. En attendant je marche pour garder la forme avant le voyage c’est loin c’est dans six mois mais comme on dis mieux vaut tard que jamais, souvenir de ces années vécu avec une femme qui me harcelait parce que je ne travaillais pas, y’avait beaucoup de pression elle disait de moi que j’étais un profiteur, je crois vous l’avoir déjà écrit, j’étais pas tout blanc tout ce temps à vivre ce qu’on appelle entre nous le calvaire des jobs, moi comme un idiot avec à peine un secondaire trois je consultais les offres d’emploi de cadre dans ce qui étais à l’époque la grosse Presse du samedi. C’est la dernière semaine du mois de septembre, je suis sortis de mes problèmes financiers, je mange à tous les jours. Cette semaine j’ai une rencontre contenu web à l’institut. J’ai regardé les photos de la tornade c’est assez épeurant, justement cette semaine après la tempête Florence aux U.S.A. je me demandais ce qui pouvais me toucher ici, une tornade voilà!  Les pompiers passent, l’ami sclérosé est toujours alité je lui ai rendus visite même si j’avais pas grand-chose à lui raconter. Ce matin les rues étaient bloquées c’était les courses à pieds… Je regarde le temps qui passe, je vieillis on peut dire plusieurs choses mais j’aurai écris. C’est pas tout d’écrire encore faut-il être lu! Quand même j’aurai jamais retrouvé la musique… Les grands chroniqueurs attendent pas avant d’écrire, ils le font… Je suis quand même seul parmi des centaines d’écrivains. Je rêve toujours de littérature… J’ai toujours le même discours, je sais pas pourquoi je vois ça plus grand que c’est  l’écriture, des illusions? Autant être pompiste mais y’en a plus beaucoup, je sais pas j’ai pas de voiture… Quelques mots encore j’essaye d’écrire une finale qui a du sens, c’est toujours difficile de terminer sur une bonne note, surtout qu’il y a pas de mélodie pas d’air. Dehors une voiture passe la musique à fond, c’est toujours la même histoire. Je termine là-dessus, c’est ça pour aujourd’hui. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Partez pas tout de suite j’espère vous revoir pour une prochaine!!!
Bernard

vendredi 21 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quand je vous raconte mon senti comme ça, je réalise parfois pas que je pourrai pas vous le raconter de vive voix. Hier je suis passé tout près des hangars de Bombardier y’avait les avions d’Air Transat, comme toujours je raffole de les voir. Il est tôt dans la nuit de vendredi à samedi, c’est plutôt la soirée et j’en profite pour vous écrire, j’ai bien aimé mon heure de midi hier, j’en profite pour remercier tous ceux qui étaient là en pensée où physiquement, le gâteau étais bon… Je me cherche quelque chose d’original à vous raconter. J’ai toujours le retraité maitre Foglia en tête, je pense à ses colonnes sur le yogourt Liberté y’a longtemps et je me rappelle aussi de chroniques où il était allé se balader à Harlem depuis ce temps je suis allé à New-York au centre-ville c’est sécuritaire mais dans l’autobus la guide étais pas à l’aise de nous faire sortir et marcher  dans Harlem… Vous devez avoir remarqué mes écrits sont pas beaucoup axé sur l’autre c’est comme un long dialogue avec mon climatiseur, ça me tente pas de vous parler du soixante-quinze piastres de l’épais à Couillard on est pas tous venus au monde avec une cuillère dorée dans la bouche, je serais l’intermédiaire de trop. Je suis de ceux pour qui on dépense pas trop on veut mon vote sans s’engager… Je sais pas jusqu’à quel point la politique à jouer dans la transformation de mon logis en HLM. Je serais pas supposé vous en parler ces affaires là ça se fait dans le secret, on veut pas faire de jaloux, c’est comme la paye à la shop on parle jamais de ça. Bientôt on va entamer la dernière semaine du mois de septembre. J’aurai le temps de me préparer pour mon voyage, inquiétez-vous pas je ferai pas la tournée des bars de San Francisco… C’est l’automne… J’ai démarré le climatiseur, un personnage important dans cet été de canicules. Je veux pas retourner en arrière, je regrette mais y’a des gens que je veux plus avoir comme amis