mardi 11 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit il fait froid, ce midi j’ai la présentation d’une vidéo, on fait une table ronde. J’espère que tout va bien aller, maintenant je me connecte sur mon senti. Je suis pas désemparé je ne cherche qu’à dire les petits matins rue Sainte-Catherine… Vous m’auriez dit que j’habiterais ici plus de vingt ans je vous aurais pas cru. J’ai vu plusieurs personnes passées soit elles sont décédées soit elles ont quittées mais je suis certain qu’elles étaient pas très rétablis. D’ habitude moins longtemps elles restent plus elles sont malades. La folie cette macabre compagne sévit dans n’importe quel lieu sans discrétion. Pas besoin de l’appeler elle est toujours là prête à vous embêter qu’importe le lieu où vous habitez, elle est comme une ombre par-dessus votre épaule qui ne fait pas de grâce et vous persécute, on ne s’y fait jamais elle reviens toujours dans la surprise quand on se croit « guéris ». Cette nuit les toxicomanes sont heureux ils ont trouvé leurs dope… La folie c’est ça aussi… Il est minuit seize un autre vingt-quatre heure qui commence, je demande à ma force supérieure de m’aider dans mon abstinence… J’ai hâte à ce midi, hâte de parler à tous ces gens, hier mon ami l’agent de programmation m’a téléphoné pour s’assurer que je serais bien là… Je suis insomniaque semble qu’à mon âge c’est  « normal » justement de nos jours plusieurs personne croient qu’elles ont le monopole de la normalité, surtout ces dames seules qui ont un peu peur de l’étranger et qui se disent normale en écho à tous ces autres anormaux qui ne travaillent pas. Souvent elles ont peur parce que l’autre questionne tout ce qu’elles ont fait jusqu’ici. Je pense aussi à ceux qui sans respect appellent les médicaments des « peanuts » c’est de l’ignorance crasse. Ces jours ci on parle beaucoup de la réponse médicale aux problèmes de santé mentale, je sais bien que l’environnement joue un rôle, mais ça sert à rien de déraciner quelqu’un qui garde ses mauvaises habitudes. Quoi qu’on dise dans un environnement déprimant tu déprime quand même parfois les gens voudraient être aider en mangeant du pablum avec une petite cuillère d’argent… Je  vais encore revenir avec la schizophrénie et le désir de mourir, parfois je dirais même toujours c’est de vivre des difficultés qu’on arrive pas à exprimer, à mettre des mots sur son senti, ce malaise d’émotion mixte qui sont douloureuses… Y’a que comme ça que j’arrive à la dire cette schizophrénie… Dire! Oui mais parfois c’est pas suffisant… Ce soir chez moi ça sent la pizza… Je pense aux soignants qui ont pris leurs retraite quand j’ai commencé à me rétablir, ils sont toujours restés sur leur bord de la clôture, ça aussi j’arrive pas à le dire, ils passaient chez moi sans que je puisse passer chez eux, ce serait la distance thérapeutique? Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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