lundi 10 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lundi, je suis allé à la réunion de mon groupe, sauf pour une personne tous c’est bien déroulé. J’ai de la difficulté à accepter les gens différents… L’après-midi débute j’ai pas envie de faire la sieste. J’ose pas trop parler de mon senti, je sais que Facebook choisis à qui le texte va se rendre. Tout à coup j’ai envie de me dénigrer comme souvent… Mercredi je participe à une table ronde  sur le rétablissement et l’expression artistique. Je sais vous devez me trouver fatigant à cogner toujours sur le même clou, j’aime pas beaucoup ces « artistes » de l’art brut. Moi ce que j’écris c’est cru et j’ai jamais eu la prétention d’être un artiste, c’est facile on se lève désoeuvré un matin et on se signe et désigne artiste sans savoir peindre une perspective ni conjuguer le participe passé. C’est destroy ce que je vous écris aujourd’hui, j’ai pas de métier et je le regrette, je suis ignorant… Artiste? S’agit pas juste de s’habiller de manière originale et de peindre quelques bonhommes, ce qui m’énerve c’est que souvent ils ont fait des études universitaires et régressent dans « l’art ». Bon! Dubuffet c’est finis, c’est plus important de sortir et de se rendre à l’atelier pour rencontrer des gens, briser le cercle de la solitude, je comprends. Quand j’écris ça je me prend pour un autre et c’est pas la schizophrénie, au fait je devrais pardonner le parcours des autre pour accepter le mien, j’ai plus fréquenté la librairie, la bibliothèque, que le conservatoire chez moi y’avait rien à conserver, sans génie, innocent et sans talent… On est pas tous le Douanier Rousseau, ni Arthur Villeneuve pas plus Antonin Artaud c’est difficile de rédiger ça, j’aimerais bien être naïf, mais je suis cruel… Je serai pas le suicidé de la société… Aujourd’hui c’est la journée contre le suicide, je préfère vous écrire ça que de me pendre dans le cadre de porte, si jamais j’ai un lecteur où une lectrice qui veux passés à l’acte, appelle, parle on va t’aider. Je sais vous avez peur des soins mais ça vaux mieux que la mort, c’est certain je pense à la fille qui demandait de l’aide et qui voulait de l’argent pour nourrir ses enfants pas apprendre à dessiner… Quand j’écris comme ça je donne une portée bien trop grande, mes écrits ne sont lu que par quelques un c’est que le journal d’un déwringcher , voilà ou j’en suis dans de mauvais néologismes… Aujourd’hui y’a une jeune fille qui m’a abordé en disant qu’on se connaissait et qu’elle avait besoin d’argent pour sa mère malade, je lui ai répondu que j’avais pas d’argent et en y pensant bien j’aurais dû lui parler d’une travailleuse sociale… Elle disait que sa mère était à l’hôpital. Quelques mots encore, pour éloigner la mort, ce soir allumez une chandelle et ayez une petite pensée pour ceux et celles qui sont partis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Bye!!!
Bernard

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