ils reviennent dans ma vie par le biais de Facebook j’ai pas besoin d’eux j’en ai assez d’amis. Surtout que je crois que du côté consommation ils ont pas changé, ils seraient prêt à m’envoyer à l’abattoir pour une bière, si vous vous sentez exclus c’est parce-que dans le passé vous m’avez fait mal… Je crois que vous allez encore une fois tenté de détruire ma vie…  J’ai déjà trop parlé, mis trop de temps à parler de vous, je vous entends d’ici dire que c’est ma paranoïa. Je veux bien mais y’a aussi des personnes toxiques. Je vous ai tenu éloigner pendant tout ce temps pas un de vous m’a contacté, je veux rien savoir!!!  Voilà! Çe seras ça pour ce soir, quelques mots encore pour dire à mes supporteurs que je les aime. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 20 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai reçu mes billets pour le voyage le printemps prochain. L’hôtel m’inquiète un peu mais au moins je serai pas dehors, il est quand même central, je crois que c’est bien… Faut pas que j’oublie que c’est un deux étoiles… Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a avoué qu’il a déjà voulu se rendre à San Francisco. Je vous écrirai pas pendant six mois sur mon éventuel départ. Il est presque minuit, aujourd’hui, pour ceux qui connaissent, je prends un gâteau de vingt-cinq ans de sobriété. Il s’en est passé des choses pendant tout ce temps, je suis resté abstinent… Me suis rasé, ai pris une douche et je me suis parfumé. Je rêve encore de pays étranger. J’ai quand même hâte de partir, en attendant je plonge dans mon guide du National Geographic… Je pense à la poésie à comment j’aimerais en écrire, je suis trop à bout de souffle, j’arrive pas à respirer le poème, y’a trop de grands qui ont mené leurs barques, leurs vies poétique… Moé je suis encore dans cette calvaire d’amanchure qu’est mon senti, toujours à l’analyse simplette. J’ai pas demandé à être poète, la vie m’y a pas amené la maudite poésie défaite et cruelle qui me tue, elle n’est forte qu’en évoquant la mort en flirtant avec la peur. Poète de brochure reliée main, inconnus comme cent mille autre qui mettent la main à la pâte, la poésie d’un carton de pizza. Je suis pas un chantre du quotidien, je laisse là la recherche du beau mot… Ils avaient tous une école, un groupe  ils n’étaient pas seul mais rien n’a empêché de les voir enfermer où marchand d’armes. À mon âge je devrais en avoir finis avec ma prose idiote, une voiture passe c’est Smooth Operator avec Sade qui joue… Je veux voir comment c’est San Francisco, goûter à son chowder dans un pain. C’est la première fois que j’irai vers l’ouest. « Go west young man! » qu’ils disaient… Je m’apaise, j’essais d’être zen… Comment faire pour donner de l’espoir, le monde semble se désintégré, ça va faire travailler les enfants quand ils seront grands. C’est pas la fin, ça peux pas être  la fin on va survivre mais je serai pas là pour tout voir ça… Je veux pas que les survivalistes aient raison. J’essais de voir quelle photo va accompagner ça. On seras tous comme des ours polaire on chercheras le froid, la terre se réchauffe. Celui-là c’est mon texte de nuit, souvenir des euphories, de l’ébriété qui faisait tout oublier. Je tiens plus à vivre ça ça me rendait très malade. C’est pas une très jolie phrase. Quelques mots encore et je termine, je retourne me coucher après avoir lu un chapitre de roman. Toujours très difficile de terminer avec des mots qui ont du sens, la conclusion pour cette nuit est pas évidente j’espère que ce texte vous à plu, j’y arrive tranquillement. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est frais, mon voyage est payé… Je suis certain que ça va passer vite. Demain c’est déjà l’automne. J’ai de la difficulté à vous écrire… Je me questionne sur l’assurance voyage. C’est toujours mon anxiété ça fait partie de mon senti. Je pense à notre création collective que j’ai visionné, c’est ce qu’on me disait, je suis pas un comédien professionnel. Ouais! Ma vie n’auras été qu’une longue suite d’échec… J’arrive même pas à écrire avec du bon sens. J’ai des démangeaisons sur les doigts. J’aimerais ça écrire un texte achevé, je crois que ce qu’on lit ce qu’on voit dans les médias c’est exceptionnel, j’ai pas ce talent là. Pourtant je bûche ma prose, je drave mes phrases comme des billots, à tout moment je risque de glisser et de me mouiller, peut-être me noyer dans l’insignifiance. Quand même le courant je vais contre pourtant je saute dans la rivière. La métaphore est pas très bonne, je suis pas un gars de bois un commis de chantier, me souviens d’une photo du patriarche, un gars avait gonflé un pneu de tracteur et avait explosé avec, le patriarche avait dû ramassé le gars en pièces… On parleras pas des estacades qu’ils faisaient sauter à la dynamite avec le risque de recevoir un billot sur la tête… Je suis loin de mon monde intérieur, une âme en peine, je sais pas si on bûche encore l’hiver, maintenant tout est mécanisé je connais pas le nom des machines. Je me dénigrerai pas… Vous savez je fais pas de grandes choses juste de l’ordinaire. Je suis seul chez moi cet après-midi, les sirènes hurlent dans le goulag. Je cherche comment donner un sens à tout ça. Le doute est toujours là. J’aimerais beaucoup avoir une belle plume, à l’époque des chantiers dans le bois, ce sont les médecins qui écrivaient, je pense au Docteur Ferron… Je sais qu’à un moment il soignait en Gaspésie peut-être pas dans les chantiers. Y’en a je sais pas comment ils font, ils prennent la veste d’artiste si facilement, j’aimerais bien avoir cette facilité, mais je doute toujours… C’est pour vous que j’écris, pour laisser un petit témoignage de ma triste vie. Je suis devenus un petit monsieur comme disait l’infirmière, des grands hommes j’en ai pas rencontré beaucoup. Je sais pas si on peut qualifier ce que je vous écris d’épistolaire, les lettres ça a toujours été du grand art, fallait prendre le temps. Je vous ai pas écrit sur les pitounes de peur que vous confondiez avec le diminutif qu’on donne aux jolies demoiselles. L’urbain que je suis à pas connus le bois à part par les histoires que la matriarche et le patriarche racontais. Je sais pas pourquoi, j’ai jamais pensé fonder une famille, la lignée je l’ai laissé à d’autre. J’étais trop troublé pour ce genre de vie. La ville m’a mangé. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 19 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit trente, hier en début de soirée j’étais à la réunion du comité des usagers de l’institut. En revenant j’ai dormis un peu pour maintenant écrire votre blogue… Les choses sont pas mal toute faites pour mon départ à San Francisco, lentement je lis mon guide… Me semble que je vais faire un bon et beau voyage. Long voyage mais je reste sur le continent, ça va venir assez vite ce départ. Je crois que je vais illustrer ça avec un avion du musée aéronautique de Washington. J’aime pas quand mon texte tourne autour d’une photo je préfère vous écrire sur mon senti… Semble qu’il fait frais j’arrive pas à démarrer le climatiseur… Je viens de le démarrer! Cette nuit je me sent bien, j’ai réussis à me réveiller. Ça fait une couple de jours que je regarde pas la télévision, c’est pas plus mal, j’écris sur les réseaux sociaux, je lis un guide et un roman pour bientôt entamer la lecture du recueil Spirou. Y’en a pour qui la culture c’est Céline Dion, je sais pas me semble que non c’est trop ti-pop… J’écris ça et ses fans vont m’ignorer où me cracher dessus… Je sais qu’il y a une de mes lectrices qui est une grande fan de Céline, j’associe quand même pas ça à la grande culture pendant ce temps j’ai une mélodie de Bruce Springsteen dans la tête. Bon! Je prends pas cette direction disons que la culture c’est large et qu’au nombre d’américain y’a des cultures mainstream et d’autre plus underground. Faut savoir de quoi on parle quand on parle de culture on compare pas William Shakespeare avec Luc Plamondon, y’a génie et génie et demi. Disons que moi côté culture j’ai encore de la difficulté à me servir d’un couvert de plus de cinq pièces dans un repas. À l’époque on avait démarré un centre culturel, je sais pas si il existe encore… C’était la