jeudi 13 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais parler à des gens qui ont des problèmes de consommation. Je vais être honnête. Essayer de leurs raconter comment c’était avant et comment c’est maintenant comment en ne consommant pas je me tiens loin de l’hôpital. Le climatiseur redémarre, y’a une vieille connaissance qui voulait reprendre le contact je lui ai répondu que je préférais pas… Trop de mauvais souvenirs… Ai pris une douche, c’est encore la soirée de jeudi à vendredi, me suis préparé un café, c’est assez affreux de pensés à tous ces états de maladie mentale par lesquels je suis passé, c’est bien mélangeant et mélangé… Ça sent bon l’eau de toilette… Je trouve pas le fil où je pourrais vous amener cette nuit… Ma rencontre c’est ce matin, je comprends que certains préfèrent la sécurité des murs de l’institut, quand t’est paranoïaque aller vers les autres c’est difficile, ça prend des murs pour se protéger. Moi j’avais peur d’être hospitalisé et une fois que c’était fait j’avais peur d’être là, je voulais partir au plus vite… Ils m’ont jamais gardé contre mon gré… J’aime bien vous écrire comme ça dans la nuit comment vous dire que j’aimerais vous avoir tout près pour vous raconter mon bonheur, la joie de vous savoir là à me lire… Je suis content de pas encourager le crime organisé, la dope c’est aussi le traffic d’armes. C’est toujours la même thématique, ça prend tellement de place dans une vie vraiment quand t’est en manque tu ne pense qu’à ça. Parfois j’étais tellement con que je réalisais pas que mon état dépressif psychotique était dus à ma consommation de la veille… Mais bon! Je suis pas mort, hier je jasais avec quelqu’un qui avait attendus douze heures à l’urgence de l’hôpital, des problèmes pulmonaires, il est partis avant qu’on l’appelle. Il est minuit dix on est officiellement vendredi, je suis tranquille chez moi je pense à mon voyage à San Francisco, la douane de l’aéroport c’est un meilleur endroit pour faire la file qu’à l’urgence de l’hôpital. Je me vois je me promène sur le quai j’attends d’embarquer… Ces temps-ci j’essaye d’attraper un peu de bonheur être heureux tout simplement… Je pense au tapis roulant de l’aéroport, à l’extrémité où partent les vols pour les United States of America, si je pars au moment prévu c’est dans six mois. Pas trop long à attendre. Je pense que le week-end va être torride, l’été est pas terminée, cette nuit j’ai pas sommeil, je cherche toujours les derniers mots je veux que ça vous frappe de la bonne façon, en ce moment j’écris pour ne rien dire… Je sais que mon lecteur technicien de la Rolls-Royce va être heureux il s’en va à la pêche avec sa douce et la matriarche, on lui souhaite de belles prises. Voilà! C’est presque terminé, quelques mots encore et je vous aurai gagné. Je termine à la manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

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