samedi 1 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit de vendredi à samedi. Hier soir j’étais plongé dans un épisode de paranoïa intense, c’est le week-end. J’ai beaucoup marché c’était bien… Je regarde mon guide de San Francisco, il est bien fait, j’ai hâte de voir Haight Ashbury le berceau des hippies. Encore sept mois d’attente bientôt je vais contacter l’amie agent de voyage. Hier ma paranoïa me faisait croire que la voisine et ses amis étaient des soldats en civil engagé pour me surveiller. C’est dingue… Viens d’écrire à l’amie pour donner des indications pour mon séjour à San Francisco. Dehors les voitures passent et on entend de la musique. Hier j’ai monté une pente, je suis capable de le faire, c’est un long week-end. J’ai marché sur la rue Rachel… Je crois que la confirmation du voyage c’est trois mois avant… J’ai pas pensé d’indiquer que je voulais une assurance, je veux aussi savoir à quelle heure on s’enregistre à l’hôtel. Cette nuit j’ai dormis un peu, en ce moment je mange des croissants. L’époque du transport de matériel de band musical est terminé, l’encartage de revue ça aussi je le fait plus. En fait y’en avait un peu mais on préparait surtout les revues pour la poste… Je pense à cet élu français qui disait que rester à l’heure normale allait permettre aux gens de s’arrêter au bar après le boulot, non mais! Qu’est-ce qu’on peut entendre! Souvenir d’enfance, un retour du Lac-Saint-Jean où on trouvait monotone la route, quelques maisons clairsemées des villes et des villages minuscules on avait toujours hâte d’arriver dans l’agitation montréalaise pour moi y’avait tant de choses à voir. Le climatiseur est arrêté, je viens de le démarrer… Je sais l’écriture c’est pas sur la quantité mais beaucoup plus sur la qualité. Je pense à mon départ de la maison du patriarche y’a longtemps, ce qui aurait été étonnant après coup c’est qu’il ne se passe rien. Je ne hurle plus, parfois dans ma détresse j’ai envie d’aller me promener nu dans la rue. Je pense que c’est ça qu’on appelle l’aliénation. Hier j’ai regardé le match de football, Montréal a gagné, je suis maintenant dans la vraie nuit, c’est difficile de rester éveillé, l’angoisse a sombré, les murs ne parlent pas. Je veux pas déranger avant, souvent, j’appelais une ligne d’aide maintenant j’en ai moins besoin mais j’hésite pas à le faire… Samedi est là, je vois les mamans et les papas qui s’occupent de leurs bout-de-choux… Je me rappelle dans mon enfance y’a rien que j’aimais plus qu’aller faire les courses avec la matriarche surtout l’allée des boîtes de céréales colorées. J’essaye de me souvenir quand la peur s’est emparée de moi. Je crois que j’ai toujours été peureux, j’aimais pas les étrangers. Voilà! J’ai presque terminé, je vous en aurai livré une autre cette nuit. Encore quelques mots, toujours les mêmes, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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