culture de la banlieue, Bungalow Bill, les jeunes femmes seules, leurs maris au travail, ne demandait que ça de la culture… Y’avait les amis qui sortaient de l’option théâtre au CÉGEP de Sainte-Thérèse… Moi je pataugeais là-dedans avec mes grosses bottines. Cette nuit encore une fois ça ressemble à ça de mauvais souvenirs de technicien de scène. Je sais pas pourquoi j’avais cet attrait pour la scène du théâtre au Cirque du Soleil, de toute façon j’étais incapable de grimper dans les échafaudages d’éclairage. Le climatiseur fait des siennes je voudrais pas le briser je vais le fermer. Voilà! Il s’est fermer tout seul, je pense à tous ceux qui se sont associés au prestige du Cirque du Soleil. Bon! Je vous aurai encore écris quelque chose de mon petit senti… Cette nuit je suis calme, lentement j’arrive à la chute à la conclusion, le mieux qui me serait arrivé c’est de faire le clown avec ma grosse face. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça en fait deux pas mal rapproché ce soir. Je me suis couché j’ai dormis un peu, je me suis relevé et je reprends. Les camions passent bruyant, une journée encore et j’ai une grosse fête avec ma belle-sœur. J’ai hâte à ça aussi, je suis comme pressé de vivre… Je crois qu’aujourd’hui on va vraiment confirmer mon voyage à San Francisco. Ce soir j’ai une réunion du comité des usagers de l’institut… Institut, ça fait malade aussi, c’est difficile de nommer ces lieux de soins sans notes péjoratives. Avec l’amie agent de voyage on s’est mis d’accord pour dire que je réservais pas trop tôt. Je vous en parlerai pas trop ça pourrait me porter malchance… Y’a des choses à faire plus moche que ça. J’ai visionné la création collective J’VEUX D’L’AMOUR, je suis pas fort fort pas un grand comédien surtout pour jouer le transgenre, c’est difficile… Dans tout ce que je fais c’est ça qui fait défaut je travaille pas assez. La matriarche dirais que je suis un sans génie sans talent. On peut aussi dire que je fait simple… Cette nuit y’a une bonne odeur de parfum, plus tard aujourd’hui je vais aller faire quelques achats dans une grande chaîne de magasin. Je reste en silence je respire pas trop fort c’est pas de la poésie c’est de la prose. C’est difficile de pas répéter, pour rester dans ma thématique aérienne je vais vous illustrer ça avec le vitrail de l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau c’est de mille-neuf-cent-soixante une œuvre de Eric Wesselow mille neuf-cent onze, mille neuf- cent quatre-vingt-dix-huit. Bon! Passons maintenant au senti, vous voyez j’ai toujours la même formule. La nuit je me sent mieux, y’a pas de musique et j’essais de « réfléchir » à ce que je vais vous écrire. J’ai plus d’anecdotes de la gang d’enfants que nous étions, à la télé sir Paul m’a rappelé de bons souvenirs des Beatles, j’étais encore un enfant, c’était moins douloureux que l’adolescence… La Californie ça me rappelle aussi le psychédélique de Sergent Peppers… Le psychédélique pour moi ça va pas sans la dope, et la dope ça mène chez les fous, avec la légalisation du cannabis selon moi on va multiplier le nombre de patients aux urgences des hôpitaux. La psychose c’est difficile, on se demande comment sortir de cet état parfois les soins ça suffit pas, on deviens schizophrène mais c’est pas toujours simple comme ça… Chez moi y’a eu une grande réorganisation, j’ai eu peur de la mort et les choses ont changé, la vie à été plus forte, elle a gagné même si je sais que je suis pas éternel. Je suis encore dans cette thématique, heureusement j’ai pas pris de LSD. Je vous ferai pas la nomenclature de toutes les drogues. Je vais terminer avec quelques mots pour dire que c’est possible de vivre abstinent, encore une fois! Voilà c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 18 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai souper et j’ai finalisé les choses pour mon voyage à San Francisco. Je préfère vous écrire que de m’évacher devant la télévision. Le voyage c’est affronter ma paranoïa… Je vais être franc avec vous, j’ai rien à dire, j’ai regardé la vidéo de création de J’VEUX