dimanche 9 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me fais des illusions ma prose est pas celle d’Honoré de Balzac. J’ai fait une sieste en ce beau dimanche… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage… Les amis de Gatineau s’en vont en Californie cet hiver, moi ce seras qu’au printemps en attendant comme toujours je rêve d’avion. Aujourd’hui le temps est frais, à l’époque d’Expo soixante-sept à Montréal, les enfants fleurs, les hippies arrivaient à San Francisco avec les cheveux longs et l’odeur de patchouli et l’encens, une certaine dose de philosophie d’orient, c’était à Haight-Ashbury, Ginsberg récitais son Howl et Kerouac avait terminé On the road de beatnicks on était passé à hippies, Ferlinghetti éditais… Ce qui est étonnant c’est qu’aucune philosophie de vie sois démarré à Montréal, l’Université du Québec à Montréal c’est pas Berkeley et on est loin de la Silicone Valley ici on vend de l’électricité… Hier soir à la soirée y’avait une jolie jeune fille, je lui ai pas demandé son nom… Je vais me faire un café, je sais pas pourquoi je pense à la cosmogonie d’Urantia, un livre de sectes… Je me rappelle au début des années soixante-dix encore enfants on jouais aux prolétaires avec nos bottes de travail et nos chemises carreautées on avait même pas encore compris ce que travailler voulait dire… Ces jours-là je savais pas encore que je souffrirais d’une maladie mentale mais j’étais bien partis pour la folie. Je prenais pas les bonnes décisions je faisais pas les bons choix, je trainais seul dans la rue, ici les hippies étaient dans le vieux-Montréal, place Jacques-Cartier. C’était déjà dépassé bientôt ouvrirais les Foufounes Électriques avec les no-future. Après je savais plus qui j’étais, je consultais à la recherche de moi-même, j’ai mis beaucoup de temps pour me trouver, enfin j’y suis presque mais je continue d’évoluer. Je sais pas ce que font les milléniums, ils sont beaucoup moins nombreux que nous, je pense à la super-maman et ses quatre enfants… Aujourd’hui plus que d’habitude je trouve que ça à ni queue ni tête ce que je vous écris, je pense aux quais de San Francisco. Je voudrais insulter quelqu’un qui me prends pour un cave mais je le ferai pas je lui pardonne dans toute sa petitesse, dans tous son ratage de vie. Hier j’ai discuté jambon cru avec le sympathique neveu charcutier, je vais aller m’en chercher. Y’a qu’en famille parfois je ressent le stigmate, parfois je crois qu’ils me prennent pour un débile profond, c’est à moi à combattre à montrer que je ne suis pas ça,  non! Mon esprit est pas mort, je le garde vivant par mon rétablissement… Quelques mots encore pour terminer, je sais pas trop comment je vais illustrer. Si je vous ait fait mal veuillez me pardonner, parfois je dérape, j’ai pas à vous juger. Lentement j’arrive à la chute, je termine avec toujours les mêmes mots, c’est ça je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire