vendredi 14 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai envie de tout abandonner. J’ai parlé de cet immense sentiment de solitude, de comment il ne faut compter que sur soi. J’appelle ma force supérieure pour qu’elle m’aide autrement je crois que je devrai me taire… Je sais que mon écriture vous plait pas je parle à des gens qui me « connaissent » depuis plus de quarante ans. Je sais la vie est parsemée d’embûches et vous êtes ces embûches, du genre à être jamais contente, on se tue autour de vous et vous en faites pas de cas… Je sais ce malaise m’appartiens. Ouais! Je suis au courant de pas mal de choses je reste idiot. Je suis dans une phase d’autodénigrement, vous voulez pas que je vende ma salade… Ça va mieux j’ai retrouvé mon dernier post… Aujourd’hui j’ai rencontré des pairs qui restais digne dans la souffrance, je suis pas certain que j’ai fait l’affaire, un vieux bonhomme comme moi qui parle de rétablissement et d’abstinence à de tous jeunes mais j’espère qu’ils vont garder un souvenir de notre rencontre… L’institut vise la réduction des méfaits c’est louable mais moi j’achète pas ça je préfère l’abstinence en sachant bien que l’alcool on l’aime bien, derrière se cache une multitude de maux. Je leurs ai dit que mon plaisir à consommer il était terminé… Je vous dis aujourd’hui je sais plus grand-chose, bien que je débute cet écris avec ça… Une pensée pour ces professionnels soignants qui se débattent eux aussi avec l’alcool et la drogue c’est certainement plus difficile pour eux, faire le pas qui va les faire changer de bord… Je suis épuisé… La transplantation, la greffe de visage prends toute la place dans les médias, c’est plus spectaculaire qu’un schizophrène qui se rétablis même la campagne électorale en a mangé un coup. L’au jour le jour de la souffrance psychique, c’est pas beaucoup mieux que c’était, personne s’intéresse à ça, on vous parque un moment dans un endroit éloigné pour ensuite espérer que vous allez réintégrer la société mais parfois la douleur est trop criante, trop poignante, trop étouffante on y arrive pas… sans parler de la révolte et du questionnement sur ce qui vous a amené là et qui disparait pas… Mais oui! Parfois on est battus et on se cache roulé en boule dans son lit… Voilà la folie on se sent persécuté, on ose plus sortir rencontrer ceux qu’on croyait ses amis et qui nous ont laissé tomber. Pour moi c’est comme ça aujourd’hui j’espère que ça ne dureras pas… Ça fait longtemps que le poignard de la maladie a pas été si significatif. Pourtant j’essais d’être heureux, vous écrire comme ça c’est ce qui fait mon bonheur. Si vous avez des commentaires gênez-vous pas. Alors là c’est terminus tout le monde descend, j’en ai assez dit, je suis pas un schizophrène je souffre de schizophrénie et je ne dis pas ça pour être épargné. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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