D’L’AMOUR, je suis pas très bon c’est évident que je suis pas comédien. Je projette pas assez ma voix. Ma chose c’est l’écriture et encore… L’abandon me guette, je suis vieux et je gâche ma vie dans des tentatives d’écriture. Je croyais qu’il faisait frais mais le climatiseur viens de démarrer. Je suis triste et inquiet pour ma lectrice de Deux-Montagnes… J’ai qu’une chose à faire c’est de lâcher prise, c’est pas facile… Je pense encore à l’avion, tous les ans je pars, faut que je laisse passer l’automne et l’hiver… Je sais pas, je sais plus, l’angoisse me tord les boyaux, encore une phrase de ti-clin. Tout ce que j’écris se perd dans les illusions de cette machine. Parfois c’est comme des incantations, un mantra inutile quand je suis à bout de souffle… Je pense à ces nuits passées dehors dans des bouges innommables, les matins où la matriarche passait l’aspirateur, est venus un moment où c’était impossible de me lever, j’étais devenus fou. Ce soir je manque de courage, j’ai jamais su ce que je deviendrais, un pauvre type, voilà! Je suis accroché au téléphone… Je sais pas comment sont les nuits et les quartiers à San Francisco. Je fais pas un voyage de sans le sous, je suis trop vieux pour le dortoir. Je veux me gâté, me changer les idées. Un peu d’espoir aujourd’hui j’ai reçu le recueil Spirou mais j’ai quand même beaucoup de lecture à faire… Je crois que je suis devenu un nouveau con comme dans la chanson. Baptême de baptême! Je m’en prends qu’à moi, je suis seul et j’ai pas d’adversaire autre que ce mauvais senti, comment je fais pour remonter l’estime que j’ai de moi? Il est presque dix-huit heure, personne me rappelle, je prie pour me sentir moins seul. Je pense à la chambre de l’hôtel des cœurs brisés. Souvenir du grand Michel, très schizophrène qui fumait des cigares et marchais la nuit de Rosemont à Pointe-aux-Trembles en traversant les raffineries, il était très grand et très costaud. Je sais pas ce qu’il est devenu.  Ces soirées ci, la solitude est pesante, les gens que je connaissais dans l’édifice sont tous déménagé, j’ai plus personne avec qui veiller… Six mois encore avant de partir, je vais vous placer une photo du panneau des départs à YUL… Ça m’apaise quand même un peu de vous écrire, j’entends un avion qui passe. Le soleil se couche de plus en plus tôt. Encore quelques mots pour bien terminer, écrire quelque chose d’achevé… Aujourd’hui c’est ça j’ai un peu retardé. Enfin je vous remercie, comme toujours, d’avoir lu jusque-là, continuer vous aller peut  être aimé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 17 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir du psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps. J’ai jamais compris si il blaguait ou si il était sérieux. Moi frondeur j’avais répondu non, si il évoquait la question il devait y avoir un certain danger… Quoi que je suis encore vivant pour vous en parler, y’a ce « copain » victime lui aussi de la paranoïa qui se promenait avec un couteau et qui disait «  je devrai tuer celui qui me menace de mort ». C’était le monde d’avant, y’avait une raison à ma peur j’étais donc pas si fou. Souvenir encore que même après avoir cessé de consommer la police me filait, ça leurs donnait rien j’avais coupé définitivement tous mes contacts dans le monde interlope. Y’a rien de plus difficile à valider que la peur d’un paranoïaque… Je sors de la douche, me suis parfumé en pensant au voyage, à comment c’est agréable quand dans l’avion une femme utilise de la crème à main, une odeur qui détend… J’ai hâte d’avoir d’autre nouvelles pour le voyage, j’ai regardé deux ou trois documentaires sur San Francisco, six mois encore, me reste qu’à faire les réservations, juste de vous l’écrire ça me place dans l’ambiance… Hier j’ai pris congé de télévision, il y en a que pour les élections. Je pense à Big Brother… C’est la nuit, je cherche l’inspiration, je sais vous vous demandez quand je dors disons que je me couche tard, on m’a longtemps demandé de travailler la nuit, je le faisait, je me couchais et je dormais au petit matin… À l’hôpital on nous met le rayon de la lampe de poche dans le visage pour savoir si on respire. Chez moi y’a rien de ça, ici je devrais vous dire comment je me sent, je pense que la nuit devant l’écran je suis assez serein… Chose intime je crois qu’aujourd’hui je vais m’acheter des sous-vêtements… Avec ça je tombe dans l’insignifiance, je devrais plutôt faire la lessive. Je pense vous illustrer ça avec les montagnes de Nouvelle- Angleterre… Je trouve ça étonnant de pas être allé plus souvent aux États-Unis et d’habiter tout près, la côte ouest c’est plus loin mais je crois que je vais faire un beau voyage. Je pars en peur, y’a rien de réservé encore et c’est que dans six mois, je dois faire attention de pas trop sortir de mon vingt-quatre heures. J’ai hâte qu’on me livre mon recueil Spirou ça aussi j’aime, lire des bandes dessinées comme je l’ai fait longtemps ça va me faire trois lectures le recueil, le guide et un roman, je vais essayer de terminer la lecture du roman. Ouais! J’approche de la chute, la conclusion, ça sent bon, je fais une prière, je sais vous y croyez pas mais moi ça m’aide… La nuit est bien avancée, reste que quelques mots à vous écrire, voilà on y est reste que ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le voyage à San Francisco s’annonce bien, on a trouvé l’hôtel, quelques détails et ça vas être bouclé. C’est lundi ça s’annonce comme une bonne semaine. Je sais pas si je peux me fier à la page qui fait le décompte des pages vues aujourd’hui c’est plus de trois cent. Je me dénigre pas aujourd’hui ça sert à rien, la vrai humilité c’est d’accepter et de continuer à vous écrire. Si tout va bien je devrais partir dans six mois, mon baptême de la côte ouest, lentement je lis le guide National Geographic de San Francisco, c’est le bon temps pour demander de l’aide à Saint-François. Aujourd’hui je racontais que San Francisco avait beaucoup d’histoire, les espagnols, semble aussi que ça fait longtemps qu’il y a une histoire littéraire c’est bien avant la beat generation, les San-Franciscains ont toujours été amateur de lecture. Je pense que ce séjour là-bas va beaucoup m’inspirer… Je vais passer dans le mythique lieu hippies d’Haight-Ashbury… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui… Je crois que je vais y aller avec la statue des trois soldats, un hommage aux vétérans du viet-nam, une guerre que les hippies n’ont pas voulu faire et ont protesté, c’est la statue des trois soldats, un bronze de Frederick Hart où on peux reconnaitre un soldat de type africain, un soldat de type caucasien et un soldat de type hispanique, c’est dans la tradition héroïque en complément au mur de Maya Lin une œuvre controversé que les soldats semblent regarder… À l’époque de la guerre du viet-nam j’étais un enfant et je croyais que l’atelier d’usinage ou travaillait mon père fabriquais des pièces pour l’armement américain, je lisais les journaux, je regardais la télé et je voyais tous ces hippies qui protestais. Je sais qu’à Montréal y’avait plusieurs déserteurs… Je me serai rendu jusqu’ici sans jamais m’engager dans l’armée, je connais des gars qui s’y sont enrôlé et sont devenus psychotiques… La seule guerre que j’ai fait c’est contre les drogues et l’alcool, je la gagne un peu chaque jour. En anglais ont dit « wreck », j’étais une épave, je connaissais pas la « culture » militaire… La guerre c’est pas du cinéma, je sais que présentement le Canada se bat et y’a plusieurs blessés ils ont un syndrome post-traumatique. Je suis partis d’un futur voyage à San Francisco pour aboutir dans la guerre. Voilà! Je savais pas ce que j’allais vous écrire aujourd’hui je me suis décollé un peu de mon nombril, j’ai quand même hâte de faire un autre voyage, j’attends une réponse pour une navette entre l’aéroport de San Francisco et l’hôtel. Je vais peut-être un peu vite en affaire mais je verrai… Encore une fois j’essais de terminer d’une bonne façon, vous tous qui me lisez j’espère que ça vous plait. Je sais pas trop quel genre de conclusion vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard


P.S. Le memorial est à Washington.

dimanche 16 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous pouvez aller sur le post précédent j’ai mis des précisions pour la photo de la statue. En attendant je vous écris autre chose, le climatiseur s’est arrêté y’a un parfum, une odeur de hot-dogs steamé. Je pense à annuler mon voyage, les hôtels au centre-ville de San Francisco sont très chers, celui qu’on m’a proposé est un deux étoiles mais semble que c’est pas bien. Je veux pas être en périphérie, je peux pas louer de voiture j’ai pas de permis. J’ai envie de prendre une chance avec le deux étoiles j’ai vu des photos et lu des commentaires ça à l’air pas si mal… L’ami historien de l’art me rappelle que regarder des photos c’est un plaisir, j’avais oublié ça où personne me l’avait jamais dit, je le remercie. Ce soir je reste à Washington avec une photo du Capitole, on l’a vue cent fois mais c’est la mienne j’espère qu’il faut pas demander la permission à Trump le fou furieux. Je sais pas pourquoi j’ai les doigts qui sentent la nicotine, y’a des années que je ne fume plus, ça aussi je suis content d’en être débarassé… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Vendredi qui viens je célèbre mes vingt-cinq années d’abstinence… Et le temps passe, les jours se rajoutent un à l’autre et m’amène vers la vieillesse. Mon voyage à San Francisco même si c’est un peu far-west c’est pas grave, tant que je couche pas dans la rue et qu’il y a pas de bestioles dans la chambre c’est O.K. Le climatiseur s’était arrêté maintenant il vient de redémarrer, c’est un indice de mon âge plus jeune je prenais le frais dehors. Voilà! C’est lundi… Ce que vous lisez ici c’est la seule folie que je me permet, je pense déjà au coût de mon prochain voyage… Bon! Vous deviez l’attendre c’est le moment pour mon senti, je me vois déjà marchant sur les collines de San Francisco… Je veux pas dépenser toute mes économies disons que cette nuit c’est un senti financier, comment les piasses se font sentir… Souvenir de tout ce temps passés au bar sans me faire un seul ami, l’alcoolique est bien seul dans sa maladie. Que font les gens sérieux le lundi matin, je pense à tous ces hôpitaux où on soigne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les pompiers, les policiers… Quand je regarde ça je me sent inutile et futile… Pourtant je crois que j’ai des valeurs elles sont bien réelles et spirituelles… Je baille, j’ai presque terminer de vous rédiger, de vous digérer, de vous diriger encore des niaiseries tout comme si je voulais m’éloigner de mon senti terrifié, la peur, la peur elle est toujours là, faut dire merci pour qu’elle se calme un peu… Les U.S.A. c’est le royaume de la voiture, je vais faire dur avec mon seul moyen de transport mes adidas. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui encore il fait très beau. J’entends les voisins tousser… Heureusement je suis pas en crise psychotique, j’ai pas le sentiment que quelqu’un est entré chez moi déplacer des choses. C’est un magnifique mois de septembre, je crois qu’on va devoir le payer, c’est peut-être ma paranoïa qui dis ça… J’ai entendu dans un documentaire, un poème de Ginsberg, il est très violent, disons que c’est pas, que c’est plus le temps… Pendant ce temps-là, les gens trainent sur les terrasses des cafés. Je crois que c’est les derniers moments pour cette année. Dans les escaliers de l’édifice quelqu’un cogne ses bouteilles vides. Au prochain printemps je veux aller vers l’ouest ce seras la première fois… J’ai un peu peur des sectes, pourtant ce seras un autre voyage aux États, dans les précédents y’en avait pas… Une organisatrice péquiste m’a téléphoné elle voulait savoir si j’allais voter pour sa candidate, je lui ai répondu  que mon choix était pas fait. Je crois que ça lui a pas plus, je veux rester dans le silence, pas faire démolir mon senti calme. Je crois que je vais illustrer avec une statue qu’on peut voir devant le Smithsonian à Washington je la trouve très belle malheureusement je sais pas elle est de qui. Y’a m’a voix qui dis que je suis un abrutis. J’irai pas plus loin que là, ça me fait mal… Pour les sectes disons que je veux garder le contrôle de ma vie… Je vais rester à jeun un jour à la fois. Chez moi y’a des mouches à fruits, je vais sortir le sac de déchet, ça aussi c’est difficile produire le moins de déchet possible. Voilà c’est fait, dehors il fait vraiment chaud, je savais pas si je vous écrirais aujourd’hui, c’est pas l’écriture d’un best sellers. J’apprécie tout le monde qui me lis. Un jour va falloir que je me rende à l’évidence j’écris pas comme les grands je suis juste un scribouilleux électronique. Pourtant c’est pas tellement utile mon éternel autodénigrement. Je pense à la politique et j’arrive pas à me souvenir des choses que ça a changé pour moi. Je me rappelle juste de l’élection de Robert Bourassa et de la shop de recyclage dans son comté qu’il avait fermé. J’essais de m’apaiser de rester calme pendant que la journée avance, l’anxiété c’est pas mal ça qui fait que je me dénigre. J’écris! Et c’est comme si c’était pas permis, interdit! Pourtant j’ai le droit de vivre… J’essaye de « construire » quelque chose dans le silence et la solitude… Vous pouvez dire ce n’est que du verbiage, mais j’y crois. Je prendrai jamais le ton de l’intellect que je ne suis pas. J’y arrive encore une fois quelque mots pour la chute, la finale personne ne tombe y’a que ça ce texte qui est rendu là. C’est une très mauvaise conclusion. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard


P.S. Détail de la statue, c'est de Michael Lantz ça s'intitule Man controlling trade c'est de style art déco ça symbolise le soutien du gouvernement et l'énormité du marché c'est devant le Trade Commission Building à Washington.

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai reçu des nouvelles pour mon voyage à San Francisco. Je vais y aller dix jours. Je crois. Je vais parler à mon amie agent de voyage… Je suis déjà tout fébrile, c’est pas avant six mois… Je sais pas si y’a beaucoup de touristes à ces dates-là? Je prends un vol direct Montréal-San Francisco. Je vais m’en garder un peu à vous raconter, le temps de me préparer… Ce matin je croyais avoir vu qu’il était minuit et demie il était plutôt deux heures et demie. Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord me racontait qu’il avait un peu peur chaque fois qu’il partait en voyage de vacance. L’hôtel qu’on m’a proposé à l’air bien et il est au centre-ville. À date j’ai été satisfait chaque fois que j’ai fait affaire avec l’amie. J’ai des souvenirs de Washington, de la gentille dame qui s’occupais du restaurant, elle me disait que j’étais un gars bien, c’est encourageant. Si je voyage pas maintenant je le ferai jamais je vieillis. Aujourd’hui c’est dimanche, bonne journée pour une petite prière… Ce matin je suis en forme, j’avais besoin de repos… À partir de maintenant j’y vais avec mon senti… Une pensée pour le patriarche dans l’au-delà, je lui demande de l’aide pour ce voyage. Je suis un peu confus dans mes écritures, les périodes de rédaction se rapprochent. Comment je me sens? Tranquille et de bonne humeur, je me tiens loin de l’hôpital, maintenant je pense à comment je vais payer mon voyage… Souvenir de ces directeurs d’hôpitaux psychiatriques qui passaient des journées à discuter dans le lobby de l’hôtel à Milan… Ils travaillaient… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, vous devez me trouver tannant avec mes obsessions d’avion et d’aéroport mais j’aime tellement ça… Pour le voyage malgré mes peurs j’y vais, je vois après, quand je suis rendu à destination… L’ami retraité de Brossard m’a dit que j’aimerais San Francisco, je l’espère… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’arrive pas à vous l’écrire c’est toujours la même prose monotone. Une pensée pour la gentille médiatrice artistique… Bon! Quand je suis en panne sèche je vous écris sur le climatiseur et l’air frais, je sais pas si je contribue au réchauffement de la planète mais je trouve qu’il y a des obstacles insurmontables, que les habitudes sont tellement bien ancrées qu’il est difficile de s’en défaire. Je me vois sur le tapis roulant de l’aéroport, j’arrive au quai d’embarquement, c’est un vol continental on change seulement de pays… Voilà! J’y arrive, j’ai des brûlements d’estomac, je sais pas c’est quel genre de signe. Quelques mots encore avant d’aller me recoucher et de rêver d’avion… Ce soir c’est moins négatif, pas qu’il y a pas de problèmes mais ils sont moindres. Ça fait une finale avec des phrases qui sont laides… Je crois que je vais voler sur Air-Canada pour me rendre à San Francisco. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard